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We don't replace the family
w/ ALEXANDER R-K STRUDWICK
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« Arrête un peu, t'sais que t'es importante pour moi, une des plus importantes. » Je n'en n'étais plus vraiment certaine, je veux dire, pas après l'avoir vu me parler ainsi. J'sais pas, j'avais l'impression que quelque chose avait changé, qu'il se tournait plus vers ses amis que sa famille et je ne parle pas de notre famille au complet, mais bien de Walter et moi. Je ne préférais rien répondre à ça et avant qu'il ne parte, je lui fis bien entendre le fond de ma pensée et ensuite je m'étalais sur mon lit, cachant ma tête sous mon coussin, lorsqu'Alex se retourna serrant les poignets pour me balancer à son tour. « Tu sais comment j'suis Dia. Depuis le jour où j'ai débarqué chez vous. Je suis pas du genre à me confier facilement, à exposer mes problèmes aux autres. Je SAIS que je dois le faire, mais j'y arrive pas, ok ? J'y arrive pas et t'es pas la seule à me le reprocher. Je... Cette histoire là, y'a juste Briony et Hendrix qui sont au courant, et encore, pas tout à fait, parce que c'est notre bande. Nous quatre, on est meilleurs amis et forcément l'info tourne. Mais c'est tout. C'est pas parce que je me confie pas à toi que je tiens pas à toi merde ! » Non c'est vrai, ce n'est pas parce qu'il ne se confiait pas que j'allais cesser de tenir à lui non plus, mais j'suis quand même sa sœur et c'était comme-ci Alexander était un étranger pour moi. C'était pareil lorsqu'il était sorti avec Billie, toujours la dernière au courant, pareil pour sa fille et il n'y a pas longtemps j'ai su qui était la mère de Robyn, p'tain comment pouvait-on ignoré tout de la vie de son propre frère ? Et ce n'était pas comme-ci jn'essayais pas à chaque fois de tout savoir, d'être là pour lui, de faire en sorte qu'il se sente bien chez nous, j'acceptais tout sans broncher. Mais merde quoi, manquait plus que demain quelqu'un viennent me dire qu'Alex s'était marié ! WTF ? Là je crois que je péterais limite un câble, car je me sentirais vraiment comme une étrangère. Jn'ai pas envie de connaître sa vie à travers des gens, je veux la connaître de sa propre bouche bon sang !, Qu'il fasse un effort pour me parler !. « J'suis pas facile à vivre, j'suis pas des plus bavards, et si tu peux toujours pas t'y faire après toutes ces années, j'peux plus rien pour toi. » Je me redressais assise maintenant sur le lit, je fixais mon frère et je voyais dans ses yeux le même ressentit que moi, lorsqu'il s'était retourné contre moi. J'espère que maintenant il savait ce que ça faisait. « Que j'ne sois pas la seule à te le reprocher doit t'faire réfléchir non ? Tu t'rends pas compte que ça peut nous blesser, nous rendre triste alors que nous de notre côté, nous faisons un maximum d'effort. Qu'est-ce que tu n'comprends pas Alex ? J'veux que tu sois MON frère et pas celui qui s'est fait adopter par notre famille ! Celui qui nous fait sentir qu'il n'est pas à sa place même si t'as du mal...Bon sang, t'crois que j'pourrais vivre loin ou sans toi et Walter maintenant ?. » Et là je ne sais pas pourquoi, mais ma gorge avait lâché et mes larmes s'en étaient échappées. Je les essuyais une à une tout en tentant de parler d'une vois complètement cassé, comme-ci je puisais ma voix au fond d'un puits. « Vous êtes tout pour moi Walter et toi, j'veux pas qu'on me remplace... j'veux pas qu'on se dispute à cause de qui que ce soit... ça m'a tellement fait mal que tu me parles ainsi... » Ouai et maintenant on dirait une gamine de cinq ans en train de pleurer en faisant un caprice. Pas ma faute, j'étais tellement attachée à mes frères que je n'aurais jamais cru possible qu'un jour l'un deux me menacerait. Et il ne se rendait même pas compte qu'il me faisait encore plus mal en me disant que si je ne m'y faisais pas, il ne pouvait plus rien pour moi, comme-ci c'était si facile de s'éloigner de moi où de mettre un terme à ce lien fraternelle. Et à penser ça, je chialais encore plus. Il me demandait de m'y faire, mais lui, acceptait-il ce que j'étais réellement ? Non, sinon il ne m'aurait pas menacé. Pourtant, c'était moi ce soir-là, comme tous les autres soirs et jours. « Espèce d'idiot !. » Pour m'avoir fait chialer comme une madeleine et là, manquait plus que les deux couettes dans mes cheveux pour ne faire aucune différence avec un enfant. J'étais peut-être garce, froide et horrible par moment, mais il m'arrivait de craquer comme tout le monde.
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