Diencer - My co-pilot yeah that's right

Avachie devant la télé, je zappais les chaines de la télé avec lassitude. Voilà plusieurs heures que le bal était finit. On peut dire que je ne m’étais pas si bien amusé que ça. L’ambiance avait été trop guindée pour moi. De plus, j’avais perdu ma cavalière au milieu de la foule, mais peu importe, tant qu’elle s’était amusée, c’était le principal. Aussi, j’avais attendu la moindre petite ouverture pour quitter la soirée, ni vu ni connu. C’est donc vêtu d’un jogging, le torse complètement nul, que je regardais un film complètement nul. Ce n’est pas ce que j’appelais être, une soirée réussie. Au bout d’une heure, je commençais à m’endormir, lorsque j’entendis la sonnerie de mon appartement, résonner. Ouvrant une paupière, je me trainais jusqu’à la porte d’entrée. « C’qui ? » N’entendant aucune réponse, je regardais dans le trou. A ma grande surprise, je trouvais Spencer sur le pas de ma porte. Rapidement, j’ouvrais la porte. « Qu’est-ce que tu fou la ? » disais-je étonné. Elle n’avait pas l’air dans son état normal.

Ses talons à;la main, la robe aussi peu ordonnée que ses cheveux. Son parfum est légèrement teinté d'alcool, mais rien de trop dégradant. Dieu merci, même avec deux-trois verres de trop, elle ne ressemble tout de même pas à la première pute du quartier. Faut dire qu'elle est toujours vêtue de sa tenue de bal. Spencer toque à la porte, s'appuyant de son autre main contre l'encadrement. « Saluuuuut. » Qu'elle lui balance avec un sourire quand il ouvre la porte. Sans le moindre complexe. Merci au champagne du bal, et à l'alcool de la MH. Pas assez pour la rendre misérable, mais suffisamment pour lui ôter tous ses complexes. Ses billes se baladent un peu partout, autant sur le peu d'appartement qu'elle voit que sur la silhouette masculine. Spencer, le monsieur te demande ce que tu fous vers 4 heures du mat' chez lui. « Hum ? Ah ouais.. tu vas rire, j'ai oublié mon sac chez les mathers et... y avait tout dedans. Alors.. voilà. Je savais pas où aller, et j'pouvais pas rester dans la confrérie où mon frère est président, tu vois. » Elle se pince les lèvres, en tirant une tronche genre « oups ». Un mélange d'ingénue et de fille paumée. « T'as été si gentil avec moi ce soir que je me suis dis... » Non, elle peut pas dire à Diego qu'elle débarque pour squatter son canapé... elle se contente de le suggérer lourdement, en le mettant au pied du mur. Il ne va pas la laisser toute seule dehors n'est-ce pas ?  

« Saluuuuut. » D’ici, je pouvais sentir son haleine alcoolisé. Heureusement que mes trois autres colocataires n’étaient pas là, sinon, j’aurais eu le droit à plusieurs interrogations. Rapidement, je lui demandais ce qu’elle faisait ici. Bah ouais, elle débarquait à l’improviste, alors qu’il était plus de deux heures du matin. « Hum ? Ah ouais.. tu vas rire, j'ai oublié mon sac chez les mathers et... y avait tout dedans. Alors.. voilà. Je savais pas où aller, et j'pouvais pas rester dans la confrérie où mon frère est président, tu vois. » Encore ses histoires de confréries. « T'as été si gentil avec moi ce soir que je me suis dis... » Ok, je voyais ou elle voulait en venir. « ça va, j’ai compris » me décalant sur la droite, je la laisse entrer dans l’appartement, avant de refermer la porte derrière elle. « T’as besoin d’un endroit où crécher. » Pas de soucis, elle pouvait dormir ici. Me dirigeant vers le frigo, je sors deux sodas et en donne un à la jeune femme, « Les Mather hein, c’est ceux qui ont une mauvaise réputation ? » Etonnant, venant d’elle. Je ne l’imaginais pas dans ce genre de soirée. Comme quoi, les apparences étaient trompeuses.

« ça va, j’ai compris » Spencer se mord la lèvre, un peu désolée de se pointer ainsi et ne pas lui laisser véritablement le choix. Elle rentre dans l'appartement, et au passage, dépose un baiser sur la joue de Diego. « Merci.. » Et continue sa route. Mais elle est tout de même en robe de princesse, alors aussi ridicule que cela soit elle la soulève légèrement pour ne pas marcher dessus. Comme si tout le reste de sa tenue n'était pas dégradée. Comme s'il était encore temps de jouer aux bonnes manières. Puis.. elle s'assoit directement sur le canapé après avoir récupéré le soda, ayant peu confiance en son équilibre à ce moment. « C'est un peu ça.. mais je serais partie avant même que tu te réveilles, promis ! » Remontant sa robe jusqu'à ses genoux pour réussir à se mettre en tailleur sans s'emmêler les pieds dedans, la demoiselle ouvre son soda et en absorbe une gorgée. La fraîcheur lui soutire un soupire. « Ouaip.. les fêtards toxicos. On m'y a invité pour boire un verre après le bal et... voilà. J'en suis là. » Elle lève sa boisson avec un léger rire ; se moquant plus d'elle même qu'autre chose. « J'serais définitivement une mauvaise Mather.. » Légère grimace. Une mauvaise membre de confrérie tout court. 

Honnêtement, je me demandais comment faisait les filles pour porter ce genre de tenue. Déjà qu’avec un costume, alors pour elle, je ne voulais même pas imaginer. Elle s’asseyait sur mon canapé, prenant la moitié à cause de sa tenue imposante. « C'est un peu ça.. mais je serais partie avant même que tu te réveilles, promis ! » Comme si, j’allais la mettre dehors. Je savais que j’étais un peu bourru, mais tout de même, je n’étais pas au point de mettre une jeune femme à la rue. « Arrête, tu peux rester ici » Je prenais place à ses côtés, tout en ouvrant ma canette. « Ouaip.. les fêtards toxicos. On m'y a invité pour boire un verre après le bal et... voilà. J'en suis là. » Au moins, elle avait conscience de ce qu’elle faisait. « J'serais définitivement une mauvaise Mather.. » Quoi, elle aussi voulait intégrer une confrérie ? Ma parole, c’était pire qu’un virus ! « Me dit pas que tu veux rentrer dans une confrérie ? J’te verrais mal chez les drogués » Attendez, la première fois que je l’avais rencontré, elle portait une robe blanche. On aurait dit un ange tombé du ciel quoi ! Posant ma canette sur la table basse, je tournais mon regard vers elle. « Tu veux que j’te prête un truc ? » Sérieusement, je la plaignais. Elle me faisait pitié avec sa longue robe.

« Arrête, tu peux rester ici » Rester dans un appartement sans y être invitée, et en ne connaissant qu'à peine son propriétaire. Voilà au moins un élément que Spencer pourra cocher dans sa liste de choses qu'elle ne pensait jamais faire. Peut-être vivait-elle son adolescence à retardement. Le temps des études n'avait pour elle pas été synonyme de fête, loin de là. « D'accord ! Mais j'irais chercher les croissants le matin alors. Vous êtes combien là-dedans ? » Son regard se balade sur la décoration, et décèle assez rapidement différentes personnalités. Même embourbée dans l'alcool, son instinct ne la trompait que rarement. « Me dit pas que tu veux rentrer dans une confrérie ? J’te verrais mal chez les drogués » La belle se met à rire. « Oh mon dieu non, jamais ! Et surtout pas chez eux.. Je serais la pire mather qui a jamais existé. » Si on l'y trouve, dites-vous qu'elle a été pistonnée. Elle ne survivrait pas un jour là-dedans. Comme dans sa robe de bal.  « Tu veux que j’te prête un truc ? » Absorbant une nouvelle gorgée, Spencer hausse les épaules en baissant les yeux sur sa tenue. « .. je m'habitue presque à ne pouvoir respirer qu'une fois toutes les minutes. » Elle éloigne la canette de ses lèvres pour lui adresser un sourire amusé. « Mais bon, le bal est passé.. j'ai plus besoin d'être belle pour mon cavalier. » T'façon, lui, il a déjà envoyé valser le costume. Pour un autre tout aussi attrayant.  

« D'accord ! Mais j'irais chercher les croissants le matin alors. Vous êtes combien là-dedans ? » Elle voulait à tout prit corriger son intrusion, alors que cela ne dérangerait personne. Néanmoins, je consentis à lui laisser acheter des viennoiseries. « Marché conclu. On est 4 » Deux filles, deux mecs. L’entendre ainsi parler des Mather, me laissais penser, qu’elle voulait les intégrer plus tard. « Oh mon dieu non, jamais ! Et surtout pas chez eux.. Je serais la pire mather qui a jamais existé. » Je ne pouvais pas la contredire. J’imaginais mal Spencer, allé chez les verts. Déjà qu’elle ne tenait pas l’alcool ! « J’peux pas te contredire » En regardant sa tenue, je prenais pitié et lui demandais, si elle voulait que je lui prête quelque chose. « .. je m'habitue presque à ne pouvoir respirer qu'une fois toutes les minutes. » Comment les filles faisaient ? C’était une vraie torture se genre de robe. « Mais bon, le bal est passé.. j'ai plus besoin d'être belle pour mon cavalier. » Elle l’avait été durant la soirée et cela n’était plus nécessaire a présent. Regardez-moi. Je ne suis pas mieux. « Aller suis-moi » Je me levais du canapé et lui faisais signe de me suivre dans ma chambre qui se trouvait au rez-de-chaussée. Elle était assez design dans les tons bleu métallique/noir et pour la décoration, j’avais laissé ma cousine faire son petit miracle. Je n’étais pas très matérialiste, mais Lia avait voulu me faire plaisir. Ouvrant une armoire, j’en retirais un long t-shirt. J’étais assez grand et cela suffirait à la couvrir. Je ne préférais pas lui prêter un jogging, car elle nagerait dedans. « Tiens met ça. »

Peut-être que demain Spencer aurait oublié sa promesse sucrée, mais pour le moment elle hochait la tête pour confirmer. Même si franchement, elle n'avait pas envie de se retrouver face à trois inconnus et devoir expliquer sa présence. Sûrement qu'elle larguerait les croissants sur la table avant de s'éclipser discrètement. Alors elle, dans une confrérie, vous imaginez bien que ce n'est pas possible. Et chez les Mathers encore moins, quand elle voyait ce qu'avait fait cette maison sur son petit frère. « On est trop bien pour eux tous ! » Associé à un mouvement de cheveux hautain plus ou moins réussi. Bref, il est temps de se débarrasser de ses habits de princesse. Un jour dans l'année, ça suffit largement. Elle repose pieds au sol et le suit religieusement, se réjouissant intérieurement de la non présence d'escaliers. Ses pas sur la surface plane étant déjà suffisamment hasardeux. « Je n'imaginais pas.. ça, du tout. » Qu'elle souffle alors que son regard parcoure la décoration de la chambre. Tout était très beau, harmonieux, design. Pas qu'elle ai déjà imaginé sa chambre, mais si cela avait été le cas, ca aurait été bien plus sobre et brut. « Meerci bien ! » Spencer attrape le tee-shirt, l'alcool enterrant bien profond sa pudeur. En même temps, avec son à peine mètre 60, ca allait presque couvrir ses genoux. Du coup, la maladroite n'attends même pas que Diego soit sortit de la pièce pour s'essayer à attraper le bout de la tirette dans le dos de sa robe, en vain. Pire, elle manque à moitié de trébucher en se contorsionnant. « Hum.. j'veux pas faire la fille incapable de se déshabiller toute seule mais.. » Lance un regard par dessus son épaule, et se pince les lèvres pour ne pas rire. Comment être plus ridicule ?

« Je n'imaginais pas.. ça, du tout. » Spencer avait le regard perdu dans la décoration de ma chambre. « Tu croyais que je dormais sur une paillasse par terre ? » disais-je en ricanant. Il est vrai que si j’avais fait ma propre décoration, j’aurais pris quelque chose de plus simple. Je n’étais pas matérialiste pour un sou, mais connaissant Cordélia, elle aurait tout changé derrière mon dos. Sortant un t-shirt de mon dressing, je lui passe, avant de sortir de la pièce et de revenir dans la chambre. Oui, j’avais un dressing raccordé à ma chambre. Ce n’était pas le plus grand, mais il faisait l’affaire. « Meerci bien ! » Elle avait une voix de pochtronne et cela m’arrachait un sourire. Puis, elle fit un truc complètement dingue comme si elle avait des verres dans les fesses. Sa main derrière le dos, on aurait dit qu’elle tentait de se débarrasser de sa robe. Le plus surprenant, c’est qu’elle n’attendait même pas que je sorte. « Hum.. j'veux pas faire la fille incapable de se déshabiller toute seule mais.. » Pour aider les femmes à se déshabiller, j’étais toujours de la partie ! Non, sérieusement, je n’allais pas la laisser se blesser dans ma chambre à cause d’une robe. « J’ai compris. Vaut mieux que je t’aide, avant que tu te blesse » disais-je en riant légèrement. Me plaçant derrière elle, ma main tire sur la fermeture. Faisant glisser la tirette, je pus admirer la peau nacré de son dos. Maintenant que j’en étais là, je n’allais pas me gêner pour la regarder. D’ailleurs, n’importe quel homme, ne serait pas insensible à son corps. Arriver à la naissance de ses reins, je lâchais la fermeture. « Voilà » Mon souffle venait caresser la peau de son dos.

« Ouais, c'est un peu ça ! » Faut dire que Spencer n'avait grande expérience des chambres d'hommes, alors elle en avait une vision un peu spartiate. Limite, la salle de sport dans la pièce et des posters de femmes à demi-nue, en mode routier. Dieu merci Diego avait l'air d'avoir un peu plus d'éducation. Peut-être fallait-il ouvrir les placards pour les voir, c'est ça la galanterie. Enfin, avait-elle vraiment des leçons à donner, alors qu'elle s'apprête à donner une vision grandeur nature ? Se débattant contre une robe récalcitrante, l'Innocente dû se résoudre à demander de l'aide. Cliché, bonjour. « J’ai compris. Vaut mieux que je t’aide, avant que tu te blesse » Et en plus, il se moque ! « Non mais.. J'allais pas me blesser quand même ! » Geint-elle avec une moue boudeuse. Au pire, elle aurait refait la déco et aurait sûrement finit par s'effondrer sur son lit pour quelques contorsions inédites. La fermeture éclair descendant le long de son dos, c'est tout son corps qui respire mieux. Spencer pousse un soupire devant cette liberté retrouvée, contenant sa robe avec l'une de ses mains. Parce qu'autant vous dire qu'avec ce genre de robe, il faut oublier toute idée de porter un soutien-gorge. Ce qui n'était pas censé poser un problème au moment de l'achat. Bref, le souffle de Diego tatoue sur sa chair un léger frisson, qui la perturbe assez pour qu'elle se retourne, un peu vite. Sans avoir la bonne idée de reculer d'un pas. Résultat, elle se retrouve avec sa peau frôlant celle masculine. Ce qui n'a pas vraiment comme effet de raisonner son esprit. Putain, il peut pas mettre un tee-shirt ? Relève ses billes vers celles foncées. « Tu sors, ou t'as peur que je me blesse aussi en m'habillant ? » Son visage oscille sur le côté, son air candide et espiègle solidement implanté dans ses traits.