Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLe choc des titans (Ruben & Ludwick) - Page 2
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Le choc des titans (Ruben & Ludwick)

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Ludwick se trouvait déstabilisé, commençant à être meurtri par cette situation, par un Camille aux apparences bipolaires qui le blessait sûrement volontairement. Mais, n'était-ce pas le prix à payer ? Des sentiments qui naissent pour un mec à la mauvaise allure semblaient aussi dangereux. Alors, il avait encaissé, il avait souffert en silence, essayant tout de même d'y retirer un quelconque plaisir, notamment avec leur ébat qui s'était déroulé dans sa chambre. Cependant, il arrivait à court, avec son petit cœur lacéré de blessures et plaies causés par ses aventures d'un soir. Probablement qu'il retournerait à Harvard le jour d'après et qu'il retrouverait sa sagesse d'antan, s'enfermant dans sa chambre pour jouer ou sortir avec des personnes en toute amitié. Il ne fallait pas qu'il le voie ainsi ; se répétant la phrase de Ruben, il haussait les épaules. Ce qui était fait était fait ; on ne peut pas s'amuser à changer le comportement ou l'attitude des personnes sous prétexte qu'on veuille les rendre meilleurs. On doit accepter les défauts et qualités ; pour le meilleur et pour le pire, comme la citation du mariage. Etait-il vraiment à prêt à vivre le pire ? Le blond ne savait même pas. Dans ses idées utopiques, il pensait que le mal ne pouvait pas exister mais, scrutant la réalité en face, une toute autre vision était appliquée. Le regardant avec un sourire triste, Ludwick se pétrifia lorsqu'il vit Ruben s'approcher de Camille pour l'embrasser à pleine langue. Mais, qu'est ce qu'il foutait, bordel ? Une étrange vague de colère le submergea en voyant son meilleur ami collait ses lèvres à Camille. Une jalousie naissait brusquement. Puis, il se souvint du défi qui lui avait donné ; lui demander d'embrasser un garçon à pleine bouche. Pourquoi maintenant ? Pourquoi à ce moment-là ? Il avait eu d'autres journées pour le faire, pas maintenant, dans un moment dramatique et pathétique comme celui-là. Il avait envie de l'arracher de là, de lui foutre un poing même s'il était un des plus importants hommes de sa vie. Le regardant avec une vague de tristesse qui submergea son visage, il eut un petit sourire nerveux face à sa réflexion sur l'alcool. Regardant les deux hommes tour à tour, Ludwick gardait son visage au sourire triste, voulant partir et rentrer le plus tôt chez lui. Il scruta le mauvais garçon se lever et lui proposer une nage. Son cœur s'enflamma, bouleversé par la demande. Il acceptait totalement de nager à ses côtés, de recevoir du baume sur sa présence. Je veux bien nager ... C'est la fin de notre séjour au Kenya donc autant en profiter au maximum. Un prétexte sorti à cause d'une fierté mal placée. Il prétendait qu'il y allait simplement pour marquer la fin du séjour, mais intérieurement, il accepterait n'importe quelle proposition faite par le Dunster. Ça nous fera du bien, hein, Ruben ? Malgré son action, il ne voulait pas s'écarter de lui. Peut-être que cette baignade lui rafraichira les idées et lui fera prendre conscience qu'il avait fait une erreur. Inconsciemment, s'il ne pouvait pas obtenir Camille, personne ne pourrait non plus. Il évada cette idée obscure de son esprit pour profiter de la vue d'un brun séduisant qui enleva ses affaires pour finir en maillot bleu et blanc. Son regard se fixait, son esprit se perdait et il était prêt à baver devant. Le Dunster s'avança vers le blond pour lui prendre la main et le regarder droit dans les yeux. Il ressentit de nouveau cette électricité et cette sensation grisante qu'il avait eu dans la chambre de Camille. Un bref instant, il sourit puis brusquement, il colla ses lèvres aux siennes. Il ne chercha pas sa langue mais il voulait juste goûter de nouveau à ses lèvres avant de se détacher et de baisser le regard. Tu me dois au moins ça... Il enleva son tee-shirt, laissant place à son torse bombé puis ôta son short pour laisser place à son maillot rouge. A reculons, il pénétra lentement dans l'eau, tout en faisant signe à Ruben et Camille de venir. Pour baptiser la marche, de ses mains, il éclaboussa Camille tout en arborant un air malicieux.
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L’atmosphère était devenu tellement pesante que Ruben avait décidé de prendre les choses en mains pour abaisser un peu les tentions. Si seulement il avait su que ce baiser rendrait les choses encore plus tendus, il se serait bien abstenu. Les regards de Camille et Ludwick le fusillèrent, s’ils avaient des révolvers à la place des yeux,  le Dunster serait mort déjà une bonne dizaine de fois et encore, j’suis gentille. Il haussa les épaules, s’écartant brusquement des deux garçons. Qu’est ce qu’il foutait ici, vraiment. C’était pas sa place. Un peu plus loin, il entendu Camille proposer à Ludwick d’aller nager. Quelle bonne idée ! Allons nager comme ci on était les meilleurs potes du monde. Wow, câlin général pendant qu’on y était. Non mais sérieux. Quand Ludwick signifia à Ruben que ça leur ferait du bien, il haussa les épaules en fourrant ses mains dans les poches de son bermuda. Ouais, s’tu veux Lud. dit-il en essayant d’être enthousiaste. Traînant ses pieds dans le sable, il se retourna pour voir si les deux compères le suivait et.. horreur. Les lèvres de Ludwick ventousées à celle de Camille. Allez, sortez les billets, c’est stand de bisous chez Camille ! pouffa le Dunster, continuant sa route vers la mer. Faites comme si j’étais pas là.. dit-il en levant la main. Une tornade blonde passa devant lui, c’était Ludwick, déjà dans l’eau ayant retiré rapidement ses vêtements. Bah dis donc, speedy gonzales le mec. Ruben retira son débardeur et son bermuda révélant un short de bain style hawaïen. Il était confortable là dedans, pourquoi se séparer des choses confortables ? Il retira ses tongs qu’il laissa à côté de ses vêtements et plongea dans l’eau rejoindre son meilleur ami. C’était quoi c’baiser ? lui demanda-t-il tout sourire pendant que Camille était encore suffisamment loin pour ne pas pouvoir les entendre. Ruben tourna la tête et soupira intérieurement – si c’est possible – pour éviter de vexer un peu plus Ludwick.  Allez, magne toi ! On va s’amuser. lui lança-t-il. Puisqu’ils étaient tous les trois, autant faire semblait de bien s’entendre. Mais putain, qu’est ce que ça sonnait faux.
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