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norah ▬ what a fear

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Norah & William


What a fear


En parfaite symbiose, Norah & William lâchèrent leurs bombes à eau sur les étudiants qui passaient sous la fenêtre des Lowell. William eu tout juste le temps de voir leur réaction, comme à chaque fois ; ils tombaient des nues. Enfin, pas bien longtemps, puisqu’ils levèrent le poing au ciel en scandant quelque chose. Une attaque extra-terrestre ? Les paumes de ses mains appuyées contre la table de la cuisine, William restait face à la fenêtre. S’il avait vu Norah rire –son corps n’était pas aussi discret que son rire dans la mesure où ses derniers la secouaient complètement, il ne rit pas. Du moins, pas immédiatement. Il ne riait jamais en faisant ça, non, il souriait victorieusement plutôt. Mais cette fois-ci, le spectacle sous leur fenêtre ajouté à celui d’une Norah morte de rire eut raison de lui, un sourire étira ses lèvres et un petit rire s’échappa d’entre-elles. Effet boule de neige oblige, il dû placer une main devant sa bouche pour les contenir, sans quoi il allait réveiller la maison toute entière. Il inspira profondément pour retrouver son calme, fermant les yeux quelques secondes. Il était prêt à tuer l’inconnue qui se trouvait sur le canapé une demi-heure plus tôt, et voilà maintenant qu’ils venaient ensemble de faire une bataille d’eau épique. Il s’approcha de la fenêtre pour voir où ils en étaient, couchés sur le trottoir ou titubant jusqu’à leurs chambres ? Précautionneux, il regarda discrètement par la fenêtre et malheur, personne dehors, seulement la porte coupe-feu du bâtiment des Lowell qui se refermait. Problème numéro un. Il déglutit, il n’avait pas prévu ça, il n’avait jamais prévu ça. Il regarda sa tenue, un tee-shirt & un vieux pantalon de jogging noir, mais il était pieds nus. Problème numéro deux. Il se tourna vers Norah, demandant ; « Tu avais prévu de dormir cette nuit ? » Une armée de jeunes pas si alcoolisés que ça –du moins, assez sobres pour se rendre compte qu’il s’agissait d’étudiants qui les bombardaient & non le ciel qui leur tombait sur la tête- accourait chez les Lowell. Ils allaient prendre cher, c’était net. William recula d’un pas, suggérant ; « Personnellement, j’irais bien courir un peu. » s’il s’essayait à l’humour c’était parce qu’il se doutait que la jeune femme ne serait pas folle de joie à l’idée de courir partout pour échapper à des étudiants en colère. Il enjamba la fenêtre, le contact glacé du métal de l’échelle de secours sur ses pieds le fit frissonner. Il jura, il n’avait pas vu qu’au pied de l’échelle attendait des gars prêt à se venger. Problème numéro trois. Ils allaient devoir monter, les étudiants ne tarderaient pas à se pointer dans les couloirs & ils n’auraient jamais le temps de descendre sans les croiser. Inspirant profondément, il en informa Norah ; « J’espère que tu n’as pas le vertige. » La nuit s’annonçait longue & sportive. Problème numéro quatre.
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~ what a fear ~


Il lâcha un rire à son tour. Décidément, les choses avait pris un tournant bien différent entre le moment où il me menaçait d’un coupe-papier, et celui où il étouffait tant bien que mal son rire de sa main. Je pris une profonde inspiration avant de me redresser, la crise de fou rire passée, mais un sourire planant encore sur mes lèvres. Sourire qui s’effaça lorsque je vis son visage s’assombrir. Quelque chose ne se passait pas comme prévu, à en entendre la porte d’en bas se refermer d’un bruit sec. Oups, nous n’avions pas prévu qu’ils comprendraient de quel côté venait l’attaque qui les avait rafraîchit. Si j’avais prévu de dormir ? « Pas spécialement… » J’avais bien essayé, mais il m’avait réveillée, et maintenant j’étais en pleine forme. J’avais été sujette à des insomnies à répétition, Morphée m’ayant lâchement abandonné ces dernières nuits. La faute au Springbreak, sans doute. Je ne trouvais plus le sommeil, mais au moins étais-je capable de fuir la bande d’étudiants alcoolisés mais costauds qui étaient en train de se lancer à notre poursuite. Je vis mon complice se diriger vers l’échelle de secours. Descendre courir dans la rue ? Sérieusement, c’était ça son idée ? Je jetai un œil à mes vêtements, désespérée. Pieds nus après avoir abandonné mes talons lorsque j’étais rentrée, de peur de réveiller les autres, j’étais tout de même encore en tenue de travail, soit un chemisier blanc et une jupe tailleur noire. Ce qui, entre nous, n’est pas vraiment l’apparat adéquat pour un petit jogging nocturne… Je ne compris pas tout de suite lorsqu’il me demanda si j’avais le vertige. Nous n’étions pas si haut que ça quand même… Je ne compris pas non plus lorsque je le vis commencer à grimper. Pour courir, n’étions-nous pas censé descendre l’échelle plutôt que de la monter ? Perplexe, j’enjambai à mon tour la fenêtre, comprenant enfin pourquoi il s’était rabattu vers le toit plutôt que d’aller courir à travers le campus. Nous aurions pu les semer, si nos victimes n’étaient pas en train de nous attendre en bas de la fenêtre... Je montai à mon tour, le froid des barreaux sous mes pieds me faisant frissonner. Alors que je me précipitai vers le toit, je remarquai une fenêtre ouverte. Et aux ronflements qui s’en échappaient, c’était la mienne. Mon cerveau tourna à toute vitesse. Une fois sur le toit, qu’est-ce qu’il comptait faire ? Sauter sur le toit voisin ? Très peu pour moi. Ceux du bas ne tarderaient pas à nous rejoindre, et nous n’aurions aucune échappatoire. Alors que si… « William ! » Je l’appelai en chuchotant aussi fort que je le pouvais. En silence, je lui montrai la fenêtre ouverte avant d’y glisser une jambe, puis l’autre, en silence. Silver dormait comme une souche, elle ne risquait pas d’être un problème. J’attendis qu’il me rejoigne pour fermer la fenêtre, laissant nos assaillants dehors, hors d’atteinte. Je m’assis par terre, contre le mur sous la fenêtre, n’osant plus faire le moindre bruit.

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Norah & William


What a fear


Bon, récapitulons, il y avait des étudiants au pied de l’immeuble, dans l’immeuble, autant dire qu’ils étaient cernés. Pour William, la seule solution qui se présentait à eux, c’était de monter sur les toits, ils pourraient les semer facilement s’ils commençaient à ne plus tenir sur leurs pieds. Mais non, Norah trouva une autre idée. Elle s’engouffra par une fenêtre ouverte dans une chambre, chose qui n’était pas au goût du Kane. Les alcoolisés ne se priverait surement pas de réveiller les habitants de la Lowell House pour les retrouver, il en était persuadé. Se mettant à la hauteur de Norah, elle qui était déjà à l’intérieur de la chambre, il lui lança ; « T’es sérieuse là ? Et s’ils se mettent à fouiller les chambres ? » Si William ne voyait pas d’inconvénients à bombarder les étudiants d’eau, il se passerait bien de leur vengeance. Il n’eut pas le temps d’en rajouter d’avantage, il voyait des ombres s’étirer sur le sol comme des géants éphémères. Il grommela quelque chose entre ses dents puis se résigna à entrer, passant par la fenêtre. La jeune femme la ferma discrètement, apparemment ils étaient tirés d’affaire puisque les étudiants passaient leur chemin en contre bas. Les avaient-ils vus ? Savaient-ils qui ils étaient ? Il espérait que non ou que, dans le cas contraire, ils oublieraient en dégrisant. Il lâcha un discret soupir de soulagement lorsque les silhouettes eurent disparues derrière une rangée de haies –à son plus grand étonnement. Il avait eu une soudaine montée d’adrénaline qui allait à l’encontre de ces derniers jours calmes, planplan. Il fut même déçu un instant qu’ils ne débarquent pas dans la chambre, une petite course l’aurait amusé. Enfin, ça ne dura qu’un instant, il se voyait mal courir sur les toits avec des gens bourrés à leur trousses, il ne manquerait plus que l’un d’eux en tombe pour terminer la soirée en beauté. William s’adossa au mur, assis au sol. Ses yeux s’étaient accommodés à l’obscurité et, grâce à la lumière que dégageaient les réverbères dehors, la chambre était légèrement illuminée, on pouvait deviner les contours des meubles. William ne distingua qu’une silhouette dans la chambre, mais c’était une de trop si la personne venait à se réveiller. Il chuchota donc à Norah ; « Et où sommes-nous exactement ? » Le regard du Kane était porté sur le maigre bâillement entre le bas de la porte et le sol. Il veillait à ce que la pénombre du couloir ne change pas subitement.
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Vu l’invective que mon complice me lança, j’en déduisis qu’il n’était pas vraiment enchanté à l’idée de pénétrer dans la chambre. « C’est toujours une meilleure idée que d’aller se casser le cou en tombant d’un toit, non ? » Parce que c’était bien mignon de vouloir monter faire un tour sur les hauteurs du campus, mais si les autres s’étaient mis à nous suivre, il n’aurait certainement pas fallu longtemps avant que l’un d’eux, étourdi par l’alcool qui avait remplacé le sang dans leur veine, ne trébuche pour aller finir sa course quelques mètres plus bas, et alors là, bonjour les emmerdes. Et puis, il n’était pas au courant que les portes pouvaient se fermer à clé ? Je n’aurais qu’à me diriger en silence vers le verrou pour assurer notre tranquillité. Mais apparemment, cela n’allait pas être nécessaire, le vacarme provoqué par le troupeau alcoolisé commençait à s’atténuer. Nous avions évité le pire pour le moment. Et personne n’avait hurlé nos prénoms, au moins ne nous connaissaient-ils pas. Il ne restait plus qu’à espérer que les vapeurs d’alcools accomplissent leur miracle de toujours en brouillant les souvenirs de ces âmes vengeresses au petit matin, et qu’aucun d’eux ne puisse nous reconnaître à l’avenir. William était toujours tendu, sûrement à cause des draps qui se soulevaient au rythme de la respiration de ma colocataire. Je le rassurai tout de suite en répondant à sa question. « C’est ma chambre. Et ne t’en fais pas pour Silver, elle dort comme une souche vu la crève qu’elle se tient. Elle ne risque pas de se réveiller. » La pression retombait progressivement, me laissant avec une sensation de vide incroyable. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas mis en cerveau en veille, les dernières semaines ayant plutôt été riches en évènements. Et puis, je n’étais pas vraiment d’un tempérament calme et serein. La poussée d’adrénaline due à notre petite course poursuite, ajoutée à mon grave manque de sommeil, avaient complètement court-circuités mes neurones, m’empêchant de penser ou de réfléchir. Je profitai quelques instants de ce néant pas si désagréable qu’on pourrait le croire, me disant qu’une petite course dans les rues n’aurait peut-être pas été insurmontable, avant de me tourner vers celui qui m’avait entraîné là-dedans, une fois le silence et le calme revenue dans la résidence, signe que nos poursuivants nous avaient définitivement faussé compagnie. « Bon, et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? Tu crois qu’ils sont partis, ou qu’ils sont assez intelligents pour nous attendre au détour d’un couloir ? »

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Norah & William


What a fear


Le Kane reprenait son souffle, assis dans cette chambre obscure. Il parvenait à distinguer des formes, il se concentrait dessus pour calmer les battements de son cœur. La silhouette qu’il avait distingué dans le lit, Norah lui appris que c’était celle de Silver et qu’elle ne risquait pas de se réveiller, complètement ravagée par une grosse crève. William lui dit donc, soulagé ; « Tant mieux. J’espère qu’ils ne nous ont pas vus. » Norah avait fermée la porte à clef, le déclic du verrou résonnait encore dans sa tête. L’adrénaline peut-être ? Le Kane se redressa prudemment, informant la jeune femme ; « Je n’ai pas envie de passer la nuit ici, si tu n’y vois pas d’objection. » Puisque les jeunes semblaient être tous partis, il n’allait pas s’attarder ici, Silver pouvait garder ses microbes. Il marcha prudemment jusqu’à la porte, se guidant en touchant les meubles du bout des doigts pour ne pas se cogner. Il posa sa main sur la poignée de la porte, tourna le bouton du verrou pour déverrouiller la porte et l’entrebâilla. Le couloir était sombre, mais il n’y distinguait personne. Avec de la chance, ils seraient tout de même trop saouls pour monter chez les Lowell et les attendre au détour d’un couloir. Avec de la chance. Ah ! Deux mots auxquels il ne croyait pas, la chance n’était rien d’autre qu’un tissu de conneries à ses yeux. Il referma la porte, s’y adossant. Il demanda à Norah ; « Tu restes ici ou tu viens avec moi ? Je n’ai pas de microbes à t’offrir, mais si tu veux revoir ton canapé, il va bien falloir se décider. » Plusieurs minutes s’étaient écoulées entre leur entrée par la fenêtre et maintenant, les étudiants étaient probablement partis dormir, si toutefois ils avaient monté la garde dans le bâtiment. Si non, ils allaient devoir courir. En tout cas, il faisait trop noir dans le couloir pour distinguer quiconque, et allumer les lumières ne serait pas une idée judicieuse. C’était comme se coller un gyrophare sur le crâne et hurler « NOUS SOMMES ICIII WOUHOUUU C’EST NOUS QUI VOUS AVONS DOUCHÉÉÉÉS ». Bof, pas très tentant. Silencieusement, il ouvrit la porte, sortant prudemment.
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« Je ne pense pas qu’ils nous ai vu, sinon ils seraient déjà en train d’essayer d’exploser la fenêtre. Ou alors ils sont trop souls pour grimper une échelle, au choix. Mais dans ce cas on les entendrait encore hurler. » Je restais assise le temps de reprendre contact avec le monde réel. William se leva, se dirigeant vers la porte en tâtonnant, pour l’ouvrir à nouveau. Effectivement, je comprenais qu’il ne tienne pas à passer la nuit ici. Moi-même, je n’avais pas particulièrement envie de dormir – si tant est que cela soit possible – à côté d’une machine à ronflement aussi bruyante qu’un vieux tracteur. Il entrouvrit la porte, jetant un œil dans l’obscurité, afin de voir si nos poursuivants s’étaient fait la malle ou pas. Il ne devait pas y voir grand-chose, mais nous devions être tranquilles. Les autres avaient bien trop bu pour être parfaitement silencieux pendant aussi longtemps. Je me levai à mon tour, progressant avec plus de facilité que mon complice dans la pièce à peine éclairée par les lampadaires de la rue. « Je préfère largement le canapé que les microbes. Et puis je ne vois pas comment je parviendrais à dormir avec le vacarme qu’elle fait… » J’indiquai du pouce la forme couverte d’une couette qui n’avait absolument rien remarqué de tous les évènements qui venaient de se passer. Non, elle était restée parfaitement immobile, impassible à ce qui l’entourait. Je l’enviais un peu quand même, j’aurais aimé avoir cette capacité de dormir en toute circonstance, cela m’aurait fait du bien. Mais je n’avais pas eu cette chance malheureusement. Je passai ma main derrière William, toujours adossé à la porte, afin d’ouvrir la dite porte, passant à mon tour ma tête dans l’entrebâillement. Tout semblait calme dans le couloir. Parfaitement calme. « Je pense qu’on peut y aller… » Je passai un pied, puis l’autre, avant de sortir complètement. J’avançai sur la pointe des pieds en direction de l’escalier, jetant un œil en bas. Tout était sombre, et semblait mortellement calme. Je me tournai vers l’homme de la situation. Hors de question que je passe en première si nos assaillants étaient tapis dans l’ombre à guetter notre arrivée. « Après toi, je t’en prie. »

© charney for ilh
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