TATE × maybe you shouldn't come back to me

Je venais de recevoir un message important sur mon téléphone. Quelqu'un voulait me voir et ça avait l'air important. Je disais quelqu'un car la personne n'avait pas signé mais elle semblait me connaître donc bon. Qui pourrait vouloir me faire du mal dans une bibliothèque? C'était justement un endroit calme et posé pour discuter. J'attendais donc la fin de mon cours avec impatience pour monter jusqu'au septième étage. J'étais pas nerveuse, en fait, je pensais que c'était Marshall. Mais une bibliothèque cela ne lui ressemble pas du tout. Du coup, je ne savais pas, franchement j'étais bien curieuse de savoir. Je franchissais les portes de la bibliothèque en silence et je commençais à faire les rayons pour voir si je ne connaissais pas quelqu'un. Soudain, je vis un jeune homme appuyé contre un mur en train de me regarder. Mon sang se glaça et je fis comme si je ne l'avais pas vu. Pas Tate, c'est une blague? Cela ne m'étonnerait pas qu'il soit dans ce coup. Pourquoi il veut me voir? Je n'avais plus rien à lui dire depuis que je l'avais vu en train d'embrasser une autre nana. D'accord nous n'étions pas ensemble, mais j'avais vraiment été blessée. Je levais les yeux au ciel en faisant semblant de chercher un livre. Il fallait peut être mieux que je m'en aille, je sais pas, je sentais toujours qu'il me regardait et mon coeur accéléra ses battements dans tout mon corps.

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Il n'a jamais été question d'adieux mais bien de retrouvailles

AVEC JULIET

Aujourd'hui, j'avais décidé que c'était le Jour J. Je ne supportais plus le fait que Juliet m'avait jamais redonner de nouvelles. Elle n'avait jamais répondu à mes coups de téléphone, mes textos. Je me demandais simplement pourquoi. J'avais décidé d'aller au bout de cette histoire et si je ne pouvais rejoindre Juliet, j'allais la faire venir jusqu'à moi peut importe le prix.

Je me rendis au club d'informatique de l'Université, non pas parce que j'y étais un membre mais parce que j'avais un rendez-vous avec Maksim. Maksim était un étudiant de 3e année, le domaine? sa m'importait peu mais ce que j'aimais de lui, c'était qu'il était un arnaqueur informatique. J'avais mené mon enquête et c'était le meilleur pour ce que j'avais besoin.Je cogna à la porte qui était recouverte par une immonde affiche de Star Wars. La porte s'ouvrit et j'avanca en priant que personne ne me voit, dieu sait que ma réputation allait en prendre un coup. Notre échange fut bref, je voulais envoyer un message d'urgence à Juliet sans qu'elle voit qui est l'émetteur. Maksim le fit et je lui signa un chèque de 300$ pour le boulot et je me dirgea à la bibliothèque.

Cela faisait deux mois que Juliet m'avait poser un lapin, deux mois que je me demandais ce que j'avais fais de mal, pourtant le courant passait bien entre nous non? Aujourd'hui j'allais enfin avoir la réponse à mes questions. 10 minutes plus tard, j'avais atteins le lieu du rendez-vous. Je parcourais les allées qui m'était familière dû à quelques ébats mais lorsque je vis le mur où je me rappelais encore la détonation de la bombe, j'étais réticient mais je devais l'affronter. Je pris le livre de Roméo et Juliette et j'attendais Juliet. 5 minutes plus tard, j'étais appuyé contre le mur et je levais les yeux et reconnu ses magnifiques yeux. Juliet était venu mais elle reparti aussitôt entre deux rayons de livres comme si elle ne m'avait pas vue. Je me rapprochais d'elle, mon coeur battant la chamade, toujours en lisant du Shakespeare je fis exiprès de réciter des paroles de Juliette Capulet.

'' Beau Montaigu, je suis bien trop éprise, et c'est pourquoi
Tu peux trouver ma conduite légère, mais crois-moi âme noble,
Je serai plus fidèle que d'autres qui, plus rusées, savent paraître froides.
Aussi, pardonne-moi, sans attribuer à une âme frivole cet abandon qu'a découvert la nuit trop sombre.''

J'étais maintenant devant elle, cherchant son regard. Je me contentis de redire simplement ce que j'avais dit lors de notre première rencontre.

''Combien pèse un ours polaire? Assez pour briser la glace...Comment tu va Juliet?''

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J'en revenais pas. Tate était vraiment là? Dans une bibliothèque en plus. C'est l'endroit que je préférais et je ne l'avais encore jamais vu mettre les pieds ici. Je l'ignorais, préférant me distraire avec des bouquins plutôt que de devoir lui faire face. Franchement, je ne savais pas ce qu'il recherchait avec moi. Il m'avait donné une mauvaise image de lui lorsque je l'avais retrouvé avec une nana dans sa voiture. Il m'avait bien prise pour une conne et je n'avais pas hésité une seule seconde pour mettre un terme à tout ça, j'avais fièrement coupé les ponts même si au fond, j'avais un peu mal car Tate était vraiment quelqu'un de bien. Il me faisait oublier Ethan, mon ex qui s'est barré en Italie sans prendre la peine de prévenir qui que ce soit. J'ai l'habitude maintenant de perdre des gens. Pour moi, j'avais déjà perdu Tate de toute façon. Soudain j'entendis quelqu'un réciter quelque chose, quelque chose qui ne m'était pas inconnu. Je levais les yeux au ciel, oui j'avais reconnu sa voix. Je finis par me retourner pour lui faire face et il me lâcha la première phrase qu'il m'avait dite l'hors de notre rencontre. J'avais oublié à quel point il était beau et charmant... mais aussi un gros coureur de jupons qui m'avait compté dans sa liste de son tableau de chasse. Il me demanda comment j'allais. J'haussais les épaules en continuant de fouiller dans les livres " à merveille. " c'était pas spécialement ironique, j'allais bien. J'étais presque passé à autre chose. " qu'est-ce que tu veux? " demandai-je froidement tout en osant plus poser mon regard dans le sien.

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AVEC JULIET

Je ne pu m'empêcher de sourire. Il était évident que j'allais devoir être patient pour obtenir les réponses que je recherchais. Pourtant, j'étais celui dans l'ignorance. C'était à moi qu'on avait posé un lapin et qu'on avait ignorer pendant plus de deux mois sans aucune raison, avais-je fait quelque chose de mal? Si oui, j'étais dans l'ignorance. Ce qui me faisait mal en ce moment, c'était que j'essayais de retrouver. Ce moment, ce sentiment où j'avais croisé son regard et qui m'avait chaviré qui me donnait l'envie d'être quelqu'un d'autre mais j'acceptais avec défi de raviver la relation qu'on avait. Je cherchais toujours son regard parmi les bouquins mais je voyais que je n'allais pas gagner de si tôt. Cela faisait quand même deux mois qu'on avait perdu contact. Elle ignorait pourtant tout pourtant de ma classe sociale, un côté de moi qui était bel et bien présent. Elle devait s'en doute ignorer que j'étais que les Eliot mais pourtant toujours une voix dans ma tête qui me disait, soit différent pour une fois. Toujours une des oeuvres les plus populaires de Shakespeare entre mes mains, je quittais le rayon pour aller du même côté que Juliet, en trouvant un autre passage significatif de la demoiselle Capulet: ''Ô Roméo ! Roméo ! pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père et abdique ton nom'' Je levais les yeux pour m'assurer qu'elle n'était pas partie. Ce que j'aimais du 7ième étage de la bibliothèque c'était qu'à cette heure de la journée, rare les personnes étaient sur cette étage. Alors je pourrais avoir la conversation que je voulais avec elle. Je voulais qu'elle sache ce que j'ai vécu ici non pour pas la culpabiliser mais pour lui montrer qu'elle comptait toujours à mes yeux. ''Ce que je veux Juliet? Des explications. Tu m'a posé un lapin et j'Ai pas eu de nouvelles pendant plus de 2 mois, je crois que j'ai le droit à quelques explications et aussi parce que je voulais que tu saches, lors du jour de la bombe, j'étais ici pour une raison que je préfère t'épargner et que j'étais près des fenêtres non loin de toi et que j'étais mort de peur à l'idée que je ne te reverais jamais, peut importe si maintenant j'ai un légère surdité de l'oreille gauche aujourd'hui ce que je veux c'est des réponses c'est tout.'' Je me tenais à une légère distance d'elle, je ne voulais pas l'importuner en étant dans son espace, mon regard était posé sur elle, j'avais les bras croisés sur le torse, je m'étais assis une table non loin d'elle et j'attendais et dieu sait que j'étais patient pour obtenir ce que je voulais.

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Tate continuait de me réciter des phrases d'un roman comme si j'étais intéressée parce qu'il disait. J'essayais de contenir mon calme en jouant la carte de l'indifférence. Mais pour fini, je n'ai pas pu m'empêcher de lui demander ce qu'il voulait. Il avait l'air si sur de lui, comme si j'allais lui pardonner et retourner dans ses bras aussi facilement. Tate voulait des explications. " pardon? " ça c'était la meilleure, c'était plutôt moi qui attendait des explications de sa part. Je voulais savoir pourquoi il avait été voir une autre fille, pourquoi je n'étais pas suffisante. J'avais fais une connerie de mon côté? Je ne pense pas. Je soupirais ne replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. " j'ai juste appris à me détacher rapidement des gens qui ne serviront à rien de bon dans ma vie. je pensais qu'on vivait quelque chose d'agréable tous les deux... et te voir avec cette fille ça m'a tellement blessé et que j'ai préféré ne plus t'adresser la parole. au début c'était dur, mais finalement je m'y suis fait. " enfin pas tout à fait car le voir en face de moi me faisait quand même de l'effet. Je le regardais ensuite en me mordant la joue. "et je suis désolée pour ton oreille, je ne savais pas que tu voulais veiller sur moi... " ça me touchait quand même.

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AVEC JULIET

Une chose était sûr, Juliet rendait la tâche drôlement difficile, j'étais étonné de lui avoir tout déballer à propos de la journée de la bombe. Aussi, j'étais surpris qu'elle me dise pardon comme si j'avais rien à lui demander. J'étais prêt à attendre pendant des heures s'y il le fallait pour avoir les réponses que je voulais. Comme si on exaucait ma prière, Juliet me dit ce qu'elle pensait de tout sa, notre situation. Je ne pouvais qu'approuver lorsqu'elle parlait qu'on vivait quelque chose de spécial tous les deux, c'était vrai. Jamais j'avais eu autant envie de vivre une véritable relation avec quelqu'un. J'avais toujours eu l'envie de la garder seulement pour moi, de l'embrasser, de la garder dans mes bras pour toujours. C'était inexplicable jusqu'à 2 mois passés où tout avait partie en fumée pour je ne sais quel raison. J'écoutais sa version des faits, ce que je retiens c'était la partie où elle disait m'avoir vu embrasser une fille. Je fermais brusquement le livre de Roméo et Juliette le déposa sur des livres dédiés à la science et réfléchis un instant. Quel fille?!, 2 mois passés? Oh non. Oh merde... Cela ne pouvait être qu'une seule chose, elle m'avait vue avec Tia, la fille qui m'a ramener du club parce que j'avais noyé ma douleur de perdre Ingrid qui avait seulement qu'un an à vivre. Quel idiot! J'avais jamais cru que Juliet aurait pu être témoin de la scène mais j'avais pas couché avec elle, il était certain de sa! Je m'en voulais terriblement et une partie de moi était tellement soulager à l'idée que finalement Juliet avait réussi à arriver les Hamptons où j'avais été prêt à lui avouer mon statut et ma classe sociale pour pouvoir construire quelque chose avec elle. Je m'approchais d'elle et lui dit: Oh Juliet...Je suis le pire des crétins. Je n'avais aucune idée que tu étais là! Je t'assure que j'ai rien fait avec cette fille, elle me raccompagnait c'est tout et oui j'admets l'avoir embrassé mais c'est tout.. Je venais d'apprendre qui restait à Ingrid, une personne qui a beaucoup d'importance à mes yeux, seulement qu'un an à vivre et j'étais anéanti à l'intérieur de moi-même, j'ai soulagé ma douleur dans l'ivresse. Il était facile à comprendre pourquoi elle avait coupée les ponts pendant deux mois. Il fallait que je me rachète, je voulais retrouver cette étincelle dans les yeux de Juliet, ce désir au fond de moi qui voulait être avec elle, est-ce que je devais dévoiler à Juliet ma vraie nature comme me suggérait Birdy?

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Comment vous expliquer que je me sentais mal face à Tate? Cela datait de deux mois et je pensais que ça aurait été suffisant pour lui de tourner la page, de m'oublier et de ne pas revenir vers moi. Entre temps, je m'étais rapprochée de Marshall et je sais pas trop ce qu'il se passait entre nous. Mais faire revenir Tate à la surface, cela me chamboulait totalement. Il avait tellement été gentil avec moi, je gardais de bons souvenirs de nos soirées et nuits passées ensemble. C'était un vrai gentleman, il était le mec que toutes les filles voulaient et son physique en faisant tomber plus d'une. Pourquoi s'attardait-il sur moi? Il y avait d'autres étudiantes plus intéressantes que moi non? Je soupirais doucement en essayant de contrôler les battements de mon coeur. Il jurait. J'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas? Je croisais mes bras en écoutant Tate m'expliquer toute l'histoire et au fur et à mesure mon visage s'apaisa. Il n'avait aucune idée que je les avais surpris mais si, j'étais là. Heureusement qu'ils n'avaient pas couché ensemble puis en fait pourquoi je devrais le croire? Il me mentait peut être. Raah, j'avais du mal à faire confiance aux hommes, c'était mission impossible, mais comme dans les films, ça finira un jour par arriver. Je me pinçais les lèvres avant de répondre. " Je ne savais pas pour Ingrid, je suis désolée... Si tu avais besoin de parler à quelqu'un, j'aurais pu t'écouter, j'aurais pu aussi être ton moyen de distraction, mais pas une autre fille. J'ai eu beaucoup de peine. Je ne suis pas prête à me laisser de nouveau aller avoir toi. Je... j'ai trop peur d'être encore déçue, car je suis tout le temps déçue par les garçons. " je fis une pause pour respirer sinon j'allais craquer. J'étais étrangement émue en le regardant. " Pourquoi tu reviens vers moi? " je ne quittais pas ses yeux bleus et je plantai mes iris dedans en essayant de lire dans son regard.

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AVEC JULIET

J'avais toujours imaginé mes retrouvailles avec Juliet dans un autre décor, un autre lieu surtout dans un autre contexte mais au moins il n'y était pas question d'attendre encore plus longtemps. J'avais présenté mes excuses envers Juliet et je m'attendais à ce qu'elle comprenne et j'espérais surtout qu'elle me croyait quand je disais qu'il ne s'était absolument rien passé ce soir là dans les Hamptons. Je fus quand même un peu satisfait quand elle disait qu'elle aurait pu être là pour moi mais que ce n'était fut pas le cas mais d'un autre côté, je comprenais ses doutes. Je me rappelais nos longues conversations quand on apprenait à se connaître encore un peu plus. Je me rappelais parfaitement une soirée avec un vin et fromage quand on discutait les deux de nos peurs par rapport à des relations court ou à long terme. C'est vrai, j'aurais eu besoin de toi alors je vivais le moment le plus affreux de ma vie mais bon... Juliet avait réussi à installer un doute en moi, ca ébranlait un peu ma confiance. Ressentait-elle toujours les mêmes sentiments pour moi? Voulait-elle retrouver cette connexion? Je commencais même à croire peut-être que c'était moi qui espérait trop encore à ce genre de coup de foudre, il y a longtemps dans ce Starbucks.Je voyais qu'elle était sur le bord de craquer, elle semblait émue et je revis ces magnifiques iris qui tentait de lire en moi comme dans un livre mais j'étais dûr avec moi-même pour que les autres puissent lire des chapitres, les laissant principalement à la page couverture jusqu'à la note de dédicace de l'auteur. Je m'approchais encore d'elle comme si on venait de se faire avertir par la bibliothécaire de se mettre à chuchoter ou parler tout simplement bas malgré le fait qu'on était seuls. ''Je reviens vers toi Juliet parce que j'aurais pas du m'éloigner. Je ne cessais de m'en vouloir depuis ce jour là, il y a deux mois. Je comprenais absolument pas ce qui s'était passé. Notre lien devenait plus fort que jamais et je veux retrouver ce lien. Je veux qu'on puisse être proche comme avant Juliet. Tu étais la première fille qui me donnait envie d'avoir une relation stable pour une fois. À moins que tu préferes en rester là aujourd'hui, à moins que tu sois certaine de plus vouloir me voir, qu'au fond de toi, le chapitre est tourné. Je sentais que c'était un ultimatum que je lui donnais mais en même temps je me disais que je devais peut-être honnête avec elle et tout lui dire ce que je lui avais jamais dit. J'étais prêt à parier qu'elle ne savait même pas à quel house j'étais affilié. La preuve que trop de temps s'était écouler sans jamais savoir pourquoi.

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Oui, j'étais vexée qu'il ait préféré se faire consoler par une autre fille que moi. Franchement je servais à quoi? Je signifiais quoi pour lui? Une autre fille en plus dans son tableau de chasse? On avait longuement discuté pendant nos soirées, j'avais peur de l'engagement mais si je trouvais la bonne personne et que je sentais que je pourrais construire quelque chose avec, je le ferais. C'était à croire que Tate ne se souvenait même pas de se détail. J'aurais beaucoup de mal à lui faire confiance, c'est sur. Je soupirais doucement en posant ma tête sur le côté de l'étagère. J'acceptais de lui parler, mais j'acceptais pas qu'il me prenne par les sentiments et c'était ce qu'il me faisait. Je n'arrivais pas à effacer l'image que j'avais de lui en train d'embrasser cette pauvre conne. Mais bon, peut être que sur le coup, il n'avait pas réfléchi, je pouvais comprendre sa frustration, mais le fait qu'il n'ait même pas pensé à moi me vexait. " Qui me dit qu'à chaque fois que tu seras mal tu n'iras pas voir une autre fille? Si tu n'as pas envie de me déranger avec tes problèmes, tu devrais plutôt m'en parler, je suis là pour toi non? " je laissais mes bras tomber le long du corps. Tate m'expliqua ensuite pourquoi il était revenu vers moi. Il était sérieux là? Je baissai la tête en me mordillant la lèvre inférieure. J'avais envie de sourire. Le beau Eliot revenait près de moi dans le but de me récupérer après deux mois de silence complet? C'était quoi ça? Le poisson d'avril était passé pourtant. Je relevais la tête vers lui. " Je ne suis pas certaine de vouloir tourner la page, c'est vrai... J'aimerais bien te dire que j'ai aussi envie de reprendre notre relation d'avant, mais c'est pas si facile... tu m'as déçu et tout le monde me déçois. Je pardonne toujours car je suis trop gentille et trop conne, je suis comme ça et au final c'est moi qui tombe encore à chaque fois. " J'étais quand même flattée qu'il veuille reprendre contact avec moi, nous verrons bien par la suite.

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AVEC JULIET

D'un côté comme de l'autre, on était dans le tort et on avair raison. J'étais déçu de voir qu'elle ne me faisait plus confiance comme avant et qu'elle semblait encore avoir de la misère à me croire quand je disais qu'elle me donnait envie de vivre une relation normal avec une fille et pas juste que cela soit un histoire d'un soir. Je repensais à cette soirée dans les Hamptons avant que j'apprenne la nouvelle. Je m'étais préparé à lui révéler qui j'étais vraiment parce que je sentais que c'était le moment. Aujourd'hui, on était tous les deux dans la bibliothèque se rémémorant le passé mais la confiance semblait être un enjeu. J'avais également hâte qu'elle comprenne qu'à mes yeux, il n'y avait qu'elle. ''Je n'irais pas voir ailleurs parce que tu comptes pour moi, une vraie perle rare. J'ai envie de te parler de mes problèmes Juliet mais c'est que je peux pas t'embêter avec ca.'' Je n'accepterais pas que les choses en restent à ce point là. Je comprenais sa déception. Il était difficile oui mais je sentais que je n'avais pas le choix. S'y il fallait la reconquérir comme avant, je le ferais mais cette fois ci, je devrais avouer à Juliet qui j'étais réellement. J'acceptais ses excuses si elle acceptait les miennes. Une lueur d'espoir m'anima lorsqu'elle me dit qu'elle n'avait pas tourner la page. Je lui souris en disant: ''Juliet, je te promets que nous allons retrouvés ce que nous avions. Je sais que je t'attire et tu connais mes sentiments à ton égard. Je fis une pause et passait une main dans mes cheveux, cherchant bien mes mots car Juliet avait connu la partie de moi sans les signes de dollars et comme elle semblait triste et mélanger. Je souris vaguement, croisant mes bras sur mon torse et dit: ''Je voulais te dire depuis un moment...que je suis en voie d'intégrer une maison prestigieuse ici à Harvard, la Eliot House. Je suis l'héritier de Murray Communications, empire médiatique évaluer à plus de quelques milliards de dollars. Je t'avais rien dit car je voyais que tu étais intéressée par moi parce que c'était moi et pas le riche fils Murray qui avait tout ce qu'il veut dans la vie. Voilà c'était dit.

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