(ludwick) ne soit pas imbécile, t'es comme mon petit frère!

ne soit pas imbécile,
t'es comme mon

~ petit frère ~

« Ce qui est fait est fait. » Il n'avait pas tort après tout, mais sa façon d'agir était de loin très... stupide. Oui, d'accord, il avait consommé de l'alcool dans une assez grande quantité ce qui devait sans aucun doute altérer son jugement et ses paroles, mais n'empêche... Tu le connaissais pourtant très bien et la scène qu'il était en train de te faire ne ressemblait pour le rien du monde. Le jeune homme commença à faire demi-tour et marcha sur nos traces. « De toutes façons, je ne suis rien pour personne... » Tu levas les bras dans les airs en signe d'indignation. Vraiment, il était tout simplement pathétique. Et en plus, il avait de la difficulté à marcher correctement sans risquer de tomber à chacun des pas qu'il faisait. Tu t'avanças rapidement vers lui et passa ton bras autour de son cou, comme pour l'aider à se tenir debout avec plus de facilité. « Je n'ai jamais dit ça, Lud. » dis-tu en faisant référence à sa précédente remarque. « Alors j'ai une idée... On rentre à la maison, on se prend chacun une bouteille de bière et on se raconte c'qui ne va pas dans nos vies ! Deal ? » dis-tu, souriant. Quoi ? Si Ludwick semblait si déprimé, c'était forcément parce qu'il y avait quelque chose au fond de lui qui n'allait pas bien, si ? Tu ne pouvais peut-être pas lui offrir le coup d'un soir qu'il désirait tant, mais au moins tu pourrais être une oreille attentive pour lui. ~

© charney for ilh

Tu étais triste. Pour un tas de raisons. Pour les autres, pourCharlie mais aussi pour toi-même. Un bref instant, tu reconnaissais que tu ne te respectais même pas à vouloir donner ton corps à tout le monde. Okay, tu aimais le sexe, avoir du plaisir charnel et multiplier les partenaires même si au fond de toi, tu en recherchais l'unique. Celui ou celle qui comblera tes désirs et les stabilisera. Tu étais toujours à sa recherche, tentant chaque individu, car tu te pensais pertinemment qu'il se cachait parmi la foule. Ce soir, l'alcool avait désigné Charlie comme cible. Il voulait que tu le séduises, t'ayant dessiné de charmantes images dans ton esprit. Titubant, tu reçus l'aide de ton mentor qui passa ton bras autour de son cou. Marchant avec l'aide d'une béquille humaine, tu ne captais que la moitié des propos qui se glissaient à l'intérieur de ton oreille. Charlie voulait que vous buviez de la bière ; seule hic, tu détestais ça. Le Panaché et d'autres alcools passaient mais la bière, non. Ou alors, parfois, on te contraignait à en boire. Hochant faiblement la tête en guise de refus, tu déclarais ; « Pas de bières, mais on peut ... parler. » Rentrer à la maison, c'était une bonne idée après tout. Tu te décidais malgré l'alcool abondant à accélérer le pas. Il fallait rentrer au village et en quelques instants, vous arrivez près des habitats. Ton regard se floutait, tu ne reconnaissais même pas où était ta chambre. Tu te laissais porter par Charlie qui te conduisant sans doute dans un endroit qu'il connaissait bien. Ton esprit s'embrumait de plus en plus et d'une voix faible, tu murmurais ; « Je suis fatigué, j'ai mal à la tête... »

© charney for ilh

ne soit pas imbécile,
t'es comme mon

~ petit frère ~

Cette soirée avait été plutôt haute en couleur, tu te devais de l'admettre. Si à première vue Ludwick t'avait semblé lucide, il ne l'était plus du tout maintenant. L'alcool, la déprime... tout ça ne fait pas bon ménage et tu t'en rendais bien en voyant comment le jeune dunster était confus. Tu passas un bras autour de ses épaules pour lui servir de béquille tout en proposant de rentrer boire une bière pour parler de tout ça. « Pas de bières, mais on peut ... parler. » Tu lui souris doucement en hochant la tête. Effectivement, s'il était déjà en état d'ébriété, vallait mieux pas en rajouter. Le reste du chemin vers la maison se fit en silence. Vous marchiez d'un pas décidé, tout de même. Comme s'il était pressé de rentrer. À dire vrai, toi aussi tu l'étais. Tu avais plutôt hâte de voir sa gueule de bois, le lendemain matin, en te souvenant de toutes les avances stupides qu'il t'aurait fait la veille. Enfin bref. Tu étais loin d'être vexé par la situation - tu étais même plutôt flatté. Une fois arrivé à ce qui vous servait de dortoir, tu l'aidas à s'installer à son lit. « Je suis fatigué, j'ai mal à la tête... » Tu souris doucement à son attention, l'aidant à retirer ses chaussures. « Tu préfères dormir ? » demandas-tu. Quoi ? Sûrement qu'au lieu de parler, il préférerait s'endormir. Même que si vous vous mettez à parler, tu es prêt à gager un 10$ qu'il s'endormira au bout de dix minutes. « Allez, dors. On parlera de tout ça demain. » dis-tu doucement en enlevant tes propres chaussures pour aller te mettre au lit un peu plus loin. ~

© charney for ilh