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i'm sorry really

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Minuit passé pratiquement, j'arpentais les rues de la ville, réfléchissant à énormément de choses. J'étais assez déboussolé, ma mère était à l’hôpital dans le coma. Et, je ne pouvais même pas la rejoindre. Enfin, pas maintenant. Les cours n'étaient presque pas terminés, et ma tante souhaitait que je finisse l'année. Mais, je ne pouvais pas rester, je ne savais pas du tout quoi faire. Je me posais sur un banc du parc, commençant à rouler mon joint tranquillement. J'attendais une amie, Alice avec qui je parlais très bien. On s'était donnés rendez-vous et malgré l'heure elle avait accepté de venir, donc j'attendais impatiemment.
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Les rues étaient tranquilles ce soir, ça tombe bien, Alice voulait un peu de calme pour dégriser en paix. Elle venait de sortir d'une soirée bien arrosée et, un peu chancelante, déambulait dans le parc, à la recherche de Mace. Elle l'avait rencontrée dans une autre de ses fameuses soirées qu'elle aimait tant. Il était sympa, il avait de la bonne marchandise, alors pourquoi pas? Tandis qu'elle marchait sur la petite allée pavée qui longeait les arbres, elle remarqua un type tatoué. C'était lui. La jeune fille s'approcha lentement, elle jeta sa cigarette au loin et salua Mace, se posa à côté de lui sur le banc.

-Passé une bonne soirée?

Demanda-t'elle en s'adossant confortablement, les jambes croisées.
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Les rues étaient tranquilles ce soir, ça tombe bien, Alice voulait un peu de calme pour dégriser en paix. Elle venait de sortir d'une soirée bien arrosée et, un peu chancelante, déambulait dans le parc, à la recherche de Mace. Elle l'avait rencontrée dans une autre de ses fameuses soirées qu'elle aimait tant. Il était sympa, il avait de la bonne marchandise, alors pourquoi pas? Tandis qu'elle marchait sur la petite allée pavée qui longeait les arbres, elle remarqua un type tatoué. C'était lui. La jeune fille s'approcha lentement, elle jeta sa cigarette au loin et salua Mace, se posa à côté de lui sur le banc.

-Passé une bonne soirée?

Demanda-t'elle en s'adossant confortablement, les jambes croisées.
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Elle arrivait, s'asseyant à mes côtés. Elle était vraiment une jolie femme, avec un bon style, j'aimais bien. Elle me demandait si j'avais passé une bonne journée. Sa question me fit soupirer, et me rendit encore plus triste que je ne l'étais. Je tirais quelques taffes du joint que j'avais dans la main avant de lui répondre. « Si tu savais... Ma mère est dans le coma. », avais-je dit sans la regarder et continuant à tirer des taffes sur mon joint. Je sortis de ma poche, un sachet en plastique qui contenait de la poudre blanche. Mon regard restait fixé sur le sachet.
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Les yeux perdus dans le vague, Alice se passa une main dans les cheveux, plus ou moins affligée par la nouvelle que Mace venait de lui annoncer. Elle n'était pas du genre compatissante, loin de là.

-Vraiment désolé, j'espère qu'elle va s'en tirer...

Cette phrase sonnait creux, comme si elle ne pouvait imaginer ce que ça faisait d'avoir un être cher à la merci de la mort. Sa mère était décédée subitement, sans que cela ne l'affecte particulièrement, elles n'avaient jamais été proche. Concevoir l'inquiétude et le désarroi que l'on ressent dans une telle situation était difficile pour Alice, trop difficile à cette heure tardive en tout cas.

Elle lui prit délicatement le joint des mains et prit plusieurs longues bouffées, elle aussi perdue dans ses pensées à présent, tandis qu'il sortait un sachet de poudre de sa poche. Sans le regarder, elle sentit son coeur battre de plus en plus fort à la vue de cette drogue qu'elle appréciait tant, mais ô combien dangereuse. Alice avait toujours eu un faible pour la poudre, c'est pour ça qu'elle ne s'en achetait pas, il était trop facile de foutre sa vie en l'air avec ça, mais quand on lui en offrait, elle acceptait. Après tout, un cadeau reste un cadeau, non?
Pour le moment, elle continuait d'inhaler la fumée du joint, qui par ailleurs était exquis,
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Je lui fis un petit sourire, histoire de dire que j'allais bien même si ce n'était pas le cas. Elle compatissait, et je détestais que les gens me regardent par pitié. Bref, comme on disait tant que y'a de la vie, y'a de l'espoir. Ma mère me répétait cela chaque jour lorsque j'étais encore à New York. La jeune Alice prit le bédo et fuma quelques taffes. J'avais le sachet de poudre blanche dans mes mains, je posa une petite plaquette en métal sur mes genoux et fit deux bandes de cette drogue. Et hop que j'aspirais le tout, clignant des yeux à maintes reprises après ça. Je refis deux rails, passant la plaquette de métal à Alice. « Prends, j'en ai assez pour passer une bonne soirée. », lui disais-je, tentant de cacher ma tristesse.
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Décidément, elle n'était pas douée pour réconforter les gens. Il semblait encore plus déprimé depuis qu'elle avait exprimé sa sympathie. Elle prit plusieurs boufées encore, espérant pouvoir s'engourdir l'esprit et se sortir toute cette tristesse de la tête. Qu'elle le veuille ou non, cette histoire lui rappelait sa mère, malheureusement. Malgré tout, elle ne pouvait détacher ses yeux du petit sachet, puis de la plaquette, qui se retrouva sur ses genoux avec deux belles lignes blanches, prêtes à lui changer les idées. Elle retourna le joint à son propriétaire, les yeux légèrement rougis, puis s'enfila une première ligne, et une deuxième presque immédiatement. Normalement, elle n'en prenait pas autant, mais devant Mace, elle ne pouvait faire autrement que tenter de l'épater, lui montrer qu'elle pouvait suivre la cadence sans broncher. La jeune femme se redressa, le visage engourdi et reniflant plus qu'elle ne devrait. Puis, Alice s'alluma une cigarette, et tendit son paquet à Mace.

-Tu en veux une?
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Avec la poudre dans mon cerveau, ce fut assez rapide et efficace. Et, ça me permettait de ne pas penser à ma mère, non pas que je n'en avais pas envie, mais ça me rendait triste. Et, je préférais que les gens que je côtoyais garde une image de moi drôle et non triste. Elle prit sa dose, et me tendit une cigarette. « Merci. », disais-je en mettant la clope à mon bec. Je l'alluma et tira quelques taffes. « T'es belle, c'soir. », disais-je avec un petite sourire en coin de bouche.
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Elle s'étira longuement, le corps parcourut d'un frisson artificiel. La jeune femme était complètement réveillée maintenant, impossible de fumer sa clope tranquillement, chaque bouffée était un délice, et pourtant un autre joint aurait fait son bonheur, dommage qu'elle n'en avait pas sur elle. Mace lui fit un compliment, elle se tourna vers lui, les yeux brillants, pupilles dilatées.

-Comme toujours...

Répliqua-t'elle avec le sourire d'une gamine effarouchée. Elle ne pouvait s'empêcher de le taquiner un peu, même si elle ne le connaissait pas tant que ça. Ce soir, elle croyait le connaitre depuis toujours. Encore à moitié allongée sur le banc, elle se pencha sur Mace pour l'écraser un peu, même si elle ne faisait pas une grande différence pour son confort, elle aimait bien agacer les garçons qui lui faisaient des compliments. 

-Toi aussi tu es très belle ce soir, hahaha!

Elle trouva sa blague très drôle, sur le coup.
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Je l'avais complimenté, et sa remarque me fit sourire. J'aimais bien les filles comme ça, celles avec de l'humour. Je continuais de fumer mon petit bédo tranquillement, alors qu'elle posa son corps sur moi pour me taquiner. Puis, elle me dit que j'étais très belle et je riais doucement. « J'ai pas mis de mascara ! Zut alors », disais-je, en imitant une voix de femme. Puis, je repris la plaquette afin de faire à nouveau deux ligne de poudre que je pris d'une traite. Je passais la plaquette à Alice. « J'ai envie de ne penser à rien ce soir, juste profiter ! »
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