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(+eugene) For the first time in forever

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Le corps paralysé, les paupières lourdes, le polonais ouvrit délicatement les yeux. Les rayons du soleil s'étaient positionnés en plein dans son visage, le réveillant sous le coup d'une soudaine chaleur. Il remarqua qu'il était toujours nu, découvert, suite à l'étreinte qui s'était passée la nuit dernière dans son lit. Il sentit la tête lourde du Mather sur son torse, entouré aussi de ses bras. Il eut un bref sourire, heureux de cette situation. Tournant la tête pour observer son réveil, il se décidait tout de même à ne pas se rendormir même si c'était très tentant vu le corps qui trônait à ses côtés. Son amant aussi était resté nu, à découvert. Fatigués et vidés par la fatigue, ils s'étaient sûrement effondré, soumis par le sommeil. Baillant avec une certaine classe -ironique-, il décida de manigancer un plan pour partir sans réveiller Eugene. Délicatement, il s'extirpa de l'étreinte, gardant toujours un œil sur le visage apaisé du Mather. Splendide et mignon quand il dormait, c'était à noter. Un bref regard sur les fesses de son compagnon le fit sourire. Ce n'était pas le moment d'avoir des arrières pensées ; se faufilant dans la pièce voisine, il se mit sous le pommeau d'eau, pressant le bouton. Il lâcha un soupir de soulagement, sentant les jets d'eau se fracasser contre toutes les parcelles de son corps pour le purifier, le nourrir et éveiller ses sens. Pendant une dizaine de minutes, il se nettoya délicatement avant de regretter avec amertume d'avoir arrêté bien trop tôt sa douche. Il pensa avec horreur du réveil d'Eugène, peut-être brusqué par le bruit qu'il avait fait dans la pièce d'à côté. Grimaçant, il enroula une serviette autour de sa taille, réapparaissant dans sa chambre pour contempler le corps de son amant.
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Dormir avait toujours été une étape désagréable dans le cycle de sa journée. Il ignorait où son esprit allait creuser pour forger le plus désagréable des cauchemars, ou autre contraire le plus précieux des rêves. Pour sa première nuit passée à la Dunster House, il ne s'agissait ni de l'un, ni de l'autre. Un néant total, voilà à quoi on pouvait résumer le sommeil du jeune homme. Il faudra qu'il pense à demander à Ludwick s'il ne l'avait pas inquiété, en se comportant comme un vrai cadavre, déposé sur un lit qui n'était pas le sien. Ou alors il avait ronflé comme un vieil ivrogne, et là aussi il fallait qu'il se rassure en demandant au blond, car il n'y avait rien de pire qu'un garçon bourré qui se comportait comme un sagouin. Tiens, c'est qu'il était capable de mettre son cerveau en route, en avait-il fini avec le néant ? Doucement, il ouvrit les yeux, qui lui firent découvrir à quel point le plafond de la chambre du polonais était haut. Il tourna la tête, et fut bien déçu de ne voir aucun garçon nu à ses côtés. Au loin, un bruit d'écoulement d'eau parvint jusqu'à ses oreilles, lui faisait aisément deviner qu'il devait être déjà dans la douche. C'est vrai qu'ils avaient fait les sales en s'endormant juste après leur folle étreinte de la nuit dernière. Eugene eut un minimum de temps pour réfléchir à cette soirée d'ailleurs. Il avait planté ses amis pour vagabonder aux abords du lac avec le beau blond, et après quelques paroles enflammées, ils étaient de suite rentrés dans sa chambre. La porte se rouvrit, Eugene pivota la tête et un sourire vint automatiquement illuminé son visage. « T'es tout beau comme ça » marmonna-t-il, ces quelques mots lui coûtant des forces qu'il n'avait pas totalement regagné. Peut-être que s'il avait lui aussi pris sa douche, il aurait pu se montrer plus loquace. Néanmoins, il fallait qu'il se lève, les draps étaient à changés, son corps à laver et il fallait qu'il mange un bout aussi. Il se leva, vint instantanément câliner le jeune homme qui demeurait debout, lui déposa un baiser sur la joue et se dirigea dans la douche, trop dans les vapes, ou craignant de sentir de la bouche, pour lui adresser plus de mots.

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Un fier sourire s'était dressé sur les lèvres de Ludwick. Il observait son amant émerger de son sommeil et le complimenter gracieusement avec de brefs mots. Il se sentit flatté, tout heureux, aux anges, appréciant la vue particulière qu'il avait sur son corps nu. Ils avaient peut-être été sales à dormir sur le lit après leur ébat mais il ne regrettait pas de l'avoir possédé comme jamais. Il devait avouer qu'il avait pleinement apprécié ce moment, surtout aussi parce que c'était de même pour Eugene. L'accueillant dans ses bras, Ludwick câlina son amant durant quelques secondes avant de recevoir un baiser et de le délaisser avec un haut-le-corps. Lui aussi, il fallait qu'il se lave, se prépare et déjeune. Il le laissa à la douche, bien décidé à se concentrer pour commencer cette journée. Il se vêtit uniquement d'un boxer avant de s'accaparer ses draps pour les retirer. En installant de nouveau sur son lit, il prépara ses affaires ; un simple tee-shirt bleu azuré avec un short ferait l'affaire. Cependant, il se souvint qu'Eugène avait oublié ses affaires au lac, durant la soirée des Mathers. Si le pantalon avait fait l'affaire pour une nuit, il craignait que ses vêtements soient trop amples et pas assez distingués pour lui. De toutes façons, il n'aurait point le choix. Voulant se détendre quelque peu, il s'assied sur le lit, attendant que l'allemand sorte lui aussi de la douche. Après quelques instants, il le vit débarquer, brandissant un grand sourire, prêt à l'accueillir dans ses bras pour l'embrasser. « Même sobre, tu restes complètement sexy. » déclara t-il sur un air taquin, se remémorant les dernières paroles du Mather. Impatient, il vint à son encontre pour l'embrasser de pleine bouche avec un soupçon de passion. Durant un bref instant, il mouva ses lèvres, caressant celles d'Eugene avec les siennes puis rompit le contact. « Un peu trop sexy même ! » renchérit-il, lançant un bref coup d’œil à son caleçon légèrement déformé.
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L'eau allait être purificatrice, se disait le jeune homme, alors qu'il s'installait sans se brusquer dans la douche du Dunster. Si on pouvait éviter un séjour à l'hôpital, ce serait pas trop demandé. Il actionna les différents robinets, il dû s'y reprendre à plusieurs fois avant de saisir le fonctionnement de la douche. Gosh, une douche, cela faisait combien de temps qu'il ne s'était pas retrouvé debout ? Dans les bains, il pouvait s'allonger, s'endormir même, se fichant de savoir s'il y passait trois quarts d'heure ou trois heures. Parfois même, il emmenait avec lui un bon vin rouge, qu'il laissait sur le rebord, pour s'immerger sous l'eau, où étaient diluées quelques billes de savons multicolores. Néanmoins, cette douche-ci pouvait faire l'affaire, et il ne pèserait pas lourd sur la facture d'eau de la Dunster House. A peine fut-il sous l'eau quasi-bouillante, qu'il se laissait aller. Il ferma les yeux, se vidant de tout ce qu'il avait transporté jusqu'ici. Alcool, drogue, sexe, doutes et plaisirs, tout s'évapora aussitôt dans le siphon. Il se shampouina les cheveux, à deux reprises puisqu'utilisant un shampoing dont le nom lui était inconnu. Pas de place pour la confiance donc. Il se massa énergiquement le corps, afin d'éveiller tous ses muscles, et d'être opérationnel pour le reste de la journée. Au bout d'une quinzaine de minutes, il s'estima assez propre pour retourner dans la chambre. Il se sécha avec une serviette, et refit son apparition dans les quartiers de Ludwick. Ce dernier n'avait peut-être pas la superficialité de son monde, mais il avait cette chaleur humaine qui venait le surclasser. Comme si ses bras et ses lèvres lui appartenaient à présent, Eugene s'y plongea sans réfléchir et apprécia le contact de sa peau avec celle du garçon. Un contact que ce dernier aussi semblait aimer. Eugene se mit à rire. « Au moins, j'imagine que ça veut dire que c'est sincère » déclara-t-il, en profitant encore de ses lèvres, l'embrassant de manière raffinée, comme pour sauvegarder le goût qu'elles avaient lorsqu'elles n'étaient pas humidifiés d'alcool. Il détourna le regard, et remarqua que son compagnon ne faisait pas les choses à moitié. L'âme généreuse qu'il était semblait d'accord pour lui prêter encore ses vêtements. Préférant la sécurité des vêtements, afin de ne pas retomber de suite dans une scène de sexe qui viendrait le souiller à nouveau, il s'y approcha, et les enfila après les avoir observé. On allait vraiment lui demander chez qui il avait dormi une fois rentré, ces vêtements n'étant tellement pas de son style. Il se retourna et vint attraper la main de Ludwick. Comme un effet de déjà vu, maintenant il ne savait pas quoi faire. Il se sentait perdu, il n'avait pas pris ses marques dans cette relation, et c'était bien normal, puisqu'elle venait d'éclore. « Ça serait bien qu'on apprenne à se connaître » déclara-t-il finalement, se pinçant de suite les lèvres, de peur d'avoir vexé son compagnon en insinuant qu'ils étaient de vrais étrangers l'un pour l'autre.
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Le matin, c'était le moment préféré de la journée pour le polonais. Celui où il se montrait le plus énergétique, capable de faire cent choses à la fois, se tenant à un seul dicton l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Embrassant avec délicatesse Eugène, le Dunster essaya de calmer ses propres ardeurs réchauffées à sa présence. Il contempla le Mather enfiler ses propres affaires avec un petit rire moquais. Okay, il devait se l'avouer ; il était ridicule, et ce style, son style ne lui allait clairement pas ; et pour cause, il demeurait séduisant dans ses habits de riche, où chaque vêtement devait coûter un bras pour Ludwick. Ce dernier, décidé à faire de même, enfila à son tour les fringues qu'il avait sélectionné avant de jeter de nouveau un coup d'oeil vers Eugene et d'éclater de rire. « Dès que t'arrives chez toi, promets moi d'enlever ça et de te changer. » Cependant, son rire se dissipait ; il fallait parler de choses sérieuses et concrètes ; se connaître l'un et l'autre. Habituellement, le polonais connaissait ses amants, ou sinon, il ne savait rien d'eux, préférant justement ne rien savoir. Le moment horrible à passer pour les yeux du jeune homme, c'était de se présenter, justement faire connaissance. il avait surtout peur de paraître pour un idiot à se présenter devant son amant. « Euh beh, j'suis Ludwick, j'ai 22 ans, bientôt vingt-trois dans environ un mois et j'suis étudiant en informatique, voili voilou. » Il se sentait extrêmement crétin, comme s'il participait à une réunion des alcooliques anonymes. Il voulait s'enterrer, ne plus exister, se demandant en fait comment on pouvait tomber sous son charme. Qui voudrait d'un mec qui passe ses journées à jouer aux jeux vidéos, à pianoter sur un clavier d'ordinateur ? Baissant le regard, il scruta du coup de l'oeil Eugene, demandant timidement : « Et toi ? »
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Trop grands, ils l'étaient ces fringues au polonais. Le jeune homme faisait une demie-tête de plus qu'Eugene, avait des muscles à protéger des intempéries. En fait, c'était comme si Hercule avait filé ses vêtements à Peter Pan. Néanmoins, l'allemand se sentait réellement bien à l'intérieur, c'était comme s'il ramenait une partie de Ludwick chez lui, dans sa chambre. Alors au final, il était bien cotent d'avoir perdu ses fringues à la soirée. « Il se pourrait que je les garde indéfiniment » le taquina le jeune homme, en venant prendre dans ses bras son merveilleux amant. Qu'il se sentait bien comme ça. Enserré dans ses bras, il l'écoutait avec un sourire lumineux. Il était drôle, et il n'arrivait pas à se souvenir quand un garçon l'avait autant fait rire. L'argent n'était pas son fort mais en tout cas, il saurait distraire le jeune homme par son humour décapant. Dieu,  ce qu'il avait envie d'être avec ce Ludwick, 22 ans, presque vingt-trois, étudiant en informatique et sacré beau gosse. Il était tout bonnement adorable, ce qui lui valu un doux baiser dans son cou. « Moi c'est Eugene, 20 ans, étudiant en neurosciences, amoureux de l'argent mais surtout de toi » décréta-t-il, espérant faire sensation avec sa petite présentation. Normalement il bavait sur ce genre de scènes, mais là, c'était son histoire à lui, alors forcément c'était bien plus important et plus sérieux que ce qu'il avait vu. C'est avec cette idée en tête qu'il lui fit une déclaration des plus étonnantes, sur fond de questions et de souhaits. « Mais en vrai, je veux savoir qui tu es, d'où tu viens, où tu veux aller, voir si on peut y arriver ensemble et surtout ce qui te plaît chez moi », ces inquiétudes, il ne les partageait que lorsqu'il avait peur de perdre quelqu'un. Vous lui enlevez ce Ludwick là, celui qui venait de faire une entrée fracassante dans sa vie, il en serait malheureux, vraiment. Malicieux jusqu'au bout, il vint lui susurrer doucement à l'oreille. « C'est à ce moment là que tu me demandes un rencard » fit-il, le serrant toujours plus contre lui.
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Le coeur du polonais fondait. Intérieurement, il sautillait, était excité, flatté, heureux, un tas d'émotions qui se rajoutaient dans le bouquet du bonheur simplement par ce morceau de phrase amoureux surtout de toi. Par cette déclaration, il prit son visage en bol pour lui apposer sur ses lèvres un tendre baiser. Il commençait à en tomber amoureux, de son Eugene. S'il avait paru durant plusieurs fois un être prétentieux et ne pensant qu'à l'argent, il venait de découvrir une toute autre facette de lui ; celle d'un homme qui pouvait être amoureux et simple, séduisant malgré son arrogance. Se rapprochant considérablement du Mather, il l'écouta attentivement. Sa présentation générale, il s'en fichait, il voulait justement en savoir plus. Sur son passé, sur son futur, notamment avec lui, ce genre de choses que Ludwick détestait raconter car ayant honte de ça. Le polonais faisait partie de ces personnes qui vivaient au jour le jour, ne se préoccupait point de l'avenir, avançant pas à pas. Il ne savait pas ce qu'il ferait dans cinq, voire dix ans ou pour le reste de sa vie, il vivait. Se laissant embrasser, il entendit les murmures de son amant qui lui demandait un rencart. Grinçant des dents, Ludwick décida de se jeter à l'eau, prêt à se confier : « Je viens de Pologne, aha, ça j'en ai la certitude ! Pour le reste... j'suis pas vraiment un spécialiste des relations sérieuses, les gens me considèrent plus comme un accessoire de sexe ... Mon premier amour, avec une fille, je l'ai vécu y'a quatre ans et après, j'ai jamais osé sauter le pas avec quelqu'un peur, de peur d'être si imparfait. Je veux juste qu'on vive notre amour. Parce que tu es un homme qui a une certaine classe, ce sourire arrogant qui me fait fondre et parce que je t'aime. » Le fixant dans les yeux, il en put s'empêcher de lui voler un baiser, lent, langoureux, passionné. Il s'avouait qu'il devenait accro, de lui, de sa présence, de son corps, de son charme. Le polonais fut pris d'un rire délicat. Un rencard ? Il était naze pour les rencards, il n'avait jamais d'idées. « Un rencard ? Au McDo aha ! Non, je rigole ... j'ai aucune idée. »
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Il lui suffisait seulement d'être dans ses bras et de l'écouter pour savoir qu'il ne faisait pas le mauvais choix. Mignon fut le premier mot qui vint directement à l'esprit du jeune homme lorsque Ludwick s'étala un peu sur sa vie. Il ne lui apprenait pas grand chose sur ses origines, ça s'entendait bien, et ça lui donnait un fort côté sexy d'homme de l'Est qui rendait dingue son voisin allemand. Il fut néanmoins plus désolé d'entendre le reste. L'évidence même de ne pas être parmi ses premières conquêtes vint lui écorcher le coeur, dans une moindre douleur. Le jaloux et possessif qu'il était venait d'apprendre qu'il n'était pas le premier. Evidemment, fallait-il ajouter, et il aurait été surpris de l'inverse. Il espérait simplement que ceux qui l'avaient précédé étaient morts et qu'ils n'avaient pas l'intention de revenir prétendre au titre de "petit-ami". La raison vint lui souffler de ne pas réagir, d'écouter la suite, une suite qu'il avait plus de chances d'apprécier. Et c'était le cas, puisque des louanges, Ludwick lui en offrant un paquet. Avait-on encore besoin de préciser qu'Eugene respirait le bonheur et que son sourire était un affront au soleil, bien plus resplendissant que ce dernier. « Ce genre de sourires ? » demanda-t-il, très taquin avant de venir mordiller le bout des lèvres de son compagnon. Il l'aimait son Ludwick, il n'y avait plus de doutes, mais il ignorait s'il était bon de lui dire de suite. Il préféra jouer sur cette arrogance que son grand blond préféré lui adorait. « C'est bien, tu m'as dit ce que je voulais entendre, j'ai plus qu'à t'ajouter sur ma liste »fit-il, en feignant de délaisser ses bras, avant de s'y recoller. Maintenant qu'il avait amusé la galerie, détendu l'atmosphère, il se dit qu'il était enfin temps de lui dire. « Mais moi aussi je t'aime » lui avoua-t-il finalement, avec un sourire si resplendissant qu'il pourrait être considéré comme un affront au soleil lui-même. Il serra son polonais plus fort contre lui, il ne souhaitait même pas un jour le lâcher. Ses bras autour de lui, ses baisers qui vinrent se déposer sur ses lèvres humides, qui en réclamaient toujours plus, le bonheur ne devait pas consister en énormément de choses puisqu'il se sentait heureux, pleinement épanoui avec son cher et tendre. Ludwick eut la bonne idée de citer un restaurant, dans un rire qui ne prévoyait rien de sérieux, mais il eut le don de faire oublier à Eugene son envie d'étreinte, puisqu'il était à deux doigts de le pousser sur le lit, fraîchement retravaillé.« Oublie ça, veux-tu ? » lui conseilla-t-il, le sentant mal à l'aise sur ce sujet. Après tout, ils auront tout le Summer Camp pour montrer quel type de couple ils seraient, quelle force les unirait, quels désirs les alimentaient. Enfin, de désir, là, Eugene en regorgeait.
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