CALYZIE ღ Kol Parker must die

Tu le détestais. Tu le haïssais de tout ton cœur. Comment il avait pu te trahir une nouvelle fois ? Te briser en mille morceaux ? Comment pouvais-tu éprouver des sentiments pour cethomme sans coeur ? Il fallait être folle pour cela. Oui tu étais devenue folle, pas forcément dans le bon sens. Ton amour pour lui, pour Kol, s'était peu à peu transformer en haine, à présent tu mourais que d'une chose, de vengeance. Tu voulais lui montrer à quel point il t'avait menti, blessé, trahi. Tu voulais lui faire ressentir ce qu'il t'avait fait subir. La trahison, la tristesse, la haine, la colère, l'anéantissement. T'avais eu une petite idée derrière la tête et pour cela tu ne connaissais qu'une seule et unique amie qui pourrait t'aider. Calypso ou ton âme soeur amicale. Tu la connaissais depuis tellement longtemps, et le nombre de conneries que vous avez pu faire ensemble. Tu lui avais envoyer un sms lui donnant un rendez-vous secret à minuit à la Winthrop House, lui disant que tu avais absolument besoin d'elle. C'était une question de vie ou de mort. Ton plan c'était de saccager la chambre de ton pseudo meilleur ami et même le découper en petits morceaux si tu avais le plaisir de le croiser. Après avoir envoyé ton message à Caly et avoir eu bien évidemment une réponse positive, tu t'étais préparée. Dans un sac t'avait mis le nécessaire dedans, des cagoules, des bombes pour taguer son mur, des couteaux et ciseaux pour tout casser, et plein d'autres choses, j'vous laisse imaginer ! Puis quand l'heure arrive, tu t'éclipse doucement de la LH, tout le monde dort à point fermer. Tu traverses le campus pour bientôt rejoindre la WH où tu attendais discrètement Caly.

J'étais tranquillement en train de me promener dans Moscou lorsque je recevais un message de mon amie d'enfance, une urgence apparemment, une question de vie ou de mort disait-elle dans son message. Attrapant mon téléphone, j'appelais un taxi afin de me diriger vers l'aéroport, même pas le temps de passer chez moi, je prenais le premier vol disponible qui se rendait à Havard, si Lizie m'écrivait ça c'est que ça devait être grave. Elle me disait de venir devant la WH à minuit, je trouvais ça étrange mais je ne me posais pas quarante questions et je me rendais au point de rendez-vous après plus de douze heures de vol, j'étais exténuée heureusement avec le début de l'été, les températures étaient relativement bonnes et j'étais toujours en tee-shirt. Je voyais la jolie rousse arriver vers moi, elle ne semblait pas malade ni blessée, je me demandais vraiment qu'est-ce qu'il pouvait se passer... Je fronçais les sourcils en apercevant le gros sac qu'elle tenait dans ses mains. Personnellement, je n'avais que mon sac à main, seul bagage que j'avais sur moi lorsque j'avais décidé de quitter Moscou. Si ce n'était pas une urgence j'allais voir tout rouge, en plus d'avoir déboursé une somme astronomique, je devais expliquer la délicate situation dans laquelle j'étais à mon oncle, inquiet de ne pas me voir revenir à la maison et je n'avais absolument rien sur moi. Bref, toutes mes affaires étaient à l'autre bout du monde, tout allait bien. Liz, putain tu vas m'expliquer ce plan ? dis-je en chuchotant à son égard.

Là voilà enfin ! Ton coeur est soulagé un instant, tu es réellement contente qu'elle soit venue. Elle avait quand même fait le déplacement depuis la Russie, c'est pas rien, comment tu allais lui expliquer la situation sans qu'elle te prenne pour une folle et t'en colle une au passage. T'espérais juste qu'elle te suive. A peine, la jolie blonde arrive près de toi, elle te demande immédiatement ce qui se passe, tu ne laisse le temps de rajouter un mot de plus que tu l'as prend dans tes bras et lui dis en un murmure Mon dieu ! Merci Caly d'être venue ! J'vais mourir dans ce monde de fou, y'a que en toi en qui j'peux avoir confiance! bon ok c'est pas très très claire ce que tu lui dis là. Faudrait juste Lizie que tu lui explique la situation. Mais comment ? Tu l'emmène alors dans un coin sombre (non pas pour faire des bêtises, enfin plus tard) de peur que vous soyez vu. Tu prends une grande respiration avant de lui avouer, de te jeter à l'eau. Caly. Kol il m'a trahi ce con. Je sais pas comment j'ai pu le croire, il ment comme il respire ce mec... intérieurement la colère et la tristesse bouillonne en toi. Il a préféré choisir Key au lieu de moi. Je le hais. Je veux plus le voir. J'veux qu'on se venge ce soir. C'est pour ça que je t'ai fait venir ici. cette pensée me donnait des envies meurtrières. Fallait que tu te calme.

Mon dieu ! Merci Caly d'être venue ! J'vais mourir dans ce monde de fou, y'a qu'en toi en qui j'peux avoir confiance! dit-elle en arrivant en trombe vers moi avant de m'amener dans un coin sombre du parking se trouvant devant la maison des rouges. Elle était assez étrange, comme vraiment perturbée, j'avais jamais vraiment eu l'occasion de la voir dans cet état et j'commençais à me poser des questions. Confiance pour quoi ? demandai-je, intriguée par cette situation. J'avais vraiment l'impression qu'on allait braquer une banque ou un truc comme ça, mais j'étais encore loin d'imaginer ce qu'allait me proposer ma folle amie lizie. Caly. Kol il m'a trahi ce con. Je sais pas comment j'ai pu le croire, il ment comme il respire ce mec... ENFIN ! Enfin elle réalisait que Kol n'était pas pour elle, c'était pas faute de lui avoir dit, ce mec je ne le sentais pas dès le départ et c'est pas pour rien s'il a obtenu le prix de la personne la plus infidèle aux côtés de Valentin cette année. Je comprends même pas comment sa femme peut encore l'accepter, personnellement ça ferait longtemps que je l'aurais jeté dehors. L'amour rend aveugle mais à cette Keyla c'est plus que de l'aveuglement, c'est de la folie. Ce mec tout ce qu'il touche, il le détruit, la preuve, lizie semblait vraiment être dans un sale état ce soir. Il t'a fait quoi ? demandai-je avec empressement. J'te jure celui-ci si je le croise... avant même que je puisse terminer ma phrase lizie disait. Il a préféré choisir Key au lieu de moi. Je le hais. Je veux plus le voir. J'veux qu'on se venge ce soir. C'est pour ça que je t'ai fait venir ici. Ça répondait à ma question. Attends... te venger comment ? Ça ne sert à rien de lui accorder de l'importance, il sert à rien, la meilleure chose à faire c'est de l'ignorer et de tirer un trait sur lui, qu'il reste avec sa petite Keyla naïve comme pas possible. dis-je sèchement à l'égard de mon amie. Je ne voulais pas qu'elle se prenne la tête. Franchement, liz, tu as en quoi en tête ?

Calme toi Lizie. Non tu n'y arrive pas, tu es tellement hors de toi, tous ces événements te dépassent, complètement. T'arrivais à peine à te reconnaître. Jamais avant tu aurais pensé faire un truc aussi fou, aussi dingue que tu étais sur le point de faire. Jamais. Mais ça c'était avant. Tu regarde Caly, tu voyais bien dans son regard la satisfaction que tu ais ENFIN compris que Kol c'était un connard de première, mais aussi l'incompréhension. Tu m'étonnes qu'elle comprenait rien, toi-même tu avais du mal à te suivre. Tu respire une nouvelle fois profondément avant de lui répondre Oui je veux me venger, me venger pour tout le mal qu'il m'a fait tu trembles légèrement en prononçant ces mots Comment j'ai réussi à l'aimer ce connard qui n'a fait que m'utiliser, comment sa folle de femme l'aime aussi? Putain j'te jure si je les croises les deux, je les tue. tes mots dépassaient ta pensée, mais parfois tu avais la nette impression que tu étais capable de vraiment faire ses actes. J't'ai fait venir ici car j'veux qu'on saccage sa chambre et si on le croise on lui fait sa fête Caly. t'étais officiellement folle Lizie.

Oui je veux me venger, me venger pour tout le mal qu'il m'a fait disait-elle avec un regard sombre. Je l'observais sérieusement, voyant que quelque chose ne tournait pas rond, je la connaissais si bien... Je dirigeais mon regard vers ses mains, elles tremblaient. Liz, tu es sûre que ça va ? demandai-je en prenant ses mains dans les miennes. Tu trembles dis-je doucement ne voulant pas la brusquer, elle semblait déjà très énervée c'était pas la peine d'en rajouter une couche. Comment j'ai réussi à l'aimer ce connard qui n'a fait que m'utiliser, comment sa folle de femme l'aime aussi? Putain j'te jure si je les croises les deux, je les tue. Ses mots étaient si forts, mais je pouvais la comprendre, elle était malheureuse parce qu'au fond elle était toujours amoureuse de ce cher Kol. J'étais tellement en mesure de me mettre à sa place, j'étais moi-même amoureuse de mon ex, certes ce n'était pas un connard de première mais c'était quand même compliqué. J't'ai fait venir ici car j'veux qu'on saccage sa chambre et si on le croise on lui fait sa fête Caly. Je levais les sourcils, pour une surprise, c'était pas mal pour le coup. Elle disjonctait complètement la pauvre, en plus de vouloir tuer tout l'monde elle voulait qu'on entre par effraction chez les rouges afin de détruire la chambre de Kol et du président Wyatt. Super quoi, le plan parfait. OK ! dis-je lentement afin de montrer ma surprise. Et ça va servir à quoi de faire ça ? T'es sûre que tu as rien pris avant d'venir parce que tu as pas l'air d'être dans ton état normal. dis-je en rigolant légèrement, peut-être que c'était une blague. Puis on va se faire prendre ! Non pas que j'voulais le faire mais fallait être réaliste... y'avait plus safe comme vengeance.

Tu trembles, t'aurais jamais du prendre ces trucs chelou tout à l'heure que t'avais presque oublié que tu les avais pris. Caly essaye de te calmer tant bien que mal, mais la colère est plus forte que tout. Tu n'a qu'une seule idée, qu'un seul objectif : vengeance. Tu lui dévoiles ton plan et tu n'as qu'une hâte, qu'elle approuve et que vous allez immédiatement saccager la chambre de Kol. T'avais même des envies de lui écrire des menaces partout sur ces murs, pour qu'il ressente cette haine qu'il avait provoqué en toi. Cet amour qu'autrefois tu éprouvais pour lui qui s'était transformé en haine. Voilà comment Kol t'avais rendu. Folle. Folle de vengeance. Tu finis par avouer à Caly Ouais j'ai pris un truc... j'ai cru que ça allait me changer les idées. Mais c'est pire j'ai encore plus envie de le buter. Comment il peut prétendre être encore mon meilleur ami ? respire Lizie, calme toi. Nan on va pas s'faire prendre si on est discrète, j'ai emmené des cagoules. Puis il mérite jsute que je lui bousille sa vie comme il a bousillé la mienne tu baisse la tête regardant le sol et serrant toujours aussi fort les mains de ton amie pour essayer d'atténuer ta colère Tu sais pas à quel point il m'a détruite Caly... alors que je l'aimais ou petre je l'aime encore profondément tu ne savais plus ce que tu pouvais encore éprouver pour le jeune homme, c'était justement tellement compliqué dans ta tête.

Elizabeth décidait enfin d'avouer qu'elle avait avant de venir, décidé de prendre quelque chose, d'où son état actuel, je comprenais mieux le pourquoi du comment. Elle ne se débarrassait pas de l'emprise que j'avais sur elle, bien au contraire, je pouvais sentir ses mains serrer les miennes. Elle était si bouleversée, si différente de la jeune femme rayonnante que j'avais l'habitude de voir. Je détachais délicatement une de mes mains afin de lui remettre en place une de ses mèches avant de déposer un baiser sur son front, comme pour la protéger, l'apaiser. Elle avait besoin de se calmer, de faire descendre cette colère, seulement comment faire disparaitre la peine qu'elle ressentait ? Je n'avais pas de réponse ni de solution, c'était si compliqué... Elle était la seule capable de tourner la page, mais ce n'était pas ce soir que ça allait arriver. Bon, on va le faire déclarai-je sans trop savoir pourquoi. Ce n'était sûrement pas une bonne idée mais c'était la seule que j'avais sous la main. Si ça peut te soulager, même juste l'espace d'une soirée, on va le faire, mais on va bien le faire dis-je en attrapant le sac qu'elle tenait encore. Tu as quoi dans ce truc ? Je décidais de ne plus aborder le sujet "Kol", enfin, par rapport à ses sentiments, il fallait qu'elle se concentre sur autre chose : l'opération destruction de chambre.

Son baiser sur le front à la don de t'appaiser un bref instant. Tu essaye de calmer ta respiration tant bien que mal, de faire redescendre ta colère qui bouillonne en toi. Parmi tous tes amis, Caly était la seule en qui tu savais que tu pouvais avoir confiance jusqu'au bout. La preuve elle avait fait des millions de kilomètres juste pour toi. Juste pour tes beaux yeux. Tu aurais fait de même pour elle. Gravir les montagnes, traverser les océans. Votre amitié était si forte. Plus comme celle que tu étais en train de perdre avec Kol. Tu chasses cette idée triste de ton esprit et ton visage s'illumine quand Caly accepte de te suivre, dans cette mission destruction. Elle te demande alors ce qu'il y a dans le sac qu'elle te prend. Tu l'ouvre et lui montre le contenu, tu prends une cagoule entre tes doigts et lui dis Déjà j'ai rapporté ça pour nous cacher, on sait jamais. Après il y a plein d'autres trucs à l'intérieur pour foutre la merde tu avais mille et une idée qui tourbillonnaient dans ta tête pour redécorer la WH à ta façon avec ton amie et tu lui lances un regard déterminé Je veux lui faire la misère Caly, j'veux qu'il regrette son choix toute sa vie.

Immédiatement, je voyais son expression du visage changer, comme si je venais de lui annoncer la meilleure nouvelle du siècle, un léger sourire s'affichait sur mon visage en réponse à sa réaction. Elle ouvrait le sac et me montrait le contenu, seulement nous étions toujours sur le parking, dans un coin où il y avait peu de lumière et je ne pouvais distinguer avec exactitude ce qu'il y avait dedans. Elizabeth sortait habilement deux cagoules avant de m'en donner une, j'avais vraiment le sentiment qu'on allait braquer une banque ou tuer quelqu'un alors qu'on allait juste mettre en désordre une chambre. Bon on verra sur place, je vais mettre mon sac à main dans un buisson puisque ça sert à rien de le prendre et j'ai pas envie de laisser tomber quelque chose qui permettrait de savoir que c'est nous. Tu as rien sur toi de personnel ? demandai-je. Avec la chance qu'on avait notre carte d'identité tomberait pendant l'opération et là on était pas dans la merde. Elle me reparlait de Kol, je levais les yeux au ciel. Arrête de penser à lui, de toute manière c'est pas en faisant ça que tu vas lui faire regretter son choix, mais tu vas pouvoir te libérer toi, du moins extérioriser la haine que tu as. Je ne faisais pas ça pour blesser Kol, bien au contraire, j'faisais ça pour mon amie, car elle avait besoin de se venger d'une manière ou d'une autre. Puis il méritait pas mieux cet imbécile.