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le mariage rend la vue, ft. Mila.

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« Trunks, une lettre pour toi ! » Askins leva les yeux de son clavier électronique. Une quoi ? Il haussa les sourcils, surpris. Il n'avait pas reçu de lettres depuis qu'il en écrivait à Faust, il y a déjà quelques années, qui avait déménagé en France. Il se leva et descendit les escaliers de la confrérie, pour rejoindre le salon depuis lequel un Winthrop avait crié son nom. Un blond lui remit rapidement l'enveloppe, puis repartit jouer avec sa PS3. Il s'attarda un moment sur l'écran diffusant un match virtuel de Liverpool et Chelsea. Alors que le blond émettait un cri de victoire en renversant sa bière et en levant sa manette en l'air, Trunks se décida à retourner dans sa chambre.

Une fois rendu, il claqua la porte et s'attarda sur cette dite lettre. Il ne regarda pas l'expéditeur et ouvrit directement l'enveloppe. Il en sortit un beau papier, qui le faisait d'ores et déjà penser à quelqu'un... Et en effet, il reconnut l'écriture de Dante. Son père lui écrivait une lettre, c'était nouveau ça ? Il avait l'impression d'être en plein délire. Il survola vaguement la lettre et, alors qu'il allait la chiffonner et la jeter, s'arrêta dans son geste. Quoi ? C'était quoi ces conneries ? « Lloyed, j'ai l'honneur de t'apprendre que ta mère et moi-même t'avons trouvé une adorable future compagne. La date de votre somptueux mariage n'a pas encore été décidé et je suis convaincu que tu t'en feras un plaisir. Postscriptum : Tu desselleras (ou sans doute pas, je ne remets pas ton intelligence en cause, quoi que si) de l'ironie dans le ton employé, nous ne te demandons pas ton avis. Nous avons organisé un repas, et nous te sommons de t'y présenter sans faute, à l'heure, avec une tenue descente. Tu peux aller voir ta bienveillante fiancée, Mila Waverly. Elle saura sans doute te remettre dans le droit chemin et peut-être même faire sorte que tu reprennes l'affaire. Je n'ai pas besoin d'une éventuelle réponse, je connais déjà ton avis. Bien à toi, Dante. »

Trunks inspira lentement, et expira tout aussi lentement. Ce blague était merdique, et venant de son père, il savait d'ailleurs que ça n'en était pas une. Il déchira d'un coup sec la lettre et se leva, énervé. Il attrapa son portable, mais ne savait pas à qui envoyer un sms. Styx devait être avec Fygaro, et elle allait sans doute se mettre à pleurer. Orphée..? Il préférait être sûr de cette histoire avant de lui dire quoi que ce soit. Ils avaient eu du mal à se mettre ensemble, ce n'était pas pour arrêter à cause d'une lettre d'un pauvre connard. Trunks essayait de se calmer, mais ça ne portait apparemment pas ses fruits. Il envoya valser d'un coup de bras ce qui trainait sur son bureau, le Mac y comprit. Il passa les mains dans ses cheveux, et aperçut Sandro passer la tête par la porte de sa chambre, pour voir si tout allait bien. Il le rassura rapidement et répétait mentalement le nom de Mila Waverly.
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    Quel jour banal en lui-même. Mila était étendue, rêveuse, sur son grand lit baldaquin, et dans son casque audio on pouvait ouïr Elton John. Elle se tournait, se retournait, cherchant la position la plus confortable qui pourrait lui convenir. Yeux fermés, un mince et candide sourire aux lèvres, on aurait dit la Belle au Bois dormant des temps modernes.
    Puis son repos fut troublé par trois légers coups frappés sur sa porte, une visite plutôt inopportune. Résignée, elle se décida à se lever – non sans prendre son temps- et se dirigea à pas d’escargot pour ouvrir à l’enfoiré qui venait la déranger dans son répit. Oh, quelle surprise, c’était Jack, le secrétaire de son père, droit comme un piquet, tenant solennellement une enveloppe dans ses mains, et, à moins que l’esprit fort lucide de Mila n’eut été endommagé, il lui sembla qu’elle lui était destinée.
    « Bonjour mademoiselle. J’espère que votre scolarité se passe au mieux. J’ai à vous remettre ceci, veuillez en prendre connaissance dès maintenant, déclara t-il en lui remettant l’objet en papier en question. Bien, je vous souhaite une agréable journée. »
    Eh bien ma foi, pour un dialogue bref ç’en était un. Mal à l’aise, Mila eut tout juste le temps de lui marmonner de vagues remerciements et de le voir se retirer avant de se concentrer sur la missive qui lui avait été confiée. Voilà belle lurette que ce vieux phoque de paternel répondant au doux nom amical d’Elphistone Waverly ne lui en avait envoyé une ! D’habitude, les SMS et autres appels téléphoniques virant presque au harcèlement étaient de vigueur, et jamais elle n’aurait imaginé qu’il reprenne la plume de sitôt. Ce qui fit accroître sa peur, c’était sans doute une nouvelle excessivement importante et qui, par conséquent, venant de son père, ne l’enchanterai guère.
    Peu emballée, voire même carrément indécise, elle déchira sans scrupule l’enveloppe (au lieu de retirer délicatement le cachet, oui, c’était important de préciser) et lut le contenu :
    « Ma chère fille (déjà là, on vire dans la science-fiction),
    Tu te doutes bien, car je ne t’ai pas conçue bête, que si je t’écris, ce n’est pas pour te parler des fleurs qui poussent dans le champ à côté. D’ailleurs, il n’y en a pas, mais là n’est pas la question…
    Figure-toi que je me suis entretenu avec Dante Askins, un vieil ami, qui m’a fait une proposition très séduisante. J’ai aussitôt accepté, car je me suis rendu compte que cette affaire nous arrangeait tous les deux. D’ailleurs, il compte sur toi pour que tu te montres coopérative et j’espère que tu ne feras pas ta tête de mule. Ce serait une situation très fâcheuse pour tout le monde.
    Je t’annonce donc fièrement que tu vas te marier avec son fils, Lloyed Trunks Askins, un garçon assez rebelle qui refuse de reprendre l’affaire familiale que tu te devras de ramener dans le droit chemin, car je sais qu’une jeune fille aussi douce, attentionnée et adorable - certes pas envers ton pauvre vieux père- que toi a les compétences requises pour cette tâche. De plus, cela évitera que tu nous ramènes à la maison un clochard avare et totalement irrespectueux.
    Je viens à un point très important : ton avis. Sache que tu n’as pas le choix. J’ai été sans réprimandes face au « PD » grossier que tu as envoyé l’autre jour à ce pauvre Jack qui a mis un mal fou à me le transmettre, tu me feras donc le plaisir de ne pas rechigner. Estime-toi heureuse, peu de filles ont la chance d’avoir un mari respectable. Je compte sur toi pour ne pas te comporter indignement avec ton futur époux. Oh, je sais, les mariages arrangés, ce n’est plus à la mode, c’est pas « hype » ni « swag » ni « glamour » mais il faudra t’y faire mon enfant.
    Affectueusement,
    Elphinstone Waverly.
    »
    Quoi ? Pardon ? Non, ça ne se passerait pas comme ça. Mais bon sang, un peu de tact dans cette lettre n’aurait pas été de trop ! Mais non, monsieur se permet de l’annoncer comme ça, comme si demain une vache rose allait venir danser la java chez les Eliot ! « Cc tva tmarié . . . » voilà, c’était ça ! Où était le secrétaire ? Il avait bien raccourci les retrouvailles exprès, ce filou ! Mila se précipita hors de sa chambre, telle une étoile filante, ouvrant la porte à la volée en hurlant :
    « Jack ! Come back ! Come back ! » (désolée c’était trop tentant XD)
    Mais il avait bien évidemment eut le temps de fuir le gourou du tigre enragé. Non, Mila n’était même pas en colère, elle était folle de chagrin. Elle se voyait, elle, mariée aussi jeune ? Pourquoi ne pas avoir un enfant aussi ? Non, elle voulait profiter de sa jeunesse et ne pas gâcher tout ça avec une stupide annonce de fiançailles farfelues dont elle n’avait aucun droit ! Et si ça se trouve, ce Lloyed, c’était peut-être un goujat, un véritable beauf de service qui se pavanait tel un dindon devant ses petits potes rebelles, qui la battrait, qui la tromperait, qui la souillerait. Elle ne le connaissait même pas. Elle ne pouvait pas supporter cette nouvelle aussi fortuite que désagréable, et une perle d’eau salée se mit à couler sur sa joue lorsqu’elle s’imagina dans sa robe de mariée blanche, aux côtés d’un footballeur baraqué ridicule, avec comme témoin Zahia. Puis une autre la suivit, puis encore d’autres, elle se sentait presque étouffer dans ses larmes. Elle s’écroula sur son lit et replongea dans ses chansons, qui semblaient être fades et avoir perdu leur vivalité.

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La seule solution qui venait à l'esprit de Trunks maintenant était d'aller voir cette fille et de lui montrer qu'il n'était vraiment pas fréquentable. De cette façon, elle allait se plaindre à papa qui appellerait immédiatement Dante pour annuler ce fâcheux malentendu ! Dans le tout petit esprit du brun, oui, c'était la meilleure idée possible. Il attrapa donc son I-phone, le fourra dans sa poche et sortit de sa chambre alors que Sandro lui demandait s'il avait besoin de se débarrasser de son ordinateur. Il traversa rapidement le campus. Cette fille, vraiment, elle se foutait de sa gueule. Elle devait être de mèche. Elle pensait vraiment qu'elle pouvait se ramener dans sa petite vie posée, comme ça, et tout foutre en l'air ? Trunks devrait rapporter des milliards et à la place faisait des études de musique, avait une copine qui tentait de re-devenir mannequin et sa meilleure amie bossait dans un pauvre magasin de thé. Et c'était ça qui lui plaisait. Mila, il avait déjà entendu ce prénom, c'était une Eliot... Et en plus cette fille était une Eliot ! C'était vraiment la totale. Si elle avait pu être une jolie Cabot, mais non, elle était dans le camp de ces bourges qui assument le fait d'être nés une cuillère en argent dans la bouche. Parce que soyons d'accord, leurs fortunes, ils n'avaient rien à voir avec. Ils étaient nés au bon endroit, au bon moment, et ils n'avaient plus qu'à piocher. Certes, Trunks était dans le même cas, mais lui au moins affichait un semblant de lucidité, aussi étonnant cela puisse paraître. Il monta l'escalier principal en ignorant le regard de gens qu'ils connaissaient plus ou moins bien, pour arriver dans le couloir qui donnait sur les chambres.

Il eut l'immense honneur de voir la tête de Shayane apparaître, et s'il avait eu un vase de Chine à portée de main, il le lui aurait sans doute envoyé dans la gueule. Alors qu'elle lui demandait assez impoliment pourquoi il était là, il ignorait cette fouine et réussit (grâce à l'aide d'une Eliot qu'il avait déjà mis dans son lit), à trouver la porte de la chambre qu'il recherchait. Sans plus de cérémonie, c'est à dire sans frapper, il l'ouvrit et aperçut une pauvre fille sur son lit qui devait être bien contente de son coup. Elle allait épouser le divin Trunks Askins ! Cette fille avait manigancé avec le diable, c'était elle la plus machiavélique dans l'histoire, pas Dante. Certes, après s'être approché, il remarqua qu'elle avait les yeux vaguement rouges... Cette fille se droguait en plus de ça ! Infréquentable. Et ces joues humides... Bon, là il ne trouvait pas d'autres explications qu'un truc pervers un peu farfelu, alors il laissa tomber. Peut-être qu'elle avait pleuré, mais ça ne pouvait être que de joie, c'était clair et net. Il croisa des bras et la toisa rapidement, fronçant des sourcils. Son père n'avait pas choisi la plus moche, il avait ça à lui accorder. Mais c'était clair que par rapport à Oprhée, elle faisait pâle figure.
    « T'es jolie, mais crois pas que ça t'excuse, tu seras une Askins que dans tes rêves, sorcière. »

Ça, c'était Trunks, enchanté.
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    Décidemment, Mila ne pouvait jamais être tranquille. Après Jack qui était venu l'interrompre dans ses rêves, voilà un individu non identifié qui vint l'interrompre dans ses pleurs. Cependant, celui-ci était moins élégant, il n'avait même pas daigné frapper à la porte. Bidule ne s'était pas gêné le moins du monde pour pénétrer dans la chambre de Mila. Celle-ci s'était levé en sursaut, paniquée, et se recula contre le mur quand elle vit le jeune homme qu'elle ne connaissait (presque) pas. Ses premières pensées étaient "Ciel, qui est donc ce malotru ?" mais après mûre réflexion, et suite au petit discours que l'ONVNI (objet non volant non identifié) venait de cracher comme un lama en furie :
    « T'es jolie, mais crois pas que ça t'excuse, tu seras une Askins que dans tes rêves, sorcière. »
    Son jugement changea tout bonnement. Tous les évènements déroulés à partir de la réception de sa lettre jusqu'à maintenant lui menèrent à une conclusion inébranlable quant à l'identité du gars-qui-défonce-la-porte-comme-s'il-était-chez-sa-mère.
    « C'est... Lloyed Trunks Askins, c'est ça ? Tu es son mec ! »
    Très perspicace, nous en conviendrons. De toute façon, il était tout bonnement impossible que ce soit Lloyed, ce n'était pas un macho footballeur. C'était un jeune garçon qui avait du être charmé par les muscles et la sueur dégoulinante dudit Askins. La pauvre Mila, qu'elle était honteuse ! Elle allait le séparer de lui, elle, une pauvre petite bourge qui avait juste eu la malchance d'avoir un père con peu conciliant. Elle comprenait mieux sa rage, à présent ! Comme elle s'en voulait, elle se serait bien mis une ou deux baffes, alors qu'on l'avait forcée elle aussi.
    Mais voilà, elle c'était différent. Elle était isolée dans cette galère, elle n'avait personne derrière qui pourrait la retenir ou se battre pour elle. Ou bien lui dire de s'enfuir ensemble, comme dans les films, non. elle avait la chance d'être seule. Mais ça ne semblait pas être le cas de son fiancé (nous sommes d'accord pour l'appellation, aussi désespérante soit-elle) qui était de surcroît homosexuel ! Oui, le 't'es jolie mais crois pas que ça t'excuses" semblait tout à fait logique maintenant. Evidemment que ça ne pouvait pas l'excuser, vu qu'il aimait les mecs !
    Bon, en tout cas il n'avait l'air d'avoir aucune merci, surtout devant la chétive Mila ruisselante de larmes, tremblotante de peur et de tristesse. Alors, d'une petite voix étranglée, elle se lança à parler de nouveau :
    "Je suis désolée. Je sais pas quoi te dire, ça doit être très dur de voir que son copain va se marier avec quelqu'un d'autre.... Je te jure que c'est pas ma faute ! Parole d'honneur !"
    Elle avala difficilement sa salive, il y avait un goût amer persistant dans sa bouche et sa gorge semblait sèche, si sèche que 3 litres d'eau n'auraient pas suffit à l'hydrater.
    "Je te laisserai le voir quand tu veux, gémit-elle, je ne dirai rien à mon père ni au sien ! Promis !"
    Elle se sentit vraiment idiote. Bien sûr qu'il irait le voir quand il voudrait, comme si c'était à elle d'en décider ! Ce serait vraiment la meilleure.

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    « C'est... Lloyed Trunks Askins, c'est ça ? Tu es son mec ! »

Hein ? Trunks haussa un sourcil. Cette fille était carrément atteinte, qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Il ne pouvait pas être son propre mec... Quoi que, il était tellement orgasmique que ça ne l'aurait pas dérangé de sortir avec lui-même. Un peu compliqué, mais à envisager si Orphée venait à se lasser de lui. Il se mordilla un instant l'intérieur de la joue et arrêta tout de suite ce geste stupide. Ils n'en étaient pas encore là. La seule solution probable à cette vague de démence (à par le fait qu'elle ait fumé le pré d'à côté avant de venir) était qu'elle avait peur pour sa vie. Il était pourtant moins intimidant qu'à l'époque où il tabassait les exs de Will ou d'Orphée dans la rue, avec de l'aide ou non, à mains nues ou avec une batte. A ces doux souvenirs, il esquissa un sourire. Orphée n'aimait pas vraiment ce genre de violence, alors il avait arrêté ce délire un peu étrange, sauf avec son père à l'occasion. Mais la bougre n'avait pas besoin de cette feinte, il avait un minimum d'honneur et ne s'en prenait jamais à une femme, un geek, un binoclard ou quelqu'un en fauteuil roulant. (quoi qu'il avait déjà frappé Fygaro)
    "Je suis désolée. Je sais pas quoi te dire, ça doit être très dur de voir que son copain va se marier avec quelqu'un d'autre.... Je te jure que c'est pas ma faute ! Parole d'honneur !"

Non, en fait, il y avait une explication plus profonde : cette fille était stupide. En plus de se marier à une gosse de riche et qui plus est une Eliot, il fallait qu'elle soit débile ! Certes lui n'était pas non plus futé, et pourtant... Elle pensait qu'il était le petit ami de Trunks ? Il se mordit une lèvre pour ne pas éclater de rire, parce qu'il était trop énervé pour ça.
    "Je te laisserai le voir quand tu veux, je ne dirai rien à mon père ni au sien ! Promis !"

Comme un petit chien blessé, elle couinait ses promesses, et l'information arriva au cerveau de Trunks. Ce n'était pas drôle du tout, cette fille le prenait pour un gay ? Lui, Trunks Askins ? Un Winthrop jouant au football américain et ayant mis un nombre à 4 chiffres de filles dans son lit ? Sa réputation avait été effacée en 2 mois de couple, il n'était plus une légende ? Elle était sérieuse ? Il fronça des sourcils, et se mit à lui crier dessus. Déjà qu'il n'aimait pas les pleurnichardes (il excusait Styx), mais alors là, c'était la totale.
    « Tu te fous de ma gueule ? Tu me prends pour une pédale ? Mais tu veux mourir c'est pas possible ! »

Trunks inspira longuement pour tenter de garder son calme. Il ne donnerait pas la joie à Shayane juste à côté de lui montrer qu'il était à bout de nerf. Mais c'était peine perdue, il était trop hyper-actif ou bête pour pouvoir relativiser les choses. Il trouvait l'esprit de déduction de cette fille encore plus rouillé que le sien. Et pourtant, il arrivait souvent à aller très loin, de là à comparer un homme d'église à Vincent McDoom...
    « En plus de ça mon père a pris la plus conne de toutes, putain ! »

Il attrapa une lampe trainant par là sur le bureau, et l'éclata par terre. Bon, ça, c'était juste pour le geste dramatique qu'on voyait à chaque fois dans les films, et qu'il avait toujours voulu refaire. Il n'avait aucune raison particulière de s'en prendre à son mobilier, il était énervé, certes, mais pas à ce point là...
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    Mon dieu, aujourd’hui, il aurait été préférable de ne pas se réveiller, de ne pas se lever, de ne pas être allé ouvrir à ce stupide Jack, d’avoir brûlé la lettre dans la cheminée, ou même d’avoir été morte avant le réveil. L’autre connard qui s’était avéré être Lloyed Askins lui-même. En fait ça lui a transpercé l’esprit quand il s’était mis à lui déblatérer des jurons et autres paroles colériques. Et puis ça avait empiré, il avait balancé sa lampe de chevet par terre, cette fidèle amie qui l’aidait tant à finir ses devoirs à point d’heure. En fait, cet élan hystérique tira un sourire sur le visage pleurnicheur de Mila : on aurait dit le caprice d’un gamin égocentrique. Elle commença à pouffer en imaginant qu’elle ait pu croire qu’il était gay, et à quel point il s’était énervé. Et puis elle finit par rire en regardant la lampe, brisée, milles et uns éclats éparpillés au sol. Mais vraiment, sa voix résonnait dans toute sa pièce et elle était sûre que cela accroîtrait les envies meurtrières de son interlocuteur. La traiter de conne en plus, alors que cet idiot était en train de s’exciter tout seul sur un petit rien. Ses larmes avaient séché, elle avait l’air fin dis donc.
    « Eh bien fais-toi plaisir, tue-moi, prononça t-elle calmement avec douceur en souriant. Qu’est-ce qui te fais croire que je suis folle de joie à l’idée de partager ma vie avec un crétin ? Ta belle gueule ? Ah, superficialité quand tu nous tiens. »
    Elle paraissait plus ironique qu’autre chose mais peu importe. Elle n’allait pas lui faire le plaisir de fondre de nouveau en larmes alors qu’elle lui avait offert de l’empathie, ou bien qu’elle se mettrait en colère, non. Elle ferait preuve de plus de subtilité que ce mufle qui avait débarqué sans prévenir dans sa chambre, cet impoli qui osait l’insulter alors que ce n’était pas sa faute à elle. Il devait être tellement centré sur sa personne que tout le monde alentour devait être en faute.
    « Tu crois que j’ai le choix…. Tu veux qu’on appelle mon père pour lui demander ? Tu penses que j’en ai quelque chose à cirer de son mariage, de son argent, et du mari qu’il me propose ? Calme-toi et aide-moi plutôt à annuler ce bazar…»
    Elle contempla sa lampe bousillée et soupira, se laissant tomber, assise, sur son lit. Soudain la sonnerie de son Blackberry retentit et elle vit que c’était justement le Waverly intéressé au bout du fil. Elle montra le nom « Papa » à l’autre goujat d’en face et décrocha, mettant le haut-parleur.
    « Allô Mila ? MILA ? MILAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ? MILA NOM D’UN CHIEN ?!
    -Mila n’est pas le nom d’un chien, Papa. »
    Puis tandis qu’il pestait contre sa fille, elle se tourna vers Trunks et lui tendit son téléphone, déclara, en baillant, presque blasée :
    « Vas-y, dis-lui ce que tu penses. Te gênes pas. »

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Et en plus, elle se mettait à rire. Trunks la regarda comme si elle était aliénée, ou quelque chose dans ce genre. Son père avait dû faire exprès de lui choisir la plus étrange. Il ne manquait plus qu'apprendre qu'elle pratiquait des rituels vaudous (ce qui ne l'étonnerait pas), et son compte était bon pour le pire mariage du monde.
    - Eh bien fais-toi plaisir, tue-moi, Qu’est-ce qui te fais croire que je suis folle de joie à l’idée de partager ma vie avec un crétin ? Ta belle gueule ? Ah, superficialité quand tu nous tiens.
    J'ai pas envie d'me salir les mains, un tueur à gages le ferra plus proprement. 

Lança-t-il avec le ton le plus sérieux du monde. Le pire, c'était qu'il le pensait. Il ne releva le mot « crétin », ça il savait qu'il était très loin d'être le petit nerd à lunettes de base. Mais en fait, il n'en avait rien à foutre. Il se disait juste qu'être plus intelligent que les autres ne lui aurait servi à rien. Il avait un premier filet, l'argent de son père, et un deuxième, c'était un virtuose. Ça, au moins, il en avait conscience. Il jouait de dix instruments, dont au moins trois où il touchait du doigt la perfection, et avait déjà participé à maintes concours, concerts ou orchestres où il jouait ses propres œuvres. Alors son crétin, il lui le mettait dans le cul. Et pour sa belle gueule... Trunks esquissa un sourire. Il était beau, il le savait, rien d'autre à dire. La jalousie est un vilain défaut !
    « Tu crois que j’ai le choix…. Tu veux qu’on appelle mon père pour lui demander ? Tu penses que j’en ai quelque chose à cirer de son mariage, de son argent, et du mari qu’il me propose ? Calme-toi et aide-moi plutôt à annuler ce bazar…»

Trunks haussa un sourcil. Qu'est-ce qu'elle faisait, encore ? Son portable sonna et elle le sortit de sa poche avant de le tendre vers le brun. « Papa », c'était mignon. Lui c'était « Enfoiré » qui apparaissait. Elle mit le haut parleur et une sorte de fou se mit à crier le prénom de sa fiancée. Il retint un vomissement, mais oui, c'était comme ça qu'il fallait l'appeler.
    « Vas-y, dis-lui ce que tu penses. Te gênes pas. »

Vraiment, il avait le droit ? Ça n'avait pas l'air de la gêner, alors il ne s'en priva pas. Avec une sorte de sourire machiavélique, il attrapa le téléphone et le rapprocha de sa bouche.
    - Yo beau-papa, c'est Trunks. Je t'encule bien profondément, et tu peux le dire à Dante, j'en ai rien à foutre. De toi, comme de lui. Bisous sur la fesse gauche.

Là elle pouvait dire qu'il était un semblant gay. Sauf que ça coulait de source que c'était de l'ironie. Il raccrocha avant que l'homme n'ait le temps de vociférer. Il allait sans doute en parler avec son père... Quoi que, non, Dante avait déjà dû le prévenir du caractère « rebelle » du brun. Il restait donc à les surprendre. Et pour ça, il fallait pactiser avec le diable.
    - Sympa, ton père, il lui tendit le téléphone, le rire de Mila avait eu le don de faire retomber un peu sa colère, vu que t'as pas l'air d'avoir non plus envie de ce mariage, j'te propose qu'on foutre tout en l'air. sourire, entre son père et lui, c'était l'amour fou.
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    Un tueur à gage ! Au moins, c’était original. Mais bon, il n’en serait sûrement pas capable. Ce genre de mec parlent beaucoup pour ne rien dire, en fait, ils ont une vraie grande gueule. « Pffff, essaye seulement…. » Riait-elle intérieurement.
    Il n’empêche que ce Lloyed était vraiment sans gêne. Il osait dire à son propre beau-père qu’il « l’enculait » et qu’il l’embrassait sur sa fesse gauche. Mila arqua un sourcil mais ne put s’empêcher longtemps d’éclater de rire. Mon dieu, quel aurait aimé en faire autant, mais elle n’avait pas assez de cran, il avait le don de l’effrayer à mort. Devant un imbécile comme Trunks qui avait son âge, ce n’était pas compliqué, il suffisait juste de ne pas répondre à ses provocations et de rester sereine. Mais si elle eut ne serait-ce que l’audace de se montrer aussi impudente envers son géniteur, elle se prenait deux bonnes claques, et voire même, elle ne serait pas étonnée s’il balançait tous ses biens par la fenêtre (ou les revendre, c’était plus délicat) et l’enverrait étudier dans un couvent. Pour une athée comme elle, c’était impensable.
    « Mon père est un amouuuuur, confirma t-elle à son fiancé en battant des cils ironiquement. Tu l’auras sans doute observé. Il me laisse faire tout ce que je veux ! »
    Elle baissa la tête quand elle entendit un SMS, et alors qu’elle constatait que son père avait fort peu apprécié la petite surprise de son gendre, celui-ci proposai à Mila de tout foutre en l’air.
    « J’approuve. Au lieu de se cracher à la tronche, ce serait mieux de s’associer pour empêcher cette infamie. A moins que tu rêves absolument de supporter mon si adorable père toute ta vie, ce dont je doute, faisons comme ça. Je veux pas de toi et tu veux pas de moi, au moins nous sommes d’accord. »
    Elle se replongea donc dans son Blackberry et put agréablement lire ces quelques doux mots :
    « Mila, je ne reviendrai pas sur ma décision. C’est tout. Je parlerai de cette effronterie à Dante, et je transmets le message suivant à ton délicieux camarade : Vous n’avez pas intérêt à exercer les pratiques sexuelles citées dans votre odieux messages sur ma fille ! Bien affectueusement. »
    Désopilons-nous. Le message était tout sauf affectueux. La jeune fille ne put retenir son rire longtemps, bien qu’elle se doutait que cela devait agacer Lloyed. Elle lui tendit de nouveau l’appareil.
    « C’a lui a beaucoup plu. Réponds-lui histoire qu’on rigole un coup. »
    En tout cas, il fallait trouver un moyen de tout annuler et il était certain que la tâche ne serait pas aisée. Même excessivement complexe. Comment faire ? Comment faire pour que deux têtes de mules, deux hommes plus bornés que 6000 chameaux pourraient abandonner une idée qui, contre toute attente, n’y renonceraient pas ? Mila voyait furtivement Trunks pianoter sur son portable tandis qu’elle était submergée d’une intense réflexion. Une humiliation, peut-être, une humiliation qui les souillerait jusqu’à la fin de leurs jours. Quoique non, ce serait plutôt une cause à leur vengeance…
    « Ton père t’en fais voir des belles à toi aussi, hein ? »
    Bon là elle ne savait pas ce qui lui prenait de compatir pour lui mais après tout ils étaient semblables.
    « Le chantage pourrait être de vigueur. Est-ce que Monsieur Askins pourrait-être du genre à avoir un passé honteux ? J’espère parce-que le mien oui. Faudrait trouver un moyen de découvrir quelque chose de blasphématoire sur eux, et les menacer de tout révéler si ils annulent pas le mariage. Après ça peut-être une idée carrément nulle. »
    En espérant que la vie s’arrange, cordialement, Mila Waverly.

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    « Mon père est un amouuuuur, tu l’auras sans doute observé. Il me laisse faire tout ce que je veux ! »

Avec ses yeux de biches et son air faussement aimable, elle pourrait peut-être faire une meilleure alliée qu'il ne l'avait pensé. Ah, il ne l'aimait toujours pas, c'était clair. Parce que si le plan qu'ils allaient trouver foirait, alors il devrait finir ses jours avec elle. A cette pensée, un frisson lui parcourut la colonne vertébrale, il ne voulait même pas y penser. Elle reçut un SMS, sans doute de son père.
    « J’approuve. Au lieu de se cracher à la tronche, ce serait mieux de s’associer pour empêcher cette infamie. A moins que tu rêves absolument de supporter mon si adorable père toute ta vie, ce dont je doute, faisons comme ça. Je veux pas de toi et tu veux pas de moi, au moins nous sommes d’accord. »

Cette infamie... Elle parlait comme sa grand-mère, ça c'était de la haute ! Trunks esquissa un sourire, parce qu'elle n'évoquait pas l'idée de la supporter elle toute sa vie, mais son père. Amusant. De toute façon, c'était impossible qu'il soit pire que le sien. Même Styx avait eu envie de pleurer la première fois qu'elle l'avait vu. Elle lui tendit le téléphone portable et Trunks put voir un aimable message. Mila lui demanda de répondre, et le brun le fit avec plaisir. « Kikou c trunks. Tu peu lui en parlai, il sen branle el padré. && TRO TAR !! : C DEJA FE hihihi xd lol. G te montrerai la videao. Bisou ds le coup. » Envoyé. C'était soft, il était assez fier de lui. Il essayait de ne pas en faire trop, car son père lui couperait sans doute les vivres pour quelques semaines. Il s'était déjà retrouvé à dormir dans le hall d'un immeuble, il n'avait pas vraiment envie de recommencer.
    « J'ai pourri ton portable, mais s'il voit que j'suis un kikoulol illettré, p't'être que... Et on est d'accord que j'te ferais jamais ces choses. »

Haussement de sourcils. Peut-être même qu'elle était vierge. Il n'avait aucunement envie de le vérifier, en tout cas. Avant Orphée, il aurait sans doute déjà sauté sur l’occasion pour la faire basculer sur le lit. Mais là il n'en était pas question, et cette idée n'était même pas venu effleurer son esprit, tant il se demandait comment il allait annoncer ça à la blonde platine.
    « Ton père t’en fais voir des belles à toi aussi, hein ? »
    « On peut dire ça comme ça. »

De belles hein. Après la mort de sa jumelle, son père était devenu exécrable. Il n'avait rien eu à faire de la maladie de Trunks, et c'était à cause de ça que s'était installée une haine entre eux. Dante le considérait comme un faible, Lloyed aurait juste voulu le semblant de soutien d'un père. Depuis, ils en venaient à se frapper, Trunks ne faisait jamais le poids face à cette machine de guerre, il n'avait plus d'argent pendant quelques semaines/mois. Il dirigeait dans l'ombre sa vie d'une main de fer, et il détestait ça.
    « Le chantage pourrait être de vigueur. Est-ce que Monsieur Askins pourrait-être du genre à avoir un passé honteux ? J’espère parce-que le mien oui. Faudrait trouver un moyen de découvrir quelque chose de blasphématoire sur eux, et les menacer de tout révéler si ils annulent pas le mariage. Après ça peut-être une idée carrément nulle. »
    « Mmh, pas vraiment... Il a été élevé par un Amiral dans la marine alors t'sais... Il s'tient toujours droit et... Ah, quoi que, y a bien un truc, mais... »

Trunks pensa à Will. Son père avait toujours plus ou moins caché la mort de sa fille, c'était mauvais pour les affaires, mauvais pour la bourse. Et qui plus est le deuil... Perturbé de son fils. Mais il secoua rapidement la tête. C'était juste hors de question d'utiliser Wilhelmina pour ça. Il n'en parlait jamais, et ce n'était pas pour le confier à une fille qu'il venait de rencontrer. Même si c'était pour nuire à son père.
    « Nan, j'ai rien dit. Qu'est-ce que ton père a fait ? Ça devrait suffire qu'un des côtés se rétracte.»
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    C’était désopilant la manière dont Askins maniait avec perfection l’art de l’impertinence. Même tout à fait troublant, comment déblatérait-il toutes ces obscénités, ces injures avec autant d’aisance et de facilité ? Il devait être habitué à recevoir des punitions telles que Mila ne pourrait même pas imaginer, mais même en prenant cela en compte, elle l’enviait atrocement. Il allait vers l’avant de lui-même, alors qu’elle, avait toutes les peines du monde à déployer ses ailes.
    « J’ai pourri ton portable, mais s'il voit que j'suis un kikoulol illettré, p't'être que... Et on est d'accord que j'te ferais jamais ces choses.
    -Eh, comment tu fais ? J’essaie toujours de protester. Mais à chaque fois que mon père hausse un peu la voix je bas en retraite. Toi tu t’en fiches, on dirait que tu penses même pas aux conséquences. Dis-moi comment tu t’y prends. »
    Cela, elle lui avait demandé à lui mais surtout, surtout à elle-même. Son petit discours l’avait presque rendue nostalgique, et eut un dernier petit rire avant de lui confirmer qu’elle savait qu’il ne ferait pas ces choses affreuses sur elle. Visualiser l’expression faciale de son paternel la détendit plus, « QUOI ? CE PERVERS A DEPUCELE MA FILLE ? »
    Et déjà qu’elle imaginait un footballeur pour le fils, alors l’ascendance allait être joyeuse. Mila se figura un instant un repas de famille, qui elle l’espère n’aura pas lieu, où toute sa belle famille était présente.
    Le père en matelot avec un béret à ponpons qui hurlait à qui voulait entendre « OHLA, Moussaillons ! Mon fils va se marier, larguez les amarres ! », la mère en une espèce de caniche hautain qui parlait bourgeoisement, coiffée d’un chapeau à plumes imposant.
    « Je crois que je vais avoir du mal à ne pas penser à un marin quand on va me parler de ton père… »
    Et elle reprit son portable, vérifiant sa messagerie, rien de bien particulier. Pas de réponse outrée. Et elle jeta un regard vers son fiancé, espérant que Elphistone soit conciliant et n’aille rien rapporter à Monsieur Askins, histoire que Lloyed ne soit pas entartré dans les soucis. Elle se demanda quel secret pourrait renfermer une famille aussi à cheval sur les traditions nobles. C’était sans doute quelque chose d’ignoble qui salirait à jamais la lignée des Askins et la plongerait dans une honte éternelle. C’était quelque chose qu’elle ne parviendrait pas à cerner, sans aucun doute. Elle poussa un nouveau soupir (décidemment, elle les enchaînait aujourd’hui) et reversa quelques larmes : qu’allait-elle faire si elle se mariait dès maintenant ? Elle ne supporterait pas longtemps les cartes de vœux de ces amis « failyssitasion!!!!!!!!!!!!!! ^♥️^ bokou 2 boner é danfan!! » ni même les cadeaux d’épousailles plus obséquieux les uns que les autres. Elle se mordilla la lèvre tellement profondément qu’elle en saigna. Mais elle n’en tint pas rigueur, elle n’en avait cure : pour le moment il fallait juste survivre. Sortir de cette catastrophe, le plus tôt serait le mieux. Quoique pendant une réunion de famille elle et Trunks pourraient jouer des tours à Dante et glisser des lapins roses dans sa poche de veston. Mais là n’est pas la question.
    « Mon père, il est toujours resté digne, et les scandales c’est pas sa tasse de purée. Mais je crois bien que plus jeune, il a foutu une mineure enceinte… J'avais découvert ça un jour dans une sorte de journal intime ouvert sur son bureau, d'habitude il le ferme avec un cadenas dans un coffre fort, j'ai jamais su quel était le code. Et faut dire j'ai pas essayé de le forcer. »
    Evidemment elle n’était pas tout à fait convaincue de cela mais il fallait le découvrir par soi même. Et en tout cas, si la vérité éclatait au grand jour, ce serait la déchéance pour les affaires, la vie sociale, on l’enverrait en prison. Le tout restait d’enquêter, tel un Sherlock Holmes des temps modernes accompagné de son fidèle Watson, et de trouver des preuves. Yes, we can.
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