Dielia ❥ No way to stop it, now you wish that you could

« Je sais que tu es comme ça ... ne me promet rien... ne promet pas ce que tu n'es pas sur de faire ! Je sais que je ne suis pas toute ta vie Diego » Elle passait sa main dans mes cheveux, en me disant ses mots. Après toutes ses années, elle arrivait encore à me connaitre. Elle savait que je ne pouvais pas tenir mes promesses, alors que moi-même, je n’étais pas sur de leur finalité. Je restais silencieux un long moment, apaiser par ses douces caresses. Cordélia était tout pour moi, mais j’étais bien trop fier pour le lui dire. Néanmoins, je me permettais un écart. Sans doute que cela était dû à l’alcool qui continuait de circuler dans mes veines, endormant ainsi, ma conscience. « Justement, tu l’es… »

Et nous sommes là, allongés tous les deux dans le lit calmement profitant de la proximité possible en tout bien tout en honneur. Nous honorons alors notre lien de parenté en ne dépassant aucune borne. Je caresse doucement son bras, lui faisant quelques papouilles agréables et je garde en conscience que je ne dois accepter aucune promesse sachant que sa liberté est plus importante que moi malgré notre fraternité créer depuis l'enfance déjà perdu une fois. Et dans ce silence, je ne pense plus à rien, je regarde le plafond, blême. Soudain, je l'entend respirer plus fort et il me confirme que je suis la chose le plus importante. Je me dégage un peu de lui, me place face à lui allongée, émue. je le regarde et lui dis ; ne te force pas à dire des choses comme ça Diego ... c'est adorable mais le penses-tu vraiment ? dis-je en chuchotant, trop émue sentant quelques larmes d'motions fortes monter. Moi, je pense que tu es tout pour moi mais ... je connais ton esprit solitaire !

« ne te force pas à dire des choses comme ça Diego ... c'est adorable mais le penses-tu vraiment ? » Doutait-elle encore de moi ? N’avais-je pas été sérieux ? C’était déjà difficile pour moi de lui dire ce que je ressentais, alors pour la seconde fois, je me contentais d’hocher de la tête. Pourquoi est-ce que j’avais autant de mal à dire mes sentiments ? Je ne le savais pas vraiment, mais selon mon psychologue, j’étais trop renfermé sur moi-même. Foutaise. Je n’écoutais jamais ce qu’il pouvait me dire. C’était un des psy les plus chers que mes parents avaient employés et pourtant, j’avais l’impression de faire affaire à un psychologue de bas étage. « Moi, je pense que tu es tout pour moi mais ... je connais ton esprit solitaire ! » Il n’y avait qu’elle pour me connaitre autant. Il est vrai, que j’étais du genre solitaire et parfois, on me comparait à un loup sauvage, mais j’essayerais de ne pas lui faire du mal et d’être toujours présent. « J’ai neuf ans à rattraper. Donc tu vas devoir me supporter longtemps » Je tâchais de mettre un peu d’humour dans notre conversation, car je n’avais jamais été très à l’aise avec les conversations fragiles et qui poussaient les gens à l’émoi.

Je savais qu'il faisait des efforts pour dire ça mais je voulais juste pas qu'il se force a quoi que ce soit et là, je le sentais pas forcément à l'aise déjà alors qu’une plus, il se mette à se la jouer en confiance, ça n'(allait pas. Je voulais pas qu'il regrette ensuite des propos ou qu'on souffre ni l'un ni l'autre. Pourtant, il reprenait avec humour le fait que je devrais le supporter car ouais, il était conscient de son retard et j'eus un petit sourire que la pénombre encore présente pouvait cacher. Là, je répondais en me collant plus à lui pour profiter de sa chaleur ; Pour l'instant, ça me va tu fais radiateur mon chéri ... avais-je dit détendue en riant.

« Pour l'instant, ça me va tu fais radiateur mon chéri ... » Elle ne s’en doutait pas, mais ses simples mots, suffisaient à me rendre moins coupable. Je fermais les yeux en profitant de son étreinte. Ainsi, j’avais l’impression de nous revoir plusieurs années en arrière. A Narja, les orages se faisaient nombreux en période de grande chaleur. Durant ses moments, il n’était pas rare de nous voir cacher sous la couette. On trouvait toujours le moyen de dire que c’était une cabane magique qui nous protégerait des montres et des orages. En Espagne, les femmes sont très superstitieuses et notre grand-mère, n’arrêtait pas de nous dire qu’il fallait se méfier des soirs d’orage. D’ailleurs, il n’était pas rare de trouver du sel béni au coin des fenêtres ou des portes. C’était selon elle, un moyen de faire fuir les mauvais esprits. «Comment va… mamie ? » Première fois, que je demandais de ses nouvelles. Dire mamie, m’avait demandé tellement d’effort. J’avais l’impression d’être rouillé.

Je suis dans ce lit, allongée à ses cotés, tranquillement. un sourire dans la nuit, je n'ai peur de rien en me trouvant à ses cotés. Je suis contente parce que je peux effacer une erreur pour laisser place au pardon. Je caressais doucement l'un de ses bras que je pouvais atteindre comme pour le rassurer alors qu'il m'étonnait demandant alors si notre grand-mère allait bien, celle qui nous avait gardé chez elle pendant plusieurs années. Ravie de cette question, je ne faisais que plus sourire dans la pénombre de ma chambre refroidie par la brise qui passait dans la fenetre. Je sais que ça allait plutôt bien, c'est une résistante mais tu devrais lui écrire Diego ... elle serait heureuse ! Je serrais son bras comme pour lui mettre la pression avant de reposer mon haut du crane sur son torse bombé.