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(flashback) Idylle&Leonor✗ Harvard, nous voilà !

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Après nos années lycées dans nos régions natales que sont la Californie pour Idylle et le Nouveau Mexique pour moi, nous nous étions jurées de rentrer un jour à Harvard et ce jour là était arrivé aujourd'hui. Enfin on étaient à Harvard nous les pauvres petites jeunes filles de Californie et d'une région proche du Mexique. Alors ma tante et la mère d'Idylle nous avaient conduits jusque là, des heures de voiture pour toucher notre rêve du bout des doigts. Celui d'étudier à Harvard. Alors toutes excitées comme des puces, on n'arrêtaient pas de dire à ma tante et la mère de Dydy d’avancer plus vite mais bon on savaient que ma tante au volant ne le ferait pas car mes cousins qui étaient là étaient petits et elle était prudente. Je souria à Dydy et lui dit.

Tu te rends compte, on va à Harvard ma puce ensemble ? Tu crois que Nathan y sera aussi ?

Toujours le sourire à la bouche, j'espérais que Nathan avait été accepté à Harvard lui aussi car je ne me voyais pas commencer ma première année sans lui. Avec Nathan, j'avais connu l'école primaire et on se connaissait par coeur tous les deux pour ne pas être séparés.


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Idylle n'avait pas eut trop à rouler pour arriver jusqu’à Harvard, puisque sa mère et elle s'étaient installé juste après avant la naissance Dayton, à Peabody, une petite ville a 35 km à peine de Harvard. Cela les arrangeaient bien. Idylle pouvait rentrer le weekend à la maison, voir son fils, même si elle avait encore du mal à accepter d'être mère. D'ailleurs personne ne le savait, et elle ne comptait le dire à personne de l'université. Elle avait hâte d'entrée dans cette fac si grande, si prestigieuse. Ce serait une des meilleures choses qu'elle aurait fait depuis la mort de son père!
«Oui Harvard! C'est super grand pas vrai? J'espère qu'on se perdra pas! J'espère qu'ils seront gentils les gens! J'aimerais trop les cours soient intéressant! Et t'inquiètes pas si Nathan est pas là... Je lui pourrit son réseau social!»
La petite blonde était si contente de pouvoir entrée dans cette fac, et ne pas y aller seule surtout. C'est toujours mieux d'avoir quelqu’un avec soit à la fac.


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Il est vrai qu'Idylle avait déménagé de San Diego à une petite ville non loin d'Harvard mais avec ma tante et mes cousins qui avaient tenus à m'accompagner à l'université, on étaient allés rejoindre Dydy et sa mère à Peabody mais elle n'avait pas qu'elle dans la vie, elle avait un fils né peu de temps après son emménagement à Peabody. Elle n'en parlait à personne de son fils car elle ne se sentait pas prête à être maman mais je l'avais toujours soutenue et ce quoiqu'il arrive elle restera mon amie. Je m'inquiétais de ne pas voir Nathan mais il avait du venir d'Albuquerque, ce qui fait beaucoup plus de routes en plus alors on étaient arrivées tous les cinq car le petit Dayton était avec nous, je l'adorais son fils à Dydy et je voulais la convaincre de prendre un appartement toutes les deux avec le petit mais cela aurait été peine perdue la connaissant. Alors je lui répondit en plaisantant.

Tu crois vraiment que Nathan va laisser les deux femmes de sa vie, t'es folle toi ? Sans Nathan, on n'est plus le trio presque parfait et déluré que nous sommes. Et puis j'ai trop besoin de lui comme de toi moi. Donc s'ils ne rapplique pas, j'irai jusqu'à Albuquerque le chercher par la peau des fesses, une promesse est une promesse tu crois pas ? Sinon Dayton est trop chou mais tu le sais déjà hein, oui je suis fan de ce petit quoi.

Je lui souria puis me tourna vers le petit, je ne me voyais pas maman et il me faudrait déjà trouver le papa pour cela mais j'adorais le bébé de ma meilleure amie, ce qui fit sourire ma tante.
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Idylle adorait Leonor. Surtout parce qu'elle ne l'avait jamais trahie, et jamais jugée. Elle avait toujours été là pour elle. Et c'était pour l'instant un grand réconfort dans son coeur, de savoir qu'elle commencerait cette faculté avec une amie, une vraie. Au moins elle aurait quelqu'un vers qui se tourné, si elle avait des soucis. Elle souriait en regardant Léonor qui lui parlait de Nathan. Normal non? Nathan c'était le troisième. Ils s'étaient adorées assez rapidement tout les trois.
«D'accord, mais je te laisserais partir toute seule. Il est pas question que je mette les pieds à Albuquerque moi... Et pis comme ça je te filerais les cours que tu louperais. »
La blonde eut un doux sourire quand son amie lui disait qu'elle adorait son fils. C'était la plus belle chose que Idylle avait faite jusqu'à maintenant. C'est sûr, mais Idylle se sentait tellement pas prête à être mère. C'était impossible pour elle. Du coup elle répondit seulement.
«Oui. Il est chou. »
Dydylle était un peu pensive... Elle repensait au père de Dayton, qui ne savait probablement pas que Dayton existait, et encore moins si Idylle était encore envie. C'était pas plus mal vous me direz.. avec le caractère qu'il avait...

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Nous voilà à Harvard toutes les deux pour le moment et j'espérais que Nathan soit là car depuis le lycée, je sentais que notre amitié allait prendre un nouveau virage car il ne me regardait plus comme avant, toujours comme sa meilleure amie mais je sentis plus dans chaque regard qu'il posa sur moi. Alors quand je dis à Dydy que si je ne le trouve pas, j'irai à Albuquerque le chercher par la peau des fesses mais elle restera à Harvard, je savais pourquoi elle disait cela mais je n'en parla pas par respect pour ma meilleure amie. C'est vrai qu'avec Nathan, on étaient le trio infernal tous les trois, ce qui fit rire ma tante et la mère de Dydy dans la voiture. Puis je dis que Dayton était chou et remplie de nostalgie Dydy me répondit qu'en effet, il était chou. Alors je lui répondit.

Oh je sais que tu ne veux plus mettre les pieds à Albuquerque à cause de l'autre et je te comprends. Mais je suis certaine qu'il sera à Harvard car il peut pas se passer de moi, notre amitié est plus forte que tout donc il sera là. Et puis que serait notre trio sans Nathan hein ? Oui c'est officiel, Dayton est le petit garçon trop craquant que je connaisse comme sa soeur.

Bien sur je savais qu'Idylle était sa vraie mère mais sa mère avait décidé de le faire passer comme son petit frère et non comme son fils alors je joua là dessus pour garder le secret. Malgré tout, je lui souria, toujours dans la voiture.

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Blondinette était morose. L'entrée à Harvard était une chose géniale, mais voir sa copine parler de Nathan comme ça, la déprimait. Elle savait, du moins elle se doutait que Leo et Nathan s'aimaient, mais qu'aucun des deux ne l'avaient encore remarqué. Et Idylle ne disait rien. Après tout, faut jamais se mêler des affaires des autres, en général ça n'apporte rien de bon. Même si c'était deux amis, et surtout si c'était deux amis. C'est bien connu : on tire toujours sur le messager! Blondie lâcha un soupir en lui répondant.
« De quel autre tu parles?.. T'inquiètes pas, il sera là. Je pense qu'il tiens à la vie. Enfin j'espère pour lui. »
Idylle fit un petit sourire éteint à son amie. Sa mère lui jeta un drôle de regard. Il faut dire que sa mère et elle étaient vachement proches. Par nécessité, et par affection. Après tout c'était la seule mère qu'elle avait sur la terre, et elle avait prit soin d'elle. Énormément. Et puis Idylle finit par rajouter.
« On peut parler d'autres chose que lui? Que de Dayton quoi.»
C'était encore un peu perturbant pour la blonde. Il était si petit. Si mignon. Si fragile, mais elle semblait incapable de s'attacher à lui. Comme si il n'était qu'un bébé parmi les autres. Comme si ce n'était pas elle qui l'avait mit au monde. Par moment Blondinette se demandait ce qui clochait chez elle.

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Quand je commença à reparler de la raison pour laquelle elle ne voulait plus remettre un pied à Albuquerque, je pensais à son ex petit ami et soit dit en passant le père de Dayton mais Dydy ne semblait pas comprendre que je parlais de lui puis elle me demanda si on pouvait parler d'autre chose que de Dayton, ce dont je comprenais parfaitement car je savais qu'elle assumait pas encore son rôle de maman. Alors je lui répondit.

Hey la miss, je te parlais de ton enflure d'ex petit ami qui est à Albuquerque si je ne m'abuse non ? Pas de souci la miss, parlons d'Harvard alors. On fais quoi après notre installation à la confrérie ? On sors boire un verre pour fêter notre nouvelle année à Harvard ou on pars à la recherche de Nathan ?

Je lui souria pour détendre un peu l'atmosphère mais Nathan me manquait beaucoup, je n'ai jamais été séparée de lui depuis qu'on se connait et là il n'est pas avec nous alors cela m'angoissait qu'il ne soit pas accepté à Harvard si tel était le cas, bien que j'en doutais fortement et je pris ma Dydy dans les bras.

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Blondinette n'avait pas un passé des plus simples, il faut dire qu'elle n'avait pas eut de chance à un moment, et qu'elle avait fait tout les mauvais choix les un après les autres. C'était dur dans ce genre de situation de prendre conscience et de tourner les talons pour provoquer un destin meilleur. Mais c'est ce qu'elle avait fait. Grâce au ciel son fils allait bien maintenant, mais on pouvait pas forcément dire la même chose de la blondinette. Elle fit une moue en répondant seulement à Leo.
« Pas vraiment. Il préfère traîné du côté de la plage. Me demandes pas pourquoi.»
Les goûts et les couleurs ça ne s’explique pas du tout. Pas vrai? La blonde ne pourrait expliquer grand chose concernant son ex. Et je ne pense pas qu'elle le voudrait de toute façon. Elle regardait Leo qui semblait fortement déprimé à l'idée que Nathan ne soit pas avec elle. Et elle lui dit.
« Aller respire, tu vas le voir ton Nathan! Il est juste un peu lent à venir, c'est tout!»
Dydylle adorait Leo, mais par moment, quand elle parlait de Nathan, la blonde se sentait un peu de trop. Oui l'amour dans l'air ça semble à ça. Elle espérait vraiment que ces deux là se trouvent et qu'ils soient bon l'un pour l'autre. Histoire de pas gâcher tant d'année pour rien.

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Il est vrai que Dydy n'avait pas été gâtée par son passé tout comme moi avec le mien, c'était ce qui nous rapprochaient toutes les deux. En effet, Dydy avait eu un ex petit ami qui l'a mise dans la drogue et enceinte, elle ne lui a jamais dit qu'elle était enceinte et elle a préféré ne plus revenir sur Albuquerque, ville où il vit. Mais on étaient désormais à Harvard donc il ne fallait plus penser au passé qui fait mal. Puis elle me dit que mon Nathan allait venir et qu'il était lent c'est tout mais en fait Nathan n'était que mon meilleur ami depuis mes 10 ans, je le connaissais que trop bien pour être avec lui en amour. Alors je lui répondit.

Oh ne t'en fais pas, je sais qu'il viendra car il a été accepté aussi, on a ouvert nos enveloppes ensemble et puis on s'étaient jurés de faire Harvard tous les trois donc il va arriver en effet, pensons à nous deux hein pour le moment et ne pensons plus à ce passé qui fait mal, c'est une nouvelle vie qui commence pour nous pas vrai miss ?

Je lui souria tout en regardant ma tante qui esquissa un sourire, on venait d'arriver à Harvard depuis quelques minutes et nos familles nous disent au revoir car on voulait découvrir le campus par nous mêmes. Alors je sortis de la voiture et Dydy me suivit de près.


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Leonor se méprenait toujours sur l'endroit où avait résidé son ex. Elle pensait Albuquerque juste parce que la blonde ne voulait pas y mettre les pieds. Mais Idylle n'était jamais allé à cet endroit. Et de toute façon elle avait rencontré son ex à son école, à San Diego. Ils avaient beaucoup traîné sur les bords de plages, du côté de Los Angeles surtout. Tout était bon pour pas rester à San Diego, ni trop près de ceux qui l'avaient trahis. Mais c'était le passé, et blondinette n'y pensait plus. Sauf quand on parlait de son fils, ou de la drogue. Mais elle préférait toujours faire comme si rien de tout ça n'était jamais vraiment arrivé. C'était pas la meilleure partie de sa vie. Elle ne parla pas beaucoup, se contentant hocher la tête à ce qu'elle disait, même si c'était Leo qui lui avait fait un peu penser à tout ça, avec son fils. Pour l'instant, Idylle se fichait pas mal du reste. Elles allaient découvrir le campus, et c'était un peu le seul truc intéressant qui les attendaient aujourd'hui. Elle descendit de la voiture, prit ses affaires, prête à parcourir le campus de long en large, en travers, de tout les côtés et d'être exténuée à la fin de la journée. Elle sourit à son amie en lui disant.
«Alors prête? »
Blondinette avait hâte que sa mère et son fils s'en aille loin. Elle les aimait, mais comment commencer une nouvelle vie, quand vous avez sous les yeux le fruit de vos erreurs qui vous suit partout? Encore heureux qu'elle ne l'élève pas comme une mère.


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