JOAN & EMRYS ♣ A BRUNCH TOGETHER JUST TO TALKING BOUT OURSELVES

Ma chère Joan était réellement toute curieuse mais ces regards étaient si choux que je ne pouvais lui en vouloir. Elle était une bonne amie aussi et ma confidente alors meme si en parler ces derniers temps me saoulaient mais restait une habitude et bien, je parlais à la belle. Je me confiais et comme d'habitude, elle me faisait voir en positif par des blagues simples parfois poussées. C'était vraiment fun. Je voyais son petit air angélique et surtout, qu'elle était passionnée de mes idées si bien que très vite, elle me donna un peu son avis sur les artistes et ses idées : « J'ai toujours imaginé que les artistes ne vivaient que pour leurs dessins. Enfin maintenant elle a une muse. » Je rigolais tout en rougissant. Je n'aimais pas être modèle et ne me voyait guère comme un inspiration alors c'était genant. Néanmoins, en pensant qu'en vérité, c'était pour Charlie que je le serais si son affirmation était bonne, mon visage s'éclaircissait et je me mordais la lèvre timidement, honteux car là, la chose me plaisait finalement. J'étais prêt à tout devenir je crois. Elle poursuivit en m'expliquant son amour pour les artistes parce qu'elle avait vu mon étonnement puis confirma trouvé ça, sexy. Je me marrais tout en la suivant pour boire mon jus de fruit étrange vu sa couleur mais bon au final. Par la suite, je me permettais de prendre la parole : C'est étrange mais ce que tu viens de dire en pensant seulement à modèle ou quoi, ça me plait pas tu vois ... j'aime pas m'exposer tu le sais mais quand je pense au fait que tu parles de modèle pour inspirer Charlie... je sais pas je le sens trop, j'aime et j'en reve limite, c'est trop pas moi ! Je crois que j'ose trop avec elle tu vois !

Emrys était vraiment adorable, lorsqu'il était adorable justement. La brune ne comprenait pas ce besoin qu'avait le jeune homme de se faire passer pour le méchant. Les histoires de carapaces, protection contre le monde extérieur et tutti quanti, Joan y croyait moyennement. C'était une excuse pour finir son existence tout seul avec trois chats, un labrador et un carnet de mots fléchés. Or, il semblait à la Quincy – d'après ce qu'elle avait compris – que le brunet s'ouvrait à cette mystérieuse Charlie et aux yeux de Lindley, cela ne pouvait avoir qu'une influence positive sur lui. Et Emrys n'osait pas, Emrys était devenu timide. Chose dont Joan était fière, oui elle était fière de lui. Cette fille devait vraiment compter pour lui pour qu'il en perde ses moyens et surtout ses habitudes de gros dur de Winthrop trop viril. Imitant son ami, elle but son verre. « Hiiiiiiii c'est trop meugnon. Tu sais quoi ? Je pense que vous allez accomplir de grandes choses ensemble. » Il venait de trouver sa partenaire de rock acrobatique, son partenaire pour jouer au quems, sa partenaire pour enchaîner les tournois d'échecs, c'était pas rien !

Je voyais que ma Joan avait limite les yeux en cœur et ça me faisait plaisir de voir que des gens voyaient ça d'un bon œil contrairement à Salomée ou Leyna qui, elles, ne faisaient que critiquer comme d'habitude, ne voulant que voir les cotés premiers abords qu'elles connaissaient de moi comme habituellement, enfin bon. Nus profitions donc réellement de ce sympathique petit-déjeuner pour se retrouver, expliquer nos états d'ames du moment et surtout, profiter des moments présents. Je me sentais ravie d'avoir ses opinions et de faire face à l'avis de ma confidente qui connaissait donc beaucoup de choses de moi. Elle me suivit quand j'entamais plus encore mon jus de fruit, m'en délectant sans honte de quelques expressions. Là, elle reprit me tirant un petit sourire gênè : « Hiiiiiiii c'est trop meugnon. Tu sais quoi ? Je pense que vous allez accomplir de grandes choses ensemble. » Son petit sourire, son excitation me fit monter le rouge aux joues et je tortillais mes doigts sous la table comme un enfant de cinq ans et c'était trop bizarre, étrange, devrais-je dire. Je ne savais quoi lui dire de plus mais je savais surtout que, elle, elle n'avait pas parlé et qu'entre nous, les confidences n'allaient pas dans un sens sinon je n'aurai jamais accordé ma confiance vu ma très basse capacité à la donner d'ailleurs. Je souriais et attrapais doucement sa main à la volée quand elle reposait le verre : Surement qu'on fera un chemin ensemble, je l'espère. MAIS, MAIS, MAIS ... ma petite Jo, raconte-moi.. raconte-moi ce qui se trame dans ta vie ! Je riais doucement montrant de mon regard, que tout déni serait refusé.