THAIS ◄ it's been awhile since we did not speak

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jackie and Thaïs

La soirée se passait pour le moment très bien. Camille était partie de son côté et moi du mien. Je marchais tranquillement dans la salle, saluant plusieurs personnes au passage. La plupart des étudiants étaient attablés. Mon regard s’arrêta sur Thaïs. J’affichais un petit sourire, c’était l’occasion parfaite pour aller lui tenir compagnie. Thaïs était une fille que j’appréciais depuis longtemps. Elle était magnifique. J’approchais doucement et lui fis : « Bonsoir Thaïs, c’est Jackie » dis-je en souriant et en m’installant sur une chaise juste à coter d’elle. Notre dernier discutait remontait à tellement longtemps. Depuis le début de l’année tout s’enchainait et pour la première fois, j’avais l’impression ce soir d’avoir le temps. Mon regard se déposa ensuite sur son ventre bien formé. Je finis par dire : « et bien sa pousse dit donc » dis-je en souriant. « Comment tu vas ? »

Thaïs était assise seule à une table, attendant le retour de Caleb qui était simplement parti saluer Aidan, tout en lui faisant promettre de ne surtout pas bouger de son siège. C’est fou comme son petit mari devenait surprotecteur avec elle au fil de la grossesse mais hélas pour l’irlandaise, elle s’ennuyait mortellement ainsi esseulée. Une chance qu’une amie Cabot vienne bientôt lui tenir compagnie, lui arrachant au passage un sourire des plus radieux. « Jackie ma belle ! Ca me fait plaisir de t’entendre, comment vas-tu ? » lança-t-elle aussitôt d’un ton on ne peut plus enjoué avant de lui faire un bisou sur la joue pour la saluer comme il se devait. « Hey oui… j’en suis à cinq mois et demie ça y est je suis officiellement passée dans le camp des baleines ! Mais je te rassure ça va très bien. Tu n’es pas avec ton cavalier ? »

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" Jackie ma belle ! Ça me fait plaisir de t'entendre, comment vas-tu ? " me fit-elle avant de m'embrasser sur la joue. Thaïs était une très bonne amie, toujours souriante et rafraichissante. Le genre de chose dont j'avais besoin. Nous discutions en ce moment était rare. Prise chacune de notre côté, je n'avais pas eu l'occasion de m'installer quelques minutes pour parler de tout et de rien avec elle. Je lui fis : " Très bien, cette soirée est parfaite " dis-je en essayant d'être le plus enthousiasme possible. Prétendre que cette soirée était parfaite, était un mensonge. " Hey oui... j'en suis à cinq mois et demi ça y est je suis officiellement passée dans le camp des baleines ! Mais je te rassure ça va très bien. Tu n'es pas avec ton cavalier ? " je me mis à rire. Elle restait fidèle à elle-même. Je fis : " Eh bien tu fais partie des baleines les plus jolies d'Harvard. Je t'assure. " dis-je en souriant. Thais portait à merveille sa grossesse. " Non, il doit vagabonder à droite et à gauche. Et toi ? il est ou monsieur Weyss ? " dis-je en rigolant.

« Tu m’en vois ravie. Tu mérites de passer une merveilleuse soirée » lui assura-t-elle aussitôt, bien loin de se douter que Jackie lui mentait. Thaïs n’était pas du genre à se mêler de la vie des autres à moins qu’ils ne l’invitent premièrement. Dans ces cas là, son écoute était on ne peut plus vive. « Tu sais que je vais me mettre à rougir dans ces conditions ? Je suis sûre que j’ai tout à t’envier, tu dois être absolument divine dans ta robe » reprit-elle de son ton toujours aussi enjoué, la blondinette étant sublimée par sa grossesse bien que celle-ci soit très fatigante. Une chance qu’elle soit assise d’ailleurs sinon les talons qu’elle portait n’auraient pas manqué de la faire tomber tant elle sentait ses jambes faiblardes à cette instant précis. « Vagabonder ? Pfeuh il n’a pas de goût s’il s’éloigne ne serait-ce qu’une seconde de toi ! Caleb est allé saluer son meilleur ami et comme il ne veut pas que je me fatigue il m’a demandé de rester ici. Tu veux bien être mon ange gardien jusqu’à son retour ? »

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« Tu m’en vois ravie. Tu mérites de passer une merveilleuse soirée. » j’affichais un sourire. J’aimais la façon dont elle voyait les choses. Toujours très à l’aise. Elle n’insistait jamais. Ne pas parler de mes problèmes faisait beaucoup de bien. Je me mis à rire lorsqu’elle me fit : « Tu sais que je vais me mettre à rougir dans ces conditions . Je suis sûre que j’ai tout à t’envier, tu dois être absolument divine dans ta robe » sa phrase était assez marrante surtout que je venais de me prendre un verre de champagne sur moi. « Et bien pas du tout figure-toi, un petit rigolo m’a versé du champagne sur moi. Je n'ai pas eu le temps de voir son visage mais si je l’attrape… » Je n’avais pas vu son visage et à en croire la tête d’Aidan, il ne l’avait pas vu non plus. Ma robe était foutue tout comme ma coiffure. J’envisageais d’aller me changer après notre petite discutait. « Vagabonder ? Pfeuh il n’a pas de goût s’il s’éloigne ne serait-ce qu’une seconde de toi ! » je me mis à sourire et lui répondis : « oh sa me dérange pas… cette année je suis venue au bras d’un ami. » dis-je en grimaçant. « Caleb est allé saluer son meilleur ami et comme il ne veut pas que je me fatigue il m’a demandé de rester ici. Tu veux bien être mon ange gardien jusqu’à son retour . » Mon regard scruta les environs et s’arrêta sur Aidan et Caleb. Je pris une serviette pour tenter d’éponger le champagne qu’il y avait sur ma robe. « Bien sûr, je reste ici. Juste un truc, n’accouche pas parce que je suis sans doute une horrible sage-femme »

« Oh merde ! Il y en a qui sont encore moins doués que moi, et dire que je ne pensais pas ça possible… je dois avoir une robe de rechange qui sera sûrement à ta taille dans la voiture de Caleb, tu veux que l’on aille voir si elle pourrait remplacer la tienne ? » lui proposa-t-elle. Thaïs avait toujours un sac avec des affaires de rechanges et même si ladite robe ne pouvait pas lui aller à elle à cause de ses formes de grossesse, peut-être que ce serait différent pour Jackie. « Je te rassure de suite, j’en ai encore pour quelques mois ! » éclata-t-elle de rire en entendant son amie Cabot lui dire qu’elle serait très certainement une horrible sage-femme. « Puis je m’en voudrais atrocement si prise par le feu de l’action je m’en prenais à toi tellement j’ai mal ! Ce serait moche… »

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Étais-je aussi prévisible que Thaïs ? Pas du tout. Je n’avais pas prévu de me faire renverser du champagne et pour être honnête mon regard scrutait encore les environs. Qui pouvait bien être le coupable ? « Oh merde ! Il y en a qui sont encore moins doués que moi, et dire que je ne pensais pas ça possible… je dois avoir une robe de rechange qui sera surement à ta taille dans la voiture de Caleb, tu veux que l’on aille voir si elle pourrait remplacer la tienne ? » j’affichais un petit sourire. Thais allaient finalement être mon ange gardien. Je lui fis : « Tu es mon ange gardien… je devrais prendre exemple sur toi et prendre une tenue de rechange la prochaine fois. J’aimerais beaucoup si ça te dérange pas. » je me mis à sourire. Il était impossible de détester Thaïs. Et je ne serais pas surprise si ce soir elle recevait un prix. « mais je veux pas qu’on loupe la remise des prix, faut pas que tu loupes ton prix. » dis-je en rigolant. Je me levais et prit la main de Thaïs pour l’aider à se diriger. « Je te rassure de suite, j’en ai encore pour quelques mois ! » je me mis à rire alors que nous nous dirigions vers la sortie. « Tu m’en voies ravie. » ce monde m’était inconnu. La grossesse, les enfants. Je n’y connaissais rien et pour tout vous dire ce monde m’effrayait. « Puis je m’en voudrais atrocement si prise par le feu de l’action je m’en prenais à toi tellement j’ai mal ! Ce serait moche… » je me mis à rire. Parler avec elle faisait du bien. « Tu sais à voir mon état actuel sa ne changerait pas grand chose mais je préfère laisser ma place à Caleb. » dis-je en rigolant.

Thaïs avait fini par devenir diablement prévoyante par la force des choses car lorsque l’on perd la vue, on devient évidemment beaucoup plus maladroit. Elle se tachait sans arrêt et comme elle détestait ne pas être présentable… un sac avec des affaires de rechange se trouvait toujours à proximité d’elle – en l’occurrence, dans le coffre de la voiture de Caleb. « Bien sûr que ça ne me dérange pas puisque je te le propose ! Par contre mon prix, ce n’est pas dit… je suis plus d’avis que ce soit toi qui en reçoive un ma belle, et je serai là pour t’applaudir ! » avoua-t-elle avec un grand sourire car Thaïs se moquait bien de ne pas recevoir de prix, mais l’important pour elle résidait dans le fait de pouvoir applaudir ses proches amis. « Je me doute que tu veux laisser ta place à Caleb… il a une Ford noire, normalement c’est la troisième voiture en partant de la gauche d’après ce qu’il m’a dit » lui fit-elle sans lâcher une seule fois son bras avant de lui tendre les clefs, dont elle venait d’extirper un double de son sac à main.

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Thais étaient généreuse, jolie, serviable, gentille et marrantes. Des qualités qui n’étaient pas données à tous. La fille presque parfaite. La perfection n’existait pas pourtant en regardant la jolie Thaïs, j’avais du mal à croire qu’elle pouvait avoir des défauts. « Bien sûr que ça ne me dérange pas puisque je te le propose ! Par contre mon prix, ce n’est pas dit… je suis plus d’avis que ce soit toi qui en reçoives un ma belle, et je serai là pour t’applaudir ! » je me mis à rigoler. Ma réputions n’était pas aussi bonne qu’elle prétendait. Souvent qualifier de fille facile, de garce, de bizarre et de méchante. Ces défauts me collaient à la peau et je ne m’en plaignais pas. Au contraire, peu de personnes connaissaient la véritable Jackie. Je lui fis : « Je risque surtout de rafler les razzles. Tu as devant toi, la garce de l’université. Il ne faut pas l'oublier » dis-je en rigolant. Ce statut m’importait peu. Au final, je n’y prêtais aucune attention. « Je me doute que tu veux laisser ta place à Caleb… il a une Ford noire, normalement c’est la troisième voiture en partant de la gauche d’après ce qu’il m’a dit » Caleb avait de la chance. Thais étaient la femme parfaite pour lui. Surprenante, j’affichais un grand sourire. Les sens de la cabot étaient quadruplés. « C’est bien sa ! Tu m’étonneras toujours » dis-je en souriant. Je marchais tranquillement vers la voiture en prenant mon ami par le bras. Nous arrivions à la voiture et je lui fis : « dans un sac noir c’est ça ? »

« La garce ? Je n’y crois pas une seconde et si on t’offre des Razzies, c’est que les gens n’ont simplement pas de goût ! » leva-t-elle aussitôt les yeux au ciel, ne comprenant pas comment on pouvait ne pas apprécier Jackie. En même temps, Thaïs l’aimait beaucoup et comme toujours, elle défendait bec et ongle ceux qui possédaient son affection la plus sincère qui soit. « Je t’étonne ? » demanda-t-elle sans forcément comprendre, car pour la blonde faire attention aux détails demeurait une question de survie, à plus forte raison avec les jumeaux à naître. Caleb ne serait pas toujours là pour lui tenir la main et il faudrait bien qu’elle puisse gérer toute seule comme une grande, même en cas de catastrophe… « Un sac noir, parfaitement ! J’espère que la robe va te plaire, normalement elle devrait être à ta taille et te permettre de ne pas rester avec la tienne qui est tachée… »