« Oh mais mon séant t’appartient ! » rectifia-t-elle aussitôt avant de laisser échapper un petit rire tandis qu’il la plaquait contre la voiture et lui faisait très nettement comprendre que son désir n’était pas moins vigoureux que celui de Mallory, bien au contraire. « Mais pour la visite, c’est quand tu veux mon ange… je me retiens déjà de te déchirer ta chemise alors tu imagines… » murmura-t-elle avant de lui mordiller doucement l’oreille. « Je te signale que j’avais rien d’autre à proximité, on a que des couteaux de cuisine ! Puis je suis très sex avec, NA ! »
« Ah oui ? Tu sais que ça m’excite quand tu me dis ce genre de chose ? »murmurais-je contre ses lèvres que je ravis d’un baiser passionné. « Pourquoi est-ce que tu te retiens ? Par contre il y a un peu de route à faire si tu veux visiter mon bureau alors c’est toi qui voit : ou l’on fait l’amour maintenant ou faut se retenir une petite heure » l’informais-je. Je rigolais de la voir ainsi protester au sujet de sa sexy attitude. « Non… il te faut le top du top… je te montrerai la salle d’entrainement et tu auras le droit de choisir dans ma collection personnelle »
Mallory s’écarta de quelques millimètres avant de saisir un feutre et, après avoir soulevé sa jupe, se mit à écrire « Declan » contre l’une de ses fesses. « Tu me crois maintenant ? » éclata-t-elle de rire face à sa propre connerie pour mieux lui déchirer sa chemise, lui faisant un suçon pour mieux le plaquer à son tour contre la voiture. « Toi qui voit honey… » Mais quelque chose lui disait qu’il aurait du mal à conduire ! « Sérieux ?? Rhooo je t’aime chéri c’est un super cadeau que tu me fais ! » s’exclama-t-elle en lui sautant au cou tout en sautillant.
« Je te crois ! Attends, donne-moi ça »lui demandais-je une fois qu’elle eut déchiré ma chemise –je commençais à ne plus en avoir beaucoup dans la penderie !; Le feutre en main, j’écrivais son prénom en travers de mon torse avant de balancer le feutre dans la pièce et la soulever dans mes bras pour qu’elle entoure mes hanches de ses longues jambes. « Pas de temps à perdre pour te combler »grognais-je contre ses lèvres car je comptais bien qu’elle me remercie d’une manière on ne peut plus charnelle. « Chambre ou canapé ? » lui laissais-je comme unique choix.
« Faudra qu’on pense à faire du shopping histoire de tester les cabines d’essayage » fit-elle en esquissant un petit clin d’œil pour mieux se mordre la lèvre inférieure une fois qu’il eut inscrit son prénom au feutre contre son torse. Voilà qui lui donnait des idées extrêmement sulfureuses tout d’un coup… « Oh… graouh ! J’ai envie de dire… canapé ? C’est moins loin ! »
« On testera tout ce que tu veux mais je veux faire l’amour avec toi sur le fauteuil de ma mère… C’est un putain de fantasme que j’ai depuis que je t’ai épousé »avouais-je même si dans le fond, c’était surtout pour pouvoir me marrer intérieurement lors de ces réunions barbantes auxquelles je me devais d’assister une fois par mois. « Va pour le canapé, tu as raison, c’est moins loin » acquiesçais-je en la portant jusqu’au sofa pour mieux l’étendre dessus sans cesser de l’embrasser ni même de caresser ce corps offert à mon bon vouloir.
« Mais heu… ta mère risque pas de nous surprendre ? Moi tu sais que je te suivrai jusqu’au bout du monde mais quelque chose me dit que c’est parce que tu veux t’en souvenir après ! On a intérêt à être bons… » s’amusa-t-elle à répondre avant de n’être étendue sur le sofa par les bons soins de Declan, qui ne manqua pas de commencer à embrasser son corps offert à ses lèvres. « J’ai pas grand-chose en dessous… je crois que ça tombe bien… »
« On est toujours bons ! Mais non, il suffit de s’arranger pour qu’elle ne soit pas présente… Tu sais, si je lui dis qu’une de ses anciennes amies trainent un peu trop autour de mon père, elle va s’empresser de le conduire dans leur chambre pour faire des cochonneries toute la nuit. Heureusement, à leurs âges, ils ne peuvent plus me coller un petit frère ou une petite sœur sur les bras » rigolais-je avant de gémir face à sa confession. « Tu as pris la manie de ma cousine pour mon plus grand plaisir, tu le sais ? » murmurais-je à son oreille et je ne tardais d’ailleurs pas à la mettre à nue. « Tout ton corps m’appartient ou uniquement ton adorable fessier ? »
« Tu sais que tu es diabolique ?? Mais en l’occurrence… j’avoue que j’adore ça ! » avoua-t-elle en s’emparant furieusement de ses lèvres pour lui prouver que le plan qu’il avait en tête plaisait follement à Mallory également. « Je savais bien que ça te plairait… c’est bête tu as viré le feutre sinon j’aurais pu m’inscrire ton prénom sur tout le corps ! Dis… on a encore de la sauce au chocolat ? »
« Call me Satan » plaisantais-je non sans lui rendre son baiser avec la même intensité. « De la sauce au chocolat ? Yep, j’en ai racheté, il y a deux jours. Placard de gauche près du frigo »lançais-je avant de me redresser car quelque chose me disait qu’elle allait chercher le tube pour pouvoir s’écrire dessus –tant que je pouvais la dévorer par la suite, je ne disais pas non, loin de là même. « Gourmande va… Qui va le chercher ? »
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