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(+) TG TEAM CALEB

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Les bizuts de la team Caleb .


 
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Ecrire des paroles de l’hymne, Charly ne s’en croyait pas du tout capable. Il était plus à l’aise avec la photographie plutôt qu’avec les mots. Surtout s’il devait faire des rimes. En y réfléchissant maintenant, il aurait peut-être du lire un peu de poésie, ça l’aurait sûrement aidé. Alors qu’il était entrain de prendre en photo les différents instruments qui se trouvaient dan la pièce, il écoutait ce que Caleb et William disait. Puis il stoppa ces gestes en citant les différentes qualités de la maison Lowell. Il secoua la tête pour montrer qu’il approuvait ce qu’il disait. « C’est plutôt pas mal je trouve, ça caractérise bien notre maison. » dit-il avec un léger sourire. Il était un peu impressionné parce que lui savait qu’il n’aurait jamais pensé à faire une chose pareille. Il faut dire que niveau écriture, son inspiration avait surement pris des vacances. Hormis pour l’idée des photos bien entendu, il se sentait du coup un peu à la ramasse. Charly se passa une main dans les cheveux prenant la guitare posée en photo, en rassemblant toutes ses photos, il pourrait faire quelque chose de pas trop mal. Il était un perfectionnisme et il n’était jamais content de son travail. Certains diront que c’est un peu de confiance en lui, répondrait sûrement qu’il fallait toujours être modeste dans son travail. Il cherchait es mots qui pouvaient se terminer avec des elles. Mais ce n’était vraiment pas évident. Prenant un stylo dans son sac et un bout de feuille arraché de son bloc notre, il se mit à écrire. « A la Lowell, on ne tient pas la chandelle. On en a dans la cervelle. Nous ne sommes pas individuels. Pour nous, l’art, c’est essentiel. Mais c’est officiel, tous les Lowells sont essentielles. » En se relisant, il secoua la tête et le mit en boule. Non, ce n’était pas du tout son truc, il allait devoir se focaliser sur les photos.


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Les bizus Lowell


Les bizuts de la team Caleb


Honnêtement, hormis pour trouver les accords de leur hymne, William pressentait qu’il n’allait pas servir à grand-chose. En même temps, il n’était à l’aise qu’avec un instrument, il n’allait pas aller aux avants de catastrophes non plus. Pourtant, il faut savoir prendre des risques parfois, et cette fois-ci, c’était pour la bonne cause, qui plus est. Bon, ok, ce n’est pas non plus la mission la plus périlleuse à laquelle il serait confronté dans sa vie, mais tout de même, il pouvait se planter le crayon de papier dans la cuisse ou se couper avec une feuille de papier... Non ok, là j’exagère & c’est tout pourri, on y croit pas. Il remercia Charly d’un petit sourire suite à sa remarque puis, sans grande conviction, s’empara d’une seconde feuille de papier pour noter lui aussi de son côté quelques rimes. Quoique, après tout, il aurait pu faire un Haïku, là pas besoin de rimes, mais avec tout ce qu’il y a à respecter pour faire un vrai Haïku, c’était plus simple d’écrire un poème qui rime. Trente secondes passèrent, une minute, cinq minutes, quinze minutes. Rien. Pas le moindre mot sur la feuille blanche. Au loin, il aperçut la feuille de papier que Charly avait froissé. Le Kane était curieux de voir ce que Charly avait bien pu écrire. Depuis qu’ils étaient arrivés ici, il avait vu le jeune homme douter de ses actes plusieurs fois, un sourire gêné devant l’objectif, sa feuille de papier froissée, il n’avait pas l’air d’avoir confiance en lui présentement. William décida donc de lui demander ; « Tu as trouvé quelque chose ? Fais voir. » Surement ce qu’avait trouvé Charly était meilleur que ce qu’il pensait, mais ce n’est qu’en lisant que William le saurait.


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Charly doutait vraiment que ce qu’il avait écrit pouvait être défini comme un poème. Non, c’était plus un ensemble de mots collés bout à bout et qui finissait par le même son. En même tems, ce n’était pas du tout simple de trouver des rimes en elle afin d’exprimer l’art. ou alors, c’était juste parce qu’il n’était pas doué. C’était possible aussi cette option. Il chiffonnait sa feuille la posant plus loin et retournant à son appareil photo, il était nettement plus à l’aise avec l’image. Il se passa une main dans les cheveux en regardant les photos qu’il avait pris. Il réfléchissait à comment superposer les photos afin que cela rende bien sur la pochette. Prenant un crayon, il commença à faire un dessin assez grotesque de ce qu’il avait en tête. Charly redressa néanmoins la tête lorsque la voix de William lui arriva à l’oreille. « Et bien tu sais, ce n’est pas terrible. On peut même dire que c’est nul. Je n’ai pas vraiment le talent des célèbres poètes. » Charly secoua les épaules, après tout il pouvait toujours lui faire lire, qu’est ce qu’il risquait ? Lui sûrement rien. Par contre William, de se bruler les yeux en lisant cette horreur oui. Le jeune prit en main la balle et la lui lança tel un Tony Parker en action. Pourquoi Tony Parker ? Charly ne le savait pas mais c'était le seul nom qu'il connaissait en tant que sportif. Sauf qu’à la place d’un ballon, c’était un bout de feuille et le panier, et bien c’était William. En faîte, il aurait très bien pu l’apporter à pied mais c’était beaucoup moins classe.
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Une nouvelle fois, William voyait que Charly se dénigrait. Il trouvait son poème nul et ce, sans regard extérieur. Il rattrapa la balle de papier que lui lança le jeune homme, acceptant de le lui faire lire. Avant de la défroisser, il lui répondit ; « Tu te juges trop sévèrement. » Il plissa légèrement les yeux, signe de réflexion chez le Kane. Il baissa son regard vers la boule de papier par la suite, la défroissant. Il la lissa du plat de la main, lisant dans sa tête les vers qu’avait écrit Charly. Certains retinrent particulièrement son attention, et il les murmura afin d’entendre leur sonorité ; « Nous ne sommes pas individuels. Pour nous, l’art, c’est essentiel. Mais c’est officiel, tous les Lowells sont essentiels. » Le Ekwans pouvait bien se critiquer, William trouvait que ces vers-ci étaient particulièrement bien trouvés. Il aimait, même, et il ne s’en priva pas de le faire remarquer à Charly ; « Je trouve que la fin sonne vraiment bien. On pourrait construire quelque chose là-dessus, non ? Enfin, autour de ces vers-là. » Le brun se mit donc à pianoter sur les touches noires & blanches, tentant de créer une harmonie autour de ces mots. D’avoir joué les thèmes de son enfance lui avait réussi, même si à présent, il se remémorait des passages de tout ces films, Supercalifragilisticexpialidocious, je suis ton père, Luke, et le « Il n’est pas homme à renier une promesse. Il n’a qu’une parole. Il ira, fusse au péril de sa vie » d’Albator qui l’avait tant marqué étant gosse. Avec tout ça, il parvenait à trouver quelque chose de pas trop mal, évidemment toujours en raturant, gommant, recommençant, mais quelque chose de pas trop mal quand même. Finalement, il joua les quelques notes qu’il avait trouvé pour accompagner les rimes de Charly, et il sourit légèrement, soulagé. Si l’exercice ne l’emballait pas vraiment au début, et pour cause, il était nul en poésie, ils arrivaient à avancer. Enfin, avancer est un bien grand mot puisqu'en se levant, William se cogna le genou dans le piano, déclenchant un joyeux brouhaha, un sac-de-nœud de notes noires & blanches entremêlées. Il fulmina, massa son genou pendant un bon moment, puis se redressa, le visage écarlate. Bonjour la honte. Il tendit sa feuille à Charly, lançant avec une voix éraillée ; « Ce que t’as trouvé... C’est chouette. Très chouette. On doit… Trouver la suite… » il sentait son visage s'empourprer au fur & à mesure qu'il parlait, et la douleur lancinante dans le genou eue du mal à s'estomper. Foutu insomnie, foutu maladresse.


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Pourquoi il avait pensé à Tony Parker ? Il ne le savait pas, après tout il n’était pas branché très sport et c’était le seul nom de basketteur qu’il connaissait. Enfin, il devait bien l’avouer qu’il avait plutôt bien visé. Qui sait ? Il était peut-être un descendant de ce joueur là ? Mais ça m’étonnerait surement parce qu’il était loin d’être d’origine française lui contrairement à ce fameux Tony. Le jeune homme secoua simplement les épaules lorsque William lui annonça qu’il devait se juger trop sévèrement. Cela se voyait qu’il n’avait pas encore lu ce qu’il venait d’écrire. En même temps, c’était difficile de trouver des rimes se terminant par elle. Il l’écouta réciter les derniers vers de son mini poème, ses mains jouant avec le stylo. « Parce que ça te plait vraiment ? » Il ne pouvait s’empêcher d’être surpris, il pensait juste que William avait dit simplement ça en signe de gentillesse. Parce que franchement Charly, lui, les trouvait vraiment nuls. « Mais sinon pourquoi pas. » dit-il avec un léger sourire avant que William ne commence à pianoter sur l’instrument de musique. Il l’écouta quelques minutes se laissant bercer par la mélodie. « Je trouve ça plutôt pas mal. » Charly lui fit un sourire avant que le son du piano produise quelque chose d’indéfinissable qui lui fit froncer légèrement les sourcils. Se cogner contre un piano devait sûrement être douloureux. Finalement se dit-il, il avait bien fait de choisir la photographie parce qu’il n’y avait pas de risque pour qu’il se cogne contre son appareil. Ou alors ce ne serait vraiment pas de chance. Puis pourquoi il se mettait à penser à Tony Parker dans ces moments là ? Son imagination lui jouait vraiment des tours à force de l’utiliser. Il le voyait s’élancer sur le terrain mais se cogner contre le panier. Charly soupira, lorsqu’ils auraient fini, il irait sans doute se coucher. Son cerveau commençait doucement à prendre feu apparemment. « Et bien on va essayer de trouver alors. On pourrait faire une liste des mots se terminer en elle et voir lesquels peuvent nous définir ? »


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William était plein de choses, vaniteux, calculateur, emmerdeur, j’en passe. Mais s’il tâchait de se montrer sous un autre jour avec certaines personnes, -mission périlleuse, je l’avoue, il lui arrivait de ne pas le regretter. Comme aujourd’hui, par exemple. Jusque là, tout allait bien, excepter que Charlie se dénigre sur chaque chose ou presque qu’il faisait. Son idée de maquette était bonne, & William accrochait particulièrement aux deux derniers vers de l’hymne qu’il avait écrit. Ne restait plus qu’à construire quelque chose autour de ça. « Oui, ça me plait vraiment. Pourquoi est-ce que toi, non ? » Le Kane remercia Charly d’un signe de tête à son compliment avant de se ridiculiser publiquement en se cognant bruyamment contre le piano. La douleur était lancinante & il sentait ses joues le brûler, persuadé d’être écarlate. Par chance, la douleur s’estompait peu à peu & devenait parfaitement supportable. Ne voulant pas s’attarder sur ce sujet & surtout tenter de le faire vite oublier, William répondit du tac-au-tac ; « On pourrait axer les paragraphes sur l’une des qualité de chaque maison, ou sur quelque chose qui les caractérise vraiment. Comme tu as trouvé pour les Lowell. » Il s’assied sur le tabouret, recopia les vers trouvés par Charly avant d’en écrire d’autres « Chez les Lowells, nous ne sommes pas individuels.
Aspirant Monnet, Jackson ou Vivaldi,
Ici peintres, chanteurs ou jeunes Musici,
Pour nous, l’art c’est charnel, l’art c’est essentiel,
Mais c’est officiel, tous les Lowells sont essentiels. » peut-être tenaient-ils là un bon début ?


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C’est avec plaisir que je voyais les deux hommes travailler de concert. J’étais un peu déçu que James ne se soit pas joint à nous mais sûrement avait-il une bonne excuse –quoiqu’il en soit, il venait ni plus ni moins de perdre toute chance de pouvoir conquérir au titre de meilleur de mes bizuts. Je continuais donc de les observer, notant leurs différences mais aussi leur similitude. Les deux hommes avaient néanmoins beaucoup de talents dans leurs domaines respectifs et j’étais heureux de voir qu’ils représentaient la diversité que William venait de souligner. Chez les Lowell, nous étions plus qu’une confrérie, nous étions une véritable communauté d’artistes venant d’horizons aussi divers que variés ainsi que de milieux sociaux. Et pourtant, l’Art nous rapprochait plus sûrement que toute autre chose et j’étais simplement heureux de voir que mes bizuts n’en étaient que les dignes représentants. Je savais par ailleurs que je ne m’opposerai pas à ce qu’ils deviennent des Lowell à part entière. Ils le méritaient pleinement rien qu’en les voyant travailler de concert sur cette hymne. Charly semblait avoir une piètre opinion de sa fibre créatrice mais William au contraire l’aida à reprendre confiance. L’entraide, une des valeurs que m’avait transmise mon propre bizuteur. Aidan serait fier de ses futures recrues, il pouvait en être certain. Peu à peu, les deux hommes se mirent d’accord sur une façon de travailler et un léger sourire étira mes lèvres. Finalement, ils n’avaient pas besoin de moi, il avait simplement fallu que je les lance.

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