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Le choc des titans (Ruben & Ludwick)

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La question ce n'est pas pourquoi les gens deviennent fous, c'est plutôt comment ils font pour ne pas le devenir.


© Kaiji


D’une seconde à l’autre, tout ce qui comptait pour nous pouvait être perdu. Une seconde pour changer de vie. Une seconde pour disparaître, oublier, s’oublier, partir. Devenir complètement dingue est une chose plutôt simple. Comment ne pas le devenir, avec tout ce qui l’entourait ? Heureusement, il y avait des solutions. Elles avaient même des noms. Whisky, drogue, absence de sentiments. Plongeon d’adrénaline en espérant se sentir vivre, enfin. Sixième jour du voyage, l’après-midi défilait laissant parsemer les rayons chauffant sur le corps presque nu du jeune homme. Ainsi était la scène : une serviette de plage – bien trop grande pour lui seul – une bouteille d’alcool brun déjà entamé, un paquet de clopes, une chemise à carreaux laissée sur le côté pour dévoiler le torse nu du jeune homme qui avait bien besoin d’un peu de couleur. Diani Beach, station balnéaire sur la côte méridionale. Tout ce qui l’entourait lui semblait tellement superflu après les quelques jours au Kenya, à construire un puits, partir à l’aventure, observer les animaux sauvages… Qu’est-ce qu’il foutait sur cette putain de plage ? De toute manière, il y était donc autant profiter avec son amie, j’ai nommée Whisky. C’est ce moment que choisirent  Ludwick et le roi des cons pour arriver. Ils étaient à une bonne vingtaine de mètres de lui, mais son regard avec déjà croisé celui du danseur. Soupirant d’avance, il ouvrit sa bouteille et avala une nouvelle gorgée, sentant la chaleur envahir son corps. Ils étaient genre meilleurs amis, quelque chose dans le style et allaient surement mettre une distance suffisante entre eux et Camille. Du moins, c’est ce qu’il pensait.
 
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Le séjour au Kenya s'estompait et demain, ils repartiraient en avion pour atterrir à Harvard, leur maison. Pour Ludwick, le voyage lui avait dégagé une multitude d'émotions, comme un bouquet explosif dans son esprit. Il était exténué, commençant à avoir un mal-être et ayant surtout hâte de rentrer à l'université, en Amérique. La fin du séjour se déroulait ainsi à la station balnéaire, endroit calme et reposant pour être d'aplomb et affronter de nouveau le décalage horaire. Le danseur et son meilleur ami s'étaient isolés du groupe, marchant sur le sable afin de profiter des derniers instants africains. "Bon, on peut faire le point ? Tu as eu une jolie petite rousse que tu va pouvoir ramener dans ta couette... et puis moi, qui repartirait les mains vides, peut-être même avec une banane si on a pitié de moi." déclara t-il avec un petit rire nerveux. Il ne s'en plaindrait pas, le Kenya avait été un magnifique voyage, il avait accompli de bonnes actions, surtout avec les enfants pour la classe mais sentimentalement parlant, il était mal en point. Il se sentait confiné et seul, naissant un chagrin. Avançant sur la plage, il releva sa tête pour voir à l'horizon un jeune homme qu'il connaissait bien, une bouteille à la main. Il semblait boire. Ludwick aussi l'avait fait et avait dragué furieusement Charlie, sous l'emprise de l'alcool. Ne voulant créer aucun conflit, il s'approchait de lui, accompagné de Ruben. "Tout va bien, Cam' ?" Ouais, maintenant, il lui avait attribué un petit surnom malgré leur relation. Voici qu'en quelques semaines, il était passé de connard, à Camille, pour finir avec Cam'.
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Une semaine dans toute une vie c'est rien, rien du tout ! Et pourtant, Ruben garderait à jamais cette semaine en mémoire, comme l'une des plus riches en expériences de sa vie. Il espérait vraiment pouvoir revivre ce genre de voyages dans le futur. Outre les expériences avec les petits Africains, il y avait les moments dé-tente. C'est d'ailleurs ce que c'étaient autorisés le Dunster et son meilleur ami, Ludwick, longeant le bord de plage, papotant de tout et de rien, comme bien souvent. Promis, j'te laisserais une place dans mon lit, entre 'thina et moi. ria le garçon, fourrant ses mains dans les poches de son bermuda qui laissait apparaître les quelques tatouages qu'il avait le long de ses jambes. Nan, vraiment. J'pense que tu vas le trouver ton amour.. Ludwick accelera le pas, trottant presque vers une silhouette qu'il n'eut pas trop de mal à reconnaître. Monsieur DuCon. Tient, quand on parle du loup.. soupira Ruben avant de suivre le pas de son meilleur ami, rejoignant sans hâte le Dunster qui avait élu domicile sur quelques grains de sable, une bouteille d'alcool comme colocataire. Cam. Il grimaça à l'entente de ce diminutif, se demandant comment Ludwick pouvait ressentir quelque chose pour ce type d'une extrême froideur. On boit pour oublier qu'on est seul ? pouffa Ruben qui n'avait pas une once de sympathie pour le garçon.
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Il avait imaginé une distance plus longue entre lui et les deux Dunsters mais apparemment, Ludwick avait une autre idée. Sans se presser, Ruben suivit le pas du danseur pour arriver devant lui. Apparemment, être quelques minutes en paix n’était pas dans le programme. Cam’. A l’écoute de son surnom, le jeune homme ne put qu’éclater de rire. Ce type était dingue. Du genre à foncer droit devant une armée, complètement nu tout en lançant des fleurs. Essayant d’oublier leur dernier tête à tête, il répondit, haussant un sourcil. Cam’ ? T’es sérieux là ? C’est quoi la prochaine étape ? CamCam, Camou ? Les surnoms, ce n’était vraiment pas son truc, surtout en présence du débile aux animaux. D’ailleurs, il ne se fit pas prier pour lancer une vanne, annonçant de suite qu’il n’appréciait pas être là. Il devait sans doute connaître l’histoire, pensant que Camille l’avait menacé de tout raconter s’ils ne couchaient pas ensemble. Leurs antécédents n’aidaient pas. Son regard se refroidit, fixant celui de Ruben, restant confortablement sur son essuie. Je bois pour oublier la tête de con que j’ai en face de moi. Allaient-ils se retrouver seul dans les prochaines secondes ? Dans tous les cas, en cas de confrontation, il savait que ces deux-là étaient inséparables, comme un chewing-gum collé à une chaussure. Son regard se tourna vers Ludwick, mais c’est Ruben qu’il regarda lorsqu’il continua sur sa lancée. Il fait étouffant, qu’est-ce que tu fais encore en tee-shirt ? Je te rappelle avoir déjà vu bien plus… Il termina sa phrase par un sourire dédié au meilleur ami, sachant qu’il le détestait. Ouvrant à nouveau sa bouteille, il but une gorgée, puis la déposé sur le sable.
 
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Peut-être que Ludwick s'était prononcé trop vite, parlant sous l'impulsion qui le guidait. Avec Camille, ses sentiments étaient décuplés, guidés par l'instinct. Pourtant, quelques instants auparavant, un sourire s'était dessiné sur son visage, face à la déclaration de Ruben. Un jour, il le trouverait son amour. En fait il avait envie de rire, point par moquerie mais plutôt par désespoir, tel un rire nerveux. Il semblait tellement désespéré, perdant sa fierté, enterrant sa dignité en couchant avec le premier mec pour en extirper le peu d'amour de cette relation d'un soir. De retour du Kenya, il en faisait sa promesse, il changerait tout ça, il retrouverait son respect et redeviendrait ce bon vieux geek scotché à son écran pour jouer au Seigneur des Anneaux hormis certains soirs où il devrait défiler, s'il avait toujours son boulot d'ici là. Il se mordit la lèvre inférieure lorsqu'il entendit Ruben parler à Camille. Ainsi, la mèche semblait allumée, restant peu de temps avant qu'une bombe explose. Le regardant brièvement avec un regard froid, il se retourna à scruter Camille d'un regard interrogateur. Qu'est ce qu'il foutait avec une bouteille ? Cependant, sans crier garde, Camille avait répliqué avec sévérité. Il n'avait pas apprécié le surnom, infligeant un coup de poignard dans le cœur de Ludwick. Le danseur voulait simplement montrer la sympathie à son égard. La contre-attaque continua, avec Ruben comme cible cette fois-ci. En soit, le Dunster ne voulait point être dérangé, voulant rester seul avec sa bouteille. Justement, on veut savoir pourquoi tu es seul, avec ta bouteille ? Ce n'est pas normal... Puis, il revient vers Ludwick, lui adressant un pique bien placé qui le blessa de plein fouet. Son calme et sa sérénité furent balayés par sa phrase et son visage se durcit contre Camille. Pourquoi se comportait-il comme un con avec lui ? Cela l'agaçait. Un peu de respect... déclara t-il avant de tourner la tête, ne pouvant supporter la vue d'un mec qui lui semblait alcoolisé. Viens, Ruben, on s'casse, il a décidé d'emmerder le monde aujourd'hui. Le polonais semblait déçu, se renfrognant. Qu'est ce que Camille avait à prouver ? Qu'il le détestait et qu'il aimait le montrer ? Soit, il gagnerait bientôt.
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Le trio le plus improbable du monde. L'un détestait l'autre qui n'en pensait pas moins de l'un. Un autre semblait fortement attiré par l'autre. L'autre, on ne savait pas vraiment ce qu'il ressentait pour un autre. Et l'un était le meilleur ami d'un autre. Notez qu'ici l'un est Ruben, l'autre est Camille et enfin un autre est Ludwick. Vous y voyez plus clair ? Toujours pas ? C'est normal, c'est le bordel. Le Dunster ne comprenait même pas ce qu'il foutait ici. Qu'il soit avec Ludwick paraissait logique, que Ludwick soit avec Camille passait encore. Mais tous les trois, c'était du grand n'importe quoi. L'ouverture des dialogues le prouvait. Des p'tits noms d'un côté, des attaques de l'autre. Il s'apprêta à ouvrir la bouche pour répondre lorsque Ludwick pris la parole, demanda pourquoi il était seul ici. Ah mais si c'est normal Lud'. Qui aurait envie de traîner avec lui ? Sans vouloir t'offenser.. dit-il en posant sa main sur l'épaule de son meilleur ami et se mordillant la lèvre. Il n'arrivait pas à se contenir lorsqu'il s'agissait de Camille, et pourtant il savait qu'il devrait faire un effort si jamais.. ah non, il ne préférait même pas y penser. La suite des événements n'allaient pas dans le bon sens pour de toute façon. Le regard sans expression de Camille était planté dans le sien et sa phrase validait bien la débilité de ce type. Ruben ne vacilla pas à l'entende de ces mots, bien au contraire. Le blondinet tourna des talons après avoir décrété qu'il fallait mieux partir, que monsieur emmerdais le monde. De toute façon, y avait-il autre chose que Camille savait faire ? Non Ludwick, attends ! Ruben avança d'un pas faire l'homme alcoolisé et attrapa à sa bouteille. A quoi tu joues putain ? T'as pas mieux à faire que d'faire du chantage et de rabaisser les autres ? Regarde toi Camille ! Tu vaux pas mieux qu'cette merde ! dit-il en lui balançant la bouteille d'alcool sur les jambes, qui termina sa course contre le sable. Une grimace de dégoût sur le visage, Ruben fit quelques pas en arrière pour revenir à la hauteur de son meilleur ami qui s'était légèrement écarté mais qui n'avait surement pas manqué une miette de la scène. Il savait ce qu'il pensait ressentir pour ce type, et il savait ce que ça faisait d'être rabaissé et pris de haut.

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La scène devait être d'un pitoyable. L'un et l'autre - à vous de trouver qui était l'un, qui état l'autre - tournant autour de Camille, répondant à chacune de ses attaques, se protégeant mutuellement. Dans le fond, il comprenait les réactions de Ruben. Tout ce qu'il souhaitait, c'était de protéger son ami de Camille, ce qui expliquait ce comportement défensif. Il agissait de même avec Calypso, prêt à n'importe quoi pour la protéger des personnes pouvait la faire souffrir. Il le détestait, c'était un con inintéressant, accompagné d'un putain de chimpanzé mais il ne pouvait nier qu'il semblait être un bon ami pour Ludwick. Encaissant sa remarque, il détourna le regard. Ce n'était pas faux, qui avait envie de trainer avec lui? Ce n'était pas comme s'il dégageait une once de sympathie. Tout ce que les gens voyaient en lui c'était de la froideur, un manque certain de sentiments, de la méchanceté. Sauf lui. Pas Ludwick. Sous ces airs insupportables d'éternel optimiste, il fouillait en lui, ce qui le renvoya à leur dernière rencontre si... profonde. Bordel oui, ça l'avait totalement chamboulé et il avait fui, comme à son habitude. Depuis, à nouveau plus rien. Jusqu'à aujourd'hui où l'histoire recommençait. Peut-être que sans la présence de Ruben, il aurait été autre. Ludwick voulu partir, ce qui était une suite logique des événements. Mais non, ce serait bien trop simple. Au tour de Ruben de s'énerver, renversant au passage sa bouteille encore à moitié rempli, regardant le liquide ambré se déverser sur les grains de sable chaud. Se relevant soudainement - enfin, vu son état, ça ne devait pas être si soudain que ça - il regarda Ludwick droit dans les yeux, le regard pétillant pour répondre à la question de Ruben. Justement,  je ne joue pas. Vous comprenez ça? Bordel les gars, vous me faites royalement chier. Non, il ne jouait pas. Il n'avait fait aucune promesse au blond, sachant qu'il finirait par le faire souffrir. Même si son cœur battait plus vite en sa présence, ce n'était pas quelqu'un de bien pour lui, il méritait beaucoup mieux. Cette histoire de chantage commençait tout doucement à l'énerver. Avait-il dit que s'il ne couchait pas avec, il balancerait son secret à tout le monde? Non, Ludwick s'était donné parce qu'il en avait envie, pas pour protéger son secret. Du moins c'est ce qu'il pensait il y a encore quelques secondes. Il préféra ne pas répondre, après tout, tout était maintenant très clair.cette fois-ci, il se tourne vers Ruben. Est-ce que je t'ai dit une fois que je valais quelque chose? Non, alors ta gueule. Et voilà, à nouveau malpoli. Soupirant, sentant l'alcool envahir son son corps, son cerveau et son cœur, il continua, parlant à Ludwick. Ce surnom... Tu peux. Excuse-moi Ludwick, j'étais dans mes pensées tout à l'heure.
 
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Ludwick semblait atteint d'une boule au ventre, le malaise s'instaurant peu à peu dans chaque partie de son corps. Au début, alors qu'il était heureux de revoir Camille inconsciemment, il était déçu et à chaque fois, ça semblait toujours la même chose. Ses émotions étaient des montagnes russes à ses côtés, montant et redescendant à chacune de ses phrases. Ayant marre du basculement de ses sentiments,il avait décidé de rebrousser chemin et de garder ses distances avec Camille, ce qui n'était pas au goût de Ruben qui avait encore des choses à régler avec lui. Se retournant pour assister au spectacle, il reconnaissait des propos très durs de la part de son meilleur ami qui venait de mettre un pied sur la bouteille d'alcool. Le liquide ambré se déversa sur le sable et le blond abaissa le regard. Arrête Rub', t'y vas fort... Il se doutait que c'était pour le protéger qu'il faisait ça mais il ne savait pas s'il était en accord avec cette optique, jugée trop brutale. Okay, Camille avait été dur, il restait aussi humain, avec ses émotions. Chacun pouvait être blessé et lui aussi. A chaque fois qu'on l'attaquait, Ludwick arrivait toujours à trouver une excuse pour le défendre, même si elle était insignifiante. Mais pour Camille, les deux jeunes amis le faisait chier, il voulait être en paix. S'il envoya avec brio Ruben sur les roses, Ludwick fut surpris de sa remarque. Il acceptait d'être appelé ainsi. Étrangement, il s'excusait, c'était tellement inhabituel que tout ça se déplaçait dans le domaine du choquant. Non, laisse tomber Camille. Il voulait garder ses distances, ne souhaitant pas être trop amoché. Le contemplant par un regard mêlant tristesse et colère, il prononça sans relâche tout en pointant un doigt accusateur ; Tu m'énerves. Montres-toi dur avec tout le monde, si c'est ton kiff mais arrêtes cette comédie. Tu devais sûrement boire pour oublier tes maux. Inspirant profondément, une larme perlée glissa sur sa joue, craquant devant Ruben et Camille. Il détestait pleurer en public mais là, ça allait trop loin,Camille avait été trop loin. J'ai fini de jouer...
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Camille ne valait pas grand-chose aux yeux de Ruben. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il ne valait rien, c’était faux d’un côté, mais pour le Dunster, Camille était pire qu’un iceberg. Froid, glacial, emmerdant et dévastateur pour le cœur de son meilleur ami. Vous voyez, Ludwick c’était un peu le Titanic qui s’approchait dangereusement de l’énorme Iceberg qu’était Camille, ne se doutant pas les dégâts qui allaient être causés par leur contact…  Répondre, il le souhaitait. Mais les mots de son meilleur ami l’en empêchèrent, il ne voulait pas le décevoir autant que Camille le décevait. Ruben serra les poings, il pouvait sentir ses ongles forcer contre sa peau légèrement hâlée par le beau temps qu’ils avaient ici depuis quelques jours maintenant. Putain, merde. Voilà que Ludwick se mettait à pleurer à cause de l’autre abrutit. Que devait-il faire ? Assister en tant que spectateur à une engueulade qu’il n’avait vraiment pas l’intention de voir ? Aller vers son ami pour essayer de le réconforter ? S’en prendre à Camille et arrêter la promesse qu’il s’était donné à lui-même quelques secondes auparavant ? Finalement, il opta pour la seconde option, jetant néanmoins un regard froid à Camille, toujours confortablement installé sur ses grains de sable, à croire qu’il avait une pierre à la place du cœur. T’aurais jamais du v’nir le voir.. pas tout d’suite, pas comme ça. murmura-t-il à son meilleur ami. C’qui aurait été pas mal à ce moment là c’est de sortir de cette atmosphère pesante, de changer la conversation et les tensions. Une seule idée lui vint en tête : ce défi que Ludwick lui avait donné. Putain, il croyait pas qu’il allait faire ça, encore moins avec lui quoi… Il arqua les sourcils, un petit sourire en coin à l’intention de son meilleur ami avant de tourner des talons et d’aller vers Camille. Il lui attrapa la tête de ses deux mains, la relevant légèrement et plaqua ses lèvres contre les siennes. Tu devras embrasser un mec. Pas un bisou, un vrai baiser passionné, comme dans les films. Il se remémorait vivement les paroles du blondinet pour parfaire son défi. Sa langue força le passage et s’entremêla à celle de Camille pendant un court instant. Il mit fin au baiser, relâchant le visage mal rasé du garçon et se redressa, une grimace sur le visage. Mec, tu empestes l’alcool !
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Des milliers de neurones faisant des milliards de connexions. Chaque connexion est conçue pour une fonction, déterminant qui sommes-nous, qu’aimons-nous et que faisons-nous. Le Dunster avait l’impression que sa tête allait exploser, comme si toutes les connexions dérivaient soudainement vers la zone des sentiments, passant par toutes les étapes. Il le savait, il l’avait prédit, il l’avait prévenu. Ce n’était pas juste, pas après l’avoir répété plusieurs fois que ce n’était pas quelqu’un de bien. Une larme coulait le long de la joue du danseur, fissurant le cœur de Camille qui explosait intérieurement, en colèr contre le blond, contre son pote et surtout contre lui-même. Telle une bombe, il allait exploser. Quelques secondes avant d’éclater, de s’autodétruire comme il savait si bien le faire, sachant qu’il lui faudrait des jours avant de rebâtir son armure. Trois secondes. Deux. Une. L’impensable arriva. Non, il n’avait pas explosé, il n’eut pas le temps, sentant sa tête se soulever, sa bouche forcée à s’ouvrir pour laisser passer la langue du jeune homme sur la sienne. Bordel. Il recula de quelques centimètres, fusillant Ruben du regard. Comment pouvait-on être stupide à ce point ? C’était quoi ce geste sans queue ni tête ? Quel en était l’objectif, s’il y en avait un ? Dans tous les cas, ils se regardèrent tous les trois, se taisant, se scrutant même. Il voulut dire quelque chose mais eut peur de fâcher à nouveau Ludwick, comme chacune de ses paroles le faisaient. Après une longue minute, il se tourna vers le beau blond. T’es trop en colère contre moi pour aller nager ? Bien sûr, l’invitation était également pour le dingue à côté de lui, une invitation détournée, il était hors de question de lui parler durant les prochaines minutes. Déjà qu’il était à deux doigts de lui en retourner une, le poing serré, ce qu’ils avaient dû surement remarquer. Il se révéla, du moins essaya tant bien que mal et abaissa son short, dévoilant un maillot boxer ligné de couleur blanc et bleu. Autant le dire, ça le rendait vraiment sexy, même s’il était un peu bourré. Il relâcha son poing, libéra sa main et l’avança vers Ludwick, prenant maladroitement la sienne, le regardant droit dans les yeux.
 
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