Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCody et Aidan ☼ I'm not fond of asking - Page 2
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Cody et Aidan ☼ I'm not fond of asking

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Le visage du président s'orne d'une moue moqueuse lorsque Cody fait une singulière remarque sur la possible étymologie du mot despote. Son colocataire a toujours eu un sens de l'humour particulier, duquel il est particulièrement friand et auquel il peut également rattacher celui de Joan avec qui il est resté pendant un an. Ses pupilles balaient le visage familier lorsqu'il évoque la mère de son enfant. Raisonner quelqu'un qui ne le veut pas est un peu compliqué, mais pas impossible. « A défaut de la raisonner, je peux toujours l'attacher aux murs de la maison pour qu'elle se tienne tranquille. » lui dit-il un rictus au coin des lèvres. C'est que Aidan peut être persuasif quand il l'a décidé. Le Peintre avait voulu fêter la récupération de la garde de Jess et voilà que Cody le chambrait. Aidan rentra dans le jeu de celui-ci. « Carrément, je vais pouvoir ramener tout plein de jolies donzelles ici et peut être même faire des cochonneries sur ton lit. » Il se marre, gros bêta fier de sa bêtise. « Bon, tu veux faire quoi ? » lui demande-t-il dans un clin d’œil, à peu près partant pour ce que Cody aura envie. Rien de trop pervers svp.
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« Ahah, là je retrouve mon despote ! » s'écria-t-il quand Aidan proposa d'attacher Maggie à un mur. Il plaignait d'avance la personne qui serait chargée de sa surveillance car il était clair qu'elle ne se laisserait pas emprisonnée si facilement. Déjà qu'elle avait toujours refusé les menottes, à l'époque *siffle* D'ailleurs, quand Cody suggérait à Aidan de profiter de son absence pour ramener qui il voulait dans la chambre, il allait de soit qu'il n'autorisait aucune galipette sur son lit. Propriété privée, on connaît ? Visiblement non. Cody installa un silence de quelques secondes, le temps de laisser sa mine se décomposer. « Pas mon lit. Je devrais le sceller une scène de crime dans Les Experts. » Sympathique la décoration après, avec plein de bandes jaunes dans la moitié de la chambre, pas trop weird pour les filles qu'il ramènerait. « Je finis ça et on ira boire un verre. » annonça-t-il, n'ayant rien de mieux à proposer. Oh, et puis ça lui convenait largement. Il se pressa dans son armoire pour la remplir du mieux qu'il pouvait.
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Aidan savait que provoquer Cody avec son lit l’écœurerait et sa réaction habilla ses lèvres d'un nouveau sourire. « Tu devrais être honoré que je prête mon corps à tes draps. » répondit calmement le Peintre sur un petit ton de défi. Enfin, trêve de plaisanterie, son colocataire rassemblait quelques affaires pour s'installer plus longuement chez sa mère avec sa fille et Aidan le regardait tout simplement faire. Cela lui faisait tout de même un peu bizarre de savoir qu'il serait moins présent, mais il était heureux pour lui. « Oui, il vaut mieux juste un verre parce que avec les petits plats de Maman Bleeker, tu vas faire un peu de lard. » le taquina gentiment le Bostonien. Il ne savait pas réellement en fait quel genre de mère était Madame Bleeker, mais ça l'amusait de l'imaginer comme ça. Sa mère à lui, c'était pas vraiment ce genre mais plutôt le style overbookée et pizzas. « Je t'attends. » annonça Aidan en s'affalant de nouveau sur son plumard.
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« Ton corps … À mes draps ... Beeeeuh. » Une mine de dégoût squatta la face de Bleeker tandis qu'il regardait alternativement Aidan puis son lit. Non non, ils n'allaient définitivement pas ensemble. Plutôt crevé que d'avoir des CCNI (corps collants non identifiés) dans son lit. Il fallait que Cody prépare un piège pour pas qu'Aidan soit tenté. En réalité, il savait bien qu'il ne s'amuserait pas à tourne-bouler dans les draps de son compagnon mais quand même, il était prêt à mettre du poil à gratter sous son oreiller pour s'en assurer. « T'es jaloux par mon corps de rêve sculpté avec la poutine gracieusement préparée par ma mère. » Et ouais, les poutines bien grasses, Cody y avait le droit. On est Canadien ou on ne l'est pas. Il appuya ses paroles en tapotant son petit bidon, tout petit, on le voyait presque pas. Alors qu'il fournissait davantage la pile de vêtements dans sa valise, il ne put garder sa curiosité bien au chaud dans sa tête. « ça se passe comment avec Jackie ? » La dernière fois qu'il lui avait parlé, c'était à la remise des prix. Et disons qu'il avait usé de l'excuse de son award de meilleur Lowell pour l'ordonner d'aller parler au Président. Même s'il ne pensait pas que ça avait abouti à quoique ce soit, il espérait que cette histoire soit tout de même arrangée.
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« Ne fais pas le dégoûté ! » claironna Aidan un mince sourire aux lèvres. Bien entendu qu'il n'irait jamais se rouler en charmante compagnie dans les draps de Bleeker, il le respectait trop pour ça, mais il aimait bien plus le provoquer que d'être honnête. Cody lui parla ensuite de sa mère et de ses poutines, et le Peintre se fit la réflexion qu'il était heureux que Jackie n'abuse pas des poutines... « J'espère que tu m'inviteras chez toi pour que je goûte à ce plat parce que j'en ai jamais mangé ! » Et Aidan adorait tout ce qui était gras. Son stage de hockey au canada ne lui avait ceci étant pas permis de goûter cette spécialité. Bleeker s'intéressa ensuite à sa relation avec Jackie. Il était ami avec cette dernière bien que la Cabot ne le criait pas sur tous les toits, et il les connaissait donc bien tous les deux. Le Nonchalant soupira. « C'est compliqué. » avoua-t-il avec une grimace. « Elle s'est pointée avec une gravure de mode au bal. Tu sais le mec, le portrait craché de ce vampire niais là dans Twilight... » Et ça l'avait carrément fait sortir de ses gonds même si il n'en avait rien montré. « Mais elle m' a avoué amener ce mec juste pour me faire réagir, sauf qu'elle ne veut pas qu'on continue notre relation. » Ses yeux se posèrent sur le visage de Cody, presque blasé. « Je comprends rien à cette fille Cody j'te jure ! » Et il était pas certain que Bleeker puisse mieux l'aider.
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« Viens quand tu veux, elle en prépare pour tout un régiment. » s'esclaffa Cody en pensant à la montagne de poutine à laquelle il avait le droit quand sa mère préparait ce plat. Le pauvre, ce n'était pas comme ça qu'il allait poursuivre son régime. À présent, Cody s'acharnait à fermer cette maudite valise. Il avait peut-être trop charger mais il s'en foutait ; l'avantage d'une sur-consommation de poutine était qu'il pouvait se servir de son poids pour que tout passe à l'intérieur. Il était d'ailleurs assis sur son compartiment au moment où Aidan parlait de Jackie. Bizarrement, Cody ne fut que moyennement étonné de la réaction de la Cabot. Cette fille était chelou, déjà qu'elle avait presque honte d'être vue en public avec lui alors qu'il n'était pas le mec le moins fréquentable de Harvard. Il leva les yeux au ciel et réagit ; « Je ne comprends pas pourquoi elle est allée avec lui au bal. J'veux dire t'es comme Edward au soleil, tu nous illumines rien que par ta présence. » pouffa-t-il de rire. Le seul truc qu'il avait retenu de Twilight, c'était que la peau de ce mec se transformait en boule à facettes quand il faisait beau. Plus sérieusement, il répondit ; « Arrête de te prendre la tête avec elle. Elle finira par se rendre compte de ce qu'elle est en train de perdre. » Cody usait pour la facilité, toujours, et pour lui, la facilité se résumait à laisser tomber. Quitte à passer à côté de quelque chose. Vive ses conseils, n'est-ce pas ?
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Ainsi, il était le bienvenue chez Maman Bleeker. Cela pouvait paraître bête et même un brin sentimental, que voulez-vous on ne se refait pas, mais Aidan était touché que son colocataire lui ouvre la porte de la maison parentale. C'est que quelque part, ils étaient plus que simples colocataires. « Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Je suis capable de prouesses face au gras. » claironna-t-il avec un sourire tout fier aux lèvres. Aidan avait ce tempérament à pouvoir bouffer n'importe quoi et rester mince comme un haricot. C'est que le Lowell bougeait pas mal, ce n'était pas un tempérament des plus calmes malgré son apparente nonchalance. « Han, je pense que je dois te dire merci. » pouffa-t-il en s'imaginant lui aussi en boule à facettes. Il faut dire que Bleeker et lui même se ressemblaient sur bien des points et le conseil qu'il lui prodigua était un peu l'attitude qu'il avait commencé à prendre. « Ouais de toute façon, j'aime pas me prendre la tête éternellement. » trancha-t-il finalement. Il se leva de son lit voyant que Cody était entrain de fermer sa valisé, un peu beaucoup chargée. « C'est bon, on est partis ? » lui demanda-t-il avec un nouvel entrain. Parce que aller boire un verre, ça le mettait toujours en joie. Il n'était pas difficile le garçon.
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Tout le monde était bienvenu dans la casa Bleeker. Bon, sa mère était un peu folle, mais ce n'était pas entièrement de sa faute, c'est juste qu'elle vivait plutôt mal sa ménopause la pauvre. Enfin bref, il faisait confiance à Aidan pour supporter trois Bleeker pour le prix d'un et comme il le dit, il était capable de prouesses face au gras. Forcément, ça lui décocha un sourire et une vanne de sa part ; « Ahah, oui, ça tu l'as prouvé en sortant avec Jackie. » Mauvaaaaaaaais. Non mais la Cabot ne se privait sûrement pas de son côté alors pouet. C'est vrai, il fallait qu'Aidan arrête de se prendre la tête avec elle. Elle chipotait, elle finirait par s'en lasser et reviendrait vers le beau futur ex président si elle était un minimum intelligente. « T'as raison, elle reviendra. » Malgré sa position inconfortable, Cody parvint à boucler la valise grâce à tout son poids. Pour une fois, ses kilos en trop lui servirent pas mal, merci poutineeee. Le plat, pas le dictateur. Il descendit la valise de son lit et la posta dans un coin, prête à partir lorsqu'il reviendrait. Il n'allait pas la traîner dans les bars, ce serait une perte de temps et … Une perte. Cody n'était pas très délicat avec ses affaires, il risquait de la semer en la prenant avec lui. Il frotta énergiquement ses mains, fier du travail bien fait. « Let's go ! » fit-il enfin, impatient de prendre un dernier verre avec son ami.  
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Un nouveau sourire étire ses lèvres tandis que son coloc tacle Jackie et son gras. C'est bas, mais c'est surtout tellement faux que cela fait sourire le Lowell. « Elle a toujours honte de toi Bleeker ? » le nargue-t-il en haussant un de ses sourcils. Il sait à peu près quel genre d'amitié entretiennent ces deux là et franchement c'est aussi mignon que ridicule. Mais dans le fond, il sait que Cody a raison. Il n'y a rien de mieux à faire qu'à laisser faire, et attendre que la Blonde prenne conscience de ce qu'elle veut. Il se contente donc de marquer son accord de façon non-verbale. Norrington n'est pas du genre à s'épancher et encore moins sur sa vie sentimentale. Il ne veut pas y passer la soirée. Il observe donc son coloc et ami, fermer définitivement sa valise, et il doit bien avouer que cela lui fait quelque chose. Mais il ne va pas le dire à voix haute, c'est un homme, un vrai. (Snif). Le Peintre prend donc la direction de la porte et se met en route avant de se retourner vers celui qui a partagé sa chambre toute cette année. « Et je te préviens, tu paies la première tournée ! » Il lui fait un clin d’œil puis les deux amis disparaissent en direction de leur soirée improvisée.

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