Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLes cartes en main, choisis ton destin. [Ludwick]
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Les cartes en main, choisis ton destin. [Ludwick]

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« La vie est un jeu de cartes dont le cœur n'est jamais l'atout. »


© Kaiji


Les jours filaient à la lumière du son, paraissant si courts. C’était déjà le deuxième et les garçons s'apprêtaient à participer à un cours de chasse avec quelques villageois, dès le lendemain. Le jeune homme n'allait prendre aucune plaisir, étant presque végétarien, il ne voyait pas la peine d’apprendre les techniques. C’était essentiel pour le village bien sûr mais pas pour lui. C’était donc avec discrétion qu’il suivrait les autres. Le soir tombait petit à petit, le soleil descendant vers les terres, prêt à disparaître. Après un léger repas fait des récoltes de la chasse du jour – repas léger pour Camille – il s’était isolé du reste, s’asseyant au pied d’un arbre, espérant ne pas se faire étouffer par un serpent perdu. Heureusement qu’il était avec les Dunster parce que franchement, il n’avait pas tellement d’amis dans le coin. C’était vraiment d’un déprimant, même s’il s’en moquait pas mal. Il avait l’habitude et c’est ce qu’il cherchait, après tout. Pas d’attache. Il termine ses études puis il se barre très loin de cette université et de New-York, ville aux souvenirs envolés. La tête rempli de souvenirs et de nostalgie, il lui fallut quelques secondes pour observer qu’il n’était plus seul. Ludwick. Depuis la dernière fois, Camille ne lui avait plus adressé la parole, et le jeune blond non plus d’ailleurs. Mais c’était un Dunster, et ils allaient à un moment ou un autre se retrouver en petit comité. Le bizut était apprécié par tous, le genre à ne pas toucher si tu ne veux pas déclarer une guerre perdue d’avance. Crétin va. Il baissa son regard, avec un peu de chance, il partirait en faisant la danse de la pluie pour amuser ses autres idiots d’amis.
 
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Je finis d'avaler ma dernière bouchée avant de déposer les couverts et de me lever. J'avais peut-être trop abusé sur la nourriture. Parfois, je prévois de manger beaucoup et je me fous dans l'excès. Avec le bruit des discussions, je préférai alors m'éloigner, rester tranquille pour ma digestion. Je quittai alors la maison pour commencer ma promenade. Le Kenya semblait magnifique. Déjà deux jours que nous étions là et j'avais l'impression d'avoir accompli quelque chose cette après-midi en apprenant quelques leçons aux élèves, en leur distribuant des fournitures. Et ce voyage, être avec les Dunsters, c'était quelque chose de magique. Faisant quelques pas non loin du village, je relevai la tête pour voir ce que je ne voulais pas voir ; Camille. Forcément, il était de la partie. C'était assez bizarre après ce que nous avions vécus au lit. Tout ça à cause d'une stupide menace. J'avais le choix ; soit fuir en courant, ou soit affronter mes peurs en le retrouvant. Et je me lançai à la rencontre, penaud. Hey Camille ! Ça ... ça roule ? Je me demandai pourquoi il restait seul, dans soin, adossé à un tronc d'arbre. J'avais une sorte de théorie ; assez cliché. Peut-être que par la méchanceté dont les autres avaient fait preuve, il était devenu froid. Et peut-être pas qu'avec moi ? Ca te plait, le Kenya ? J'évitai qu'on parle de la dernière fois et il me semblait qu'ignorer ce moment était la meilleure chose à faire.
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Quand tu avais découvert la nudité de quelqu’un, tu ne voyais plus cette personne de la même manière. Il scruta le jeune homme de haut en bas, se souvenant de leur dernière relation. Il l’avait découvert nu avant de le connaître, ce qui aurait dû rendre la situation gênante. Pas pour Camille. Trouver son point faible, ce qui pourrait lui nuire. C’était sûr, tout le monde en avait, un accès non verrouillé, une fenêtre ouverte vers l’enfer. Il l’avait trouvé et s’en était servi pour récolter les fruits de ses envies. C’était puéril, méchant et d’un manque d’empathie total. Même après ça, Ludwick venait lui causer. Qu’est-ce qu’il voulait, au fond ? Se sentir une deuxième fois humilié ? Camille avait la tendance de psychanalyser les gens assez facilement et le jeune homme devait surement être un peu masochiste. Il ne répondit pas à sa première question, un peu paumé dans ses pensées, ne trouvant pas le but de sa venue. Fronçant les sourcils à sa deuxième question, il répondit d’une voix neutre. C’est magnifique, on aide ces gens une semaine pour se sentir mieux d’abuser de tout l’argent des étudiants d’Harvard. A notre retour, la moitié d’entre nous ira s’acheter une nouvelle bagnole. il se montrait à nouveau froid et distant, se protégeant de ses propres démons. Bien sûr Ludwick n’avait pas ce projet puisqu’il dansait pour quelques dollars. Un silence s’installa, bercé par les bruits d’insectes nocturnes qui commençaient à se réveiller. Tu veux t’asseoir ? dit-il en se décalant de quelques centimètres sur le côté. Ludwick l’agaçait au plus au point. Il n’avait pas à être là, pas après la manière dont il avait été sali par le jeune étudiant. A moins qu’il avait encore peur qu’il puisse dire son secret à tout le monde… Il se devait d’être au clair, souhaitant libérer les démons du danseur. Qu’est-ce que tu fais là ? Tu peux arrêter d’avoir peur, je te libère Ludwick. Je ne dirai rien aux autres. Te voilà libre. Et il détourna le regard.


 
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J'étais peut-être trop con, idéaliste, rêvant d'utopie. Je pensais que chaque homme avait un bon côté, cliché des bisounours. Et si Camille arborait ce côté obscur, ce n'était pas sans raisons. J'aurai du fuir et pourtant, étrangement, me voilà arrivé à son encontre pour entendre son discours. Je restais stoïque et bouche bée face à de tels propos qui révulsaient. Alors, c'est ce qu'il pensait ? L'hypocrisie du monde, sa pourriture irréparable. Je n'allais pas crier au scandale, le traiter de menteur mais sentir autant de négativité... Certes, y'a des connards dans ce monde. Mais crois-pas que tout le monde fait ça par intérêt. On est de simples étudiants, et j'sais pas pour toi, mais aider ces gamins, ça me fait chaud au cœur, je le fais par plaisir. Pas pour me donner bonne conscience. Il m'invita à m'asseoir à ses côtés et inconsciemment, j'acceptais. Il aurait pu m'envoyer balader, me faire taire, m'insulter pour me renvoyer dans la cabane, et pourtant, il m'invitait. En manque de compagnie ? Délicatement, je m'abaissai pour prendre place, appuyant mon dos au tronc d'arbre avant d’écouter s'il avait autre chose à m’annoncer d'aussi démoralisant. Avec surprise, je l'entendais me libérer. Il ne raconterait rien, souhaitant que je n'ai plus peur. Dans ma tête, cette scène me faisait penser à un remake de la scène entre Harry Potter et Dobby, le premier libérant l'elfe de maison pour qu'il vive sa vie. Et j'étais content de savoir que ce secret resterait secret, même par sa bouche. Gardant une certaine neutralité dans ma voix, je lui dis Je te remercie. Ca peut paraitre con pour certains, peut-être même toi mais j'en ai honte et je préférai que certains secrets restent justement secrets. Je n'avais pas croisé son regard, me demandant si j'avais réellement envie de lui parler face à face. Mais j'avais cette question qui s’immisçait dans mes pensées, simple mais assez large, je déclarai spontanément :Pourquoi t'es comme ça, Camille ? Enfin, à propos de ton comportement.
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Idéaliste, voici un mot qui pouvait résumer le jeune homme. Utopique aurait pu être également utilisé, optimiste comme troisième synonyme. C'était de plus en plus rare de trouver autant d'humanité chez quelqu'un, ça ne l'étonnait pas qu'il soit autant apprécié dans la Dunster House. Mais bordel, qu'est ce qu'il détestait ça. C'est pour toutes ces raisons qu'il ne répondit pas, préférant le laisser dans son petit monde où tout le monde s'embrasse, se fait des câlins et dit non à la guerre. Si Camille était tout le contraire du jeune danseur, c'était pour une raison, en effet, et ce n'est pas à lui qu'il irait se confier. D'ailleurs, à personne d'autres. C'était son histoire, ses propres démons à combattre. Est-ce qu'il y arriverait seul? Non. Tant pis, c'était bien mérité. Pourtant, il se sentait parfois seul, c'était éprouvant physiquement et moralement de jouer au con, mais plus personne ne l'approcherait. Il prit place à ses côtés comme prévu et fut apparemment soulagé d'entendre que l'heure de la libération arrivait. Tu es sauvé Ludwick, jusqu'au prochain connard qui balancerait ton secret, comme un morceau de viande aux lions. L'ange apprécié de tous avec une queue de démon, ça allait en choquer plus d'un. Pas qu'il danse pour payer ses études mais pour le secret gardé comme une tare dans sa vie. Il fit un effort pour garder son calme, ne pas s'énerver, lui crier dessus en l'insultant de débile profond. Tant pis, ce n'était pas vraiment un homme empatique qui allait le rassurer dans sa connerie.  T'es vraiment con. J'en ai rien à foutre de ton secret de merde. Tu as honte d'une fierté, ce qui est d'une débilité profonde. Tu fais ça pour une raison précise et tu as tellement peur d'être jugé que tu te places en victime. Tu me fais chier Ludwick. Était-ce de la sympathie sous la forme d'un discours à tendance agressif? Leurs regards ne s'étaient presque pas croisé depuis leur rencontre. C'était déstabilisant de ne pas pouvoir le regarder. C'est dans le regard que Camille pouvait observer le sentiment présent, et Lud' se protégeait en quelque sorte, adaptant même l'intonation de sa voix pour la rendre neutre. Spontanément, il lui posa la question à éviter. Comment pouvait-il répondre alors qu'il a avait déjà du mal à mettre des mots sur ses pensées? Se protégeant de cet intrusion, il répondit d'une voix à nouveau plus dure. Pourquoi se posait-il cette question? Pourquoi ne fuyait-il pas, bordel?  Comme ça? Tu veux dire un connard prêt à te menacer pour t'avoir dans son lit? Un mec qui a tellement peu d'amis qu'on se demande comment ces derniers survivent? Ou alors un gars qui te fait quelque part peur Il fit une pause dans ses paroles et termina par soupirer doucement. Il était temps qu'un contact visuel se fasse.  Regarde-moi. Je suis comme je suis parce c'est dans ma nature, tout simplement. Et il le regarda dans les yeux, cachant tout ce qu'il avait toujours caché, répétant un message appris par coeur.


 
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Dans l'informatique, il y a des mathématiques. On prend un cercle, on place deux points, on les relie afin de découvrir qu'ils sont diamétralement opposés. Le point A, autrement prénommé Camille et le point B, qui s'appelle comme moi. Pensées divergentes, idées opposés. Comme deux étoiles contraires. Et même si j'avais exposé ma révulsion, je respectais ce qu'il disait, cette façon de percevoir les autres. L'admettre, le nier ou confronter deux façons d’observer les choses sur cette Terre. A ses mots libérateurs, un soupir de soulagement s'était extirpé de mes lèvres. Heureux, tranquille ou confiant, j'étais soulagé. Et mon secret s'était finalement enterré de nouveau. Ce travail, c'était une plaie. C'était contraire aux Dunsters, j'en était convaincu. Travailler à Starbucks ou n'importe où aurait été bien mieux. Mais non, j'étais contraint à me pavaner en caleçon pour ramasser quelques billets. Et ce à quoi, je me pris un tsunami d'insultes en pleine face par Camille. Con avec un secret de merde, ce qui est d'une débilité profonde donc qui fait chier. Tu relevais la tête avec un sourire forcé, ne voulant même pas relever pour créer un conflit supplémentaire. Je m'en foutais, il pouvait penser ce qu'il voulait. Je ne voyais pas les choses sous cet angle, et je n'en tirais aucune fierté. Et pour tout dire, à mon retour du Kenya, j'apprendrai si oui ou non, j'aurai toujours mon travail. Dire à son employeur qu'on se casse une semaine au Kenya pour la faculté, ça grimace, ça râle. Et dans le monde du travail, on est jamais irremplaçable. Pour Camille, je voulais en savoir plus sur lui, sur sa personnalité si intrigante et pourtant captivante. Dans ses paroles, je ressentais cette froideur, cette dureté glaciale qui coupait toute émotion envers moi. Sa rhétorique, j'y tiquais. Il m'énervait et Camille faisait partie d'une de ces rares personnes à me faire basculer, à recouvrir mon bonheur de colère. Mon regard se glaça, retournant ma tête pour contempler ses yeux pendant quelques secondes. Tu veux la palme d'or du connard ? Très bien. T'aimes briser les autres, hein ? Okay. Mais ne va pas croire que c'est ta menace qui nous a permis de coucher ensemble. Subtilité, contrefaçon, ma dernière phrase s'était spontanément sortie de mes lèvres pour exploser entre nos regards. Je ne voulais pas faire ressortir le bien enfoui en Camille, il était grand, il faisait ce qu'il voulait. Et qui sait, il était peut-être pourri comme il le prétendait. Tu me fais pas peur, tu me fais plus peur. J'ai juste pitié de toi. Aucune positivité, juste de la révulsion. Et pourtant, je ressentais un mal-être d'agir ainsi, d'être noir car Camille le méritait-il vraiment ? Deux différences se confrontant, provoquent toujours de l'électricité.
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Les opposés s’attirent, qui se ressemble s’assemble. Autant de contraction dans une seule phrase, autant d’avis différents. Il suffisait d’observer les couples dans la rue, à l’université, les deux proverbes fonctionnaient. Concernant les deux Dunsters, il était clair que leurs personnalités de coïncidaient pas, ne pouvaient s’assembler. Il était d’une telle pureté, d’une telle sympathie envers les autres que ça en devenait presque hypnotisant. Camille n’inspirait pas vraiment à être cité comme exemple à suivre. En cas de travail de groupe, on se dirigerait beaucoup plus facilement vers le blond que lui qui imposerait ses idées sans se remettre en question, sans prendre connaissance des pensées du groupe. Chaque individu a ses qualités mais aussi son côté obscur et il fut surpris de l’observer dans le regard de Ludwick. Une froideur à vous glacer le sang, presque de la haine naissante. Comment arrivait-il à transmettre autant de négativité chez lui ? Où trouvait-il le plaisir de le faire ? Il dévia son regard du sien, soupirant. Je ne t’ai pas menacé. Tu me désires comme tu me détestes, Ludwick. Après tout, ce n’était pas lui qui l’avait embrassé, qui s’était donné à lui. Camille lui faisait peur, mais il semblait à présent grandit. Ses paroles traversèrent le vide, son cerveau traitant les paroles de Camille sans les enregistrer. Un point positif pour lui, ça l’aiderait surement, un jour ou l’autre. Il entendit la suite de son discours et en resta complètement bouchée bée. De la pitié, voici ce que Camille lui inspirait. C’était la première fois qu’il entendit cette phrase, formulée avec autant de réflexion, de vérité et de calme. Une phrase sincère, comme l’était Ludwick, ce polonais innocent qui semblait ne plus pouvoir entendre autant de négativité. Camille sortit son paquet de cigarettes et en sortit la dernière qu’il alluma d’une main hésitante. Tirant sur le bout, il aspira longuement la fumée pour la rejeter au-dessus de lui, repensant aux derniers mots du danseur. De la pitié. Pour la première fois depuis très longtemps, il ne sut quoi répondre, bloqué par autant de spontanéité. Merde, ce gars commençait royalement à le faire chier. D’une voix neutre, enfin, qu’il essaya de prendre, Camille répondit. Un mot, un seul mot. Dégage. Il ne voulait plus le voir, plus l’entendre, ne plus croiser son regard. Blessé ? C’était un tel bordel dans sa tête qu’il essaya de garder bonne figure, d’installer une nouvelle distance entre eux.



 
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Je n'aimais pas cette noirceur qui commençait à émaner de toi. Très rarement, je me montrais méchant et dur et pour que je sois dans cet état, il fallait au préalable me blesser assez profondément. L'impulsivité me dirigeait et ma réflexion semblait perdue. Cette situation se reproduisait souvent, tendant à ressentir des regrets quelques temps plus tard. J'avais peut-être poussé trop loin le bouchon avec la pitié. Mais y aller fortement marquait plus vite les esprits que de pauvres mots balayés dans le vent. En comparaison avec Camille qui lui, avait naturellement ce don de percuter là où la douleur était présente. Point sensible touché, comme une bataille navale. Je restais bouche bée face à sa déclaration. Tu me désires comme tu me détestes, Ludwick. Touché en plein dans le mille, maximum de points marqués. Je ne pouvais rien dire, pas maintenant car au fond de moi-même, je savais qu'il avait raison. Cette sensation grisante que j'avais ressenti pendant notre acte charnel, j'avais essayé de l'avoir ailleurs, par peur de Camille, de coucher avec d'autres mecs pour la ressentir. Mais rien du tout. Je n'avais rien trouvé. Comme si seul Camille était détenteur de cette sensation et que ce serait uniquement avec lui que je pourrais ressentir cela. Mon regard vide, je me concentrai sur le jeune homme, la cigarette à la bouche, dégageant de la fumée. Et j'entendis un simple mot. Dégages Pesé, Emballé, Envoyé, je devais partir. Je ressentais uniquement de la colère, de la rage et je voulais être en contraction, rester. S'il voulait couper tout contact, ce serait à lui de partir. Je me déplaçais quelque peu, me mettant face à lui, voulant recroiser nos regards, peut-être une dernière fois. Comment pouvait-on exprimer de al colère et du désir à la fois ? En une seconde, j'avais envie de recoller mes lèvres sur les siennes mais je me le refusais formellement. Je serais son propre miroir. Du désir ? Tu en as ressenti, tellement. Et ça, tu peux pas le nier, je l'ai senti. Équivoque, mêlant spiritualité et physique. Son désir, il m'avait frissonné. En cet instant, je ressentais seulement de la colère envers moi, de l’exaspération face à mes réactions. Les mots s'écourtaient entre nous ; de longues phrases au début pour seulement des courtes expressions maintenant. Je ne partirais pas, pas tant que je n'aurais pas ce que je veux. Mais petit problème, je ne savais pas ce que je voulais, ce que j'attendais en soit. Et surtout, je n'aurais jamais accès à ma requête. Peut-être cette sensation, ce désir ? Non, je devais m'évacuer cela de la tête. Camille était une bombe, et j'étais la flamme qu'il l’explorerait. Un coup de poing ? Je l'attendais, prêt à encaisser parce que je l'aurais cherché.
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C’est avec surprise qu’il aperçut le jeune homme ne pas bouger d’un centimètre. Comment pouvait-on être aussi têtu ? Quelqu’un de normalement constitué aurait déjà fuit depuis belle lurette mais pas lui. Il s’obstinait telle une tique sur un chien au délicieux sang chaud. C’était aussi insupportable qu’attirant. On pouvait dire de Camille des milliers de choses négatives mais au moins, il avait la faculté de scruter les individus avec aisance, en quelque sorte de deviner ce qu’ils pensaient, par une parole, un geste, un regard. C’est ainsi qu’il pouvait faire autant de mal, en mettant le doigt là où la douleur était installée et en l’enfonçant tellement profondément qu’on en sortait meurtri. Lors de leur dernière rencontre, il s’était aperçu d’une certaine passivité chez le danseur, ce qui n’était plus le cas maintenant. Il osait se mettre dans son chemin et prenait les coups sans ciller des yeux, même si ça devait lui faire horriblement mal. A vrai dire, c’était appréciable. Jusqu’où pourrait-il aller ? Et surtout, jusqu’où Camille allait accepter la situation et les paroles de Ludwick ? Du désir, il en avait ressenti et pas qu’un peu. Il en ressentait toujours, attiré par cet homme qui se tenait maintenant face à lui. Préférant ne pas répondre, il tira une nouvelle fois sur sa cigarette, rejetant la fumée sur lui, sachant qu’il n’aimerait pas ça. Son visage s’approcha du sien pour formuler une simple phrase. Qu’attends-tu de moi ? Je n’ai rien à te donner, absolument rien. Le vide. Au fil des mois, des années, Camille se vidait, sentant son âme le quitter peu à peu, promis à un avenir de merde, fait d’espérances ratées, de rédemption. Avait-il au moins la réponse à cette question ? Quel était son but ? Camille n’était pas quelqu’un sur qui on pouvait avoir confiance, étant incontrôlable, indomptable. Même lui n’avait aucun pouvoir sur sa vie.

 
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Et nous y voilà alors ? L'inverse de la situation initiale. m'étais-je empressé de répondre, pris d'une soudaine claque de nostalgie. Ces mots qu'il avait prononcé, j'en avais fait de même dans sa chambre, sous la peur de la menace, avant de nous conduire sur son lit, avant de s'abandonner à ses bras. Un instant, je m'étais imaginé en couple avec lui. Seulement pendant quelques secondes. Cadwick, Camick, tellement de noms. Mais cette imagination était difficile à atteindre. Camille semblait imprévisible, sûrement dû à son instabilité. Et parlant avec lui, j'avais toujours cette impression de me trouver au dessus d'une planche bancale qui menaçait de s’effondrer d'un jour à l'autre. Un jour, il pouvait lui sourire, être agréable et un autre jour, le dire de fermer sa bouche violemment en le traitant de con. Un semblant de bipolarité se dessinait à l'horizon, en tout cas, j'en avais l'impression. J'attends rien de toi... prononçais-je avec un soupir. Ou peut-être si, je ne savais pas. C'était si confus, si déstabilisant. Forcément, son nuage de fumée pris en pleine face m'avait déplu et je ne savais point sur quel pied je devais danser. Me concentrant et prenant un ton sérieux, je finis par lâcher Écoutes, je m'en fiche que tu m'apprécies, ou que tu me détestes. Tu peux t'acharner à coup de Ta gueule et con, si ça te chante. Mais par la vulgarité, tu te caches. Ou du moins, tu caches quelque chose. J'avais ce mal creusant dans ma tête, m’alarmant de la complication de cette situation. Peut-être était-ce seulement moi qui me prenait la tête ? Peut-être devrais-je simplement me convaincre que Camille était un connard à qui il fallait pas se fier. Trop naïf, je ne voulais point y croire. Cette surface encrassée de terre, je voulais la gratter pour y découvrir une autre facette du Dunster.
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