"This one's for the torn down, The experts at the fall" | DENZELINA

Les souvenirs liés à Harvard et Cambridge paraissait à Denzel être d'une autre vie. Comme si il s'était réincarner ou quelque chose dans le genre. Et pourtant c'était bien vrais, il était partit pendant un peu plus de trois mois et aujourd'hui il y était de retour mais tout semblait identique, rien avait bougé depuis qu'il était partit. Comme si il avait espéré laissé son emprunte ou quoi que soit ici. Qui était-il pour marqué les esprist : il lui semblait que seul lui se souvenait de tout ce qui s'était passé ici.
Il avait tourné en rond en voiture dans toute la ville depuis ce matin. Il était partit se chercher un café au Starbuck et avait terminé la dans ce parc. Pourquoi ? Cela paraissait évident ! C'était ici pour la première fois qu'il avait vu Valentina pleuré : c'était aussi ici que pour la première fois il avait eu envie de la protéger. C'était drôle mais Denzel avait comme l'impression que c'était le cimetière de leur relation ici. Comme si il venait s'y recueillir pour se rappeler. Se rappeler s'était tout ce qu'il pouvait faire à présent. Il était allé chez Valentina et avait vu sa maison en vente, il avait eu un choc. Mais c'était comme ça, il était partit, il l'avait  laissé seule, ils étaient destiné a être loin l'un de l'autre. Dans le fond c'était sûrement un signe du destin ! Lui qui se répétait à longueur de journée qu'elle était beaucoup mieux dans lui, que les choses étaient beaucoup mieux comme elles étaient (comme si il voulait s'en convaincre lui même dans le fond). Elle était partie et il venait se recueillir sur la tombe de leur relation. Non pas celui de son amour, jamais, il lui semblait qu'il ressentirait toujours la même chose pour elle. Il lui semblait même des fois que malgré son absence ça ne cessait pas de grandir. Et c'était bien ça le plus douloureux : quand il était à New-York combien de fois avait-il eu envie de l'appeler, de la supplier, d'aller la voir carrément. Mais ça aurait été trop douloureux de devoir la quitté à nouveau. Etre loin d'elle avait été plus douloureux qu'il ne l'aurait pensé. Le manque était un sentiment auquel il était habitué mais parfois c'était trop dur, parfois c'était simplement au dessus de ses forces : et pourtant il avait survécu. Il en donnerait beaucoup pour la revoir sa Valentina , rien que son sourire, rien que ça … Mais ce ne serait pas possible, pas dans cette vie.
En temps normal, le Denzel d'avant aurait simplement bannit Valentina de son esprit et considéré cela comme une cicatrice de plus sur son cœur déjà très entaillé. Mais beaucoup de choses avaient changer. Denzel était devenu plus mature, il avait du l'être pour faire face à la maladie de sa petite sœur. Il ne pouvait plus se permettre d'être constamment grincheux, il devait être plus fort, plus solide, pour que Hope aille mieux. Oui la maladie de sa sœur avait bouleversé sa vie, et ses parents aussi qui trop sur les nerfs ne cessaient de se disputer en ce moment. Il devait être un pilier inébranlable pour Hope, pour ne pas qu'elle sente que tout pouvait s'effondrer à tout moment autour d'elle. Alors bien sur ça ne s'était pas fait du jour au lendemain, cette transformation avait prit quelque temps. Mais grâce à ça, grâce à Hope, grâce à cette force qu'elle lui donnait envie d'avoir, il avait sue la protéger. Denzel avait aussi prit conscience au passage qu'il avait commis mille erreurs avec Valentina, mille erreur qu'il aurait aimé rectifier. Mais c'était trop tard …
Alors pour ne pas trop penser à sa peine il s'occupait toute la journée pour ne pas avoir le temps de replonger dans ses anciens vices : même si ça ne marchait pas tout le temps , la plupart du temps ça allait.
Mais la l'espace d'un instant dans ce parc , a l'endroit même ou il avait trouvé Valentina en pleure il se permettait de se souvenirs , de se rappeler, de ressentir le manque, l'absence … Il avait les yeux dans le vide lorsque son regard comme alerté, se fixa sur une jeune fille marchant un peu plus loin. Il ne voulu pas y croire , mais cette chevelure , cette démarche hésitante malgré elle, cette taille menu … Denzel se rapprocha rapidement pour aller à la rencontre de cette fille qu'il n'osait pas encore nommé . C'était elle, ou les souvenirs qui remontaient le rendait fou. Il accéléra un peu plus, et plus il se rapprochait plus son cœur battait fort . Il la rattrapa n'osant pas la toucher et appelant un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu . « Valentina ! »

« Je sais Jason... Non? Quoi, arrête, je te dis que je ne suis pas avec Lawrence là, je suis au parc en train de faire mon jogging.. Roh arrête un peu. Je te dis qu'il n'est pas là bordel! Ça suffit Jason, je raccroche. Non. Bye Jason. J'ai dit Bye! » Valentina raccrocha avec frustration. Son cousin avait prit la mauvaise habitude de l'appeler au moins 5 fois par jour pour demander ce qu'elle faisait. Depuis qu'elle était en cohabitation avec Ashton, Jason devenait parano à essayer de garder un oeil sur elle. Enfin, sur elle et Lawrence. Depuis l'anniversaire de Jason, les choses entre elle et Lawrence se sont un peu compliqués. C'était la première fois que le couple s'était publiquement affiché, surtout devant Jason, et ce dernier n'acceptait toujours pas le fait que son meilleur ami soit amoureux de sa petite cousine. Valentina le trouvait tout simplement immature et égoïste. À présent, ils se disputaient au moins une fois par jour à propos de cela. Valentina ignorait les appels de Jason quand elle était avec Law, et parfois Jason débarquait à son appart à l'improviste, comme s'il espérait trouver Lawrence là. Valentina commençait sérieusement à en avoir marre.
Elle remit ses écouteurs puis s'écrasa dans le gazon par-terre. Elle écouta sa musique tout en regardant les nuages, essayant de se calmer. Si elle trouvait que sa relation avec Denzel était compliquée, celle avec Lawrence était pire. Quand elle était seule avec lui, tout allait bien. Tout était parfait. Mais une fois éloignée, la réalité retombait brusquement sur elle. C'était difficile et douloureux d'aimer une personne que sa seule famille n'aimait pas. Enfin, Jason n'aime que très peu de gens, surtout les garçons autour d'elle, mais elle n'y pouvait rien. Lawrence a été celui qui a été là pour elle quand elle a eut son tout premier coeur brisé.
La petite italienne se releva. Elle devait finir son jogging avant de se rendre au terrain de tennis. Elle marcha lentement en regardant son iPhone, cherchant une bonne chanson pour courir, quand elle entendit son nom. Elle enleva un écouteur, incertaine, et se retourna en fronçant des sourcils. Ce fut comme si la Terre s'était figée. Ou comme si on venait de lui donner un gros coup de poing dans la gueule. Ou comme si elle venait de fumer trop de weed. Denzel? Valentina le fixa pendant un très long moment. La bouche légèrement ouverte, on pouvait lire la surprise et l'incompréhension dans ses grands yeux. Elle échappa son téléphone par-terre. « D-Den.. Denzel? » balbutia-t-elle après plusieurs longues secondes de silence. C'était bel et bien lui, son Denzel, son beau Denzel. Il avait changé. Il était plus grand (si c'était possible), plus costaud et il avait l'air plus mature. Valentina sortit de son état de choc en quelques secondes. Elle courut à toute vitesse vers lui, sautant dans ses bras, l'impact comme un boulet de canon. Elle s'accrocha à son cou, les yeux fermés, respirant son parfum qui lui rappelait tant de souvenirs. « Denzel, tu es là. Tu es vraiment là! » Elle enfouie sa tête au creux de son cou, ne le lâchant pas. Et pendant un moment, elle oublia les 3 derniers mois à pleurer son départ, elle oublia le fait qu'il ait prit son innocence avant de la laisser seule à Cambridge, elle oublia les conneries qu'elle a fait sous la douleur de son épart, elle oublia presque Lawrence même. Son premier grand amour était ici, et ce n'était même pas un rêve. Elle se noya dans le parfum de Denzel, c'était une odeur de nostalgie et de bonheur. Elle resta accrochée à lui. « Pourquoi? » Une seule et simple question qui pouvait dire n'importe quoi.

Quand elle se retourna et qu'il eu la certitude que c'était elle son cœur se mit a battre encore plus vite et ce fut comme si il perdait tout ses moyens l'espace d'un instant qui sembla une éternité. Elle était bien la face à lui, maintenant : il avait tellement de choses à lui dire mais pas un mots ne sortaient pas,c'était simplement trop puissant. Ce moment précis était comme figé dans l'espace. Comme si voir la lumière au bout d'un long couloir, comme remonté à la surface après être resté tant de temps en apnée. Son amour était la, elle n'était pas partie, elle était la juste en face de lui.
Il ne s'attendait pas à cette réaction de sa part mais :elle lui sauta au cou. Et se fut comme une délivrance : il la serra contre lui, se contenant un peu pour ne pas l'étouffer. Il ferma les yeux sentant l'odeur de ses cheveux, les caressant et lui déposant un léger et rapide baiser sur la joue. Denzel n'avait jamais ressentit quelque chose d'aussi fort, son cœur battait si fort qu'il pensait que la terre entière pouvait l'entendre. Elle était encore plus belle que dans ses souvenirs, ça faisait cliché de dire ça mais c'était la pure et simple vérité. Denzel était dans un état second, il n'était plus sur terre mais la question de Valentina commença à le faire atterrir. Pourquoi ? Pourquoi quoi ? Pourquoi il était partit ? Pourquoi il était revenu ? Pourquoi il était ici ? Tant d’interprétation à cette question qu'il ne savait même pas comment lui répondre. Il l'a maintenait contre lui, peut-être contre son gré il ne le savait pas , mais il avait besoin de la sentir encore un peu contre lui. Il finit par la relâcher même si il l'aurait bien garder encore quelques heures au creux de lui. « Je...Tu ... » ; les choses arrivait en rafale, tellement de choses mais rien ne voulait sortir dans le bonne ordre. « Tu m'as tellement manqué si tu savais … Crois le ou non mais c'est vrais, je me demandais ce que tu faisais à chaque minute qui passait ... » ; ça lui avait échapper mais ça lui faisait du bien de le dire. Pourtant c'était une phrase qu'il n'aurait jamais osé dur, ou du moins une phrase qu'il se serait contenu de dire ou dont il aurait eu honte avant. Il la contemplait de haut en bas, scrutait chaque partie de son corps, ça devait être troublant pour elle mais il voulait gravé son image en lui. On ne savait jamais ce qui pouvait arrivé : peut-être que c'était la dernière fois qu'il l'a voyait. « Je... Je sais même pas par ou commencé … Il y a trop de choses que j'aimerais te dire mais ... Je suis passé chez toi et la maison était à vendre j'ai cru que tu n'étais plus la !» ; Denzel était perdue et elle devait l'être aussi. La communication n'était pas le point fort de Denzel quand il avait quitté Cambridge, il était rare qu'il ai des choses à dire . Du moins discuter des choses aussi sérieuse que ses relations humaine.

Denzel n'était pas du genre à parler. Surtout pas de ses émotions ou ce qu'il ressentait à l'intérieur. C'était quelque chose avec lequel Valentina a apprit à vivre à l'époque où elle était tombée amoureuse de lui. Elle était celui qui s'accrochait à lui quand il la repoussait, elle était celui qui s'inventait des Je t'aime de sa part quand il ne lui disait rien en retour, elle était celui qui gardait espoir qu'un jour, Denzel l'aimerait avec un peu plus de conviction et de liberté. Ce jour-là était arrivé à Punta Cana, quand ils se sont finalement laissé allé. Elle a donné son innocence, lui aussi, et tous les deux ont partagé ce qui était sûrement le moment le plus intime de leurs vies. Et cette journée-là, Valentina a eut la confirmation que Denzel était réellement amoureux d'elle. Elle était heureuse... mais son petit bonheur n'a pas duré assez longtemps. Il a dut partir environ une semaine plus tard, et le coeur de Valentina a été brisé en mille morceaux.
Mais le revoilà maintenant à Cambridge, la serrant contre lui, lui disant qu'elle lui avait manqué et qu'il pensait souvent à elle. Alors pourquoi était-il partit? Pourquoi avait-il cessé de lui écrire, de l'appeler? Valentina resta collée contre lui, refusant de le lâcher, par peur qu'il refasse le même petit numéro d'il y a 3 mois et la quitte à nouveau. « Tu m'as manqué aussi.. » dit-elle d'une voix confuse. Elle ne savait plus quoi penser. Il y avait tant de choses qu'elle voulait lui dire. Elle voulait lui raconter tout ce qu'il avait manqué les derniers moirs, elle voulait lui crier dessus et le frapper pour l'avoir abandonné, elle voulait l'embrasser pour retrouver les lèvres qui lui ont tant manqué. Mais elle ne fit rien de cela. Elle resta contre lui à l'écouter parler, et elle ne put s'empêcher de fondre au son de sa voix. Elle eut un léger sourire à entendre une touche de panique dans la voix de Denzel quand il lui raconta qu'il pensait qu'elle n'était plus là à cause que sa maison était à vendre. Valentina lâcha un petit soupire et se décolla de lui légèrement, juste assez pour le regarder droit dans les yeux. « Tu aurais pu tout simplement m'appeler aussi... » Il y avait un sous entendu dans sa phrase. Il aurait pu l'appeler pour savoir si elle avait déménagé, mais il aurait aussi pu l'appeler il y a 3 mois, il y a 2 mois, il y a 1 mois. Il aurait tout simplement pu l'appeler et garder contact. « Pourquoi es-tu ici Denzel?.. Non en fait, tu sais quoi, je veux même pas le savoir. » Elle secoua de la tête en baissant le regard. Elle prit sa main dans la sienne. Souvenirs. « Tu es là, c'est ce qui compte. » Elle releva son regard dans le sien. Ses beaux yeux bleus lui avaient manqués. Tout chez Denzel lui avait manqué en fait. Valentina ne réfléchit plus, elle avança son visage vers le sien et déposa ses lèvres contre les siennes... Et bordel que ça faisait du bien. C'était mieux que dans ses souvenirs. Elle embrassa son ex petit ami sans penser aux conséquences. Elle l'embrassa tendrement, sentant les morceaux brisés de son coeur se recoller peu à peu. Elle caressa la joue de Denzel avant de terminer le baiser. « Tu m'as abandonné Denzel, tu m'as laissé seule, tu as brisé tes promesses. » murmura-t-elle d'une petite voix, les yeux fermés.

Oui c'est vrais Denzel aurait pue appeler. Mais il ne savais pas pourquoi il avait besoin de la voir et le téléphone lui paraissait insuffisant et pas du tout sur … Elle pouvait simplement ne pas décrocher : après tout elle était dans son droit ! Denzel n'avait vraiment pas aider à maintenir le contact entre eux deux, il avait saboter volontairement leur relation : il était convaincu que c'était bien mieux comme ça, et si c'était à refaire il le referais sans hésiter. Denzel la regardait elle avait l'air désemparé et dans le fond un peu triste: c'était l'expression qu'il détestait voir sur le visage de Valentina, ça sa n'avait pas changé . Ca lui fendait le cœur de savoir qu'il était la cause de pas mal de ses soucis et la raison pour laquelle elle semblait triste et déçu.
Valentina avait raison, l'essentiel c'était qu'il était la maintenant tout de suite. Parce que la maintenant tout de suite il se sentait bien. Il ne savait pas pour elle mais son cœur était apaisé, il avait envie de l'emmener loin, loin de Cambrige, loin de tout ce qui leurs rappelaient leur séparation pour pouvoir profiter d'elle pleinement. Mais il ne pouvait pas , ça ne se faisait pas de revenir comme ça la bouche en cœur et de faire comme si rien ne s'était passé. C'était serte bien qu'il soit la, mieux que si il n'était jamais revenu, mais il était tout de même partit et ça … Ni Valentina ni lui n'allait l'oublier. Il s'en voulait à lui même d'être partit si loin d'elle après ce qu'ils avaient partager, mais si c'était à refaire il le referais sans hésitation … C'était comme ça la vie : remplit de choix cornélien. Tourner la page, ne pas tourner la page, partir ne pas partir, faire son deuil ne pas le faire... Une succession de choix qui n'étaient pas toujours simple à faire ni à assumer. Denzel en avait prit pleinement conscience.
Lorsque Valentina lui prit la main et leva sa tête la rapprochant lentement de la sienne, il se rapprocha plus rapidement la saisissant par la taille un peu plus brusquement que ce qu'il ne l'aurait du et répondit passionnément au tendre baiser de sa belle. Ses lèvres lui avait tant manqué, y goutter à nouveau après tant de temps, après avoir perdu l'espoir de la revoir un jour c'était tellement bon.
Il aurait voulu prolonger à l'infinie ce baiser et lorsqu'elle lui caressa la joue il avait les yeux rivés sur ses lèvres, ça crevait les yeux qu'il voulait encore goutter à ses lèvres. Il fixa de nouveau ses yeux dans les siens lorsqu'elle lui confessa la peine qui lui broyait le cœur. Il avait brisé toutes ses promesses : c'était vrais, et il en avait conscience. Denzel s'éloigna légèrement d'elle mais maintenant sa main dans la sienne. « Valentina … Je suis la maintenant et je te promets de ne plus jamais te laisser seul. Que tu veuille ou pas de moi je te protégerais et veillerais sur toi … Je suis désolé que tu ai du souffrir... » , le jeune homme ferma les yeux et colla son front à celui de Valentina. « Je t'ai prévenu que je ne ferais que te bléser Val ...Et c'est peut-être mieux que je t'ai brisé le cœur : comme ça je suis sur que tu ne retombera jamais amoureuse de moi … Je … J'aimerais tout réparé en un baiser mais c'est impossible... ». Denzel se sentait tellement minable face à elle, il se sentait pas du tout à la hauteur comme il s'était toujours sentit. La seul différence c'était que même si il était convaincue qu'il ne l'a méritait pas, il empêcherais tout autre personne de lui faire du mal comme il avait osé le faire. C'était en quelque sorte pour se rattraper, même si il savait que cela restait insuffisant.

Elle eut envie de rire. Au fond de sa gorge dormait un petit rire amer qu'elle ravala. Il était là maintenant? Il ne la laissera plus toute seule? Quelle blague. Il était là il y a trois mois et il lui avait promis de ne pas la laisser seule. Valentina voulait se moquer de lui, un rire froid et amer, sauf qu'elle n'y arrivait pas. À la place, elle se mordit la lèvre comme elle le faisait si souvent à l'époque. Elle se mordit la lèvre pour controler ses émotions, et elle releva son regard vers lui. Il lui faisait des excuses, disait qu'il voulait tout réparer, et il lui disait même que c'était tant mieux qu'elle ne retombe plus en amour avec lui. Valentina ne comprenait plus rien. Les paroles de Denzel se contredisaient. Il est de retour et veut la protéger, mais il ne veut pas qu'elle l'aime? Valentina secoua de la tête et tira doucement sur la main à Denzel pour captiver son attention. Elle voyait bien qu'il était troublé, stressé et surtout, qu'il était sincère. Et un Denzel sincère faisait toujours fondre le coeur de la petite italienne. « Ce n'est pas parce que tu as brisé mon coeur que mon coeur ne veut plus de toi. » On pourrait croire qu'elle jouait avec le feu, mais en fait, elle ne jouait pas. Valentina parlait en toute honnêteté, aucune pensée pour personne d'autres sauf Denzel. « Tu me connais Denzel, plus tu me fais souffrir, plus je m'accroche à toi.. Et bien que j'ai fait tout mon possible pour essayer de refaire ma vie sans toi, je continue encore à penser à nous. » Et là, tout d'un coup, elle eut une pensée pour Lawrence, et elle se sentit très coupable. Valentina soupira et lâcha la main à Denzel. Elle baissa le regard et prit un pas de recul avant de replacer une mèche de ses cheveux derrière l'oreille. Elle releva à nouveau son regard vers lui. « Écoute... Je crois qu'on doit parler dans un lieux plus privé que dans ce parc. On peut aller à mon nouvel appartement? » demanda-t-elle en jetant un regard aux alentours. Le grand parc manquait cette petite touche d'intimité que l'ex couple avait besoin pour parler de retrouvailles comme cela. Elle se rappela que la dernière fois qu'elle était ici, il l'avait emmené chez lui. C'était assez comique qu'à présent, elle le ramène chez elle.

"Plus tu me fais souffrir, plus je m'accroche à toi." ; Denzel n'y avait jamais vraiment songé mais c'était vrais. C'était vrais que malgré tout le mal qu'il lui avait fait, malgré toute la douleur qu'il avait infligé à son coeur : Valentina avait toujours été la. C'était comme si elle avait vu au-delas de la peine, au delà de tout et qu'elle s'était accroché parce qu'elle pensait que ça en valait le coup. Denzel se pensait pourrit de l’intérieur, il pensait qu'il ne valait rien et qu'il ne méritait surement pas d'être aimé. Mais elle avait été la quand même tentant de lui faire voir ses bons côté, tentant de lui montrer ce que c'était que d'être aimé. Et pour ça Denzel lui devait beaucoup : c'était pour ça qu'aujourd'hui il était face à elle et qu'il lui disait qu'il n'allait plus la laissé tomber. Parce qu'il savait qu'il lui devait beaucoup, et que même si ils n'étaient plus ensemble il se devait de la protéger. Pour se rattraper, parce qu'il l'aimait et parce qu'il lui devait : pour ses trois raisons la. Il la regarda et hocha la tête. " On prend ma voiture je suis garé la bas..." ; ils se dirigèrent vers la voiture de Denzel et il ouvrit la porte à Valentina puis monta du côté passager. Ca lui faisait bizarre de la voir dans sa voiture : comme avant. Il démarra et alluma l'auto-radio comme à son habitude. Say something de A great Big World et Chrstina Aguilera passait, c'était assez ironique parce qu'il y avait un silence morbide. Il se tourna vers Valentina un demi seconde. "Tu habite ou maintenant ?" ; il avait complètement oublié qu'il ne savait pas ou elle vivait, il allait bêtement se diriger vers la maison de sa tante. "Oh faite pourquoi la maison est en vente ?"
 

Elle hocha de la tête lorsqu'il proposa de se rendre chez elle avec sa voiture. Valentina l'observa silencieusement ouvrir la porte pour elle. Au moins il avait encore des bonnes manières. Elle prit place avant de le regarder faire le tour pour prendre place devant le volant. Valentina se mordit la lèvre et reporta son regard droit devant. Un silence s'installa, et pour empirer le tout, une chanson dépressive et assez représentante de leur relation se mit à jouer. Valentina ferma les yeux sous la belle mais triste mélodie, quand Denzel décida de briser le silence. Elle ouvrit les yeux et le regarda un moment, confuse par la question, avant de réaliser qu'il était en train de conduire dans la mauvaise direction. « Oh! Hum, tu prends la prochaine lumière à gauche, ensuite tout droit jusqu'à ce que tu vois un Starbucks. Je vis dans le loft juste au-dessus, assez pratique en fait! » blagua-t-elle, bien qu'elle n'était pas une grande fan de café. Elle baissa son regard sur ses mains qui étaient posés nerveusement sur ses propres cuisses. Denzel continua à lui poser des questions. Valentina soupira, son regard toujours baissé. « Les parents de Jason sont.. décédés. Accident d'avion, ça fait un peu plus d'un mois. » Elle remis une mèche de cheveux derrière son oreille. Le sujet était encore très difficile à aborder. Valentina a été celle à avertir tous les amis à Jason de l'accident, afin que ce dernier évite de devoir le faire. Et même après plusieurs appels, Valentina se sentait encore très mal à chaque fois qu'elle le disait. Elle a perdu ses parents une fois, mais elle ne pouvait pas imaginer ce que Jason pouvait ressentir de perdre non seulement ses parents biologiques, mais aussi ses parents adoptifs. Valentina ferma les yeux. « Il a vendu la maison, déménagé en appartement avec Avery, vendu le yacht privé, et il compte vendre ses voitures aussi. Il est devenu multi millionnaire et propriétaire de la compagnie pharmaceutique de ses parents du jour au lendemain, mais il veut s'en débarasser. Il veut se débarasser de tout, et dans un sens je le comprends un peu.. À quoi ça sert d'avoir tout ces biens mais perdre les gens qu'on aime?.. » Valentina lâcha un petit soupire. Elle avait le coeur lourd à présent, elle avait mal pour Jason. Denzel s'arrêta finalement devant le Starbucks. Valentina releva le regard, réalisant où elle était et avec qui, puis elle secoua de la tête pour se changer les idées. « Désolée, je me suis un peu laissée emporter. Vient, suit-moi! » Elle ouvrit la porte de la voiture et sortie. Elle se dirigea vers une porte près du Starbucks, prit sa clée et débarra la porte. Un long escalier étroit se présenta à eux. Valentina prit la main de Denzel dans la sienne et le guida tout en haut. Elle ouvrit la porte de son grand loft qu'elle avait soigneusement décoré avec Ashton. Valentina jeta un coup d'oeil aux alentours, heureuse de voir que son coloc n'était pas là. « Home sweet home » dit-elle. Elle se retourna vers Denzel pour fermer la porte, puis empoigna son shirt pour l'attirer vers elle et l'embrasser avec fougue. Sans quitter ses lèvres, elle le mena vers le fauteuil du salon, avant de le pousser dessus. Elle s'assit face à lui, ses jambes de part et d'autre de Denzel, et elle l'embrassa dans le cou. Elle oublia qu'elle l'avait emmené ici pour discuter tranquillement du fait qu'elle était avec Lawrence, bien qu'une bandelette de photo d'un photobooth avec Lawrence trainait sur la petite table au milieu du salon.

Les parents de Jason étaient mort. Denzel faillit manquer un battement de cœur quand Valentina lui avoua la nouvelle. Valentina avait du traverser ça seule... Enfin, avec son cousin mais ça ne devait pas être la joie tout les jours. Ses parents adoptifs étaient décédé et lui était partit : ça en faisait beaucoup à supporter pour la petite Valentina ! Sa si fragile Valentina. Denzel culpabilisait un peu, même si il savait que maintenant c'était trop tard, il s'en voulait. Pourquoi elle ne lui avait dit ? Il aurait sûrement agis autrement si il avait appris la nouvelle, il se serait débrouillé pour être la pour elle du mieux qu'il aurait pue. Mais le mal était fait, on ne pouvait revenir en arrière et Denzel était dégoutté de lui même ! « Je suis vraiment désolé » ; dit il tout bas, mais assez fort pour qu'elle l'entende.
Une fois arrivé sur place, en face du starbuck. Denzel descendit pour lui ouvrir la porte et elle le prit par la main pour le diriger vers sa nouvelle maison alors que de sa main libre il verrouillait sa voiture en appuyant sur le petit bouton. Il regardait les alentours, il regarda en suite l'immeuble. Ca devait lui faire bizarre de passer de l’immensité à un petit appartement , non ? Denzel suivait sans dire un mot et il avait le cœur qui battait encore un peu sous le choc de la nouvelle qu'il venait d'apprendre. Une fois dans l'appartement, il observa brièvement les lieux et fixa de nouveau son regard sur Valentina. Elle ferma la porte et au moment ou il comptait la prendre dans ses bras elle empoigna son t-shirt , l'embrassa , le poussa sur le canapé et s'installa sur lui. Il avait l'habitude que Valentina face le premier pas, mais pas avec autant de poigne. Mais il ne pouvait nier que ses caresses et ses baisers lui avait terriblement manqué. A tel point que le seul contact avec sa peau le rendait fou, il en voulait encore et encore. Il ne pouvait pas revenir et sauter sur elle comme si rien ne s'était passé, mais si c'était elle qui le demandait, il ne refusait pas. Alors Denzel se laissa allé, caressant chaque parcelles du corps de Valentina. Denzel avait chaud alors, après avoir délicatement retiré le t-shirt de Valentina et embrassé avec passion sa poitrine, il retira son t-shirt. Il caressa sa poitrine et ses fesses. Il se disait qu'il fallait qu'il arrête qu'elle allait peut-être prendre peur, parce qu'elle n'était pas habitué à ça venant de lui, mais il ne se contrôlait plus vraiment. Il passa sa main sur son ventre la laissant glissa gentillement de plus en plus bas pour finir sous sa culotte. Il la regardait dans les yeux pour voir tout le bien qu'il lui faisait, en caressant son entre-jambe. Lorsque soudain il sursauta légèrement et détourna son regard lorsqu'il entendit quelque chose tomber au sol : son portable. Mais lorsque son regard se détourna, il aperçu des photos sur la table basse. Il fronça les sourcils et retira sa main lentement. Il fixa de nouveau son regard dans celui de Valentina. « C'est peut-être pas une bonne idée ... » . Il fixa de nouveau son regard sur les photos, puis à nouveau sur Valentina et il s'assit sur le canapé. Il lui était soudainement venu à l'idée que peut-être durant son absence, quelqu'un avait prit sa place, du moins essayer. Et cela l'avait instantanément refroidit.
 

Bordel que ça lui avait manqué. Elle avait oublié à quel point les mains de Denzel lui provoquait autant de frissons. Il n'était pas très affectueux à l'époque, il fallait toujours qu'elle le provoque un peu pour qu'il se laisse aller, un peu comme la petite lingerie qu'elle a porté à Punta Cana pour réveiller les hormones de Denzel. Sauf que les rares fois où Denzel laissait ses envies prendre le dessus, Valentina avait du plaisirs en retour à 110%. Il ne semblait pas très expérimenté, bien qu'elle ne l'était pas non plus à l'époque, mais il avait le don de causer des sensations très plaisantes. Il ne la caressait pas comme si elle était un objet ou un morceau de viande, ses mains l'exploraient toujours de manière délicate et curieuse. Cependant, ce n'était plus le cas à présent. Valentina avait un peu plus d'expérience qu'il y a 3 mois, et on aurait bien dit que Denzel était moins gêné à l'idée de la toucher. Il ne prit pas son temps avant de retirer le shirt à Val pour jouer avec sa poitrine, chose dont elle ne se plaint pas. Quand il retira son propre shirt à son tour, Valentina fut surprise pendant un moment. Il n'avait plus le même corps mince mais musclé qu'auparavant. La petite italienne fixa son torse un moment, le caressant du bout des doigts, avant de carrément caresser son nouveau corps de rêve. Elle adorait son corps avant, mais là, c'était juste orgasmique. Valentina se mordit la lèvre en sentant la main de Denzel sous sa culotte. Il ne perdait définitivement pas son temps à présent. Elle lâcha un petit gémissement de plaisirs, sa main glissant vers la boucle de ceinture de Denzel quand il cessa tout. Valentina fronça des sourcils, confuse par ce qu'il venait de dire. Elle suivit son regard, et son coeur manqua un battement. Lawrence. Fuck.
Valentina se passa une main dans le visage en lâchant un soupir. Elle prit la bandelette pour le mettre à l'envers afin de cacher les photos. Elle jeta un regard à Denzel, ne sachant pas quoi dire, ni par où commencer. Elle se leva, remis ton tshirt et se dirigea vers la cuisine. Valentina sortit une bouteille d'eau qu'elle ouvrit en revenant s'asseoir près de Denzel. Elle prit plusieurs longues gorgées avant de finalement prendre la parole. « Tu te rappels de Lawrence? Le meilleur ami à Jason? Et bien... Il a été... très présent pour moi quand tu es parti Denzel. T'aurais du me voir, si je n'étais pas embarrée dans ma chambre en train de pleurer, j'étais soit en train de faire des conneries, soit en train d'être suicidaire. Et Lawrence était toujours là pour me protéger, me protéger de moi-même, des autres, de Jason... Et éventuellement, on s'est rapproché. » Valentina n'osa plus regarder Denzel dans les yeux. Elle baissa son regard sur la bouteille d'eau dans ses mains. « On se.. fréquente, disons. C'est compliqué. Jason n'est pas d'accord, alors les deux sont en guerre et je suis au milieux, ce n'est pas très agréable.. » Elle ferma les yeux et lâcha un soupire. « Je ne sais même pas pourquoi je te dis ça.. » Valentina se retourna face à lui, ouvrant les yeux. Elle déposa une main sur la joue à Denzel, plongeant ses grands yeux noisettes dans les siens. « Je sais, il sait, tout le monde sait que je pense encore à toi. Peu importe ce que j'ai fait durant les 3 derniers mois pour essayer de t'oublier, je n'y arrivais pas. J'ai encore des sentiments pour toi Denzel. Oublie Lawrence, oublie les autres, la seule personne que j'essaie de détester, je suis encore amoureuse de lui. Alors tu ne vas pas m'empêcher d'en faire à ma tête maintenant, pas après ce que tu m'as fait vivre les 3 derniers mois! » Valentina recaptura les lèvres de son ex petit ami. Elle passa sa main derrière sa nuque pour l'attirer près d'elle. La petite Lorenzo se coucha sur le fauteuil en attirant Denzel au-dessus d'elle, et elle aggrippa la boucle de la ceinture de l'ex Dunster en commençant à la défaire.