(flashback) Kaya&Leonor✗ Cousines, non c'est pas possible ?

La jeune femme qui se trouvait sur le banc où je venais de m'asseoir m'écouta attentivement avant de sortir un calepin et de noter qu'elle était née dans la réserve indienne des Navajos en Arina et qu'elle était en 7e année d'anthropologie et archéologie. Alors je compris qu'elle devait être de ma famille car ma mère m'avait parlé d'une soeur adoptive avec qui mon père avait été élevé et qui était partie vivre dans une réserve indienne. De plus, elle avait choisi la même matière que moi bien qu'elle était plus avancée dans les études. Alors je lui demanda si elle connaissait le nom de mon père à tout hasard et si sa mère avait vécue au Mexique avant la réserve.

Oh tu es en anthropologie comme moi, même si je ne suis qu'en 1ère année. Sinon peut-être connais tu la famille Marquez ou encore si ta mère a pu avoir vécue au Mexique avant de rencontrer ton père ? Car si tel est le cas, je crois qu'on a un lien familial.

Je lui adressa un sourire, ne sachant plus trop où me mettre car je venais de poser deux questions qui pourraient la mettre mal à l'aise alors je ne dis plus rien en attendant sa réponse. Mais si elle était une cousine, j'aurai au moins une personne de ma famille à Harvard.

Ecoutant mon interlocutrice, je me demandais bien s’il s’agissait réellement de ma cousine. Bien que je ne savais pas vraiment comment aborder la question, je préférais la laisser parler avant moi. Je lui répondais en écrivant : « J’ai rêvé de toi. Ton nom me dit quelque chose. Ma mère était mexicaine avant maintenant elle est amérindienne. Elle l’est devenue lorsqu’elle s’est mariée avec mon père. » Je me demandais bien pourquoi est-ce que j’avais écrit : « J’ai rêvé de toi » Je rayé rapidement la phrase en espérant qu’elle ne l’avait pas vu. Depuis que l’on en apprenait plus sur la culture amérindienne, on s’était rendue compte que les chamans étaient un peu comme des docteurs, voire carrément des docteurs. Pour certains, on disait même qu’ils avaient des dons…Je sentais bien qu’elle aurait des tas de questions. Ma mère avait déjà un don avant qu’elle ne vienne à la réserve. Elle était juste venue pour le comprendre et elle avait rencontré mon père qui l’avait bien aidé. Depuis, ils ne se quittent plus.

Mon interlocutrice qui me semblait familière de prime abord écrivit sur son calepin qu'elle avait rêvée de moi, que mon nom me disait quelque chose et que sa mère était mexicaine avant son mariage avec son père. Je me rendis compte que j'avais une cousine face à moi mais pourquoi avait elle marqué qu'elle avait rêvée de moi. Alors je lui répondit.

Oh c'est vrai mais alors mon père et ta mère ont pu être élevés ensemble car mon père est mexicain aussi. Ma mère est américaine mais elle n'a jamais demandé la nationalité mexicaine même de par son mariage avec mon père. Mais qu'entends tu par le fait que tu as rêvée de moi ?

Je n'aurai peut-être pas du lui poser la question ainsi mais je voulais savoir comment cela se faisait qu'elle aurait pu rêvée de moi alors que l'on ne se connaissait pas avant aujourd'hui. Malgré tout, je lui adressa un sourire en attendant qu'elle note sa réponse sur son calepin.

« Hum je sais juste que ma mère est partie parce que son frère l’a mettait en danger. » J’avais écrit cela comme ça et je savais que s’il s’agissait bien de ma cousine qu’il y aurait un vrai souci. Je lui répondais : « Ta mère a bien fait de ne pas être devenue mexicaine, parce que sinon, elle aurait eu plus d’ennuis. » Je lui avais montré la feuille, et je savais que maintenant qu’il était important pour moi de trouver une solution pour l’autre question. Je comprenais que pour le moment, je devais vraiment essayer de faire tout bien, je lui disais : « J’ai des rêves prémonitoires, tout le monde peut en faire si on a l’esprit ouvert. » J’avais dit cela comme ça et j’espérais bien que pour une fois, cette solution fut bien pour la question. Je l’observais patiemment, et je ne réalisais pas de suite que cela allait encore plus me donner un air folle dingue….

Kaya se mit à m'écrire qu'elle savait seulement que sa mère était partie du Mexique car son frère, en l'occurrence mon père la mettait en danger et que ma mère avait bien fait de garder sa nationalité américaine malgré son mariage avec mon père. Puis elle écrivit qu'elle avait des rêves prémonitoires et que tout le monde pouvait en faire du moment qu'on étaient ouverts. Alors je lui répondit.

Ah d'accord, je sais que mon père s'est brouillé avec toute sa famille et oui j'ai la double nationalité depuis ma naissance, même si je suis née à Mexico. Et cela fait combien de temps que ta mère vit sur cette réserve ? Ah et comment cela fonctionne les rêves prémonitoires, tu peux m'expliquer ?

J'avais toujours eu l'esprit assez ouvert sur tout depuis toute petite alors je voulais faire ma curieuse et surtout l'amener en douceur à me parler de son fameux rêve prémonitoire où elle m'avait vue. Alors je lui adressa un sourire en attendant sa réponse car je ne voyais plus trop quoi dire et il était bien aussi que je la laisse me répondre tranquillement.

Prenant mon calepin, je notais : « Hum, ma mère est venue deux ans avant ma naissance. Elle était venue pour retrouver des gens, enfin une amie, et elle n’est plus jamais repartie. » J’avais écrit cela comme ça, je continuais de répondre : « Et bien, je rêve des personnes à un moment clé de leur vie. C’est comme ça que j’ai rêvé de ma grand-mère. J’allais la voir et je l’avais eu au téléphone la veille…..Dans ce rêve, j’avais vu un autre être cher décédé, c’est comme ça que j’ai compris….» J’avais écrit cela comme ça, et j’espérais bien que ma cousine ne me prenne pas pour une folle. « Tu ne me prends pas pour une folle j’espère…. » Je ne voyais pas comment continuer dans une conversation tandis que j’avais le sentiment que cela allait sans doute être étrange pour moi. Je constatais tout simplement que j’allais devoir sans doute continuer d’expliquer pour que ma cousine puisse comprendre.

Kaya me fit savoir par écrit que sa mère était arrivée deux ans avant sa naissance pour retrouver une amie à elle et elle n'est jamais plus repartie. Puis elle m'expliqua toujours par écrit que son don consistait à rêver de personnes à un moment clé comme par exemple la fois où elle a rêvée de sa grand mère qui est décédée quelques temps après. Enfin elle me demanda de ne pas la prendre pour une folle mais au contraire, tout cela m'intéressait car j'était d'une nature curieuse et étant surdouée, je pouvais facilement comprendre la différence de Kaya. Alors je lui répondit en langue des signes.

Ah d'accord, ma mère est arrivée au Mexique avant ma naissance où elle a connue mon père et n'est plus repartie après, elle est même enterrée à Mexico. Oh ton don a l'air intéressant dis donc et non je ne te prends pas pour une folle, je sais que trop bien ce que c'est d'être différente car je suis surdouée depuis mes 10 ans. Sinon tu penses que j'ai ce don aussi ?

Je me mis à regarder ma montre et je remarque qu'il était temps d'aller rejoindre Nathan qui devait m'attendre impatiemment car on devait passer un peu de temps ensemble entre amis mais d'un côté, je ne voulais pas laisser ma cousine fraîchement retrouvée. Alors je lui adresse un sourire, espérant qu'elle ne voit pas le fait que je devais partir.

« Tu es surdouée ? Je ne le savais pas. » J’avais écrit cela de façon curieuse, et j’avais mis un petit smiley à la fin de ma phrase. Je prenais le temps de répondre par écrit : « Je crois que tu en as un, mais je ne suis pas certaine, dans mon rêve tu parlais à ma grand-mère. » Je réfléchissais à comment lui écrire, et je disais en majuscule : « Tu es MEDUIM ! » Je ne voyais pas trop quoi dire d’autres, et je me disais qu’il fallait juste qu’elle le sache. Je rajoutais à la suite : « Mais, n’en abuses pas, cela va te faire passer pour un charlatan. Si tu viens à la réserve indienne, ma mère t’aidera à le maîtriser. » Je l’observais doucement, et je me rendais compte qu’il était nécessaire que je la connaisse un peu mieux. Je prenais la page suivante de mon calepin, et on continuait de discuter tout l’après-midi.



FIN