PRÉO ❥ Coincidence ? I don't think so.

Coincidence ? I don't think so.

Préo

Vêtue d’un pantalon blanc et d’un top moulant gris-bleu, j’entrais dans l’hôpital de Cambridge. On peut dire, que je m’étais vêtue pour l’occasion. Je pouvais presque me fondre dans le décor trop propre des lieux. Aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec un gynécologue pour me faire un frotti. Autant vous dire, que je n’aimais pas particulièrement faire ce genre de chose, mais c’était une visite de contrôle obligatoire et malgré toutes mes tentatives, je ne pouvais pas y échapper. M’accoudant au guichet, je demandais mon chemin. Puis, après avoir été renseigné, je montais dans l’ascenseur qui me menait à mon rendez-vous. Apparemment, il m’attendait déjà dans le bureau. D’une démarche gracieuse, je me positionnais face à la porte, frappant deux petits coups. Puis, j’entrais à l’intérieur. Je m’attendais à voir le même médecin que d’habitude, mais d’après ce que je voyais, celui-ci était beaucoup plus jeune. Quelle fut ma surprise, de découvrir Théo. Il s’était retourné avec ce même sourire narquois. Ce con était en train de prendre son pied, parce qu’il savait très bien qui était sa patiente. « Théo ?! Oh non, dite-moi que c’est une blague » Il fallait vraiment que ce genre de chose me tombe dessus. Comme si j’avais besoin de me faire ausculter par lui. Certes, nous avions couché une fois ensemble, mais tout de même ! J’étais pudique, surtout dans le domaine médical !

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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Lorsque j'avais vu mon planning ce matin même, j'avais poussé un grognement. Je détestais la gynécologie, ce n'était pas du tout mon fort. Attendre toute la sainte journée dans un cabinet de l'hôpital pour admirer les profondeurs du corps humain et féminin, c'était pas du tout mon trip. Mais je ne disais rien et faisais tout simplement quand même ce qu'on me demandait car cela faisait parti de ma formation de futur médecin. Entrant donc le cabinet qui recevait les jeunes femmes venant réaliser un contrôle gynécologique, je regardais de temps en temps sur mon bloc-note quelles étaient les patientes que je devais recevoir. J'avais aussi une assistante en cas de besoin, mais grâce à moi, elle ne réalisait que le minimum. J'avais donc réalisé deux examens gynécologiques et annoncé à une jeune femme -après avoir analysé sa prise de sang- qu'elle était enceinte. Heureusement, j'avais échappé aux larmes. Secouant la tête après qu'elle fut partie, je m'appuyais un instant contre le bureau dos à porte en soupirant, me sentant presque nauséeux et ridicule avec ma blouse blanche. Quand la porte du cabinet s'ouvrit pour laisser passer la prochaine patiente, je me rendais compte que je n'avais pas eu le temps d'analyser sa fiche de soins. Je me retournais alors doucement, histoire de faire bonne figure mais je perdis instinctivement mon sourire quand je reconnu la personne face à moi. « Théo ?! Oh non, dite-moi que c’est une blague » Oh merde. Attrapant rapidement mon bloc-note, je soulevais le tas de fiches pour laisser apparaître mon futur rendez-vous qui n'était autre que celui de Prudence. « Navré de te décevoir très chère. » Inspirant un bon coup, j'attrapais un stylo de ma blouse blanche afin d'inscrire les procédures de bases. Après le fait que nous ayons couchés ensemble, nos danses au bal, je n'avais juste pu que l’apercevoir lors du cinéma en plein air que les Winthrop avaient organisé. « Bon.. Comment tu vas ? » Je marquais une brève pause en me rapprochant d'elle. « Écoutes c'est aussi embarrassant pour moi que pour toi...Alors si on pouvait essayer de faire cela au plus vite.. » Lui signalant la table sur laquelle s'allonger, je me détournais pour qu'elle puisse se déshabiller tranquillement. Quel retournement de situation.. et je mentirais si jamais j'avouais que je ne prenais pas un certain plaisir à cette situation.

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En venant réalisé mon examen gynécologique mensuel, je ne m’étais pas attendu à tomber sur Théo et encore moins à ce qu’il me fasse l’examen. D’accord, nous étions proches, mais cela n’était pas une raison pour le laisser farfouiller mon intimité et avoir un plan détaillé. « Navré de te décevoir très chère. » Au fond de moi, j’espérais qu’il ne soit qu’un simple assistant et que ce ne soit pas lui le gynéco. Limite, je préférais que ce soit un vieux crouton qui m’inspecte, plutôt que lui. C’était une situation beaucoup trop gênante pour être réaliste. « Bon.. Comment tu vas ? » Il essayait de me mettre à l’aise, car si c’était le cas, ça ne m’aidait vraiment pas. Posant mon sac à main sur la chaise, je tâchais de contrôler mon anxiété, en lui répondant. « ça va et toi ? » Il voulait qu’on parle de la pluie et du beau temps, aussi ? Ouvrant la bouche, je m’apprêtais à lui demander si c’était lui qui allait faire mon examen, mais il m’ôtait les mots de la bouche. « Écoutes c'est aussi embarrassant pour moi que pour toi...Alors si on pouvait essayer de faire cela au plus vite.. » A ses mots, mon visage palissait. De base, j’étais déjà blanche, mais là, je devais ressembler à un cadavre. Avalant difficilement ma salive, je m’agrippais au dossier de la chaise face à moi. Je n’avais jamais aimé ce genre de visite et généralement, je m’arrangeais pour que cela passe vite, mais le fait que ce soit une personne que je connaissais, qui m’ausculte, ne rendait pas la chose facile. « Je croyais que tu étais en médecine de sport » Désespérément, j’essayais de gagner du temps, avait l’épreuve fatidique. « A moins que tu ne sois que l’assistant » Je lui avais dit ses mots avec l’espoir peint sur mon visage. C’était pour vous dire, à quel point, j’étais désespéré.

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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - De toutes les jeunes femmes qui existaient sur terre, il avait fallut que ce soit Prudence ma prochaine patiente. Comment dire que ce résultat me semblait bien trop tiré par les cheveux ? Elle semblait d'ailleurs aussi gêné que moi par cette découverte: j'allais être celui qui allait lui réaliser son examen gynécologique et ce n'était pas la meilleure nouvelle au monde, bien qu'il existait bien plus désagréable certes. « Ça va et toi ? » Sa voix trahissait une certaine anxiété qu'il ne me fallut pas très longtemps pour découvrir et mettre en avant. « Je vais bien, merci. » J'étais moi aussi très nerveux. Je n'avais pas pour habitude d'ausculter les femmes avec lesquelles j'avais couché. Maudit sois-je. Lui disant alors que la situation était tout aussi embarrassante pour elle que pour moi, je lui fis largement comprendre que j'avais très envie que cela ne se termine vite. C'était...comment dire ? Une situation assez dérangeante. Jetant alors un regard à la jeune femme après avoir compris qu'aucun son ne se produisait dans mon dos après m'être retourné pour lui laisser toute l'intimité dont elle aurait besoin, je pus constater qu'elle était plus blanche que les murs de cette pièce. Que je l'examine la dérangeait à ce point ? Pourtant lorsque j'avais passé ma langue sur son intimité elle ne semblait pas si dérangé, loin de là même. « Je croyais que tu étais en médecine de sport » Un rire nerveux s'échappa de mes lèvres. « Moi aussi en un principe, mais j'ai appris que j'avais changé pour la médecine générale après une fameuse quarantaine dont je ne me souviens plus du tout. » Haussant les sourcils, je croisais les bras sur ma poitrine. « A moins que tu ne sois que l’assistant » Secouant la tête à droite et à gauche, je voulais que cela se termine. « Non. C'est bien moi qui regarde la porte du chapiteau. » Je me passais alors la langue sur les lèvres tout en marquant une pause. « J'aurai bien demandé à quelqu'un de me remplacer pour toi mais il n'y a personne à ce tour-ci. Ensuite si cela te poses vraiment un problème, reprends un rendez-vous. Mais saches que te concernant, il n'y a rien que je n'eus déjà vu. » Réalisant un clin d’œil, je me détournais avec un sourire. « Si tu veux après, tu pourras examiner mini Théo pour qu'on puisse être quitte. » Je me mis alors à rire me sentant con.

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« Je vais bien, merci. » Au moins, un de nous deux qui se sentait bien. Contrairement à lui, j’avais l’impression de me liquéfier sur place. Je détestais ce genre de rendez-vous, encore plus, lorsque je m’étais rendu compte, de la personne qui allait m’ausculter. « Moi aussi en un principe, mais j'ai appris que j'avais changé pour la médecine générale après une fameuse quarantaine dont je ne me souviens plus du tout. » Tout s’expliquait. Pourquoi est-ce qu’il avait changé ? Maintenant, j’allais devoir le regarder agiter son truc entre mes cuisses. Avec espoir, je lui demandais s’il était l’assistant. Manque de chance pour moi, ce n’était pas le cas. « Non. C'est bien moi qui regarde la porte du chapiteau. » Je lâchais un ricanement nerveux, alors qu’il continuait. « J'aurai bien demandé à quelqu'un de me remplacer pour toi mais il n'y a personne à ce tour-ci. Ensuite si cela te poses vraiment un problème, reprends un rendez-vous. Mais saches que te concernant, il n'y a rien que je n'eus déjà vu. » Je n’avais vraiment pas le temps de reprendre un rendez-vous. Puis, ce n’était pas dans mes habitudes de fuir, parce qu’un homme allait regarder mon intimité. D’ailleurs, il l’avait déjà vu, alors pourquoi m’en inquiéter ? « Non, c’est bon. Qu’on en finisse » Rapidement, j’enlevais mes sandales à talons blanche, tout en déboutonnant mon pantalon. « Si tu veux après, tu pourras examiner mini Théo pour qu'on puisse être quitte. » Très drôle. Néanmoins, il avait réussis à me détendre un peu plus. « Je l’ai déjà examiné et je suis sûr qu’il se porte très bien. » Me débarrassant de mon pantalon, je me retrouvais en petite culotte devant lui. « Je me met sur la table ? » Non, je ne retardais pas du tout le moment fatidique. Après qu’il m’est donné son autorisation, je me positionnais sur la chaise/table et retirais mon bas en dernier. « Bon promet moi, que tu vas y aller vite. C’est gênant. »

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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - La jeune femme se sentait définitivement très mal à l'aise et je ne cherchais qu'un bref petit moyen de la détendre un tant soit peu. Je racontais quelques vannes bien placées et je répondais à toutes ses questions avec calme et un peu de délicatesse. Je lui proposais même de prendre un autre rendez-vous si jamais elle était si embarrassé par le fait que je sois, en l'espace de quelques minutes, son gynécologue,celui qui regarderait bien en bas. « Non, c’est bon. Qu’on en finisse » Soupirant mais plus de soulagement, je me détournais afin de noter quelque chose rapidement sur mon bloc-note. « Peux-tu me dire à quand remonte ton dernier examen ? Juste pour voir si les informations que j'ai concordes. » Ce n'était d'ailleurs que quelques précautions de routine. Me retournant donc, je lui parlait de mon entrejambe et de la possibilité qu'elle aurait de l'examiner après que j'eus fait de même avec son intimité et si je me voulais ironique, je ne sus pas si cela eut l'effet désiré ou pas. « Je l’ai déjà examiné et je suis sûr qu’il se porte très bien. » Un sourire carnassier s'empara de mes lèvres, alors que cette fois-ci j'entendais le bruit de vêtement qui tombaient au sol. « Je me met sur la table ? » Me retournant je la découvrais en petite culotte et je gardais un visage neutre tout en acquiesçant, m'emparant de gants stérilisés en plastique, que j'enfilais pendant qu'elle prenait place. « Bon promet moi, que tu vas y aller vite. C’est gênant. » Elle retira sa culotte et j’esquissais un sourire. Attrapant chacun de ses mollets, je plaçais ses jambes comme il fallait repensant à notre nuit d'amour en même temps, enfin si je pouvais me permettre de l'appeler ainsi. « Aucune douleur, quelque chose de gênant ou quelque chose à signaler ? » Elle n'avait plus l'ex conquête face à elle, sinon le médecin qui s'adressait à elle. Réalisant alors les choses qui fallait faire d'un geste simple et habile, je ne me sentais plus du tout gêné. Pour moi elle n'était plus qu'une patiente et après quelques minutes, je lui fis alors comprendre que tout était terminée en faisant claquer mes gants en plastique lorsque je les retirais. « Voilà, la torture est finie. » Riant, je vins à m'asseoir derrière le bureau en prenant quelques notes sur ce que j'avais réalisé puis je relevais la tête vers la jeune femme alors qu'elle se rhabillait. « Ça va ? Tu n'as pas trop souffert ? » Évidemment, je disais cela avec un sourire narquois.

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« Peux-tu me dire à quand remonte ton dernier examen ? Juste pour voir si les informations que j'ai concordes. » C’était limite dérangeant de parler de ce genre de chose avec lui. « Il y a un mois et demi à peu près » On était jamais trop prudente. Je savais qu’il n’était pas nécessaire de le faire autant de fois, mais j’avais eu différent rapport et même si, je m’étais protégé, je voulais m’assurer que tout aille bien. Certain dirait de moi, que je suis trop méticuleuse, mais comme on disait, ‘’on était jamais trop prudent’’. Faisant glisser ma petite culotte, je me positionnais sur l’espèce de chaise, écartant mes jambes sur le matériel prévu à cet effet, je le laissais positionner mes jambes. Me découvrant totalement à lui. Bon sang, j’avais l’impression, que j’allais accoucher. « Aucune douleur, quelque chose de gênant ou quelque chose à signaler ? » Je devais reconnaitre que Théo était très professionnel et c’est surement cela, qui me permis d’être totalement à mon aise. « Non, rien » Si je me trompais pas, c’était bon signe. « Voilà, la torture est finie. » Enfin ! C’était aller assez vite et heureusement, il ne mettait pas autant de temps que certain gynécologue. Redescendant de l’instrument de torture, je remettais ma culotte, ainsi que mon pantalon blanc et mes sandales à talons. « Ça va ? Tu n'as pas trop souffert ? » me demandait-il, alors qu’il avait repris sa place derrière le bureau. « J’ai presque rien sentie » Un sourire taquin venait orner mes lèvres, alors que je le regardais noter les résultats. « Alors, tout est en ordre docteur ? »

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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - « Il y a un mois et demi à peu près » Analysant une dernière fois ce que j'avais d'inscrit sur mes notes, je me rendais compte que tout était en ordre. La laissant monter sur la table et se dénuder complètement du bas, je me positionnais entre ses jambes. Un sourire flotta alors sur mes lèvres car ce n'était pas la première fois que je me retrouvais dans cette position et heureusement, elle ne pouvait pas me voir. Observant la chose, je lui demandais avec un ton autre que celui que j'employais habituellement pour parler à des personnes de mon entourage, si elle avait des petits désagréments à me communiquer et j'hochais alors la tête face à sa réponse, étant très concentré. « Non, rien » Bien. J'achevais très rapidement la chose, ne traînant jamais pour ce genre d'examen, sachant parfaitement me mettre à la place des jeunes femmes qui prenait place sur cette table d'examination. Cela devait être inconfortable. Me retirant tout en enlevant mes gants en plastique, je la laissais se rhabiller tranquillement alors que je repartais derrière le bureau pour y noter quelques trucs. « J’ai presque rien sentie » Je ne relevais alors pas la tête, me contentant toujours d'écrire. « Alors, tout est en ordre docteur ? » Cette fois-ci, si, je relevais la tête tout en me frottant les yeux à cause de mes lentilles qui me tuaient le regard et en souriant pour le 'docteur'. « Eh bien, je vais faire envoyer ça au labo, et tu devrais recevoir les résultats par la suite. » Je tentais un maigre sourire, mais j'étais quand même bien crevé. « Il me faut donc tes papiers pour régler ce petit entretien. » Attendant à ce qu'elle me donne les choses nécessaires pour achever le rendez-vous, je constatais par la suite, que je n'avais pas de prochaine patiente. « J'ai une pause là..Est-ce que ça te plairait que je t'invite à boire un succulent café de la cafétéria ? » Bon je pouvais me rhabiller avec mon succulent et c'était quand même drôle. Je lui observais le bas du ventre pour ensuite l'inviter à boire un café. On ne faisait pas l'inverse généralement ?

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« Eh bien, je vais faire envoyer ça au labo, et tu devrais recevoir les résultats par la suite. » Je connaissais la marche à suivre pour ce genre d’examen, mais je ne pouvais lui en vouloir de me le répéter. Après tout, ce n’était que les consignes de bases. « Il me font donc tes papiers pour régler ce petit entretien. » Ah oui, les papiers. Farfouillant dans mon sac, je sortais les papiers qu’il me réclamait et les lui donnait. « J'ai une pause là..Est-ce que ça te plairait que je t'invite à boire un succulent café de la cafétéria ? » C’était sa façon à lui, de me faire oublier qu’il venait d’ausculter mon intimité ? Soit. « Bien sûr. Tu sais, qu’en réalité, je viens que pour ce café » disais-je sur le ton de la confidence. Par la suite, je récupérais mes papiers, que je mettais dans mon sac. Avec souplesse, je me levais de la chaise, attendant qu’il en fasse de même. Une fois qu’il fut prêt, je m’engouffrais dans les couloirs austères de l’hôpital, afin de le suivre, jusqu’à un distributeur ou la cafétéria. « Tu reprends ton service à quel heure ? » Que je sache combien de temps, nous avions devant nous.

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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Reprenant ses papiers, la demoiselle les remit ni vu ni connu dans son sac avant de se lever puisque je l'invitais à prendre un café avec moi. À mon plus grand soulagement, la jeune femme accepta tranquillement. « Bien sûr. Tu sais, qu’en réalité, je viens que pour ce café » Je ne masquais pas mon sourire suite à ses paroles et je repoussais ma chaise pour me lever à sa suite. On termina alors par sortir dans le couloir et on tomba sur une machine à café pas très loin. J’insérais alors des pièces dans ladite machine et je lui fis signe pour qu'elle puisse choisir ce qui l'intéressait. Ensuite, une fois que sa préparation fut prête, j'insérais des pièces pour me choisir un bon café bien noir. « Tu reprends ton service à quel heure ? » Buvant une première gorgée, une grimace de dégoût se dessina sans que je ne le veuille sur mon visage. Il avait un sale goût ce café bordel. « À peu près une demie-heure. » Marquant une pause, je soupirais avant de rependre. « S'tu savais comme je rêve d'un bon lit là... » J'étais crevé et mes troubles du sommeil ne s'étaient toujours pas arrangé à mon plus grand malheur. Relevant mon visage vers la jeune femme, je me surpris à fixer celui-ci en pinçant les lèvres. « Et toi ? Tu profites du temps libre maintenant que les cours sont fini ? » Rebuvant quand même un trait du café, je reprenais : « J'espère que tu n'ai pas gêné par..cette petite consultation. » Autant bien vite l'oublier.

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