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Elysa ~ Wyatt ► it's been a long time.

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« Je suppose qu’il y a toujours des conventions sur les OVNI ou encore sur la préservation des Canyon.. » « Oh oui ! Tu sais, juste avant que je parte d’ailleurs, y a un car de touristes qui est arrivé, des français et… Oh, tu te souviens de la dernière fois qu’on avait vu des français, comme ils étaient drôles ! Bein là, pareil, ils… Euh, pardon. » Mon enthousiasme retomba d’un coup, comme soufflé par la légère brise qui s’était à présent levée. La pluie redoublait de violence, et l’orage grondait plus fort que jamais, tonnant au moment même où les éclairs s’abattaient. Je n’avais pas peur de ces déchaînements, mais à ce moment là, j’aurais bien aimé avoir cette excuse pour me mettre à l’abri dans ses bras.
Sachant pertinemment que je ne pouvais pas m’y réfugier, j’acceptai cependant sa proposition de m’asseoir à ses côtés, sans oser le toucher. C’est pour ça que j’avais refusé sa main quelques secondes auparavant. J’étais pleine de contradictions : si ses bras m’appelaient, je craignais notre premier effleurement. Quoi, le dernier remontait à cinq ans, et s’était manifesté sous la forme d’un baiser d’adieu ! L’obstacle était de taille. Mais on y était, j’étais assise à ses côtés, plus proche que je ne l’avais jamais été depuis notre rupture. La chair de poule qui couvrait mes bras n’avait pas grand-chose à voir avec la pluie. D’ailleurs, il faisait plutôt bon même sous les trombes d’eau qui ne semblaient pas vouloir s’arrêter de tomber du ciel ; tant mieux, ça me donnerait plus de temps avec lui avant qu’il ne s’échappe et qu’on ne se reparle plus avant des jours. « Je l’avais bien dit qu’ils étaient des âmes sœurs, ces deux là. Ils sont épuisants, à se disputer sans cesse, mais c’est leur façon de s’aimer. Leur relation est à la limite de l’inceste remarque, ils ont presque grandi ensemble, ça rapproche ces choses là. J’ai parié qu’ils finiraient leur vie ensemble… » Une minute, de qui je parlais, là ? De nos amis communs ou de nous-mêmes ? La confusion était possible, mais pas voulue, je me repris : « Le temps passe lentement là-bas, on ne change pas autant qu’ailleurs. S’ils restent à Roswell toujours, ils se marieront, eux… Enfin, je dis pas ça pour... Enfin, tu vois quoi. » J’en avais marre de mes bourdes, ma langue fourchait sans que j’y puisse rien, mais c’était épuisant. Je craignais qu’il finisse par mal le prendre. J’adoptai de nouveau mon ton enjoué, qui sonnait cependant plus faux que quand je ne l’avais pas recherché : « C’est Roswell, quoi ! Je crois que j’aurais du mal à me faire à un endroit aussi différent qu’Harvard… »



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Les français, un sacré cas ! Je me souvenais avoir pris la jeep avec notre bande. On devait être à six dans une voiture de quatre places. On avait coursé le car des français en les accueillants à la Roswellien. Tous ses souvenirs remontaient en surface et voir Elysa s’excuser, m’amenait à m’interroger sur ma façon de l’accueillir à Harvard. « T’excuse pas. Ça me fait du bien de parler de ça » Elle ne se doutait pas à quel point, j’étais mal, avant qu’elle ne vienne me remémorer certains souvenirs. Cela ne voulait pas dire, que tout allait mieux, mais disons, que cela m’aidait. Alors que je lui disais ses mots, Elysa venait me rejoindre sur le banc, tout en m’évitant soigneusement. C’est ainsi, que nous nous étions mis à parler de nos deux amis et de leur couple. A la fin, j’arrivais à la même conclusion qu’elle : tout cela me rappelait nous. Ce fut comme un coup de poignard. Pendant un instant, je ressentais une piqure qui était comparable à une sourde douleur. « Je vois, t’inquiète » disais-je en souriant faiblement. Je me retenais de lui demander, si elle pensait la même chose pour nous. « Même en quittant Roswell, je doute que cela les sépares. Leur dispute, leur manquerait trop » Contrairement à nous, ils avaient su rester ensemble, mais tout comme le faisait remarquer Ely’, c’est parce qu’ils n’avaient pas quittés Roswell. A quoi ressemblerait notre vie, si j’étais resté là-bas ? De toute façon, j’étais sûr que ma source de voyage, aurait pris le dessus. « C’est Roswell, quoi ! Je crois que j’aurais du mal à me faire à un endroit aussi différent qu’Harvard… » Elle avait pris un ton enjoué, mais qui sonnait faux. Malgré l’éloignement, je gardais en mémoire ses mimiques et ses façons de faire. Elle était beaucoup trop enjouée comme quelqu’un qui a quelque chose à se reprocher et chez Elysa, c’était ses bourdes. « Je t’aiderais s’tu veux. C’est pas bien compliqué de s’habituer ici. Puis, y a Théo aussi. Je ne sais pas si tu te souviens de lui ? Tu sais, il était venu pendant un semestre à Roswell »


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Le monde aurait pu être en train de tomber autour de nous sous les coups conjugués de la pluie et de la foudre, je n’y aurais porté aucune attention. Parler de Roswell avec celui qui connaissait le mieux la ville avec moi, tant nous l’avions parcoure de bout en bout, c’était comme retrouver un plaisir d’enfance, comme lorsque l’on retombait sur un de ces gâteaux que nos parents nous donnaient pour le goûter. Je n’osais pas vraiment le regarder, à mon tour, mais j’entendis son sourire dans sa voix quand il parla de Sam et Willy, ses hésitations habituelles, plus cette légère et nouvelle tristesse. Ce n’était pas le moment de lui en demander la raison, mais ça, plus que son apparente froideur à mon égard – que je savais bien dictée par le temps, et pas par ses sentiments – me déchirait l’âme. Le chagrin était plus souvent difficile à supporter quand d’autres, ceux que j’aimais, en souffraient. Nous verrions plus tard cependant, et je reconnectai mes pensées avec la réalité au moment parfait : « Je t’aiderais s’tu veux. C’est pas bien compliqué de s’habituer ici. Puis, y a Théo aussi. Je ne sais pas si tu te souviens de lui ? Tu sais, il était venu pendant un semestre à Roswell » Il voulait me revoir. Il ne fuirait pas à la fin de notre conversation, excédé par l’intérêt tout relatif de ce que nous parvenions à nous dire, apeuré par ce qu’il pouvait lire en moi à son propos, ou ennuyé par la fille que j’étais devenue loin de lui. Il me proposait de nous revoir, était prêt à me mettre en contact avec l’un de ses meilleurs amis, et m’offrait d’être mon guide à travers l’Université. « Oui ! Ce serait vraiment, vraiment gentil. Pas que j’en ai douté, hein, venant de toi, mais vu que je me suis perdue la dernière fois que j’ai essayé de rentrer seule de la bibliothèque… Les professeurs ont du trouver ça curieux de me voir débarquer en plein milieu d’un conseil de discipline, alors que j’étais persuadée d’ouvrir la porte de la salle commune des Dunster ! » J’en avais marre d’être monotone, hésitante, ennuyeuse. Je voulais revenir à Roswell.
« Tu as l’air triste. » Attend, quoi ? Je venais de décider à l’instant de ne pas lui parler de son état, d’être enjouée, heureuse, spontanée, et je lançai le sujet comme ça, sans préambule, sans que lui ne m’ait parlé de sa vie depuis cinq ans, ni de ce qu’il traversait à Harvard ! Pour a spontanéité, il était servi…



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La pauvre s’était trompée de bâtiment. Je riais légèrement tout en écoutant ses péripéties. « Ah oui quand même. Bah comme t’as pu le voir, les confréries sont dans des résidences. » Une confrérie était comme une sorte de mini-campus avec son propre bâtiment. D’ailleurs, celle des Winthrop n’était pas bien loin. Sans compter, que nous étions alliés avec la Dunster House. « Donc tu es chez les Dunster. Ma copine en est la vice-président et je préside celle de la Winthrop. » disais-je sans me rendre compte de ce que je venais d’annoncer. Je ne savais pas comment elle accueillerait cette nouvelle. Savoir qu’elle était dans la même maison que ma petite amie, ne devait pas être réjouissant. Quoi que…Elle avait sans doute tourné la page, alors pourquoi en faire un plat ? Néanmoins, une petite voix au fond de moi, me laissait penser, que rien n’était finit. « Tu as l’air triste. » Ses mots, avaient réussis à passer au-dessus de la tempête qui sévissait Harvard. Perplexe, je n’osais me tourner vers elle. Comment se faisait-il qu’après tous ce temps, elle continue de me connaitre aussi bien ? Il n’y avait qu’elle pour lire sur mon visage comme dans un livre ouvert. « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » Pour la première fois de mon existence, j’allais tenter de lui mentir. « Je suis bien. C’est juste que je ne m’attendais pas à te revoir et…ça me rappelle certains souvenirs » Mon dieu, elle allait penser, que j’étais mal à cause d’elle. Aussi, je me tournais vers elle, les mains en l’air. « Pense pas que tu me met mal ! » Je rabaissais mes mains, avalant ma salive, avant de reprendre. « En fait…je suis surpris de te voir, mais surpris dans le bon sens. Ça fait du bien de te revoir. » Prise d’une soudaine nostalgie, je me livrais à elle. Comme à chaque fois que j’étais en sa présence, elle arrivait à me faire parler. « Je suis désolé de ne pas t’avoir parlé….Je pensais que je te croiserais en revenant à Roswell, mais pour être honnête, je crois que je t’évitais. » Honteux, je détournais le regard. « Toi aussi, je me trompe ? »


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« Donc tu es chez les Dunster. Ma copine en est la vice-président et je préside celle de la Winthrop. » Savoir qu'il avait une copine était une chose très différente que de le lui entendre dire, et l'ironie cruelle de la situation n'était pas négligeable. Je n'avais pas encore croisé ma présidente, mais j'en entendais parler à chaque fois que je passais le seuil du bâtiment de la confrérie. Elle était géniale, gentille, vachement professionnelle, parfaite dans son rôles la Dunster par excellence quand j'étais la petite nouvelle qui peinais à s'intégrer chez les jaunes. Et en plus, Torrey en apprenant qui je suis n'en serait pas forcément ravie, or il y a plus agréable comme situation que d'être opposé à sa vice-présidente. « J'ai bien intégré les confréries, maintenant, ça m'a pris un jour mais j'en ai fais le tour ! »
Il avait entendu ma question, malgré mes tentatives pour noyer le poisson. Sa réponse ne fut cependant pas agréable à entendre, même s'il tenta d'adoucir ses paroles. Son trouble, sa tristesse, sa nostalgie, tout ça j'en étais à l'origine, il était mal parce que je m'étais trouvée sur son chemin aujourd'hui. Mais au moins avait-il répondu honnêtement à ma question, tout n'était pas perdu : « Je suis désolée, je m'en doutais un peu, je dois dire. C'est pour ça, oui, que je t'évitais aussi, quand j'étais au courant de tes passages à Roswell. Deux crétins, hein ? Oh, et c'est gentil de ne pas me cacher la vérité. » Nous nous regardions maintenant, il s'était tourné vers moi pour être plus compréhensible et à mon tour j'avais posé mon regard sur lui. Comme a nos retrouvailles quelques minutes plus tôt je le dévisageai pour parvenir à le retrouver. Il n'avait pas tant changé que ça, finalement, malgré Harvard, son année sabbatique, sa nouvelle petite copine. Au fond, il restait le même que dans mon souvenir, un petit garçon aux yeux si grands ouverts qu'ils devaient au moins contenir le monde.
Même si notre histoire d'amour était morte cinq ans auparavant, j'étais celle qui le connaissais le mieux après sa famille.



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« J'ai bien intégré les confréries, maintenant, ça m'a pris un jour mais j'en ai fais le tour ! » C’était déjà ça de fait. J’avais conscience qu’Harvard devait réellement la changé de l’université de Las Cruses. C’était une grande université qui était réputé pour son équipement informatique, mais comparé à Harvard, elle ne représentait qu’un quart du campus. Alors, que nous discutions de nos retrouvailles, je trouvais bon, de m’excuser auprès d’Elysa pour l’avoir ignorer depuis plusieurs années. A présent, on se retrouvait dans la même université et l’on serait surement amené à se recroiser. Alors, autant percer l’abcès. De plus, je savais pertinemment que je ne pourrais pas l’ignorer. « Je suis désolée, je m'en doutais un peu, je dois dire. C'est pour ça, oui, que je t'évitais aussi, quand j'étais au courant de tes passages à Roswell. Deux crétins, hein ? Oh, et c'est gentil de ne pas me cacher la vérité. » Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque je me trouvais avec elle, je n’arrivais pas à lui mentir. « Je vois que ça parle toujours dans cette ville » disais-je en riant faiblement. J’arrivais à peine à Roswell et dans l’heure qui suivait, tout le monde était au courant, car cela se passait comme ça là-bas. « Oui, deux crétins » Au bout de plusieurs minutes en sa présence, je me sentais déjà à l’aise comme si, l’on c’était quitté depuis quelques heures seulement. Néanmoins, je restais tous de même perturbé par sa présence. Être avec elle, réveillait certaines choses que je pensais être enfouie. Autour de nous, la pluie semblait s’être calmer comme si, elle suivait notre état d’esprit.


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