(jaspée) - i'm not mad at all !

Et quelle conquête ! Caldwell, sa première fois, son anti-héro, l'ami compétitif de Jas'. Géniale. C'est encore un autre moyen de l'assommer, un autre moyen pour le tuer, le mettre KO, le faire jurer toute sa vie. Crise cardiaque sur le champ, ça procure ça des paroles comme ça ! Trop de ça, parce que ça choque...trop de choses à décrire. Trop de parallèles , Camille + sa virginité, Jasper face à la réalité des choses et elle qui tente de s'expliquer de se libérer de ce mal. Idiote...mais, elle n'en savait rien qu'ils avaient été amis, elle n'aurait jamais su. Jasper n'avait jamais dédaigné la regarder ne serait que quelques secondes. Elle était sa peste, elle l'habitait dès le début...une peste noire qui envahissait chaque parcelle de sa peau, de son corps ET même de son coeur. Elle était cette odeur nauséabonde qu'il ne pouvait sentir. Elle avait toujours été cela...et maintenant, il acceptait de voir en cette toute petite créature...de l'amour. Princesse a peur...princesse est faible...elle n'aurait pas dû lui dire...elle aurait du faire semblant. Mais, son coeur semble exploser, elle a besoin de se libérer, elle a chaud. Salomée a bien envie d'enlever sa couche de maquillage et pourquoi pas ses bijoux encombrants...T'as fais ça.. juste pour m'atteindre ? ...Froid. Le coeur glacé comme-ci la mort le frappait plus tôt que prévu...ouai, mais aussi pour t'oublier,...elle est sèche sa voix, elle est triste sa voix. Et tu sais qu'elle fume à cause de toi ? Et tu sais qu'elle boit aussi parfois ? Qu'elle sortait en boite à pas d'heure, elle la bonne religieuse...Je sais pas.quoi te dire...elle a juste envie de lui cracher ses vérités, mais son coeur, seul conducteur de son fil de pensée, lui aurait envie de dire...ne dis rien, ne dis rien parce que j'étais naïve, parce que je vivais dans un monde où tout m'avait toujours été un cadeau et que tu étais le premier à me refuser, le premier à me dire 'non'... J'ai.. j'ai dis d'accord, pour te reconquérir, faire tout ce que je pouvais pour me faire pardonner. Elle ravale sa salive...Mais ça va jamais marcher...Elle a un choc, elle n'écoute pas la suite de sa phrase, elle s'arrête de respirer et elle recule. Besoin d'air, besoin de vivre...et puis elle s'accroche à son cou et puis, elle passe ses mains sur sa tête...J'VEUX QUE CA MARCHE !...comme une enfant...j'veux pas nous détruire marmonne-t-elle. Salomée ne sait plus ce qu'elle veut, mais elle veut quelque chose avec Jasper dedans...elle frôle et caresse ses lèvres avec les siennes pleines de mélancolie...tu m'aimes n'est-ce pas ?, elle le regarde dans les yeux.

HRP:

Comment ils faisaient, pour basculer ainsi de la tendresse à la brutalité des sentiments ? Y avait trop de non-dits, et ca bouillonnait derrière leurs lèvres. Peut-être fallait-il en passer par là. Mettre tout à plat, repartir sur des bases saines. Si tant est que ça soit possible. « Et, alors, t'as réussi ? » Il sait que non, puisqu'elle est là, devant lui. Mais il a besoin de l'entendre après tout ça. Il ne lui laisse même pas un temps de réponse : « De te les taper, ça t'as aidé ? » Se levant, s'approchant, conquérant. C'est plus agressif que prévu, la jalousie n'essaye même pas de se camoufler derrière des broderies. Responsable. De sa tristesse, de son cœur à réparer, de ses larmes, de sa débauche. C'est trop pour ses épaules. Tellement qu'il oscille entre la culpabilité et la colère. La première l'empêche de lui reprocher ses faits, du moins pas directement, la seconde l'empêche de sécher ses gouttes au fil des joues de la princesse. « C'était qui, le premier ? » On ne l'arrête plus. Il se déteste juste sa phrase finit, parce qu'il ne veut pas savoir. On s'en fout au fonds, le principal c'est les prochaines, pas la première. Sauf que... celle-là, elle compte aussi. Et connaissant la belle, ce n'est pas n'importe quel type croisé, même si c'est le désespoir qui l'a guidé dans ces draps. Ne lui dit pas, surtout pas. Pas maintenant. Il supporterait pas, tu le sais n'est-ce pas ? Parce qu'autant ranger la robe de bal et le costume, la soirée est finit. Tous mais pas Lui, cet espèce d'alter ego. Il fallait pas lui dire que tu voulais le détester, parce que maintenant il craint, il doute. Et le doute le pousse à poser des questions dont il ne veut pas la réponse. Comme si le coupable de tout ça, ce n'était pas Jasper. Ce brave Jasper qu'on voudrait présenter à ses parents. Qui présente bien, à la conversation variée, et au sourire toujours présent. Il saura prendre soin de vos filles. Du moins, il essayera. Mais il échouera. Vous voulez un exemple ? Regardez Salomée. Ou quand l’égoïsme triomphe. Il a du mal à s'en débarrasser de son vice. Il aimerait tellement la comprendre, et ne pas chercher désormais le fonds de haine camouflé par trop d'amour. Ce petit rien qui représente presque tout à ses yeux. Si elle était capable de le détester, alors, elle le détesterait un jour. Complètement. Elle en oublierait pourquoi elle l'a aimé pour n'en retenir que ses failles. Pourtant, princesse perdue s'accroche à son cou, ses doigts arpentent ses traits. « On a pas toujours ce qu'on veut. » Qu'il assène en maître d'école, en sage. C'est juste dénué de toute intonation. Le gamin de Chicago est perdu, il a peur, aussi. « Je crois que je l'ai déjà fais. » Désolé, j'ai la primauté sur la destruction. L'arbre est pourri depuis la racine, et t'as beau t'en occuper maintenant, il y a des cicatrices qui s'ouvrent en continu. Et Jasper, il sait plus quoi faire, de quelle blessure s'occuper. Est-ce qu'il l'aime, au moins ? Bien sur. Sinon, il essayerait même pas. « T'en doutes encore ? » C'est difficile de dire « oui, je t'aime », lui, il espère qu'on le comprenne. Il le montre sans le dire. Parce que c'est ça l'amour aussi. Et il a besoin de savoir qu'elle le croit, qu'elle a foi en lui désormais.

Spoiler:

Elle ne peut pas lui dire qu'elle s'est tapé Camille. Lomée n'a pas les mots...parce que c'était tout simplement magnifique. Merkel ne peut pas détruire le président de cette manière...Salomée pourrait lui dire que c'est le jour où il a dénigré ses sentiments envers elle qu'elle s'est abandonné dans les bras du brun. Elle avait pleuré toute la nuit, Lomée avait marché les pieds dans l'eau de pluie et ses doigts fripés qui ne demandaient que la chaleur. C'est chez Camille qu'elle s'est retrouvée, c'est chez lui qu'elle a dépensé cet amour oublié...celui qu'elle se devait t'enterrer. Alors, Lomée n'avait rien à lui dire...elle ne lui avait jamais demandé quoique ce soit sur ses conquêtes elle, ni même sur Reaghan. Et c'est lorsqu'elle se bat pour eux, leur 'presque' couple qu'elle désire ranimer sa flemme à lui après tout que sa part en juron...On a pas toujours ce qu'on veut...t'es sérieux ?! crie-t-elle après l'avoir giflé, elle aimerait qu'ils sauvent leur couple au lieu de le détruire...Je crois que je l'ai déjà fais....c'est toujours comme ça avec toi, t'abandonnes, tu te bats même pas... !! Elle tente de se calmer de savoir s'il l'aime encore...T'en doutes encore ? maintenant oui...là avec tes paroles...tu viens non seulement de me briser le coeur, mais aussi de me confirmer le besoin de rentrer chez moi...dans mon pays...tu me fais mal articule-t-elle. Salomée a l'air d'une fontaine avec ses larmes chaudes, ça continue, ça sort à flot...t'es qu'un idiot Jasper, je suis amoureuse de l'idiot que tu es...et elle recule loin de lui. Elle s'approche de la porte et la scène est similaire à celle qu'elle a vécu quelques temps auparavant sauf qu'elle se débarrasse de tout ses bijoux et qu'elle les lance à terre...donne-les à une autre que MOI qui peut-être méritera ton amour dès le début plus que MOI...avec qui tu fonderas une famille et qui supportera ton sale caractère... Elle l'aime cet idiot, alors pourquoi ont-ils tellement ce besoin de se détruire ? Elle aimerait ne pas tourner la poignée de la porte, elle aimerait le voir remplacer ses mots. Mais, selon elle, il ne fera rien.

HRP:

Jasper se demande, se martyrise seul, s'inflige sa propre question. Elle n'y réponds pas, préférant s'attarder sur son constat. C'est pas comme si je disais des conneries. On a pas toujours ce qu'on veut. Regarde, lui n'avait jamais prévu recevoir une gifle aussitôt après avoir croisé ses lèvres. Ce qu'il veut, il te l'a dit. Toi. Et toi, tu.. le détestes, c'est ça ? Ou du moins, tu aimerais. Visiblement, c'est ce sentiment qui a gagné. Sa joue endolorie électrise ses nerfs, et il n'écoute que la moitié de ce qu'elle dit. Il s'en fout putain. De toute façon, c'est toujours la même chose : t'es un connard Jasper, regarde ce que tu m'as fais. Voilà, t'es la pire chose qui me soit arrivé. Allez digère maintenant, et vit avec. Essaye de me reconquérir, épuise-toi en vain. Le bruit métallique des bijoux sur le sol le fait seulement relever le regard. Overdose. Il s'avance jusqu'à elle, et pose sa main avec force sur la porte pour la bloquer. Ses billes virent au gris. « J'ABANDONNE ? MOI, J'ABANDONNE ? » Qu'il tonne. Oh, ça, il l'a bien entendu. « Comment tu peux me dire ça alors qu'en t'invitant ici j'assume complètement. Je t'invite à la table de mes meilleurs amis, j'essaye d'être sincère, honnête avec toi. J'essaye et quoique je fasse c'est jamais assez ! » Non, il fallait qu'il compense toutes ses erreurs pour les dix ans à venir. Qu'il souffre autant qu'elle. Sauf que dans sa définition de l'amour, on espérait pas voir son autre se retrouver à terre. « J'peux rien effacer Salomée. » Sa voix est plus calme, presque fataliste. Il ancre ses prunelles dans celles féminines. « Si tu te sens pas capable, au fonds, de pardonner mon comportement, j'ai le droit de le savoir. » Se battre, d'accord, tous les efforts et sacrifices que tu veux, mais pas pour un futur inexistant. J'ai pas assez d'énergie pour une cause perdue d'avance. « T'as envie de rentrer chez toi ? Allez vas-y. Mais arrête de dire que c'est moi qui fuit alors que c'est toi qui pars. » La seule qui abandonne là, c'est elle. Lui se contente juste de libérer la porte. Qui est-il pour la contraindre ? Après tout, il est celui qui lui fait mal.

Spoiler:

J'ABANDONNE ? MOI, J'ABANDONNE ? ...il rage sous elle, alors qu'il la retient ..Comment tu peux me dire ça alors qu'en t'invitant ici j'assume complètement. Je t'invite à table de mes meilleurs amis, j'essaye d'être sincère, honnête avec toi....elle le dévisage, le visage boudeur...J'essaye et quoique je fasse c'est jamais assez ! ..Elle le regarde quelques instants...c'est normal, Jasper, je peux pas oublier...ses larmes chaudes arrêtent leur cheminement sur ses lèvres roses, elle ont un goût salés... J'peux rien effacer Salomée....il plaque son regard dans le sien. Elle est forcée de le regarder, de voir la réalité en face d'elle. Elle doit l'accepter ou rien, elle doit accepter son changement soudain, son amour au dépit du mal qu'il lui a fait...Si tu te sens pas capable, au fonds, de pardonner mon comportement, j'ai le droit de le savoir. Elle passe ses mains sur les siennes. Elle tente de les décoller de la porte, de se libérer de son emprise...T'as envie de rentrer chez toi ?...Elle hoche la tête effrayée, douteuse et même un peu secouée... Allez vas-y. Elle reprend son souffle... Mais arrête de dire que c'est moi qui fuit alors que c'est toi qui pars...Il se libère, elle peut enfin respirer, avec difficulté certes, car une boule énorme, une sorte de tristesse , de rage l'empêche de respirer. Elle ne peut plus bouger alors qu'elle passe ses doigts contre son cou et qu'elle tente de prendre un peu d'air en forçant ses poumons à recevoir. Elle tâte la porte pendant plusieurs minutes, le visage contre celle-ci. Elle tient bon, fait tout pour ne pas s'évanouir...Salomée ouvre la porte tout doucement en suffoquant, ça lui fait du mal tout ça...ne t'approches plus jamais de moi...murmure-t-elle... Lomée veut rentrer chez elle, elle n'a pas envie de le serrer contre elle, ni même de danser un slow...elle veut s'endormir dans les bras de Morfée, rejoindre son lit, c'est tout. Elle pousse la poignée, tire la porte vers elle et se faufile dans l'ouverture avant de claquer la porte. Princesse préfère s'enfuir. Ce n'est pas aujourd'hui qu'elle mènera un combat contre son prince.