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MALLORY&KENNY ► Je t'aime bien trop pour te dire que tu ne ressemblera pas à bibendum

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"Ouais je me doute, j'ai vu Anya souvent vomir même si elle a eu une grossesse facile quand même sauf vers la fin ! Toi, tu en as trois, je suppose que c'est du coup le triple des doses non ?" En fait, j'étais curieux, je me demandais bien si avoir autant de bébé dans le ventre d'une seule et unique femme pouvait accentuer les symptômes, j'en avais aucunes idées. "Il a raison !!! Olalala comment j'y ai pas pensé !" Je me mis à rire, mais voilà la solution que j'allais donner à ma fille, plus de garçon qui allait trainer autour d'elle juste moi, rien que moi, je me mettais en mode possessif, c'était ma fille comme Mallory m'appartenait. J'allais tout faire pour qu'elle oublie ce qui avait eu mais d'un autre coté je me sentais tellement bête de lui cacher la vérité sur ma colère. "Mouais, je préférais qu'elle en ai moins et profiter encore d'elle…" J'appréciais le compliment mais l'idée qu'elle est un copain garçon me déplaisait tellement. Les yeux rivés sur son ventre, je remontais ces derniers dans les siens avant de nouer mes mains. "Ecoute, j'ai pas été honnête, si j'étais autant énervé c'est que… la chose…" Oui c'était bien moi, le mot tumeur ne sortait pas de ma bouche faut croire. "Elle appuie sur… un coté qui… je sais pas comment dire, tu sais l'endroit ou il gère les sentiments et du coup c'est souvent multiplier par 10 quand je m'énerve, Anya en fait les frais et toi ce soir aussi… Je voulais pas être si méchant après tout tu n'as pas à me rendre des comptes, je crois que c'est important que tu le sache mais si c'est pas une excuse."
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« Je ne sais pas si c’est pire que pour ta chère et tendre mais disons que c’est extrêmement pénible… il y a des fois où j’ai même du mal à me lever du lit » avoua-t-elle, et pour une sportive de sa trempe, autant dire que c’était la calamité la plus intersidérale. « Qui sait, peut-être qu’il te donnera d’autres tuyaux ? » s’amusa-t-elle à répondre même si pour l’heure, Declan ne voudrait certainement pas entendre parler de Kenny. Cela ne durerait probablement pas mais Mallory ne pouvait pas lui jeter la pierre : pas alors qu’il avait eu l’impression que leurs triplés avaient été qualifiés de bâtards. La blondinette elle-même avait du mal à passer outre alors pour quelqu’un de rancunier comme l’irlandais… autant dire qu’il risquait de mettre un temps considérable. « Pourquoi tu ne m’en n’as pas parlé Kenny ? Tu sais pourtant que tu peux me faire confiance, rien de ce que tu vas me dire ne sortira jamais de ma bouche mais là c’est vrai que je n’ai pas compris, Declan non plus d’ailleurs… j’étais heureuse de te présenter mon mari, de te dire que tu allais être bientôt tonton et là je ne sais pas trop sur quel pied danser ni quoi penser. »
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"Des mauvais moments à passer, tu verras quand tu tiendras tes bébés, je pensais pas que j'allais ressentir autant de choses enfin je l'ai pas porté, je pensais que la mère était lié au bébé mais pas autant mais quand je vois Alessia, même quand ça va pas, elle est belle… Et tout ce qui a eu, l'accouchement difficile pour Anya ou encore les disputes que j'ai eu avec, on oublie pour profiter même Anya est métamorphosé quand elle est avec la petite !" Oui et quand on connaissait Anastasiya, la reine des glaces c'était vraiment difficile à croire. Les étoiles dans les yeux en parlant de la petite, j'étais heureux que Mallory connaisse bientôt ce sentiment même s'il était multiplier par trois, trois fois plus d'amour à donner ça allait être dur mais je serais là pour elle, elle pouvait ne plus en douter mais pour l'heure après avoir bien rit sur la ceinture de chasteté, je décidais d'être franc. Oui j'avais confiance en elle, je pouvais lui confier ma vie, les décisions les plus importantes mais j'avais tellement peur de lui dire que j'allais mal ces derniers temps, je crois qu'en fait c'était par pur égoïsme. J'avais pas envie de gâcher son bonheur mais une fois déballée, difficile de revenir en arrière. "Je voulais pas t'appeler et te dire ça ou même te le dire en face, je sais pas tu souriais tellement quand je t'ai vu tout à l'heure que j'étais content pour toi puis je me suis emballé, j'ai perdu la tête… et je veux pas que tu prennes ma maladie comme unique responsable ! Je suis fautif !" Fautif de quoi ? Je ne l'étais pas, on ne pouvait pas contrôler ses émotions dans l'état actuel, je n'étais pas responsable de ma colère, ni même elle et pourtant j'étais persuadé que oui, que j'aurais du me maitriser du mieux que je pouvais. Les yeux rivés sur mes mains, je regardais le ventre de ma sœur de cœur. "Je vous ai fait mauvais impressions vous trois hein… je suis pas comme ça d'habitude…" dis-je en parlant aux bébés. Oui j'étais bizarre d'habitude un peu comme là.
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« Oh ne t’en fais pas je me sens déjà liée à ces trois petits bouts. Déjà parce que je leur parle beaucoup mais aussi parce que Declan leur parle beaucoup. » Mallory était loin d’être une reine des glaces, qui plus est. Elle demeurait une maman en puissance, n’hésitant pas à bichonner tous ceux lui étant proches et Kenny le savait depuis un moment à priori. La grossesse allait la métamorphoser oui mais cela ne ferait que lui donner davantage d’amour dans son petit cœur déjà tellement rempli par ce sentiment béat… « Je ne souriais pas pour rien Kenny, je suis vraiment heureuse avec Declan parce qu’il est merveilleux avec moi, non seulement il veille énormément sur nous quatre mais il m’offre la famille dont j’ai toujours rêvé. Je ne sais pas pourquoi tu as angoissé à ce point tout à l’heure mais tu aurais dû m’en parler quand même. Que je comprenne, que je n’ai pas l’impression d’avoir fait quelque chose de mal alors que ce n’était pas le cas. D’autant que tu n’as pas forcément fait très bonne impression sur Declan et il est très rancunier… » fit-elle en soupirant, craignant le pire vis-à-vis de l’avenir. Elle connaissait autant son mari que son frère de cœur pour savoir que cela risquait de faire des étincelles… « Ça me fait drôle que tu leur parles… j’ai besoin que tu me soutiennes vis-à-vis de tout ça et pas que tu me juges, tu sais. Tout comme je peux te soutenir aussi, tu sais. »
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