a break is imperative ≈ césar.

Leevy & César ;; a break is imperative

Leevy ne voulait pas penser à se début de soirée assez chaotique, elle voulait simplement profiter de l'instant présent qui était en fait totalement plaisant. Elle se retrouvait alors dans les bras de César entrain de danser un slow, elle était tout de suite plus apaisée et bien. Comme si elle ne voulait plus quitter cet endroit pendant des années et ne plus retourner à cette table de malheur où les piques fusaient d'un couvert à l'autre. Ses mains c'étaient alors enlacés autour de son cou pour se coller à son corps parfaitement battit sa tête venant doucement se poser contre son torse alors qu'elle avait un doux sourire sur les lèvres qui s'intensifia une fois qu'elle entendit les mots du brunet qui ne pouvait que lui faire plaisir. C'est complètement réciproque. Elle profitait de chaque moment passés à ses côtés ayant tellement peur de le perdre, elle ne savait pas pourquoi mais il avait beau lui promette qu'il serrait toujours présent pour elle mais il suffisait d'un événement ou qu'il y est une autre fille pour que Leevy soit directement oubliée, elle ne voulait pas vraiment lui parler de cette peur après tout il l'a croirait stupide et sûrement bien trop possessive mais bon c'est ce qu'elle était. Elle finit par le regarder dans les yeux en prenant une légèrement inspiration. Il faut que j'essaye quelque chose. Dit-elle en remontant doucement sa main contre sa nuque alors qu'elle approchait doucement ses lèvres des siennes, elle avait vraiment besoin de savoir ce que ça faisait d'embrasser au moins rien qu'une fois ses lèvres.

Oui, j'étais vraiment bien ainsi. J'aimais le rythme lancinant de la musique et le contact du corps parfait de Leevy contre le mien. J'aimais avoir son visage à quelques centimètres du mien, j'aimais bien le contact de sa peau lorsqu'elle venait effleurer la mienne dans une caresse. Je l'aimais elle. J'en doutais pas vraiment, mais ma conception de l'amour était faussée et j'étais suffisamment mature et capable de prendre du recul sur ma petite personne pour le reconnaître. Alors même si je savais pertinemment que je lui plaisais et que je lui avais clairement dis que je ressentais quelque chose de fort, je restais là, dressant des murs de mon côté. C'était pas tant pour me protéger, car je ne m'écoutais pas en me retenant ainsi. J'avais pas envie de cette relation d' "amimour" qui m'inspirait de la frustration. J'avais envie de plus, mais je ne pouvais pas faire d'elle mon caprice. Je pensais à elle et puis si, j'étais sans doute un peu égoïste : je me refusais de la perdre et j'étais disposé à prendre les choses en main pour que cela n'arrive pas. Néanmoins, lorsqu'elle me signala qu'elle voulait essayer quelque chose et rapprocha dangereusement ses lèvres des miennes, je ne lutta pas le moins du monde. J'en avais envie et je vint plaquer doucement mes lèvres contre les siennes, l'embrassant joyeusement avec une retenue tangible. J'aurais préféré faire ça en privé, mais bon, c'est pas comme si les gens devaient nous porter de l'intérêt. Le baiser touchant à sa fin, je détacha mes lèvres, quasiment essoufflé. J'avais l'impression d'avoir enfin franchit une ligne d'arrivée qui ne cessait de s'éloigner, m'arrachant des râlements exaspérés. Un sourire taquin vint étirer mes lèvres tandis que je continuais à couver Leevy du regard. Déçue de l'expérience ? Demandais-je. Je croyais pas être trop mauvais pour les baisers et puis, personnellement, celui là m'avait beaucoup plut.

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Leevy & César ;; a break is imperative

Si elle se sentait bien ? Evidemment. C'était comme dans un rêve, comme si César lui appartenait et qu'elle n'avait plus de soucis au niveau de leur relation. Elle profitait donc de se beau rêve qui était pourtant irréelle parce qu'il fallait quand même être réaliste, ils n'étaient pas ensemble et ils n'étaient pas disposés à l'être pour l'instant. D'un côté c'était une bonne chose à faire mais la blonde ne pouvait pas mentir en disant que ça ne lui faisait rien qu'il ne se passe rien. Voilà pourquoi elle profitait au maximum de se moment utopique où aucun problème venait s'intégrer entre eux. Elle restait alors enfermée dans ses bras tout en faisant des pas de danse assez lent qui étaient en rythme de la musique. Elle avait eu ensuite l'envie de l'embrasser, en fait ce n'était pas la première fois qu'elle en avait eu l'envie mais ça n'était que maintenant qu'elle avait eut le courage de lui montrer. Elle qui habituellement n'avait aucune gêne, César l'a contrôlait totalement, elle avait toujours peur de faire quelque chose qui pourrait les détruire. Et elle ne put s'empêcher de se sentir bien et heureuse quand il vint carrément poser ses lèvres contre les siennes Leevy prolongeant avec une certaine douceur et toute sa sincérité. Avec se baiser elle aurait pu voir qu'en fait il était mieux qu'en simple ami mais c'était l'effet contraire, elle avait adorée ce contact qu'elle aimerait avoir plus souvent. Plus elle passait des jours à ses côtés plus elle avait l'impression que c'était le bon. Elle sourit alors un peu amusée à ses mots tout en continuant de caresser sa nuque du bout de ses doigts. Tellement déçue que je pourrai presque en redemander. Dit-elle d'un petit sourire amusée, c'est vrai que ça aurait pu être fait dans un endroit plus intime mais bon pour le coup la Cartwith s'en était pas mal foutu, pour une fois elle avait juste fait ce qu'elle avait envie de faire vis à vis de César.

J'avais plusieurs fois imaginer ce que cela me ferait d'embrasser Leevy. D'habitude, je n'avais pas de temps pour ce genre de fantasme. Si une fille me plaisait, je me risquais à l'embrasser. Si elle me repoussait, c'était loupé et sinon, tant mieux. Ma relation avec Leevy était différente de toutes les autres cependant. Elle était bien plus profonde que cela, alors je n'étais pas en mesure de rassembler toute ma spontanéité habituelle avec les filles. Je n'étais pas déçu du baiser. Ca avait été diablement parfait et même si elle plaisantait, je sentais qu'il y avait une part de vérité et j'approuvais : j'avais envie de recommencer moi aussi. Nos bouches comme nos corps l'un contre l'autre, cela formait à mes yeux les deux parties d'un ensemble et j'adorais ce sentiment de complétude, vraiment. Néanmoins, il fallait que je me contienne. Ma soeur était dans la pièce, mais il y avait pas que ça. Pour moi même, pour nous, pour ce qu'on c'était dit l'un à l'autre dans sa chambre à la Cabot, il était plus sain de ne pas m'approcher trop de Leevy. Je ne répondis donc pas, me contentant d'un sourire ne cachant pas que c'était un avis partagé. Je t'adore, Leevy dis-je simplement. Ce n'était pas un je t'aime, mais ça voulait dire ce que ça voulait dire. Elle était géniale. Imparfaite soit, comme quand elle débarquait à une table en mode peste, mais géniale. Je me pencha, effleurant sa joue avec la mienne et tourna la tête pour l'embrasser sur la joue, à défaut de vouloir voir la situation dégénérer si j'avais le malheur de céder à une autre pulsion en pressant mes lèvres contre les siennes. Une fois ma bise faite, je me redressais, non sans ressentir une certaine frustration.

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Leevy & César ;; a break is imperative

Pour Leevy, le baiser qu'elle venait d'échanger avec César était parfait alors c'était évidemment qu'elle n'était pas contre en redemander. Comment ne pouvait-elle pas vouloir passer sa soirée dans ses bras entrain de profiter de ses lèvres et de sa tendresse ? Mais encore une fois tout ça n'était pas raisonnable, se genre de geste était bien tout ce qu'il ne fallait pas faire vu leur situation. Leevy n'avait pas besoin de s'attacher plus à César, elle l'était déjà bien assez et si sa passion en son égard augmenter encore plus elle savait qu'elle allait commencer à lui en vouloir de ne rien faire avec elle en lui disant par exemple que depuis le début il n'avait fait que jouer avec elle. Elle ne voulait pas que ça aille jusque là mais Leevy se connaissait et elle savait très bien que se genre de situation pouvait arriver à tout moment. La meilleure chose serrait encore de se dire de prendre des distances mais ils avaient tous les deux essayés et ils avaient eux même la preuve que cette solution ne marchait pas au contraire elle pensait beaucoup plus à lui quand elle n'avait pas de ses nouvelles. Elle n'avait alors pas bouger une seconde de son étreinte s'y sentant tellement bien et son sourire n'avait pas non plus bouger, elle ne savait pas comme il faisait mais il était l'un des seuls à réussir à la rendre heureuse. Moi aussi César. Répondit-elle d'un doux sourire une fois qu'il avait dit qu'il l'adorait, évidemment ce n'était pas un je t'aime mais vu la situation elle préférait qu'il dise ça. Elle profitait alors de sa douceur une fois qu'elle sentit ses lèvres venir contre sa joue puis une fois qu'il se redresse elle le recolla contre lui, elle voulait profiter de se moment jusqu'à la dernière seconde. Reste contre moi, je t'en pris. Elle en avait besoin vu qu'elle avait l'impression qu'en une seconde à peine, elle était capable de le perdre.

Je ne lui avais pas dit je t'aime, car après avoir prononcer ses fameux petits mots magiques, ça aurait sembler encore plus absurde de ne pas me mettre en couple avec elle. Je t'adore, c'était plus neutre. Je pouvais dire à ma soeur que je l'adorais, à mes amies, à des chiens, à mes parents, même si ça faisait longtemps que c'était plus le cas. Bref, c'était un mot significatif et qui convenait à la situation. Je savais que Leevy comprendrait et y décèlerait un je t'aime. Il était là. Juste muet, c'est tout. Nous ne faisions pas spécialement dans la subtilité, le baiser précédent en témoignait bien, alors ce n'était pas bien difficile de cerner l'exactitude de nos sentiments. Je l'embrassa plus chastement, sur la joue. Elle ne tarda pas à revenir se blottir contre moi et je l'accueillais avec bonheur. Ce n'était pas raisonnable et sans doute que le fait d'être venus ensemble à ce bal ne l'était vraiment pas non plus. Danser avec elle, parler avec elle, l'embrasser, rien de tout cela ne m'aidait à faire taire la voix particulièrement criarde et insupportable, me ronchonnant à chaque fois que j'avais le malheur d'effleurer Leevy de cesser de me contrôler pour simplement me jeter sur elle. Car elle en avait envie et bon sang, j'en avais largement autant envie qu'elle. Mais non. Je ne savais pas d'ou ça me venait, cette soudaine envie d'être responsable, mais c'était chiant. Leevy m'intima de rester. Je savais qu'elle parlait pas spécialement de la danse, car c'était qu'une question de temps avant que ça s'arrête. Elle avait peur que je parte. Tant que nous n'étions pas officiellement "l'un à l'autre", ce n'était pas exclu et ça m'angoissait également. Pour l'heure cependant, c'était à moi de la rassurer. Je te le promet, je ne vais nulle part. Marmonnais-je, la serrant un peu plus fort contre moi. J'ignorais tout le reste. Il n'y avait qu'elle dans mon champ de vision, qu'elle dans ma tête. Que nous deux, César et Leevy, en cet instant.

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Leevy & César ;; a break is imperative

Leevy ne savait pas vraiment si elle pouvait se permettre de comprendre que son je t'adore était un je t'aime ou non. Après tout Leevy savait qu'elle l'aimait et ça plus que tout mais elle avait tellement peu de confiance en elle en se moment. Pour se dire que César l'aimait bien oui mais jamais pour aller plus loin. Après tout leur situation prouvait quand même que cette idée n'était pas totalement fausse. Mais bon elle était aussi peut-être de mauvaise foie à penser ça surtout en sachant les problèmes qu'ils avaient chacun de leur côté. Après tout il valait mieux être négative pour ensuite être plus contente quand la bonne nouvelle arrive, les faux espoirs c'était pas pour elle. Après se merveilleux baiser dont elle se souviendrait sûrement pendant un bon moment elle n'avait pas une seule seconde quitter ses bras, elle s'y sentait bien, comme dans un coquons où personne ne pourrait plus jamais lui faire du mal. Enfin si, la seule personne à présent capable de briser Leevy était bien César et ça personne d'autre. Elle lui avait ensuite dit de rester près d'elle, sur le coup il pouvait comprendre qu'elle voulait tout simplement qu'il l'a garde dans ses bras mais César n'était pas bête et il allait vite comprendre que ça allait plus loin que ça et qu'elle le suppliait presque de ne jamais la laisser ou bien de s'enfuir. Sa tête restée enfouie dans son cou, ses yeux fermés en humant doucement sa douce odeur qu'elle connaissait si bien. Je veux pas te faire peur en te disant ça, mais tu m'as entre tes mains César, si tu me laisses je t'assure que je sais pas comment je ferrai. Dit-elle en relevant doucement son regard vers lui pour plonger son regard dans le siens.

Leevy avait envie que je la rassure, lorsqu'elle rouvrit à nouveau la bouche, je ne put encore une fois que le constater. J'avais envie de lui faire plaisir, mais à part lui demander d'être ma petite copine, je pouvais rien faire d'autres que des promesses, que je pouvais lui jurer de tenir, mais toutes les promesses du monde n'étaient pas moins pour autant susceptibles d'être source de déceptions. Et ça j'y pouvais rien. J'avais du mal à me projeter depuis que je m'étais fait viré de chez moi à l'âge de dix-huit ans. J'étais encore en train d'apprendre à me connaître et je m'étais plusieurs fois perdu, ayant sans arrêt besoin d'une présence à côté de moi, comme un enfant. C'est ce que trahissait le fait que je sois pas resté célibataire plus d'une semaine entre deux relations depuis le lycée. J'étais en train de battre mon record là et oui, je voulais craquer et être avec elle, car je sentais qu'elle refuserait pas, mais voila, j'avais la conviction que c'était plus raisonnable de continuer comme ça. Enfin, ça m'ennuyait sérieusement de pas pouvoir faire plaisir à Leevy. J'étais en train de priver de quelque chose que nous voulions tous les deux et je me sentais vraiment merdeux pour ça. Je suis désolé de pas pouvoir faire mieux que toutes ses promesses. Marmonnais-je en continuant à danser, la tenant bien contre moi. Tout ce que je peux te dire c'est que je t'aime. Beaucoup. Je partirais pas, tu me perdras pas.

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Leevy & César ;; a break is imperative

Leevy ne voulait aucunement passer pour la fille lourde qui ne voulait faire qu'insister pour que César la rassure constamment. Non elle n'était pas comme ça mais elle n'avait tellement plus de confiance en elle que ça lui semblait pas étonnant qu'il aille voir ailleurs. Alors qu'avant elle se serrait dit qu'il était à elle et à personne d'autre et courage à celle qui s'en approcherai. Malheureusement elle n'était plus comme ça, mais c'était bon maintenant elle allait dire qu'elle allait arrêter de le supplier de ne pas partir, elle allait simplement profiter du moment présent et si un jour elle le perdrai et bien elle devrait passer à autre chose comme une grande fille et non un coeur d’artichaut qui pouvait être atteint par n'importe quoi. Elle était toujours bien blottie dans ses bras son regard n'ayant pas une seconde quitter le siens et elle ne put d'ailleurs pas s'empêcher de froncer légèrement ses sourcils à son "Je t'aime" il n'y a pas plus tard que quelques minutes il lui disait qu'il l'adorait et maintenant c'était un je t'aime, elle n'arrivait vraiment plus à le comprendre. Mais qu'est ce que se genre de mot pouvait lui faire du bien, elle se sentait à présent beaucoup plus rassurée, c'était comme si il avait activé le mot déclencheur de sa confiance en elle et en leur relation. Sa main vint doucement se poser contre sa joue et son front se coller au siens. D'accord je te fais confiance, j'ai confiance en nous. Mais je t'en pris, plus de je t'aime.. Dit-elle en prenant une légère inspiration après tout si tout se brisait elle serrait attaché à ses mots pendant des mois et elle préférait entendre se genre de chose quand ils étaient vraiment ensemble.

J'avais beau me sentir divinement bien auprès de Leevy, un malaise persistait et alors qu'elle avait parlé sur un ton doux, en venant coller son front au mien et en portant une main à ma joue, je ne put m'empêcher de froncer légèrement les sourcils, perplexe. J'étais pas stupide, je savais ou elle voulait en venir. Elle voulait pas qu'on se donne des raisons de souffrir. Ok, bien. Mais c'était pas elle qui nous avait doucement guider jusqu'à un baiser, il y a même pas quelques minutes ? Elle allait finir par me perdre avec tous ses signaux contradictoires. Néanmoins, il y mettait tant de tendresse que je n'eut pas le coeur de souligner ma frustration et je fis de mon mieux pour être moins sur la défensive, faisant un effort pour me décontracter. Elle le sentait toujours, quand je me tendais, ne serais-ce que légèrement et ça devait déjà être trop tard d'ailleurs, mais toujours était-il qu'il fallait que je cesse d'être aussi susceptible. C'est noté. Répondis-je simplement, d'une voix dans laquelle perçait en dépit de mes efforts une petite pointe de vexation. Et puis m*rde, elle l'avait sentit de toute façon. J'espérais juste pas qu'elle allait le souligner. C'était pas nécessaire, ça changerait rien. Je recula légèrement ma tête, de sorte à mettre davantage d'espace entre nos bouches et ajusta mes mains autour de sa taille. On change de sujet. Explique moi ce qu'elle t'a fait, la blonde à notre table repris-je. Là, je nous faisais carrément un grand écart, mais il le fallait, sinon on allait finir par achever de nous saper mutuellement le moral pour la soirée. Comme en écho à cette philosophie, la chanson du slow s'acheva pour une musique plus rythmée. Bien.

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