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Pour la première fois, l'allemand était prêt à capituler. La guerre n'avait pas fat long feu, mais comment combattre un ennemi dont on ignorait tout ? Surtout, d'un ennemi irréel. C'était peut-être aussi pour cela qu'Eugene boudait, il se sentait impuissant face à la situation. Il avait combattu des pétasses, son pères, la concurrence, aussi bien féminine que masculine, et voilà qu'une machine venait à bout de lui. Il était évident que Ludwick allait continuer à jouer toutes ses journées pour mener à bien sa bataille contre ces Ô combien terribles orques. Néanmoins, si capituler était le prix à payer pour profiter encore des étreintes de son copain, soit, que cela se passe comme ça. Et dire que d'autres mecs tueraient pour être à sa place ! Un homme qui restait facilement à la maison était un homme à qui on pouvait cacher des choses, plus besoin de demander la permission pour sortir ou autres. Dans la vision parfaite qu'il se faisait du couple, c'était confiance, loyauté et surtout complicité. Le menton posé sur l'épaule de son blond favori, le garçon fut pris par l'envie de sourire. Chouchou. Il ne se lasserait pas de sitôt de cet affectueux surnom. Ses idées noires comprenant la destruction, le meurtre et l'agonie s'évaporaient au fur et à mesure qu'il se sentait dorloté. Qu'est-ce que c'était bête tout de même, de réagir abruptement quand on apprenait qu'on mettait une pause, très longue pause, à sa libido. Il était prêt oui, mais Ludwick vint raviver l'espoir chez le jeune homme quand il mentionna l'autre moyen. L'argent ? C'était l'un des domaines où le Mather excellait le plus ! Il fut pris d'une joie immense, resserrant ses bras autour de son petit ami. « Mais pourquoi tu l'as pas dit plus tôt ? » s'écriait-il, en sautant quasiment de joie. « Je te le paye ton abonnement ! Je te paye même tout ce qu'il faut, casque, boucliers, boules de feu, expériences, peau de sanglier, si ça peut permettre d'accélérer tout ça ! » déblatéra-t-il, tellement soulagé par cette information. Il voulait jouer hein ? Bah il allait jouer ! « C'est génial, je t'aime » jubila-t-il, en distribuant tout un tas de baisers sur le visage du Dunster, privilégiant une fois sur deux ses grandes lèvres. « Mais ça n'exclut pas que tu profites de nos vacances ! T'as un sérieux de besoin de bronzer, tu le sais ? » le taquina-t-il, en soulevant son t-shirt et en pointant du doigt les parties de sa peau qui devraient bénéficier du soleil.
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