Chrissy | Burn in hell bitch.

Lâche-moi pétasse ! Hurlais-je comme une folle alors qu'elle me mordait de plus belle. Mais putain cette meuf est cannibale ou quoi ? J'attrapais à mon tour ses cheveux, la bousculant dans tous les sens pour qu'elle me lâche, autant dire que ce n'était pas beau à voir. À tel point que des mecs de la Quincy House nous attrapaient chacune de notre côté pour nous séparer. J'essayais de me débattre pour refaire une bonne fois pour toutes le portrait à cette vache, mais je n'avais pas la force nécessaire pour me défaire de ces deux mecs. Je gueulais toujours sur elle, j'en ai vraiment marre, elle me met à bout avec ses conneries. Je m'en prends à sa famille ? Non, c'est eux qui m'ont tout pris. Pourquoi ? Parce que sa connasse de petite fille ne cessait de raconter de la merde sur moi ! À toujours me rabaisser, à toujours m'insulter. C'est ta faute tout ça, c'est de ta faute si aujourd'hui je me retrouve à squatter l'appartement de ma sœur et à faire un boulot de merde ! J'aurais aimé hériter d'une grande partie de l'argent et de son héritage c'est sûr, mais non, rien, même pas de quoi me faire vivre. J'étais à la rue suite à son décès, heureusement que ma sœur était là. Ils m'ont détruit en quelques sortes, ils m'ont tout pris. T'es contente hein ? T'as foutu ma vie en l'air, toi, ta mère, ton père, toute ta famille de merde ! J'essayais toujours de me débattre et sans réellement réussir à me contrôler, quelques larmes coulaient le long de ma joue. Non pas à cause de cette bagarre, mais du mal que sa famille a pu me faire, en le voulant ou non.

Et la bataille reprenait de plus belle. Entre les hurlements, les tirages de cheveux et les morsures, il était clair qu'on devait nous prendre pour des cinglès. D'ailleurs, si on continuait comme ça, ça risquait de se terminer dans une marre de sang parce que là, franchement, on aurait dit des furies prête à tout faire péter. J'hurlais alors qu'elle attrapait une nouvelle fois mes cheveux continuant à donner des coups dans tout les sens. J'me foutais totalement de ce qu'on pourrait en penser, j'étais totalement hors de moi pour le coup. Et quelque part, j'aurais préférée que ces mecs de la QH ne viennent pas nous séparer. J'avais juste envie de la buter là. Juste ça. Et même quand je sentis des bras s'enrouler autour de moi m'empêchant de frapper à nouveau, je continuais à gesticuler dans tout les sens prête à retourner au combat. « C'toi la connasse et tu mérites ce qui t'arrive. T'a profité pendant des années de tout ce luxe sans jamais éprouver le moindre sentiment. Alors non, tu mérites rien. C'est toi qui aurait du crever, pas lui. » Ouais là c'était un peu fort mais j'en avais rien à foutre. Qu'elle aille brûler en enfer tiens. Pauvre conne qu'elle était. J'reprenais peu à peu ma respiration toujours fermement tenu par deux mecs. Ouais ben ils avaient pas intérêt à avoir une seule seconde d'inattention sinon je repartais à l'assaut et bordel, j'allais la massacrer. « Ouais j'suis contente. J'en jubile même tiens. La vie que t'as, c'est la seule chose que tu mérites. T'as bientôt 30 ans et t'es rien. Mais allez, désespère pas, tu trouveras bien un nouveau petit vieux pour combler tes désirs de pauvre tarée. » Je riais nerveusement essuyant mon visage et me foutant totalement de la larme qui avait pu couler sur le sien. « T'as jouée et t'a perdu. T'aurais du le savoir, la roue tourne toujours. »

En effet, les personnes autour de nous devaient certainement nous prendre pour deux folles bonnes à enfermer à l'asile. Et très franchement je m'en fichais. Je n'avais qu'une envie, la démonter, la tuer, l'étrangler. Bref, l'enterrer sous terre. J'essayais même de lui sauter une nouvelle fois dessus quand elle m'avoua que j'aurais dû crever à la place de son grand-père, heureusement les deux gars me retenaient. Parce que tu crois qu'il m'aimait peut-être ? Il en avait rien à foutre, il voulait juste pouvoir s'afficher avec une petite jeune, se donner une seconde jeunesse. Il ne m'aimait pas, alors arrête de le prendre pour un Dieu. Je ne suis pas un ange, je n'ai pas été la meilleure des femmes, mais lui était loin d'être l'homme idéal. Lui avouais-je en lui gueulant dessus. Enfaîte j'en avais aucune idée. Je n'ai jamais réellement su ce qu'il ressentait pour moi, ce qu'il disait de moi à ses proches. Mais j'ai toujours eu cette sensation qu'aucun homme ne pouvait tomber amoureux de moi. C'est d'ailleurs à cause d'un homme que je suis devenue ce que je suis aujourd'hui, j'ai été brisée jeune, mais qu'importe. De toute façon elle ne pourrait jamais comprendre. J’essuyais la larme qui coulait sur ma joue lorsqu'elle me fit savoir qu'elle était heureuse de ce qui m'arrive et que la roue tourne toujours. Tu te crois peut-être parfaite toi, mais ça n'est pas le cas. Tu n'es qu'une petite conne pourrie, gâtée. Tu ne vaux pas mieux que moi et j'espère de tout cœur qu'un jour ou l'autre, tu termines brisées et seules. Tu n'as aucune foutue idée de ce que j'ai vécue, tu ne me connais pas, alors va te faire foutre grognasse. Lui gueulais-je dessus. Je faisais alors comprendre aux deux mecs de me lâcher, que j'allais partir. Chose que je faisais, je me dirigeais en effet vers la porte, mais avant de m'en aller pour de bon, je me tournais vers cette petite conne. Si tu l'aimes tellement ton grand-père, jette toi par la fenêtre et rejoins-le. Personne ne te regrettera.

Bordel j'en pouvais plus. J'avais envie de la tuer, de l'étriper, de lui arracher les yeux et de les lui faire bouffer par la suite. Bref, rien de très glamour. Mais c'était elle qui me foutait totalement hors de moi à chaque fois que je croisais son foutu regard. « J'ai jamais dis qu'il était parfait. Mais oui, il t'aimait ok ? Il était tellement dingue de toi qu'il lui a fallut j'sais pas combien de temps avant de se rendre compte que tu n'étais qu'une garce qui en avait qu'après son argent. » Bon ils allaient me lâcher là ? Parce que j'avais vraiment envie de lui sauter dessus. Juste un petit coup de plus quoi. « Tu peux souhaiter tout ce que tu veux je m'en tape le cul par terre. T'sais que te plaindre en fait ? T'es jamais contente de rien mais t'es grave relou dans ton genre putain. J'sais pas, va t'faire baiser ça te mettra peut être de meilleure humeur. » Ouais ben d'habitude j'étais pas toujours aussi vulgaire. D'ailleurs, je comprenais même pas comment je pouvais être aussi méchante là. C'était pas du tout dans mon tempérament. Ouais. Elle me faisait partir totalement en vrille là. Et puis, pour le coup, elle avait plus de chance que moi. Parce que les Quincy l'avait lâchée et du coup elle était en train de se tirer. Si tu l'aimes tellement ton grand-père, jette toi par la fenêtre et rejoins-le. Personne ne te regrettera. Alors ça, c'était méchant. Vraiment. C'était petit en plus. Oh la connasse. Non mais elle se prenait pour qui elle. « J'te buterais un jour pétasse. Tu regretteras tout ce que tu viens de dire. T'es vraiment une pute. Va bruler en enfer. »

Il m'aimait vraiment ? C'était peut-être vrai, mais je ne voulais pas y croire, c'était moins douloureux ainsi. Je préférais croire le contraire, qu'il s'était marié avec moi juste pour le sexe, pour pouvoir s'afficher aux côtés d'une jeune femme. Puis au final j'en avais marre, je préférais alors partir pour de bon, sauf qu'elle me chercha de nouveau en me menaçant, elle est sérieuse celle-là ?! Et tu comptes me faire quoi grosse vache ? Regarde-toi, tu ne m'arrives même pas aux nichons, pauvre naine. Tu n'es rien, tu n'as aucun pouvoir alors comment comptes-tu me faire regretter mes dires ? Tu parles mais tu ne sais rien faire d'autre. Disais-je en me moquant ouvertement d'elle. Je m'approchais doucement alors que la blondasse se faisait toujours tenir par deux mecs de la Quincy House, franchement ils doivent être à deux pour retenir cette vermine ? J'étais tout proche de son visage, même en murmurant elle pouvait m'entendre tellement mon visage était proche de sa sale tête de fouine. Regarde-toi, même là tu ne peux rien me faire. T'es tellement impuissante, tu me ferais presque de la peine, mais heureusement .. J'en ai strictement rien à battre de ta sale gueule. Terminais-je par dire avant de lui cracher en pleine figure. Ce n'est aucunement sexy, aucunement glamour et très franchement, j'en ai rien à faire. Si le meurtre était légal, je l'aurais buter il y a bien longtemps cette blondasse.

Je venais vraiment de dire des trucs pareil ? Parce que c'était pas moi ça. J'disais jamais des trucs aussi affreux. Limite j'en revenais pas. Comment pouvait-elle réussir à me faire devenir si mauvaise ? Beaucoup m'aurait dit qu'il me suffisait simplement de l'ignorer mais j'en étais incapable. J'pouvais pas. Pour la simple et bonne raison que je la tenais responsable de bon nombre d'histoire de famille désastreuse et que jamais je ne pourrais lui pardonner d'avoir profité à ce point. Elle pouvait bien me reprocher ce qu'elle voulait, ça ne changeait rien. J'savais que dans cette histoire, j'étais bien loin d'avoir les tords et elle ne pouvait donc pas me tenir rigueur de la perte de l'héritage. « Pauvre naine ? C'est tout ce que tu as trouvée ? Tu me déçois là. Et sache que parfois la parole fais plus mal que les actes mais faut croire que t'es pas assez intelligente pour le comprendre. » Je ne me débattais même plus et pourtant, les Quincy ne semblait pas vouloir me lâcher. Peut être savait-ils que je comptais être fourbe sur ce coup là et profiter de la moindre inatention pour me précipiter sur elle. Et voilà qu'elle revenait me faire face bien heureuse du fait que je sois en incapacité de bouger. Et comme si ça ne suffisait pas, elle me crachait en plein visage. Craaaaaade ! « Tire toi. » Ouais, j'aurais aussi pu lui cracher dessus en retour mais je ne voulais pas m'abaisser à ça.

Je ne suis pas parfaite, je n'ai jamais insinué le contraire. Mais je suis loin d'être le diable, j'ai un sale caractère, mais je ne suis pas du genre violente. Sauf que cette fille me passe par les trous de nez. Elle me sort des yeux et je n'arrive plus à me contrôler quand elle se trouve devant moi. Sa tête, son sourire, sa voix, tout m'agace chez elle. Mais le pire ? C'est qu'elle est amie avec ma petite sœur, comment Danae peut s'entendre avec une garce pareille ? Je n'ai jamais pu la voir en peinture et pourtant ça fait presque plus de dix ans qu'on se connaît. Elle n'était qu'une gamine et déjà dès son plus jeune âge, c'était une espèce de petite garce pourrie gâtée par son grand-père. Jamais je n'arriverais à m’entendre avec elle, jamais je ne pourrais me trouver face à elle sans lui jeter une vacherie en pleine gueule. Ses propos m'agaçaient de plus en plus, j'ai alors préféré lui cracher à la figure, c'est petit et puéril, mais elle ne mérite pas mieux. Je souriais d'un air agaçant quand elle m'ordonna de partir, je ne comptais pas rester ici éternellement de toute façon. Au plaisir de ne jamais te revoir, connasse. Et sans plus attendre je tournais des talons pour sortir de cette confrérie et partir loin de cette petite conne avant que je ne l'étrangle de mes propres mains.