« Cause my heart breaks a little when I hear your name »
kolizie
Cette soirée que tu avais tant attendu, que toutes les filles attendaient impatiemment tout le long de l'année, elle était loin de ressembler à celle que tu t'étais imaginée. Malgré le fait que t'essayais de tout faire pour que tu te sentes mieux, au fond de toi, t'étais mal. Mal sans lui. Sans ton meilleur ami. T'avais le coeur brisé, brisé en mille morceaux. La dernière fois que vous vous étiez vu c'était pour vous balancer les pires horreurs du monde à la figure. Tu lui en voulais énormément mais... mais il y avait toujours cette partie de toi qui tenait éperdument à lui. Avec le temps, tu t'étais rendue compte que quelque soit les sentiments que tu pouvais éprouver pour le jeune homme, que se soit de la haine à l'amour, il t'était indispensable. Et ça depuis toujours, depuis le jour où tu l'avais rencontré. Il y avait toujours eu ce lien indissociable entre vous que tu ne comprendrais jamais. Pour le bal, t'avais fait l'effort de bien t'habiller même si ton humeur n'était pas au rendez vous. Une robe bleue nuit moulait les courbes de ton corps et t'avais laissé tes long cheveux légèrement ondulés détachés. Ils commençaient sérieusement à être trop long tes cheveux, peut-être que t'allais les couper, les couper jusqu'aux épaules, ça, ça serait du changement. Du changement t'en avait grandement besoin. T'étais sortie de la salle de fête pour prendre l'air. Tu sais pas quelle heure il était exactement, pas loin de minuit, tu penses. Seulement les lampadaires de l'université éclairaient légèrement et tu t'étais assise sur un banc. Perdue dans tes pensées, ton regarde fixait le ciel étoilé et tu consumais lentement la cigarette que tu avais à la main. Ouais le coeur brisé t'avais pris de mauvaises habitudes, comme fumer par exemple.
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kolizie
Être en froid avec Liz’ c’était vraiment dur, insupportable même, toute notre vie nous avions été ensemble, inséparable comme un frère et une sœur, puis la passion s’en était mêlée, et nous avions fini par traversé tous les stades possible d’une relation, que nous pouvait traverser ensemble à deux, c’est-à-dire être amoureux, être amis, puis meilleurs amis, et aujourd’hui tout ça s’effondrait en un seul claquement de doigt, comment c’était arrivé ? … l’amour que je portais à Keyla avait tout détruit entre nous, j’avais joué une fois de plus avec le feu et j’avais désormais perdu ma plus grande alliée que j’avais connu dans toute ma vie … j’avais besoin, j’aurais toujours besoin d’elle c’était un fait. Mais elle n’était plus là, plus là pour moi aujourd’hui et je ne pouvais que m’en vouloir à moi-même, tout ça c’était de ma faute, une fois de plus, une fois de trop surement. Ce soir pourtant il fallait que j’essaye d’oublier tout ça, tout ce passerait à merveille, j’étais avec Keyla, j’avais le sourire aux lèvres et pour le moment c’était tout ce que je demandé, un peu de repos, juste pour une soirée, c’était trop demandé ? Je ne voulais surtout pas que cette soirée soit un véritable fiasco comme l’année précédente, plus jamais ça. J’avais finis par dire à Keyla que j’allais fumer ma cigarette, j’avais besoin de ma dose de nicotine pour déstresser un peu, parce que si ça continuait comme ça, je pense que j’allais finir par péter un câble tout simplement intérieurement. Cigarette au bec, essayant désespérément de l’allumer avec mes mains tremblantes. De loin, je finis par apercevoir difficilement une silhouette humaine assise sur un banc, c’était peut-être une bonne occasion de se détendre en discutant peut-être avec un ou une parfait(e) inconnu(e). En m’approchant de plus en plus près, je finis par reconnaître les cheveux de cette personne, cette couleur si atypique, ça ne pouvait que être elle … je n’avais pas envie de faire demi-tour … alors je m’étais assis sur ce banc, essayant toujours d’allumer cette fichue cigarette. « Belle soirée ? » lui avais-je dis sans même la regarder, je savais très bien que c’était elle, j’avais reconnu son parfum.
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kolizie
Le silence de la nuit avait le don de t'apaiser. D'oublier tous tes soucis. Depuis que tu étais à Harvard, tu avais l'impression de vivre tout le temps dans le problème. Tu ne saurai dire quelle était la dernière fois où tu t'étais sentie bien, heureuse, épanouie. Enfin si, quand tu étais avec Kol durant l'été dernier. Cela avait été, tu penses, votre dernier moment vraiment heureux ensemble, car à ce moment-là, tu avais senti que tu étais la seule à ses yeux, que Keyla n'était qu'un lointain souvenir qu'il essayait d'oublier avec toi. Comment tu avais pu retomber amoureuse de cet homme ? Alors que tu t'étais promise de ne jamais retomber dans ses filets. Mais il y avait toujours eu cette alchimie, cette attirance, cette dépendance et cet amour entre vous. Tu n'arriverais donc jamais à t'en défaire ? Mais aujourd'hui, son dernier acte avait été de trop, cela avait durcie ton coeur, il l'avait rempli de haine et de colère, dissipant peu à peu les sentiments que tu avais envers lui. Cet amour était un vrai cercle vicieux, il te bouffait la vie, il enlevait toute parcelle de joie de ton corps. Tu tires une nouvelle fois dans ta cigarette quand soudainement une voix interrompant ce silence nocturne. Ce silence où enfin tu te sentais bien. Cette voix tu l'aurais reconnu entre mille, entre des millions, des milliards. Tu sens cette présence s'approcher trop dangereusement de toi. Tes doigts se crispent sur ta cigarette. Voilà qu'il s'assoit à coté de toi sur ce banc. Kol n'avait pas compris que tu cherchais la solitude et la tranquillité sur ce banc.? Non il n'avait pas compris. Il ne comprenait pas non plus la souffrance que tu pouvais ressentir, qu'il te faisait ressentir à chacun de ses gestes, à chacune de ses paroles. C'était presque de la provocation ces mots qu'il venait de te dire. Il croyait vraiment que t'allais l'accueillir à bras ouverts. Il se trompait et tu lui répondis aussi froide que le marbre Pars Kol. mais tu savais qu'il n'allait pas le faire, tu savais que tu allais devoir le confronter que tu le veuilles ou non.
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kolizie
Je ne voulais pas la blesser, ce n’était pas dans mon attention, j’étais venu m’assoir sur ce banc à côté d’elle tout simplement parce que j’avais envie de la voir, de sentir son parfum qui m’avait manqué, de voir son visage, ses yeux si particuliers. Je savais très bien qu’elle ne voudrait pas m’écouter, je savais que ce n’était pas la peine que je me décarcasse pour trouver les bons mots pour la raisonner, pour qu’elle puisse me comprendre, même si c’était particulièrement difficile. Même moi par moment j’avais du mal à cerner qui j’étais réellement, tout finissait par se mélanger dans ma tête, le bien, le mal, tout, et je ne pouvais pas m’y retrouver, ce n’était pas possible, alors j’imaginé à quel point cela pouvait être difficile pour elle, j’en étais convaincu, mais je n’acceptais pas le fait qu’elle soit aussi loin de moi, je voulais que la guerre cesse entre nous. J’avais envie d’essayer l’impossible mais je savais que me faire pardonner n’était pas facile, son pardon ne me tomberait plus dans mes mains aussi facilement, il fallait que je me fasse pardonner et je savais très bien que mes belles paroles n’auraient aucuns effets sur elle, s’en était surement trop à ses yeux, et quelque part je la comprenais, je l’avais toujours compris. Je savais que je la faisais souffrir, que je lui faisais énormément de mal. Mais je ne supportais pas cette distance qui s’était installée entre nous deux, c’était trop à mes yeux, après tout Liz’ avait toujours été la pour moi, à chaque moment de ma vie, elle avait su m’aider, me réconforter, elle avait toujours mon ange gardien, elle était à la fois une petite sœur, une amie, une meilleure amie, et mon tout premier amour, cette femme qui avait su me rendre un jour heureux, et qui m’avait apprit à aimer comme jamais, c’était elle qui pendant toutes ces années m’avait protégé, c’est elle qui m’avait permis d’évoluer et de ne pas sombrer dans ma folie. Elle allait surement me dire que j’avais fait mon choix, que c’était trop tard maintenant, qu’elle ne reviendrait plus jamais vers moi, que tout était fini, qu’il fallait aujourd’hui que je me contente d’une seule femme, et cette femme c’était Keyla, c’est moi qui lui avait dit, c’est moi qui avait fait ce choix qui quelque part m’avait en quelque sorte brisé le cœur, car au final je savais très bien que c’était impossible pour moi de faire le bon choix, car je ne pouvais pas choisir entre ces deux femmes, ces deux femmes que j’aimais toutes les deux d’une certaine manière. Au fond de moi-même, je n’arrêtais pas de me répéter une seule question ; est-ce que j’avais vraiment fait le bon choix ? Est-ce que je n’aurais pas du choisir Liz’, est-ce que Keyla était en fin de compte la vraie femme de ma vie … oui surement, car je l’aimais à en perdre la tête, à en devenir complètement fou, je ne me voyais pas vivre sans elle, mais tout était plus compliqué que cet amour inconditionnel que je lui portais. Elle m’avait demandé de partir … mais je ne pouvais pas et ça paraissais évident. Je pense que ce n’était pas par hasard que nous nous retrouvions ici ensemble, la vie voulait à chaque fois nous rapprocher, mais on … je finissais toujours par tout bousiller, au fond en y repensant bien, j’avais peut-être un problème, c’était même sur, je n’étais peut-être pas fait pour aimer qu’une seule femme … ou je n’étais peut-être pas fait pour aimer tout court, c’était possible, tout était possible. « Tu sais très bien que je ne partirais pas … faut qu’on parle, tu ne crois pas ? » Et pour parler, il fallait que tout ce passe calmement, je n’avais pas envie de l’entendre crier pendant tout le long de la conversation, et je n’avais surement pas envie de m’engueuler encore une fois avec elle.
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kolizie
Tu ne savais pas comment réagir face à lui, juste le repousser. Tu ne voulais plus ressentir cette douleur au fond de ton coeur à chaque fois que tu posais ton regard sur l'homme que tu avais toujours éperdument aimé. Aimer d'un amour impossible. Car lui et toi, c'était impossible, non ? Tu y avais cru cette année que cela aurait pu, peut-être être possible. Kol t'avait bercé de douces illusions, de belles promesses, mais tous ces mots n'étaient que purs mensonges. Il t'avait tellement fait mal en te promettant de vous battre pour vous, mais tout ce qu'il avait réussi à faire, été de choisir la facilité, c'est-à-dire Keyla. Ce choix t'avais brisé le coeur en mille morceaux. C'était tellement dur de le voir, de le croiser, de l'entendre, il t'avait fait tellement mal que ton coeur ne voulait plus rien entendre. Tu voulais tourner la page, tu en étais décidée car cette fois-ci, tu avais pris conscience de la dure réalité, et tu ne vivais plus aveuglement à cause de cet amour. C'était dur de t'en détacher, tellement dur de ne plus éprouver ses sentiments pour le beau brun, mais il le fallait, car tu ne voulais pas être éternellement sa roue de secours quand il était mal. C'était toi ou rien d'autre... et visiblement, il avait choisi ta rivale. Très bien qu'ils vivent heureux mais cela ne t'étonnerait pas si leur couple allait de nouveau crasher et cette fois-ci tu ne seras plus là pour Kol. En choisissant Keyla, il t'avait tout simplement perdue et ça il devait le comprendre, absolument, impérativement. Tu essaye de reprendre ton calme intérieurement malgré le fait que tu sois bouleversée. Tu décides alors de tourner enfin le regard vers Kol. Putain il aurait pas pu s'asseoir encore plus près de toi ? et t'essaye de lui dire le plus posément possible C'est bien ça le problème, t'arrive pas à te détacher de moi... une remonté de souvenirs et de sentiments te submergent d'un coup et ta voix hausse d'un ton Tu veux parler ? Très bien. J'ai hâte de voir quels magnifiques mensonges tu vas me dire! tu te mets alors à trembler. Trembler de colère ou de tristesse, tu ne savais pas Comment t'as pu me faire ça Kol ? Comment t'as pu me faire croire qu'on s'aimait encore et qu'au moindre moment de faiblesse, tu choisisse Keyla ? Tu m'as brisé le coeur et perdu en faisant ce choix! qui n'était pas forcément le bon.
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kolizie
Me séparer d’elle ce n’était pas possible, je ne pouvais pas supporter être loin de cette femme qui avait toujours été là pour moi, même après le mal que j’avais pu lui faire, à de nombreuses reprise, et de plus en plus son absence me pesé, je ne supportais plus ça. Je ne supportais plus qu’elle me haïsse de la sorte, même si je le méritais, car j’avais joué avec le feu, j’avais joué au con, et j’avais fini par me brûler moi-même les ailes. Je m’accrochais encore et encore aux petits bouts qui resté de notre amour, de notre amitié passé, je m’accrochais à ce qui pouvait encore résister à tout ça, à tout ce bazars qui n’en finissait pas, qui depuis son arrivé à Harvard avait commencé, et ne s’était jamais arrêté. J’avais envie de taper dans un mur, jusqu’à me briser tous les os de la main, pour pouvoir extériorisé toute cette douleur que je ressentais et qui ne voulait pas sortir, qui s’emmagasiné encore et encore dans mon corps … j’allais finir par totalement exploser, j’allais finir par me tuer moi-même. Il fallait que je cris, il fallait que tous ces mots, que tous ces sons qu’ils y avaient dans ma tête sortent, il fallait que tout ça parte, mais pour le moment cela n’arrivait pas à sortir, et je ne savais pas quoi faire, j’étais complétement perdu intérieurement. J’allais finir par devenir fou. Elle m’en voulait et ça s’entendait à sa voix, que je n’appréciais pas forcément à ce moment-là, alors qu’elle m’avait répondu. « Non je sais que j’y arrive pas … je sais que c’est un problème, mais je n’arrive pas à contrôler ce que je ressens pour toi Liz’ ! » Elle avait ajouté qu’elle avait hâte, d’entendre les nouveaux mensonges que j’allais pouvoir lui dire, et la intérieurement j’avais hurlé une fois de plus, comment osait-elle dire ça, alors qu’elle savait très bien à quel point je l’aimais. « Comment tu peux dire ça ? Dit moi quand est-ce que je t’ai menti ? Vas-y dit le moi Elizabeth ? » Alors que j’écoutais ce qu’elle me disait, je savais que j’avais particulièrement merdé avec elle, que je l’avais fait terriblement souffrir, et il fallait qu’elle me croit, j’étais désolé, je n’avais jamais voulu faire ça. Mais il fallait l’avouer, mener une double vie, cela ne pouvait pas durer. « Ne remet pas l’amour que je te porte en jeu Liz’, tu n’as pas le droit de dire ça ! Je ne voulais pas de faire de mal, je ne voulais pas te faire souffrir, faut que tu me crois ! Je sais que je n’ai pas forcément le bon choix … » Je lui avais à moitié avoué, il fallait qu’elle le sache, j’avais de plus en plus de doute, face à mon avenir avec Keyla.
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kolizie
Tu connaissais tellement Kol par cœur que ses réponses te semblaient tellement prévisibles et ses mots confirment tes pensées. Ça te brisait le cœur dans un sens, votre amour battait de l’aile, ça te faisait terriblement mal, mais il avait réussi à tout détruire, en un simple claquement de toi. Ça t’avait brisé. Complètement. Littéralement. Tu lui avais offert ta confiance et ton amour sur un plateau, il les avait pris pour jouer avec fut un temps pour après brutalement te les jeter à la figure. Tu avais pleuré, pleuré dans le plus grand des silences de souffrance. Tu soupire à ses mots et réponds froidement Oui c’est toi le problème Kol. T’es chiant à pas savoir ce que tu veux vraiment. Tu m’empêches de vivre. C’était cruel ce que tu venais de dire, mais tu étais tellement énervée que tes mots dépassées complètement ta pensée. Tu bouillonnais de haine envers lui pour tout le mal qu’il t’avait fait. Ca te rend papable, tu tremble de colère, toi aussi, tu le sentais que tu n’allais plus rien contrôler, tout comme lui. Tu ne contrôlais déjà plus, ce que tu pouvais ressentir envers lui. Amour ou haine ? Tu ne savais plus. Quand tu as menti Kol… ? c’est une blague ? t’essaye de calmer ta respiration, tes doigts se crispent sur le banc. Mais tu comprends RIEN Kol ! Là, tu t’en rends même pas compte que t’es en train de le faire. Je dis pas que tu mens dans certains de tes propos, mais c’est ta manière d’agir qui est fausse, qui n’est que mensonge ! Là, t’es en train de me faire espérer qu’il y à encore un truc entre toi et moi. Non. Je suis désolée. En choisissant Keyla, tu m’as perdu. tu fermes les yeux, et expire lentement, comme pour faire échapper toute cette douleur dans ton cœur. T’avais envie de hurler de rage et de pleurer toutes les larmes de ton corps en même temps. Tu essaye de rester calme lorsqu’il te sort un énième discours sur sa… sincérité et tu explose. Tu te lève du banc et te met face à lui, le regardant droit dans les yeux Y’a plus de jeu Kol. T’as joué et t’as perdu. Tu m’as perdu ! Quand tu vas le comprendre merde !? Comment tu veux que je te croie, alors que je n’arrive même plus un distinguer ton amour qui est sincère ou pas. Tu me le chante à ton bout de champs et après tu me plantes un couteau dans le dos. Franchement t’aurais dû mieux réfléchir ! ça te brise d’être aussi dure avec lui, mais il devait comprendre que c’était fini, il t’avait fait tellement de mal que tu ne voulais plus vivre ça. L’émotion était tellement forte au fond de toi, tu sens des larmes de monter aux yeux. Ton cœur battait si vite, si fort, d’une seconde à l’autre il allait exploser dans ta poitrine. Et tu lâches dans un moment de faiblesse, à bout Te m’as fait tellement mal ! Je sais pas ce qui me retient de pas t’en coller une ! Je te hais de t’aimer ! oui tu te détestais, d’être cette stupide fille, qui aimait, d’un amour impossible.
HJ : c'est trop triste *retourne pleurer dans ses mouchoirs*
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kolizie
Je l’aimais à en perdre la tête, elle avait toujours été la femme parfaite pour moi, je le savais, mais je fuyais encore et toujours cette perfection, et à force de faire des erreurs je finirais par la perdre, je perdais petit à petit Liz’, la plus belle femme du monde. Ma vie était un ensemble de choix mal fait, et j’en perdais la tête, mon mariage partait littéralement en sucette et j’étais impuissant face à ce déclin, et petit à petit je m’éloignais de plus en plus de Keyla, car même si nous nous étions, notre amour n’était plus suffisant pour que nous soyons à nouveau heureux. Ma vie toute entière partait en sucette. « Je ne veux pas t’empêcher de vivre Liz’, je veux plus être ton boulet … Je te le dis ! » Intérieurement j’étais fou de rage, mais je ne voulais pas lui montrer, je ne voulais pas qu’elle voit que je pétais les plombs à cause d’elle. Elle était dure avec moi, tellement dur, que ça me rendait carrément dingue, elle me disait ouvertement que je lui avais mentis, que je ne faisais que ça. « Je t’ai jamais fait du baratin, je t’ai toujours aimé, et je t’aime toujours … mais j’ai choisi Key’ tout simplement parce que c’est ma femme, celle que j’ai épousé, celle avec qui je me vois fondé une famille … et puis merde, je n’ai pas à me justifier sur ce putain de choix à la noix, t’aurais fait la même chose si tu avais été à ma place, j’en suis sûr ! » Je ne savais même pas si j’allais arriver à rester calme avec elle, s’était tellement dingue et en même temps tellement déstabilisant cette situation qu’à force, je devenais carrément fou. « Je n’accepte pas de te perdre, je l’accepterais jamais … je ne veux pas te perdre, je ne veux pas te voir avec un autre mec, je ne veux pas que tu sois loin de moi, et pourtant je le sais très bien, je te fais du mal … j’aime Keyla, je t’aime toi, et je sais pas quoi faire, car c’est impossible de vivre avec deux femmes, je ne peux plus mener une double vie … On souffre, mais je peux pas complètement choisir, je pourrais jamais choisir entre toi et elle ! » Elle s’était mise ensuite à pleurer, non franchement fallait pas qu’elle fasse ça … je me considérais vraiment comme un monstre. « Je me hais aussi de t’aimer comme ça, si on ne ressentait pas ça l’un pour l’autre ça serait tellement plus simple … on serait tellement plus heureux de notre côté … mais je n’arrive pas à faire taire tous ses sentiments, j’y arrive pas ! » Je ne pouvais pas faire taire tous ses sentiments que je ressentais pour elle depuis des années, c’était impossible.
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kolizie
Tu es debout, tu trembles de colère et de tristesse à la fois. Les larmes te montent aux yeux et tu t'empresse de les essuyer car tu ne voulais pas qu'il te voit comme ça et tu en avais marre, tellement marre de souffrir de toute cette merde. Qu'est-ce que t'avais fait au bon Dieu pour mériter une telle souffrance, un tel malheur ? Tu n'en peux plus de ses paroles, toujours le même refrain, la même chanson, la chanson du malheur. Il ne comprenait donc pas ta situation et à quel point c'était douloureux de la vivre. T'avais toujours été recalée au second rang, à la deuxième solution, quand ça n'allait pas avec Keyla, Kol il venait te voir, la bouche en coeur. Tu savais qu'il vous aimait autant l'une que l'autre et c'était ça le problème. Toi, tu ne voulais plus vivre ça, c'était elle ou toi, pas les deux en même temps. Arrête Kol, arrête je t'en pris de me dire que tu m'aimes ! Si c'était vraiment le cas, tu m'aurais choisi, t'aurais suivi ce que disait vraiment ton coeur et t'aurai pas choisir l'option la plus facile espérant mener ta double vie, comme tu dis ! tu t'étais approchée de lui à ses mots posant ta main contre son torse. Tu pouvais sentir son coeur battre aussi vite que le tien. Et si j'avais été à ta place, eh bien, j'aurai suivi mon coeur, j'aurai été courageuse quelques soit les conséquences, je n'aurai été lâche comme tu l'as été envers moi ! tu lui dis en le regardant droit dans les yeux, pour qu'il puisse y voir la douleur à l'intérieur. Tu dis que tu m'aimes, que tu ne veux pas me voir avec un autre, alors pourquoi, POURQUOI tu ne m'a pas choisi ?! Je comprends pas... tu avais dit en haussant le son de ta voix. Ça te faisait tellement mal de t'énerver contre lui. T'arrive pas à choisir ? Encore un acte de lâcheté de ta part Kol, tu me sidère ! Il est où l'homme dont je suis tombée réellement amoureuse il y a des années de cela ? Eh bien, j'vais choisir, si t'es pas capable de le faire. Ta main se crispe sur son haut, car un mélange de tristesse et à la fois de colère te submerge de l'intérieur Laisse moi vivre Kol, t'as pas le droit de m'empêcher d'être avec quelqu'un d'autre, c'est juste égoïste de ta part, alors que toi t'es avec Keyla, tu t'es marié et en plus tu veux des gosses avec ? Alors que moi j'ai PAS le droit ? Tu me balance ça en pleine figure et après tu veux que j'te crois sur la sincérité de notre amour ?! Car ouais c'est ce que t'es en train de me dire là, arrête de tout vouloir à la fin, tu peux pas m'avoir moi ET Keyla ! tu en as mal au coeur de devoir lui dire la suite, mais il le fallait. Absolument. Immédiatement. Malgré le fait que ton coeur se fissurait encore plus à chacune de tes paroles. C'est fini entre nous. Je veux plus qu'on se voit. Oui, il avait joué jusqu'à s'en brûler les ailes, s'il t'aimait réellement, il aurait tout plaqué pour toi. Mais nan, ce n'était juste un beau rêve, une utopie.
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kolizie
Je ne pouvais pas supporter de la voir pleurer, c'était un déchirement. Je n'arrivais plus à me contrôler, j'allais péter un câble, je ne supportais tout simplement plus ce triangle amoureux qui commencé à nous détruire nous les trois. Même si j'étais amoureux fou de Keyla et que je me voyais passer le restant de ma vie avec elle, je ne pouvais plus accepter cette distance qui c'était crée entre nous, ensemble il fallait bien l'admettre nous n'étions plus autant heureux qu'avant. Tout était différent avec Lizie, elle était douce, mais en même temps elle avait ce sacré caractère qui lui donné cette petit chose en plus, que les autres femmes n'avaient pas la plupart du temps, c'est pour ça que je ne voulais plus être loin d'elle, je ne voulais plus que tous les deux nous soyons séparés ... mais tout était toujours autant compliqué, et la situation n'était pas prête de s'arranger. « Je te dis que je t'aime parce que je ne peux pas m'en empêcher ... c'est aussi simple que ça ! Et je ne t'ai pas choisi tout simplement parce que je me suis dis que tu ne serais jamais réellement heureuse avec moi ... avec mon infidélité, je te l'avoue Liz', j'aime les femmes, je les ai toujours aimé et même si j'aime Keyla, même si je t'aime ... toi, c'est plus fort que moi, j'ai besoin d'aller voir ailleurs, mon père était pareil ! » C'est la qu'elle s'était approchée de moi, mon cœur bâté à cent à l'heure, j'étais heureux et soulagé de pouvoir enfin sentir sa main posé sur moi, sur mon corps. « Oui j'ai été lâche ... je le sais ! » Je n'osais même pas la regarder dans les yeux tellement j'avais honte de ce que j'avais pu faire, de ce que je n'avais pas fait au final. « Parce que je ne te mérite pas Lizie ... je ne t'ai jamais mérité ! Tu devrais rester loin de moi, tu ne devrais plus me parler, tu ne devrais même plus me regarder, mais je ne veux pas de ça, parce que je ne suis qu'un sale égoïste de première, et que je te veux pour moi seul, je veux voir ce désir que tu as pour moi dans tes yeux, je veux voir cet amour ressortir, mais je ne veux pas te voir désirer un autre homme que moi ... c'est plus fort que moi, je suis comme ça ! Mais je sais que t'attacher comme ça, à quelque chose qui n'arrivera peut-être plus jamais, n'est pas bon ... je suis tellement désolé, tu ne sais pas à quel point ... » Je ne pouvais pas supporter de la voir loin de moi, et encore moins de la voir dans les bras d'un autre mec. « J'ARRIVE PAS A TE LAISSER VIVRE PUTAIN ! T'ES EN MOI LIZ' ... C'est comme si t'étais gravée à jamais au fer rouge dans ma peau, quand je suis loin de toi, je pense à toi, je suis mal ... je suis mal de ne pas pouvoir tout l'amour que tu voudrais de moi au final, j'en suis carrément malade ! J'aimerais tellement pourtant que ça soit possible, vous êtes tout pour moi ... tout ! » La elle avait dit ce qui ne fallait pas dire ... je m'étais éloigné carrément d'elle, me retournant, pour cacher les larmes qui commençaient à monter petit à petit. « Je peux pas t'abandonner, je peux pas ... » avais-je dis tout bas, pour qu'elle distingue à peine ce que je venais de dire.
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Cette soirée que tu avais tant attendu, que toutes les filles attendaient impatiemment tout le long de l'année, elle était loin de ressembler à celle que tu t'étais imaginée. Malgré le fait que t'essayais de tout faire pour que tu te sentes mieux, au fond de toi, t'étais mal. Mal sans lui. Sans ton meilleur ami. T'avais le coeur brisé, brisé en mille morceaux. La dernière fois que vous vous étiez vu c'était pour vous balancer les pires horreurs du monde à la figure. Tu lui en voulais énormément mais... mais il y avait toujours cette partie de toi qui tenait éperdument à lui. Avec le temps, tu t'étais rendue compte que quelque soit les sentiments que tu pouvais éprouver pour le jeune homme, que se soit de la haine à l'amour, il t'était indispensable. Et ça depuis toujours, depuis le jour où tu l'avais rencontré. Il y avait toujours eu ce lien indissociable entre vous que tu ne comprendrais jamais. Pour le bal, t'avais fait l'effort de bien t'habiller même si ton humeur n'était pas au rendez vous. Une robe bleue nuit moulait les courbes de ton corps et t'avais laissé tes long cheveux légèrement ondulés détachés. Ils commençaient sérieusement à être trop long tes cheveux, peut-être que t'allais les couper, les couper jusqu'aux épaules, ça, ça serait du changement. Du changement t'en avait grandement besoin. T'étais sortie de la salle de fête pour prendre l'air. Tu sais pas quelle heure il était exactement, pas loin de minuit, tu penses. Seulement les lampadaires de l'université éclairaient légèrement et tu t'étais assise sur un banc. Perdue dans tes pensées, ton regarde fixait le ciel étoilé et tu consumais lentement la cigarette que tu avais à la main. Ouais le coeur brisé t'avais pris de mauvaises habitudes, comme fumer par exemple.
