(ludwick) ne soit pas imbécile, t'es comme mon petit frère!

ne soit pas imbécile,
t'es comme mon

~ petit frère ~

Toi qui croyait que le voyage en Afrique allait être reposant, tu t'étais plutôt trompé à ce sujet. Voilà maintenant trois jours que vous étiez sur ce nouveau continent et disons-le, vous n'aviez pas chômé ! En après-midi, tous les mecs avaient eu des cours de chasse tandis que les femmes avaient appris les techniques du tissage. Après quoi le soleil se coucha rapidement et tu pus observer les étoiles briller de mille feu. Tu étais couché au sol, le regard fixé vers le ciel. Tu te moquais bien de salir tes pantalons ou quoi que ce soit : la vue était magnifique. Ça valait donc le coup de se salir un peu. Plusieurs étudiants étaient autour d'un feu, d'autres devaient sans doute déjà dormir - ou boire quelque chose dans la maison, qui sait. Enfin bref, toi tu espérais un peu de calme et de solitude. Les bruits ambiants devinrent un peu trop fort à ton goût alors tu te levas et commença à marcher vers une destination inconnue, espérant trouver un petit spot où t'allonger tranquillement. Après quelques minutes, tu tombas nez à nez avec Ludwick, ton petit... protégé, disons-le, de la Dunster House. Il était arrivé quelques années après toi et depuis, vous vous étiez genre adoptés mutuellement. C'était comme un petit frère pour toi, bien que certaines fois, les sous-entendus fuyaient de plein feu. « Hey mec ! Toi aussi tu cherches un peu de calme ? » dis-tu en souriant légèrement. Il était assis sur ce qui semblait être un gros tronc d'arbre abattu ou quoi... Tu allas t'asseoir près de lui, ne sachant pas trop s'il voudrait te suivre dans ta marche nocturne ou rester là... ~

(Invité)

La nuit du troisième jour. Te voilà au Kenya avec un programme assez chargé. Le jour, des activités pour aider le village avec aujourd'hui, un cours sur la chasse. Et le soir, c'était la détente avec les camarades. Si tu adorais le Kenya pour ses multiples facettes, comme son exotisme et ses paysages magnifiques, ton moral n'était pas au rendez-vous. Certes, tu étais très heureux pour Ruben, pour d'autres personnes ayant une forte ambition. Mais tu arborais ce petit sourire triste, signe d'une déprime, peut-être passagère. Tu t'étais fourré dans plusieurs complications et en cet instant, tu te jurais de tout vouloir laisser et de partir seul, sur une ile déserte. Et pour contrer le déprime, tu avais cette fâcheuse idée de prendre une bouteille d'alcool, pour toi tout seul. Assez cliché mais l'alcool te détendais, elle te soulageait. Et même si tu n'arrivais point du tout à le tenir, tu préférais te détendre par ce moyen. Un verre, deux verres, trois verres, quatre verres, cinq verres.. et tu as un arrêté de compter. Cependant, tu n'avais pas envie de te coucher ; ton objectif au Kenya, c'était de t'allonger par terre, face à la nuit étoilée qui promettait d'être splendide. Loin de la fête, tu avais pris place, allongé sur un tronc d'arbre abattu et tu regardais le ciel pendant quelques instants. Le calme fut interrompu lorsque Charlie, ton grand frère, vint te voir, aussi à la recherche de calme. « Ouaip, parfois, j'ai envie d'être seul. Ou du moins, rester tranquille, sans agitation. Mais, tu me déranges pas ! J'allais peut-être partir pour une petite promenade. » révélas-tu, arborant un sourire charmeur, en faisant face à ton mentor. Ton esprit perdait pied, mais tu arrivais toujours à raisonner. Charlie, tu le trouvais pas mal dans son genre. Et si vous étiez point attachés à de l'amitié, il était sûr que tu te serais accroché afin de le draguer et de l’emmener dans ton lit. « Le Kenya, ça te réussit, on dirait ! T'as l'air vraiment sexy... »

(Invité)

ne soit pas imbécile,
t'es comme mon

~ petit frère ~

Tu regardais le ciel étoilé qui brillait. C'était vraiment magnifique. Toi qui généralement n'est pas très fanatique des soirées à la belle étoile et vivre de façon très... archaïque, tu étais plutôt surpris et époustouflé de la beauté du Kenya. Ça t'ouvrait les yeux sur d'autres réalités. Les gens ici se contentent de peu alors que toi, tu es tellement exigent envers la société et toi-même. Tu reposas ensuite ton regard sur Lud, comme si tu attendais la réponse à ta question. Peut-être que le jeune homme était trop fatigué, épuisé pour formuler une phrase complète ? Il avait l'air un peu... ailleurs, avouons-le. Si en arrivant près de lui tu n'y avais pas porté attention, là les signes étaient bien visibles. « Ouaip, parfois, j'ai envie d'être seul. Ou du moins, rester tranquille, sans agitation. Mais, tu me déranges pas ! J'allais peut-être partir pour une petite promenade. ». À ses mots, tu souris tristement en hochant la tête. C'est vrai que rester tranquille, être seul, ça peut faire du bien. La fin de sa phrase te rassura néanmoins. Toi, ce soir, tu n'avais pas nécessairement envie d'être seul alors ça te faisait plaisir de voir que même s'il souhaitait le calme, il acceptait quand même ta présence à ses côtés. « Bien heureux de ne pas te déranger alors ! J'ai rien contre le fait d'aller marcher ! » ajoutas-tu finalement en souriant bêtement. Ludwick fit ensuite une remarque qui ne pouvait pas te laisser indifférente. « Le Kenya, ça te réussit, on dirait ! T'as l'air vraiment sexy... » Savoir qu'on plait, ça fait toujours plaisir. Or, il y a des statistiques qui prouvent que quelqu'un en couple va forcément avoir plus de succès qu'un célibataire étant donné que sa relation le rend encore plus heureux et donc, plus confiant... Et le reste s'en suit. « C'est pas que le Kenya, je t'assure ! » dis-tu en essayant de ne pas te mettre à bavasser toute ton histoire comme une femme. Tu avais beau être extrêmement heureux et comblé dans cette relation, il n'en demeure pas moins qu'il fallait que tu la tiennes la plus secrète possible... Être dans engagé avec un professeur - le professeur responsable de ta maison en plus - ce n'est pas très... légal, mettons. « Allez, tu viens marcher là ? Ça va te faire du bien ! » dis-tu en souriant légèrement, t'avançant vers lui pour lui prendre le bras et le forcer à se relever. Tu emboitas le pas, ne sachant pas vraiment où tu y allais. ~

(Invité)

Tu l'entendais, prêt à aller marcher sous une nuit étoilée. Et c'est par ce genre de situation que tu le considérais comme un de tes plus proches amis malgré la différence d'âge. Charlie, il ne te dérangeait jamais après tout, sa présence était agréable et u pouvais toujours tirer profit de son expérience vécue, pouvant aussi demander des conseils. « Tu me déranges jamais... » dis-tu brièvement, d'une manière sensuelle, sous l'effet imbibé de l'alcool. Gardant la tête relevé pour le fixer, tu arborais toujours ce sourire béa, signe d'admiration devant un tel visage. Ce n'est pas que le Kenya qui le rendait sexy et tu hochais la tête pour l'approuver. L'alcool déformait tes pensées et tu pensais maintenant à un Charlie beaucoup plus sensuel, toujours aussi beau et propre sur lui-même, séduisant par un seul regard. Et tu étais sous le charme. Il te tendait la main, prêt à partir pour aller faire une promenade dans la forêt entourant le village dans lequel vous viviez pour l'instant. L'attrapant avec difficulté, tu te relevais d'un coup, te sentait lourd et fatigué. En une soirée, ta souplesse était disparue et tu te retrouvais avec les caractéristiques d'un vieux en difficulté. Vous commenciez à partir, d'un pas lent et toi, tu levais la tête pour contempler ce ciel splendide. Tu ne savais pas si c'était le Kenya, l'exotisme du continent mais les choses les plus simples, naturelles semblaient de toute beauté. Comme si les choses superficielles n'existaient plus dans ce monde, se contentant uniquement des offrandes de la Nature. Tu rabaissais ta tête, te rapprochant de Charlie pour glisser ton bras contre le sien. « J'aime bien être en contact avec toi... » Gardant toujours ton ton séducteur, tu souris tel un dragueur accostant sa proie. Tes fins de phrases suggéraient autre choses, teintes d'arrières-pensées appartenant à un domaine non catholique. L'alcool demeurait un philtre d'amour pour toi, et tu restreignais cette boisson. Cependant, pris dans les mailles du filet, tu souhaitais plus avec Charlie. Descendant ta main, tu la déposais délicatement sur son postérieur : « Les gens croient que j'ai beaucoup d'amis, mais je préfère me restreindre et choisir ceux qui sont vraiment là pour moi. » Suggestions subtile, approche maladroite, tu ne savais pas comment t'y prendre pour déclarer ta flamme alcoolisée.

(Invité)

ne soit pas imbécile,
t'es comme mon

~ petit frère ~

« Tu me déranges jamais... » La voix de Lud s'était empreinte d'un peu trop de sous-entendus à ton goût. Tu secouas légèrement la tête, toujours en souriant. Le voir ainsi te faisait bien rire. Pour beaucoup, l'alcool est un anti-gêne puissant. Si ça se trouve, demain il se sentira très honteux de te parler de la sorte. Sauf que toi, tu n'y accordais aucune importance. À tes yeux, le jeune homme n'était qu'un ami et c'est tout ce qu'il sera. Vous finirent par débuter votre marche, non sans difficulté. Le Dunster avait de la difficulté à tenir debout. Beaucoup de gens l'aurait jugé pour ça, mais toi tu n'y prêtais même pas attention. Vous marchiez plutôt lentement, mais c'était parfait pour lui. Après un bref instant, son bras vint frôler le tien. Ce contact te surpris d'abord, mais la phrase explicative qui s'en dégagea te fit sourire. « J'aime bien être en contact avec toi... » Tu soupiras doucement. « Lud... » et tu ne pus rien dire tellement tu fus pris de court quand sa main se posa dans le bas de ton dos, sur tes fesses. « Les gens croient que j'ai beaucoup d'amis, mais je préfère me restreindre et choisir ceux qui sont vraiment là pour moi. » Tu te repoussas alors légèrement. Tu n'aimais pas vraiment la tournure là. Si au départ ça t'avait semblé drôle et inoffensif, là c'était une toute autre chose. « Quand j'ai dis que ce n'était pas que le Kenya qui me rendait heureux... » commenças-tu doucement, prenant ton temps pour bien dire chacun de tes mots. « C'est parce que je suis en couple, Lud. » Point final. Tu plongeas ton regard sur le sol, ne voulant pas trop le regarder dans les yeux. Qui sait... ~

(Invité)

Tu l'avais flatté, dragué ouvertement afin qu'il se sente à l'aise et décontracté. Tes pensées en voulaient plus, te dessinant la suite logique, celle que tu attendait. Tu réfléchis un instant, avant de hocher la tête fièrement ; vous pourriez aisément coucher dans la forêt, Charlie prendrait soin de vous trouver un petit coin. Le regardant toujours avec un sourire pervers, tu entendis des fausses notes se glisser dans ton oreille. Ce n'était pas le Kenya qui le rendait heureux, c'était le fait qu'il était en couple. En couple avec qui ? Tu te foutais du criminel qui avait kidnappé son cœur car tu pourrais quand même profiter de son corps. Tu fixais son regard se baisser vers le sol ; il devait ressentir de la honte. Abruti par l'alcool, tu t'arrêtes un instant, forçant de tes puissantes mains à ce qu'il lève le regard avant de lui voler brièvement un baiser et de répliquer avec malice : « Et alors ? Ce qui est cool avec ce truc d'être en couple, c'est que tu peux tromper. Et tu peux le tromper avec moi. » Tu le contemplais, sûrement agacé et froid avec tes propos. Qu'est ce qu'il avait à la fin ? Tout le monde cédait à tes charmes, tu étais un dragueur né, couchant avec tout ce qui bouge. L'alcool te rendait puissant, te faisait sentir roi. Tu enchainas avec un ton presque méchant, qui te ressemblait absolument pas ; « J'suis sûr que ce mec, il a honte de toi. Vous cachez sûrement votre relation. Moi, je n'ai pas honte de toi, parce que je peux te faire plaisir... » Tu étais en feu, ton sang bouillonnaient, tes sens se brouillaient et pourtant, tu voulais continuer, t'abandonner à Charlie pour un ébat d'un soir. Il était séduisant, tu étais séduisant et par l'alcool, tout semblait possible. Tu ne pensais même pas à ce que tu disais ou même faisais. Accélérant le pas, tu déboutonnas brutalement ton pantalon et le baissa afin de montrer ton sous-vêtement. « Il t'attend... » prononças-tu d'une voix suggestive et ivre par l'alcool.

(Invité)

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~ petit frère ~

Aller voir ailleurs, ça n'a jamais été ton truc. Tu es l'homme le plus fidèle, le plus pur qui soit et jamais le code du trompeur n'a été intégré à tes gênes. Ce n'est pas quelque chose que tu approuves, ce n'est pas quelque chose que tu peux comprendre - or tu peux essayer de comprendre ceux qui trompent, quoi que... Sauf que là, Ludwick était beaucoup plus... intense que tu ne l'aurais cru. Tu savais dores et déjà qu'il était un homme plutôt charmeur, séducteur. Hormis le fait que tu le considérais comme un frère et que tu étais présentement en couple depuis peu, il est vrai qu'il avait son charme. Il n'était pas moche, qu'on se le dise. Mais tu ne voulais pas t'aventurer sur cette pente glissante. Tu ne l'envisageais même pas. Rien ni personne ne te ferait céder. Pas même ces mots ou ... Il s'approcha de toi et t'embrassa très, très rapidement. Mais quand même, ces lèvres touchèrent les siennes et ça, c'était la goute qui fit déborder le vase. « Et alors ? Ce qui est cool avec ce truc d'être en couple, c'est que tu peux tromper. Et tu peux le tromper avec moi. ». Tu le repoussas un peu plus violemment que souhaité. « Mais arrête ! ». Tu l'observeras avec une certaine pointe de dégoût, là. C'est beau l'alcool et le fait de se sentir confiant, mais de là à franchir ce genre de limite... Non, jamais. « J'suis sûr que ce mec, il a honte de toi. Vous cachez sûrement votre relation. Moi, je n'ai pas honte de toi, parce que je peux te faire plaisir... » Son ton de voix était méchant, presque blessant. Tu secouas la tête, levant les bras au ciel. Il était peut-être temps que tu partes, là ? Allez ! Alors que tu t'apprêtais à faire demi-tour, le jeune homme s'éloigna et détacha son jeans, te montrant ouvertement son boxer. « Il t'attend... » Tu couru vers lui pour lui empoigner le poignet assez fermement. « Tu dépasses les bornes, Lud ! Je suis en couple et non, il n'a pas honte de moi, au contraire ! » Tu rageais, là. Tu le trouvais enfantin et vraiment pittoresque. « Et même si j'étais seul, jamais je coucherais avec toi ! T'es pas mon genre ! » lanças-tu à la va-vite. C'était... plus ou moins vrai, mais ça il n'avait pas besoin de le savoir. ~

(Invité)

Tu étais confiant, prêt à gravir ciel et terre pour réaliser ton objectif ; coucher avec Charlie. Tu étais comme son petit frère, le gamin à prendre sous l'aile sauf que l'alcool en avait décidé autrement, voulant modifier tes pensées platoniques pour les rendre séductrices. Tu voulais de Charlie, sentir son torse se frottant au tien, tu étais perdu, plongé dans des arrières-pensées érotiques. Cependant, Charlie ne semblait pas sur la même longueur d'onde que toi. Il semblait fidèle, ne voulant guère tromper son petit-ami que tu jalousais férocement en ce moment même. Après t'avoir brusqué, il avait décidé de faire demi-tour, souhaitant sûrement partir pour s'éloigner de toi. Ainsi, tu t'étais décidé à accélérer le pas, à monter à l'étape supérieur en lui montrant ton boxer. Il t'empoigna le poignet fermement et tu te dis que le choses pouvaient enfin commencer. Ce n'est pas ce que tu attendais, Charlie avait décidé de te jeter des piques en pleine face, te blessant par la même occasion. Ta chaleur se refroidit et tes sourcils se froncèrent. Tu étais blessé, ce n'était pas physique, juste ta fierté et ton esprit qui en prenaient un coup. Il en coucherait jamais avec toi, même s'il était seul. Tu déglutis, la colère l'emportant sur le désir. Tu étais énervé, tu rageais, te débattant pour te sortir de son emprise. « Ah ouais ? T'es qu'un connard de toutes façons, un putain de camé qui allume tous les garçons qu'il trouve sur son chemin.» Tu ne savais pas ce que tu disais, essayant de sortir le maximum d'insultes afin de le blesser de la même manière qu'il s'en était pris à toi. Tu avais une haine soudaine, artificielle car crée par l'alcool. Tu commençais à gémir et te reboutonnant le pantalon, des larmes s'étaient écoulées sur tes joues. « Viens pas m'voir en te proclamant gentil et attentionné alors que t'es comme les autres. » Tu virais rapidement dans le pathétique, dans le pitoyable, en pleurant à chaudes larmes. Tu avais envie de t'enterrer pour ce refus, ton corps et tes bras tremblaient.

(Invité)

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t'es comme mon

~ petit frère ~

Oui, bon d'accord... Tes propres mots avaient peut-être dépassés ta pensée, mais ces gestes à lui avaient été un peu trop poussés à ton goût. Jamais, même pas dans cent ans, tu serais capable de tromper ton copain. Jamais. Ce n'est pas toi, ce n'est pas qui tu es. Et même, oui même, si ça peut avoir l'air tentant et être excitant, tu ne le ferais pas. Et encore moins avec un Ludwick visiblement saoul et peu conscient de toute l'ampleur qu'avait ses gestes en ce moment même. Tes paroles n'étaient pas juste et c'est sans doute étaient-elles trop précipitées pour la situation, mais voilà. C'était sorti tout seul. Évidemment, le jeune homme ne se laissa pas faire et tu eus droit à toute une réplique de sa part. « Ah ouais ? T'es qu'un connard de toutes façons, un putain de camé qui allume tous les garçons qu'il trouve sur son chemin. » Tu secouas la tête et haussa les épaules. Woh woh woh ! Il n'y va pas de main morte, celui-là ! « Quand même, calme-toi. Ne le prends pas personnel ! » Quoi que tu venais de lui dire qu'il n'était pas ton genre donc forcément, il devait le prendre pour du cash. « Viens pas m'voir en te proclamant gentil et attentionné alors que t'es comme les autres. » Sa voix s'était fait entendre plus faiblement et ce n'est qu'à ce moment que tu remarquas les larmes qui coulaient sur ses joues. Il pleurait vraiment ? Tu t'approchas de lui tout en gardant tes distances, voulant éviter le pire. « Lud... Je... Je pensais pas ce que j'ai dit. » Tu soupiras doucement et chercha son regard du tien. « T'es mon genre, mais... j'ai beaucoup trop de respect pour toi pour te faire subir ça. T'as pas vraiment envie d'une histoire d'un soir et moi non plus. Tu mérites mieux que ça, t'as raison. » Bravo pour le pep talk, Charlie. Très doué... ~

(Invité)

Il avait été blessant avec toi. L'alcool décuplait ta tristesse, tes émotions pour réduire ta résistance aux critiques. Chaque pique devenait une arme qui pouvait trancher sans détour ton cœur. Ainsi, tu t'étais défendu, quitte à dire des brutalités et horreurs qui pourraient à leur tour blesser ton agresseur. Tu misais tout sur la violence des propos tel un poète en colère. Charlie était supposé être ton meilleur ami, mais à cause de l'alcool, tu le voyais comme un traître qui t'avait délibérément abandonné. Cependant, le jeune homme commençait à mettre du baume sur ton cœur afin de recouvrir les plaies. Il s'excusait, ne pensant pas à ce qu'il disait et se rattrapait sur ses propos. Tu étais son genre, ton cœur faisait un bond l'espace d'un instant et ses autres propos eurent le don de te soulager et de décrocher de ton visage ce ton froid que tu avais conservé. Est-ce que tu avais envie d'une histoire d'un soir ? Tu ne savais même pas, tu méditais sur ton existence et les derniers moments vécus pour considérer que tu avais envie d'oublier tes problèmes l'espace d'une dizaine de minutes. Charlie était là alors tu avais pensé qu'il pourrait t'aider à résoudre ça. Arborant le visage d'un enfant boudeur, tu croisais tes bras. « Ce qui est fait est fait. » dis-tu avec franchise. Tu étais peiné, immergé dans une immense tristesse. Tu en avais marre de tout maintenant, de cette ballade, de Charlie et u voulais te terrer dans ton lit pour dormir. Dormir et oublier tout tes problèmes. Pathétique, tu recommençais la marche en sens inverse. Tu avais dans l'idée de rejoindre l'endroit où tu étais avant que Charlie te perturbe. « De toutes façons, je ne suis rien pour personne... » Marchant avec maladresse, tu perdais pied parfois, essayant de retrouver un équilibre. Tes ardeurs s'étaient brutalement calmées, remplacés par une chute d'eau.

(Invité)

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