Nice Party isn't iit ? <> Evanna /\ Andrew

Quelle soirée totalement mitigée ! Drew n’aurait jamais pu penser que sa soirée du bal de fin d’année allait être de la sorte, en effet, elle avait commencé étrangement. Sa petite amie était très distante avec elle au départ à cause de tout ce qui se tramait autour de lui mais surtout à cause de la fameuse rumeur qui disait qu’il avait couché avec Alexys ! Même si cette rumeur aurait pu véridique, il ne s’était véritablement rien passé ! Or même si Prue lui avait assuré qu’elle le croyait, il sentait totalement qu’elle doutait de lui. Néanmoins, il s’était promis de tout faire pour passer tout de même une très bonne soirée mais alors qu’il revenait de sa discussion avec Kary, sa grande sœur de cœur, il était tombé sur sa petite amie et son meilleur ami… Cette vision avait été horrible pour le jeune homme parce qu’il ne s’y attendait pas du tout ! Et quelle était sa réaction lorsqu’il avait appris de la bouche même des deux protagonistes que ceux-ci avaient couché ensemble ? Il avait failli craquer mais il n’en avait rien fait, se contenant de s’en aller. Cependant sa petite amie l’avait suivi et elle avait presque exigé de lui qu’ils dansent pour qu’ils puissent se réconcilier… Et c’était durant leur danse qu’il avait finalement décidé de lui parler de ce qu’il s’était passé en Angleterre donc ils s’étaient retrouvés dans l’espace détente, dans un coin bien isolé où ils avaient pu parler de tout tranquillement. Il lui avait tout révélé donc et par la même occasion, elle lui avait finalement avoué son plus grand secret… Il était content de l’apprendre mais cela le faisait encore plus peur que jamais pour son couple. Il ne voulait pas encore avouer que ses sentiments étaient véritablement puissants parce qu’il ne voulait vraiment pas souffrir ! Qu’importe, il avait pris congé de sa petite amie pour quelques minutes afin de se rendre aux toilettes et se mettre un peu d’eau sur le visage, et ce afin de pouvoir se remettre de ses émotions du soir. D’ailleurs, il avait dansé et discuté avec sa sœur jumelle Chrissy… Et une chose l’avait grandement énervé… Voir Evanna avec l’autre connard de Dante mais comme il avait renoncé à la mère de sa fille, Drew ne pouvait rien dire mais cela ne lui plaisait pas de la voir avec l’autre et encore moins qu’il ait une importance dans la vie d’Aliénor… Il fallait qu’il parle à Evanna mais pas ce soir, il avait eu sa dose d’émotions… Cependant, il n’aurait jamais cru qu’il tomberait sur elle dans un couloir… Inspirant doucement, il vint à sa rencontre disant d’une voix calme : « Salut Eva… »

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Les couloirs de la soirée
Andrew & Evanna

Tout vient à point à qui sait attendre

Qu’est-ce que je m’amusais ! Dante était vraiment charmant, c’était lui qui m’avait invité. Nous nous étions rencontrés le premier jour de la petite expédition des Eliots à bord d’un bateau. Anya, notre présidente, avait demandé aux filles de pousser les hommes dans la piscine, et le plus proche de moi avait été mon actuel cavalier. Il y avait eu quelques atomes crochus entre nous, nous nous entendions relativement. Il était agréable, autant par le corps que par l’esprit. Cependant, je dus le quitter un instant, le temps de rallier les toilettes. Je sentais quelque chose de bizarre dans ma robe. Avec le sourire le plus poli du monde, j’avais pris congé de lui et m’en était allée le temps de voir ce qui se passait sous le tissus. A peine la porte passée, je me déshabillais. Qui avait osé mettre du poil à gratter dans ma robe ?! Sans doute un bizutage, ou une invention des Mathers, bien que je n’aie pas encore trop eus affaire à eux. Je débarrassais ma robe de tout ça et rouvris le loquet. Je me lavais les mains et sortis dans le couloir. Qui aurait cru que je serais tombée sur le grand, le seul, l’unique Andrew Henry Kenworth ! Mais si un sourire mauvais s’était dessiné sur mon visage, il disparut aussitôt. Andrew n’avait pas l’air dans son assiette. Il semblait perturbé et un peu perdu, comme la fois où il était venu dans ma chambre le lendemain de la vente aux enchères es Winthrops (ou j’avais d’ailleurs été particulièrement clémente). Je fronçais les sourcils. Encore des problèmes ? Je n’avais pas franchement envie de lui parler, ma soirée avait trop bien débuté. Cependant, même en n’ayant rien demandé, ce fut lui qui marcha dans la direction et me salua. Il semblait distant, et pas tout à fait sincère dans son salut. Je n’aimais pas ce que je voyais.

-Coucou toi… Tu n’as pas l’air en forme, la soirée ne te convient-elle pas ? Tu as encore des problèmes ?

Je n’avais pas sortis le quitte d’insulte pour cette fois. Il m’inquiétait vraiment. Il avait subi trop de pression ces derniers jours pour garder le moral. Il fallait absolument qu’il décompressât. J’empruntais ma voix compatissante, j’espérais qu’il me parlerait, qu’il me dirait ce qui le chiffonnait. Non, décidément, je n’aimais pas ce que je voyais…

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Le jeune homme n’avait plus véritablement envie de rester au bal actuellement mais il le faisait parce que ce soir malgré tout ce qu’il s’était passé avant, il semblait être bien plus proche que jamais de sa petite amie. En effet elle avait finalement réussi à lui avouer son plus grand secret, ce qui faisait énormément plaisir au jeune homme même s’il avait encore plus peur que jamais. Quoique malgré tout, il ne parviendrait guère à oublier tout ce qu’il s’était passé durant la soirée et ce qu’il n’oublierait surtout pas, c’était le fait que son meilleur ami et sa petite amie avaient eu une aventure ensemble… Cela lui était tellement inconcevable qu’il ne parviendrait guère à l’oublier ! Bien qu’il ait dit qu’il s’en fichait désormais, il laisserait cela mariner en lui pendant encore longtemps avant de le balancer à la gueule des deux protagonistes si l’un ou l’autre le faisait bien trop chier… Il commencerait par Niels et ce en lui faisant pendant quelques temps la gueule… Enfin bref ! Il n’était pas bien et il avait besoin de se passer un peu d’eau sur le visage d’où le fait qu’il se trouvait en ces lieux actuellement et en compagnie de la personne qu’il s’attendait le moins… Evanna Xander ! Il l’avait vue quelques minutes plus tôt en compagnie de l’autre connard de Dante… Drew ne le connaissait pas réellement mais uniquement de réputation… Ne pouvant guère éviter la mère de sa fille, il l’avait saluée. Elle lui demandait ce qu’il lui arrivait… « Mon état t’intéresse ? Tu ne devrais pas plutôt rejoindre ton cavalier que t’apitoyer sur mon sort ? ». Le jeune homme était-il remonté contre le fait qu’elle était venue avec Dante ? Eh bien oui il l’était ! Il ne dirait rien sur le fait qu’elle fasse des choses avec lui mais un connard de l’espèce de Dante n’approcherait jamais de sa fille !

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Andrew & Evanna

Tout vient à point à qui sait attendre

J’avais perçu la détresse chez mon ex sex-friend. Je m’étais absentée pour retirer le poil à gratter dans ma robe et au sortir des toilettes, je rencontrai un Andrew que je ne connaissais pas. Un Andrew avec un cœur, puis qu’il semblait peser des tonnes dans sa poitrine. Je ne le reconnaissais pas. Prudence aurait-elle réussi à lui faire voir son côté humain ? Ou bien le savait-il mais gardait cette faiblesse sous scellé, bien à l’abri dans son esprit tortueux. Toujours était-il qu’il vint de lui-même à ma rencontre pour me saluer, ce à quoi je ne m’attendais pas venant de sa part. Son salut semblait fictif et distant, mais il avait fait un effort. Je tentais d’en faire un aussi en lui demandant ce qui n’allait pas (puisqu’il était évident qu’il avait un problème. Il me répondit de manière acerbe, me demandant si son état m’intéressait vraiment. J’avais envie de lui cracher au visage que ce n’était que de la politesse feinte entre grande familles, même si ç’aurait été l’un des mensonges les plus gros que je n’avais jamais sorti ! Il m’insulta en me « conseillant » (ou en m’ordonnant plutôt vu son ton supérieur) de rejoindre Dante plutôt que de m’apitoyer sur son sort. La colère bouillait en moi.

-Tu vois pourquoi je ne voulais pas m’approcher ? J’étais persuadée que tu allais me gâcher ma soirée, et tu sais quoi ? J’avais raison ! Que t’a-t-il fait mon cavalier pour que tu le méprise à ce point et moi par la même occasion ? Tu penses qu’il ne vaut pas mieux que moi si nous sommes ensemble une soirée ?! Tu n’es qu’un égoïste jaloux et un enfoiré ! Qu’est-ce qui a bien pu me passer par la tête en te demandant ce qui n’allait pas ? Comme si tu allais me répondre ! L’espoir fait vivre. Merci, grâce à toi, je prends pleinement conscience que je suis idiote. Tu vois, tu n’es pas si mauvais, tu es un bon professeur, dans l’art de faire accepter leurs défauts aux autres ! Alors soit tu me dis immédiatement ce qu’il se passe soit je te fais manger le parquet ! J’ai été assez clair là ?

J’avais peut-être un peu exagéré, sur le coup… Mais d’un autre côté, il m’avait cherché ! Il n’avait que ce qu’il méritait ! Quand on sème le vent, on récolte la tempête ! J’avais juste voulu être gentille pour une fois avec lui… Que cela me serve de leçon !

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Le jeune homme était bien trop remonté pour prendre conscience qu’il venait d’être très méchant dans ses paroles mais depuis qu’il avait vu Niels avec Prue et qu’il savait qu’il y avait eu une relation très physique entre eux, il était haineux envers tout le monde. Et ce malgré le fait que Prue avait finalement jugé qu’il était suffisamment digne de confiance pour qu’elle lui avoue son secret si bien gardé… Mais voilà voir Evanna avec l’autre connard de Dante n’arrangeait en rien l’état du jeune homme et même si la jeune femme essayait d’être gentille avec lui là actuellement, il ne pouvait qu’être méchant avec elle parce que cela le dégoûtait. Cela voulait-il dire qu’il tenait à elle malgré tout ? Il ne voulait pas qu’elle subisse le même sort que toutes les filles qui étaient passées dans les mailles du filet de Dante ? Il n’en savait rien et il s’en fichait ! Il ne disait rien pendant qu’elle lui balançait ses mots à la figure… Cela ne l’atteignait même pas en fin de compte… Il inspira longuement avant de répondre d’une voix neutre et le visage d’une impassibilité déconcertante : « Je ne t’ai rien demandée Eva. Mais oui, cela ne me plaît pas que tu sois avec l’autre. Pour de raisons que je juge puériles mais que je garderais pour moi. Tu mérites mieux que lui et je refuse que la mère de ma fille subisse le même sort que les filles qui sont tombées dans ses bras à lui… Enfin bref, tu fais ce que tu veux… Mais saches que je refuse net qu’il ait un quelconque lien avec ma fille ! Si tu me fais ça, Eva, je ne te le pardonnerais pas ! Je n’ai pas le droit de te dire ce que tu dois faire mais par contre, en ce qui concerne Aliénor, je ferais valoir mes droits… Ne m’oblige surtout pas à faire ce que je ne veux pas faire donc je te prie, ne le laisse pas s’approcher de notre fille ! »

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Andrew & Evanna

Tout vient à point à qui sait attendre

J’avais essayé (on ne pourra pas m’accuser de mauvaise foi !) de comprendre ce qui se passait chez Andrew. Il avait l’air éploré, seul et fragile. J’avais eu pitié, ou plutôt j’avais été prise de compassion à son égard, mais visiblement, il avait juste besoin d’une grande claque en travers de la figure ou d’un coup de pied magistral dans le derrière (j’hésitais encore). Je n’étais pas venue pour me faire insulter quand à ma relation naissante et encore indéterminée avec Dante. Je savais bien qu’il n’avait pas une bonne réputation auprès de tous (et surtout auprès des filles), il me l’avait dit lui-même le premier jour. Et ce n’était pas pour rien qu’il avait été élu pire Eliot de l’année. Mais je savais que sous ce masque de tombeur, Dante cachait une facette plus agréable, plus protectrice et aimable. Ca, Andrew, ne pouvait pas le savoir. Je ne lui en tenais pas rigueur, mais il ne fallait pas poser des préjugés sur ce qu’on ne connaissait pas ! Aussi lui lançai-je ses quatre vérités en pleine figure. Je n’avais nullement l’intention de le laisser insulter mon cavalier. Moi, à la rigueur, je m’en fichais, le père de ma fille pouvait bien penser ce qu’il voulait de mon comportement, mais les autres n’avaient pas à en pâtir. Aussi me répliqua-t-il d’une voix neutre et le visage impassible qu’il ne m’avait rien demandé. Je faillis lui envoyer mon poing dans la figure, mais en tant qu’Eliot et en tant que Xander, je me contrôlai. Il l’appelait « l’autre » comme s’il n’avait pas de prénom.

-Il a un prénom, il s’appelle Dante ! répliquai-je en sifflant.

Andrew reprit la conversation, prétextant que pour des raisons puériles qu’il souhaitait garder pour lui, cela ne lui plaisait pas que je sois avec mon cavalier. Soit disant que je méritais mieux. Que pouvait-il en savoir ? Il ne voulait pas que « la mère de sa fille » (comme quoi moi non plus je n’étais pas digne d’avoir un prénom) subisse le même sort que les autres.

-Alors pour toi, je suis aussi naïve, stupide et plate que toutes les autres ? Je n’ai aucune personnalité ? C’est ce que tu essaies de me dire ? Tu as encore des progrès à faire en matière de compliments on dirait. lâchai-je froidement.

Mais son véritable souci venait juste après : il refusait qu’Aliénor et Dante ne se retrouvassent dans la même pièce. Il fallait le dire plus tôt si c’était ça qui le dérangeait ! Il continua son monologue comme quoi il ne me pardonnerait pas si je faisais ça, qu’il ferait valoir ses droits et donc en décodé qu’il essaierait de me voler ma fille, et patati et patata.

-Tu n’es qu’un imbécile. Dante n’est pas au courant que je suis enceinte ! Je ne le crie pas sur les toits ! Pour lui, je vis à Cambridge, il ne sait rien de mes voyages à Londres. Pour lui, les filles sont interchangeables, je le sais bien. Je n’espère rien entre nous, ou du moins, je n’ose rien espérer, j’ai trop peur de me faire des films… Tu ne m’apprends rien, Andrew. Je sais comment il est, il m’a raconté dans les grandes lignes son habituel côté « connard ». Mais il ne m’a rien fait que je ne pouvais désirer. Je l’ai rencontré sur le bateau, nous avons couché ensemble, il m’a invité pour le bal. J’essaie de prendre du bon temps, de m’amuser, tu peux comprendre ça ? J’en ai marre de ce poids, de ce secret, mais je ne peux pas le partager, alors j’essaie de mettre les deux dans la balance, et d’avancer. Dante n’est pas mauvais, il ne m’a jamais blessé, il ne m’a pas fait de mal… Je n’attends rien de sa part, je place un espoir dans une relation plus solide, mais rien de concret. Dante restera le même, avec moi ou avec une autre. Il couchera à droite et à gauche, avec toujours plus de filles. Je ne sais pas où ça va me mener, mais on s’est promis sur le bateau de vivre à l’instant présent, sans trop penser à demain. J’essaie de ne pas m’attacher, mais il est comme toi : il m’attire… Mais tu ne peux pas comprendre…

Non, il ne pouvait pas. Ma soirée avait bien commencé, mais je m’étais retrouvée avec du poil à gratter dans ma robe, j’avais dû l’enlever, j’étais tombée sur Andrew, et j’avais eu à m’expliquer. Vu comment il avait réagi, si j’affirmais qu’il ne pouvait pas comprendre, c’était parce qu’il n’avait aucun sentiment. Son cœur était tristement fermé, coincé dans une gangue de colère noire.

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[size12]Visiblement c’était réellement sa soirée. Alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui en compagnie de Prudence qui était d’ailleurs partie dire au revoir à ses amis et lui- même, il avait dit au revoir aux siens dont sa sœur jumelle qui avait subi une attaque d’un sale type (le fameux Robert) – il avait vomi et il s’était essuyé la bouche ni vu ni connu avant de se barrer – ouais ben soirée vraiment merdique en fin de compte ! Et il semblerait que la mère de sa fille était le comble de la soirée, en effet il l’avait vue en compagnie de Dante, cet Eliot dont il avait tant entendu parler et qu’il n’appréciait pas bien qu’il ne le connaissait guère. Quoiqu’en fin de compte malgré tout ce qu’il venait de dire à Evanna, il s’en fichait royalement. C’était simplement pour Aliénor qu’il s’inquiétait et il allait vraiment user de son pouvoir pour empêcher que l’autre connard s’en approche. Lorsqu’il parlait et qu’il avait nommé Dante par le terme péjoratif de « l’autre », Evanna avait sifflé qu’il avait un nom.. Drew avait simplement haussé les épaules continuant à parler comme si de rien n’était. Lorsqu’il s’était tu sur sa menace, elle avait explosé mais il n’écoutait même pas sa réponse. Ah ouais ? Ils avaient couché ensemble sur le bateau durant la croisière des Eliots ? Waouh cela lui faisait une belle jambe tout de même ! Elle faisait ce qu’elle voulait !

[color=crimson]« Notre fille n’est pas un poids ! Tu en as fait toi-même un secret ! Ce que tu fais avec lui, je m’en fiche Eva… Crois-tu que cela me fasse quelque chose ? Que tu baises avec un autre me fasse mal ? Que le fait que l’autre t’attire autant que moi me fasse devenir jaloux ? Non, tu es bien loin d’imaginer ce que je puisse ressentir Evanna Xander… Tu m’as évité pendant plus d’un an et tu veux que je te dise ? Oui je t’aurais choisie comme petite amie si tu avais daigné me parler bien avant, je t’aurais même épousée avant même que cela se sache parce que je t’appréciais bien ! Mais non, tu ne pensais qu’à ta chère petite personne ! »[color]

Il avait dit tout cela d’une traite mais d’une voix totalement calme, pesant le pour et le contre sachant qu’il exploserait facilement désormais. Il inspira doucement sans la quitter des yeux puis reprit d’une voix toute aussi calme :

« Donc oui, fais ce qui bon te semble ! Mais Aliénor ne s’approchera pas de l’Autre. Moi vivant, je ne l’accepterais pas. Tu peux exiger de même pour Prudence si ça te chante et je me plierais à ta volonté, mais en ce qui concerne la mienne, respecte-là. Ne fais pas cela à notre fille… Ne me force pas à te la prendre parce qu’en vue de ma nouvelle position, je suis bien plus dangereux qu’avant. Je suis tout de même le jeune Comte connard qui vient de détruire sa propre famille »[/size]

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Andrew & Evanna

Tout vient à point à qui sait attendre

A cet instant, je le détestais. Il était pire que tout quand il était comme ça. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire que je fasse ami-ami avec telle ou telle personne ? Il n’avait aucun droit sur moi. Ses remarques étaient blessantes, pas seulement sur mon compte, c’était encore ce qui me réjouissait le plus, mais d’avoir à supporter ses remarques sur les personnes que je côtoyais me rendaient malade. Je me mordis la lèvre jusqu’à ce que le goût du sang envahisse ma bouche. Cette saveur métallique ne m’apaisait pas pour autant. Il avait fini sur une menace, et je lui avais expliqué clairement mon point de vue. J’espérais que ça l’aurait calmé, mais au contraire, cela ne fit qu’envenimer la situation. Il s’exclama que notre fille n’était un poids que parce que je l’avais choisi, que ça ne lui faisait absolument rien que je « baise avec un autre ». Mais si je lui avais dit ça, ce n’était pas pour qu’il ressente un sentiment négatif, mais pour qu’il comprît ma position. Il osa parler de ce qu’aurais pu être notre destin si je ne l’avais pas évité pendant plus d’un an. C’en était trop pour moi, il avait dépassé les bornes.

Je le laissai finir après qu’il eût prit une inspiration. Il reprit le sujet comme quoi il ne voulait que Dante, qu’il s’obstinait à appeler l’Autre, approcha notre fille. Il déclara que je pouvais exiger de même pour Prudence, avant de se vanter d’être le conte connard qui avait détruit sa famille. J’attendis la fin de sa harangue.

-Tu as fini c’est bon ?

Je n’attendis pas sa réponse, je brandis le bras, prête à le gifler. Mais juste avant que ma main n’atteignit sa joue, j’arrêtai mon geste. Je ne pouvais pas frapper me père de ma fille. Et je ne pouvais pas m’abaisser à pareille réaction. Aussi mon poing finit-il dans un meuble avec de petites vitres en verre, dont l’une vola en éclat. Les bouts coupants tranchèrent ma chair, mais sous la colère, je ne sentis rien. J’avais besoin d’exploser. Lorsque je vis ma main en sang, je pris conscience que je venais de faire une grosse bêtise : d’une part j’avais cassé un meuble, mais d’autre part, comment allai-je expliquer ça à mon cavalier ? Je jetais un regard au Kenworth devant moi.

-Je t’interdis de dire quoi que ce soit, déclarai-je alors que je préssentais une moquerie.

Je retournai aux toilettes pour passer ma main ensanglantée sous l’eau tiède.

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Evanna l’énervait c’était sûr et certain, de plus il semblerait qu’elle faisait en sorte de le faire sortir hors de ses gonds mais malheureusement pour elle, il ne craquerait pas. C’était elle l’unique fautive dans leur histoire, elle l’avait lâchement abandonné pour quoi ? Pour un être puéril comme Dante… Oui Drew ne l’aimait pas du tout ce type, il lui sortait par les yeux ! Même Konrad pourrait trouver grâce aux yeux du jeune Comte mais ce type qui servait de cavalier à Evanna n’en trouverait aucun de sa part. Encore moins maintenant qu’il savait qu’ils couchaient ensemble. Drew avait beau dire que cela ne lui faisait rien, c’était bien au-delà de la vérité ! En effet, cela l’écoeurait à un point qu’il ne pouvait nommer : il aimait beaucoup malgré sa trahison mais aujourd’hui elle venait de signer son départ définitif de sa vie ! Elle faisait ce qu’elle voulait mais comme il avait dit, il ne voulait pas que l’Autre s’approche d’Aliénor ! Il était véritablement prêt à se battre pour obtenir la garde exclusive. Mais de toute façon aussi longtemps qu’il serait un Comte et PDG d’une très puissante entreprise, il serait intouchable. De plus, Evanna savait parfaitement qu’il était capable de détruire à jamais sa famille et ce en commençant par éliminer Xander Inc.. que KW Industries avait récemment fait l’acquisition. Il roula les yeux en voyant soudainement son bras se lever comme si elle allait le gifler mais avant qu’elle ne puisse le toucher elle fracassa le meuble qui se trouvait non loin d’eux. « Tu ne peux pas me l’interdire. Je dirais ce que bon me semble » répondit-il alors qu’elle se dirigeait vers les toilettes pour passer sa main sous l’eau. Il la suivit à l’intérieur et sans toutefois diminuer la colère qu’il ressentait, il s’approcha d’elle et lui prit la main sans lui demander la permission. « Viens, allons chercher de quoi nettoyer tout ça et tu peux protester autant que tu voudras mais tu viens avec moi » dit-il d’une voix calme avant de l’emmener hors des toilettes. Il mit très peu de temps avant de trouver un kit de survie – généralement il y en avait toujours lors des soirées comme le bal de fin d’année – puis il commença à nettoyer la blessure de la jeune femme après avoir mis des gants.

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Andrew & Evanna

Tout vient à point à qui sait attendre

Je ne voulais plus avoir aucun contact avec lui, c’était terminé. J’avais voulu l’aider, lui remonter le moral, être sympa, et lui m’avait envoyé sur les roses. Quelle belle blonde j’étais là ! Penser que le grand Andrew Henry Kenworth s’abaisserait à recevoir de l’aide venant de la part d’une employée, quelle connerie ! Et sur quel terrain m’attaquait-il ? Sur le seul ou je n’avais pas un absolu contrôle : la réputation de mon cavalier de la soirée. Andrew avait beau dire que je faisais ce que je voulais de ma sexualité, je voyais clairement qu’il ne l’acceptait pas. Il me demandait de ne pas faire approcher Dante de ma fille ! Il y avait du niveau ! Il déclarait la guerre, et je savais que cette histoire pourrait finir devant les tribunaux. Mais s’il fallait, je tiendrais ! Cette histoire ne sera pas résolue simplement parce que mon ex était riche et puissant. Je me battrai jusqu’au bout, je l’avais portée en moi pendant neuf mois, l’avais mise au monde seule et l’avais même élevée pendant dix-huit mois ! Il ne pouvait pas me la retirer ! Il pouvait signer la fin de ma famille, renier l’entreprise, couler mon père, mais il n’aurait pas ma fille ! Il roula les yeux en voyant ma main se lever, prête à frapper son visage, mais je ne pus me résoudre à ce geste, et mon poing alla fracasser la vitre en verre d’un meuble. Je le mis en garde de ne rien dire, mais il passa outre. Je me rendis dans les toilettes pour passer ma main abîmée sous l’eau tiède. J’enlevai les plus gros morceaux de verre encore fichés dans la chaire. Il entra et me prit la main sans me demander mon avis. Il m’ordonna d’aller avec lui pour nettoyer les plaies. Je protestai, mais comme il avait ajouté, cela ne servit à rien, il ne se fit pas plus tendre. Il trouva un kit de survit, et, me traînant derrière lui, dénicha un coin tranquille. Il mit des gants et entreprit de désinfecter et nettoyer les plaies. On se serait cru dans un film type Greys Anatomy avec Andrew dans le rôle du chirurgien. Je me laissai faire : au moindre geste de ma part, il pouvait ne pas contrôler ce qu’il faisait, et les plaies seraient plus étendues encore. Je le détestais, mais je devais reconnaître qu’il était bon médecin.

-T’as bientôt fini ? Il faut que je retrouve l’Autre, il doit commencer à s’inquiéter.

Tout ça pour le faire à nouveau sortir de ses gonds. Oui, je le testais encore. Le dispute ne m’avait pas suffi, il me cherchait, il me trouvait, et je relançais !

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