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norah ▬ what a fear

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Norah & William


What a fear


Il était tard, très tard, du moins suffisamment tard pour que les Lowell soient tous couchés, William y comprit. Cependant, il ne dormait pas, il avait des insomnies récurrentes & à la longue, c’était pénible. Il se mettait à cogiter, et trop cogiter, c’était pas bon. Il lançait sa balle rebondissante dans les airs, pour une fois, il épargnerait aux Lolos le bruit agaçant que le jouet rouge occasionnait. Faisant maintenant rouler la balle dans ses mains, il fixait le plafond crème, comme si cela pouvait l’aider à trouver le sommeil. Après un long moment, rien, pas la moindre trace du marchand de sable. Il jeta un coup d’œil à son réveil, il était 2h20 du matin. Il soupira, se leva, se dirigea vers le salon de la Lowell House. Il avait besoin de marcher & ce n’était pas sa petite chambre qui pourrait l’y aider, il aurait plus l’air d’un lion en cage. Il longeait les murs, les touchant du bout des doigts pour se guider sans allumer la lumière. Oh, comme il était attentionné le petit Kane. Enfin, il arriva dans le salon. Là-non plus il n’alluma pas la lumière, il commença à parcourir la pièce de long en large en travers petite sœur. Si la lumière des réverbères se diffusait dans la pièce, elle restait très sombre et le jeune homme préférait suivre les formes des meubles du bout des doigts plutôt que de risquer de se cogner le genou dans la bibliothèque. Il passa ses doigts sur un meuble ciré, froid, la bibliothèque, puis sur quelque chose plein d’arrêtes, une sculpture sans aucun doute. Il rencontra ensuite une lampe, une chaise, un guéridon, le canapé, et… qu’est-ce que c’était que ça ? William sursauta, il y avait quelqu’un, et il venait de lui effleurer les cheveux. Sur le petit bureau, il devina un coupe-papier & s’en saisit. C’était surement un Lowell qui s’était assoupit sur le canapé, mais sait-on jamais, il pouvait très bien s’agir d’un voleur ou je ne sais quoi encore. Il resta silencieux, attendant une quelconque réaction de l’être.
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~ what a fear ~


Encore une soirée incroyablement longue au Lord Hobo, je n’en voyais pas la fin. Je n’avais qu’une hâte, que les derniers alcooliques dépressifs quittent la salle afin que je puisse fermer le bar. Le patron avait pris sa soirée, me laissant les clés. J’avais laissé Silver partir plus tôt, vu l’état de fatigue dans lequel elle était. La grippe, quelle merde. Je m’étais ensuite empressée de renvoyer Cindy Barbie lorsque sa présence n’était plus nécessaire. Il ne restait plus que le barman et moi. Et les alcooliques dépressifs. Ils mirent une éternité à s’en aller, mais ma froideur légendaire eut raison de leur manque d’attention. Je renvoyai le barman chez lui avant de finir de ranger la salle. J’aurais pu lui demander un coup de main, mais j’avais besoin de me retrouver seule, sans personne pour me déranger dans mes réflexions. Depuis le Springbreak, je ne supportais pas la présence des autres, si ce n’est celles de Charlie et Seeley, les seuls assez intelligents pour comprendre que je ne voulais pas qu’on me pose des questions. Non pas que j’étais en pleine dépression, il m’en fallait plus que ça. Je n’avais juste pas envie de me forcer à arborer un masque de bonne humeur histoire de faire plaisir, quand à l’intérieur tout était dévasté. Je n’avais même pas la force de chercher un moyen de me venger et de faire souffrir Bleeker. Non, décidément, je n’avais goût à rien. Une fois le bar rangé, je récupérai mon sac, éteignis les lumières et fermai à clé, avant d’errer dans les rues silencieuses en direction de la Lowell House. Je n’avais pas vraiment envie de rentrer, mais mon corps commençait à mal supporter mes nuits blanches successives. Je me laissai bercer par le son de mes talons claquant sur le bitume, l’un des seuls sons capable de me vider l’esprit. Une fois arrivée, je retirai mes chaussures, ne souhaitant pas réveiller les autres habitants. Je gravis les marches en silence pour rejoindre ma chambre, mais une fois en haut des escaliers, je pus entendre les ronflements de Silver. Foutue grippe. Je redescendis sans bruit, m’allongeant sur le canapé, guettant le sommeil. Il était 2h00, et si mon cerveau était prêt à tenir toute la nuit, mon corps lui ne résista pas cinq minutes…
Je fus réveillée par une sensation bizarre. Quelque chose – quelqu’un ? – m’avait frôlé les cheveux. J’avais dû rêver, et pourtant, j’avais la désagréable impression que quelqu’un était là, debout, dans l’obscurité. Doucement, je tendis la main vers la lampe la plus proche, l’allumant en me redressant d’un bon pour faire face à l’inconnu. Je n’avais pas rêvé, il y avait bien quelqu’un, armé d’un coupe-papier. Je restai perplexe, les mains en évidence, essayant de me réveiller comme je le pouvais. J’avais beau chercher dans ma mémoire, son visage ne me disait rien du tout, mais il avait l’air aussi surpris que moi. La bouche encore pâteuse, j’articulais difficilement. « Si tu voulais bien poser le coupe-papier, tu serais gentil. Et ensuite, qu’est-ce que tu fous là à… Il est quelle heure ? »

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Norah & William


What a fear


Il était tard, tellement tard qu’il était tôt. William aurait pu avoir des hallucinations à force de ne pas dormir, mais non le délai était de 96h en principe & il ne dormait pas depuis 36h seulement. Brandissant le coupe-papier comme une arme, il était prêt  à se défendre. Mais s’il n’hallucinait pas, qui était cette jeune femme à l’air encore endormi ? Il en était persuadé, jamais il ne l’avait croisée à la Lowell House. Un habitant aurait-il ramené une conquête pour la nuit ? Impossible, ils ne seraient pas restés sur le canapé, c’était trop risqué. Chassant cette pensée en secouant la tête, le Kane lui retourna sa question, sur la défensive ; « Toi, qu’est-ce que tu fous là ? » Le manque de sommeil le rendait nerveux, aussi il ne lâcha pas le coupe-papier dans l’immédiat. Il s’approcha lentement d’elle, seulement de quelques pas, il conservait une distance de sécurité. Il regarda sa montre furtivement, hors de question de lâcher l’ennemi du regard plus de quelques secondes. Il répondit ; « Deux heures vingt-sept du matin. » Son rythme cardiaque commençait à ralentir & il put lâcher son emprise sur l’objet de métal. Il le déposa sur le bureau, à sa place initiale avant de se passer les mains sur le visage. Bon, qui était cette jeune femme ? S’adossant au mur –et restant proche du coupe-papier, sait-on jamais- il demanda ; « Je ne t’ai jamais vue ici. Tu débarques chez les Lowell ? Ou alors tu ne fais pas partie de cette maison. » il plissa légèrement les yeux, signe qu’il était en pleine réflexion. Il avait beau chercher, retourner sa cervelle dans tous les sens, ce visage ne lui disait rien, absolument rien. Peut-être avait-il déjà entendu son nom, aussi il continua sur sa lancée ; « Tu es ? » Et qu’elle ne réponde pas « fatiguée, je veux dormir, casse-toi ». Il partait du principe qu’il n’était pas fatigué, donc elle non plus. Ou plutôt, il ne la laisserait pas se reposer tant qu'il n'aurait pas eu de réponses à ses questions.
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J’hallucinai complètement. On ne pouvait plus dormir dans cette maison sans se faire agresser par un demeuré armé d’un coupe-papier ? Coupe-papier qu’il mit un certain temps à lâcher. Comme si, vu mon état d’éveil, j’allais me jeter sur lui… En tout cas, il respirait l’amabilité presqu’autant que moi, ce qui ne me donnait pas vraiment envie de coopérer. Surtout qu’il venait de me réveiller après seulement vingt minutes de sommeil. J’avais tellement de mal à dormir ces temps ci, me réveillant toutes les cinq minutes, que je rageais d’avoir été sortie d’un sommeil si profond. Je me passais les mains sur visage, chassant les derniers signes d’endormissement, tentant vainement de remettre mon esprit en route. Apparemment, il était d’ici, mais ne m’avait jamais croisé auparavant. Il avait dû arriver récemment, après… « Je débarques pas, ça fait des mois que je vis ici. Toi, t’es nouveau non ? Parce que depuis décembre, on se serait croisé si t’avais été là. » Je  n’avais pas envie de discuter, je voulais juste dormir, ne plus penser. Mais il m’avait tirée de mon sommeil, et je savais que malgré tous les efforts que je déploierais, Morphée ne reviendrait pas me chercher cette nuit. Une fois la menace du coupe-papier disparue, je me dirigeai vers la cuisine, gardant un œil sur ce type louche. Il me fallait un verre d’eau pour me réveiller complètement. Une fois servie, je me retournai, m’adossant à l’évier avant de lui répondre, restant sur mes gardes. « Norah. Je suis rentrée tard du boulot et ma coloc’ ronfle trop. Du coup je suis restée dormir sur le canapé. Je ne pensais pas me faire réveiller au beau milieu de la nuit… » Je bus une gorgée, le fixant d’un regard méfiant. Bizarrement, il ne m’inspirait pas du tout confiance. Et j’avais du mal à croire qu’on ne se soit jamais croisé s’il  était bien de la Lowell. Quoique, après réflexion, j’avais fait tout mon possible pour ne croiser aucun Lowell, de peur de croiser celui que je fuyais comme la peste. « Mais toi, tu ne m’as pas répondu. Si t’es bien d’ici, qu’est-ce que tu fous à traîner dans le salon, dans le noir qui plus est, à une heure pareille ? »

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Visiblement, William avait flippé pour rien, mais faute de sommeil, il était resté très méfiant & extrêmement sur la défensive un bon moment. Il ne s’était pas transformé en agneau docile pour autant, seulement il avait abandonné son arme & daignait répondre aux questions de la jeune femme, quel gentleman. D’ailleurs, la jeune femme répondait au prénom de Norah, et elle était encore ensuquée. Le jeune homme la suivit du regard jusqu’à la cuisine, Ne répondant pas tout de suite à son avalanche de question. Qu’est-ce que c’était que ça, la P.J. des Lowell ? Le Kane leva les yeux au ciel avant d’enfiler un gilet qu’il avait laissé traîner sur une chaise, un frisson lui parcourant l’échine. Encore un coup de l’insomnie, mais passons. Il plaça une main devant sa bouche lorsqu’un bâillement en sortit, la jeune femme allait-elle pouvoir l’aider à dormir ? Apparemment, son débit de parole étant plus rapide que la 4G, il y avait des chances pour que cela fonctionne. Se rapprochant de la cuisine pour ne pas crier & ainsi réveiller toute la maison, le jeune homme lui répondit, daignant enfin répondre à ses questions ; « William. J’ai une insomnie & je suis venu ici pour marcher un peu. Ha ! Comme si ça pouvait m’aider à dormir. » Il lâcha un petit rire d’irritation, levant les yeux au ciel. Appuyé contre le chambranle de la porte, il massa ses yeux de son pouce & de son index. Son regard se porta ensuite sur l’extérieur, par la fenêtre, le jeune homme pouvait voir des jeunes tituber en contrebas, le vendredi soir leur appartenait, tout comme l’ivresse qui en découlait & la gueule de bois qui s’en suivait. William redescendit sur terre, tout ça, il ne souhaitait pas connaître, pour lui, c’était absurde. Coupant court à la conversation, il lança à Norah ; « Éteint la lumière. » Qu’est-ce qui passait par la tête du jeune homme ? C’est simple. Présentement, il s’ennuyait & il y avait un troupeau de gars complètement souls qui passerait sous leurs fenêtres d’ici peu. Il allait donc mêler l’utile à l’agréable, les aider à déssouler tout en se distrayant. Mais pour ça, il fallait que Norah éteigne la lumière. En attendant qu’elle agisse, il sortit des ballons de baudruche d’un des placards de la cuisine & les remplit d’eau. Après quelques instants, il se retrouva armé de plusieurs bombes.
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Il s’appuya contre la porte tandis que je buvais tranquillement mon verre d’eau, laissant le frais réveiller mon organisme petit à petit. J’avais affaire à un insomniaque, au moins avions-nous ça en commun. Je ne comptais même plus le peu d’heure de sommeil auxquelles j’avais droit ces derniers temps, ces dernière se limitant en général à deux ou trois par nuit – si l’on pouvait appeler ça des nuits. Je restai silencieuse un moment, mon cerveau étant encore trop endormi pour que je puisse réfléchir correctement, et par conséquent dire quelque chose de censé. Je fus d’autant plus surprise lorsqu’il me demanda d’éteindre la lumière. « Quoi ? Pour… » Qu’est-ce qu’il avait en tête ? D’abord le coupe-papier, ensuite la lumière… Il y avait vraiment des gens bizarres dans cette maison, je ne comprenais toujours pas ce que je faisais là. Je le vis se diriger vers un placard et en sortir des ballons de baudruches. Je me décalai alors qu’il s’approchait de l’évier, lui libérant le passage tandis que mes neurones se connectaient une à une. Je le vis remplir les ballons d’eau, et aux braillements d’homme de Cro-Magnon qui s’élevaient de la rue, il devait y avoir tout un troupeau de types ivre mort passant sous nos fenêtres. J’en conclu donc qu’il allait lâcher des bombes à eaux. Ce qui m’allait parfaitement. J’éteignis donc la lumière, avant d’aller à mon tour remplir quelques ballons d’eaux, éclairée par la faible lueur des lampadaires. Après tout, c’était une façon comme une autre de passer mes nerfs – et le temps, vu que ni l’un ni l’autre n’étions prêt à retourner nous coucher. Une fois les ballons remplis, j’ouvris la fenêtre en silence, avant de me tourner vers mon partenaire de crime, armée de plusieurs bombes en mains. « Prêt ? » Je lâchais la première bombe sur les joyeux lurons qui allaient se prendre une sacrée douche froide. La guerre est déclarée.

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Après quelques instants passés à remplir les ballons d’eau, une pile de ces derniers trônait sur le plan de travail ; William allait pouvoir passer à l’action. Si Norah n’avait d’abord pas compris pourquoi il voulait qu’elle éteigne la lumière –en même temps, il ne lui avait pas détaillé son plan-, elle obtempéra lorsqu’elle aperçut les ballons et entendit les types brailler. Difficile de les ignorer en même temps, William se demandait même comment, chaque vendredi, les étudiants parvenaient à dormir avec ce boucan. Ou peut-être avait-il simplement l’ouïe fine, ou les nerfs à vif. Quoiqu’il en soit, il était maintenant posté à la fenêtre, ouverte silencieusement par la jeune femme. Elle lui demanda, bombes en mains, s’il était prêt. Il fonça quelque peu les sourcils, ne se doutant pas que Norah était du genre à faire ce genre de chose. Sincèrement, il ne la connaissait pas depuis longtemps, mais déjà il voyait en elle une image de femme aux antipodes de ce qu’elle s’apprêtait à faire. Il sourit, ravi qu’elle se joigne à lui. Il Attrapa plusieurs ballons, murmurant ; « Ils ont beau être saouls, ils se rendent rapidement compte que quelqu’un les bombarde. Mais rassure-toi, ils sont trop retournés pour faire le lien entre la trajectoire des ballons et notre fenêtre. » Il plaça correctement les derniers ballons dans ses mains, en effet, il n’en était pas à son coup d’essai. Si d’habitude il mitraillait les étudiants d’eau tout en se cachant de temps à autre pour éviter d’être grillé, il avait envie de tenter autre chose, quelque chose de plus… Eclatant. Il fit alors part de son idée à la Lowell ; « Et si on lâchait tous les ballons d’un seul coup ? Ils ne décamperont pas, il n'en auront pas le temps & on les touchera tous. » Les étudiants se rapprochaient, il les fixait tout en attendant la réponse de Norah.
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Il ne fait pas bon être dans les parages lorsque deux insomniaques se retrouvent pour passer le temps. La bande d’alcooliques qui passaient sous nos fenêtres allait en faire les frais… Je ne sais pas si c’était dû à la fatigue, ou bien si c’était l’influence de ce William, mais j’étais en train de régresser sévèrement. Mais ce n’était peut-être pas une mauvaise chose. Après tout, suite à tout ce qui s’était passé, un peu de légèreté ne pouvait pas me faire de mal. Il fallait bien que je respire, que je me vide l’esprit. Que je me détende un peu. Et quoi de mieux pour ça que de rafraîchir une bande de braillards nocturne ? Je le vis se saisir de toute une flopée de ballons, tandis qu’il m’expliquait que de toute façon, ils ne comprendraient pas d’où viendrait les projectiles. Je lui répondis dans un murmure, arquant un sourcil. « Dis donc, t’as l’air d’un expert en la matière. Ca t’arrive souvent de bombarder les étudiants qui passent sous la fenêtre ? » Après tout, il avait l’air bizarre, cela ne m’étonnerait même pas qu’il me réponde par l’affirmative. Il m’avait tout de même accueillie une arme à la main – non mais sérieusement, qui aurait une idée pareille dans une maison d’étudiant ? – et il ne m’inspirait pas vraiment confiance. Sauf pour éclater des ballons. Ca, ça ne demandait pas vraiment une grande intimité. Il me fit part de son plan… explosif. Lâcher tous les ballons en même temps, il fallait y penser. Et bien s’y prendre. Mais le résultat pourrait s’avérer exceptionnel, et j’aurais tout donné pour voir ça. « Brillant. Mais il va falloir être synchronisé, et attendre qu’ils soient tous sous la fenêtre, si on ne veut pas en louper un seul. Ce ne serait vraiment pas drôle que l’un d’entre eux nous échappe… » Je calai les ballons un à un entre mes bras, veillant à ce qu’aucun ne tombe au sol. C’aurait été dommage de se faire repérer avant même d’avoir pu faire le coup…

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S’il était un expert en matière de bombardement de ballons sur des étudiants ivres, le William ? Bien sur que non. Bon d’accord, je ne mens pas très bien, il faisait ça depuis un moment, en fait, dès le second vendredi où il avait entendu les étudiants complètements retournés faire tout un brouhaha sous les fenêtres des Lowell. Si les autres confréries ne bronchaient pas, William lui ne se laissait pas marcher dessus. Gentleman anglais certes, mais sociopathe dégénéré sur les bords ; l’idée des ballons d’eau lui était venue presque naturellement. Et puis, ce n’était pas si méchant, ils oublieraient surement dès le lendemain & de plus, il les aidait à dessouler. Il répondit donc, posément ; « Disons que j’ai eu le temps de me faire la main. » un sourire en coin étira ses lèvres suite à cet euphémisme, il rajouta en refreinant un rire ; « J’ai commencé dès la semaine qui a suivit mon inscription. » et pour le moment, il ne s’était jamais fait pincé. Les étudiants n’étaient d’ailleurs plus très loin, dans moins d’une minute, ils seraient sous leur fenêtre. Il s’assura que ses munitions étaient bien placées avant de répondre à Norah, fixant leur objectif ; « Je rêve ou la possibilité de rater un étudiant ne te réjouit pas ? » incroyable, Norah prenait goût à l'enfreint des règles avant même d’avoir commencé. William sourit intérieurement, il avait peut-être eu une vision un peu trop stricte de la brune. Mais pressons, dans moins de dix secondes, les jeunes allaient se retrouver trempés. Il murmura à Norah le décompte pour qu’ils soient parfaitement synchrones ; « Trois, deux, un… » Il lâcha les enveloppes de caoutchouc multicolores qui vinrent s’écraser en dizaines de splash sur le macadam mais surtout, sur les têtes des alcoolisés. Victoire. Il se recula d’un pas afin d’être sur qu’ils ne les voient pas, mais après avoir admiré la scène, évidemment. Comportement puéril ? Non, il tuait l’ennui & encore fois, je me répète, il aidait ces pauvres gens à dessouler. Il regardait Norah du coin de l’œil, guettant sa réaction.
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C’était bien ce que je pensais, il avait eu le temps de s’entraîner. Après réflexion, je me demandai comment je n’avais pas eu cette idée plus tôt. Les bombes n’étaient pas encore larguées, mais je jubilais déjà intérieurement de ce qui allait se passer. Je me tournai vers lui, un sourire en coin étirant mes lèvres. Il avait vu juste. « Tu as tout compris. Quitte à les attaquer, autant ne pas en rater un seul. Tu n’es pas de cet avis ? » Je jetai un œil sur le troupeau qui se rapprochait petit à petit de son sort inévitable. Aucun n’en réchapperait. Ils ne s’attendaient pas à ce qui allaient leur tomber dessus, ce qui était d’autant plus jouissif. Un peu de fantaisie dans ce monde de brute, ça ne pouvait pas nous faire de mal. Et puis, même pour nos victimes, nous allions leur rendre un énorme service en les ramenant sur terre et en les aidant à dessouler un peu plus vite que ce qu’ils avaient prévu. Mon complice commença le décompte, je me plaçai le plus correctement possible, bien au dessus des jeunes complètement ivre. Trois, deux, un… En même temps, toutes les bombes allèrent s’écraser sur la tête des jeunes gens qui, pris de panic, commençaient à lever les yeux aux ciels, cherchant à comprendre avec le peu de neurones qui leur restaient d’où pouvaient bien venir ces projectiles. Je me reculai d’un pas afin de ne plus apparaître dans la lumière des lampadaires, gardant un œil sur les types beuglant en bas de la rue, maudissant le ciel de leur poing levé. Je me tournai vers William, tentant de voir sa réaction dans l’obscurité, avant d’exploser d’un rire silencieux, une main devant la bouche pour étouffer le moindre bruit. C’aurait été trop bête de se faire repérer après une telle victoire. Mais à éclater de rire en silence, je ne contrôlais plus les contractions de mes abdos, me laissant alors glisser sur le sol. Une fois la crise passée, je levai les yeux vers lui. « Mission accomplie. Pas un seul n’y a échappé. Je suis plutôt fière de nous. »

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