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Un grand château, une fête d’enfer, des tas d’invités : rien n’avait été trop beau pour fêter la majorité de Lloyed Trunks Askins. D’ordinaire, Orphée ne cautionnait pas vraiment les gens qui claquaient leur argent dans tout et n’importe quoi, dans le seul but d’en mettre plein la vue à tout le monde. Mais ce n’était pas une soirée ordinaire, c’était quand même les vingt-et-un ans du brun. Alors elle avait joué son rôle, avait participé et s’était amusée, comme tout le monde. Quatorze jours, très exactement, avant l’anniversaire du jeune homme, il l’avait planté dans un bar. Après avoir viré son rencard et emplit son esprit de deux fois plus de doutes qu’il n’en avait déjà auparavant. Et elle lui en avait voulu, d’avoir fui. L’ignorant complétement et profitant de ses deux semaines pour réfléchir à ce qu’ils étaient et ce qu’ils pourraient être. Orphée était bien consciente que ce qu’elle voulait ne pouvait avoir que deux issues possibles : le rejet ou au contraire, l’approbation de ce dernier. Et c’était la première hypothèse qui l’empêchait vraiment de lui dire clairement ce qu’elle attendait de lui. Alors, elle attendait. Que peut être lui-même fasse le premier pas. En sachant que ce dernier pourrait très bien ne jamais le faire. La blonde avait juste peur et c’était tout à fait légitime de sa part.

La nuit suivant l’anniversaire de Trunks, ils l’avaient passé ensemble. Dans une des chambres que regorgeait le château où la soirée avait eu lieu. Deux semaines avaient suffi pour lui faire payer sa fuite et elle n’avait pas tellement envie qu’il occupe sa nuit avec une autre fille que lui. Ça l’aurait rendu complétement malade. Le soleil s’était levé depuis un moment déjà et quelques rayons filtraient le rideau qui recouvrait la grande et unique fenêtre de la pièce. Venant caresser le visage de la blonde. Orphée s’éveillait doucement. Et à mesure qu’elle reprenait conscience elle se rendit compte dans la position qu’elle était : serrée contre le corps endormi du brun. Un bras, possessif, entourant sa taille. Elle releva légèrement le visage, pour pouvoir le regarder dormir. Un léger sourire sur les lèvres. Quelques secondes ou quelques minutes passèrent, alors qu’elle était complétement concentré sur sa contemplation. Ne s’apercevant pas que Trunks s’éveillait à son tour. Ce n’est que lorsque son regard croisa le sien, qu’elle se rendit compte qu’il était aussi réveillé qu’elle. Elle aurait pu rougir à cet instant, de s’être fait prendre de cette manière. Mais ils se connaissaient trop bien pour avoir cette sorte de gêne. A la place, elle se contenta de lui lancer dans un murmure, un :

    - ..Salut, bien dormi ?
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Trunks n'aimait pas afficher son argent, il venait à l'école à pieds, prenait parfois clandestinement le bus, mais surement pas avec une grosse berline différente chaque jour comme d'autres. En fait, il usait de son argent pour deux causes : dépenser inutilement afin de faire rager ses parents (matelas bio, chien, cent portes-clés murailles de Chine...) ou pour s'éclater. Et c'était généralement là qu'il lâchait le plus de lest, avec ses voyages et ses soirées. Et justement, de soirée, il y allait en avoir une grosse : Ving-et-uns ans, il allait enfin pouvoir boire de l'alcool ! Ça, ça devait se fêter dignement. Trunks et Fygaro avaient décidé que la meilleure chose à faire serait de louer un château (d'ailleurs il y avait un cimetière à côté, ça leur avait tout de suite plu), et d'y inviter toutes les personnes à qui ils adressaient au moins la parole : c'est à dire beaucoup de monde. Tout avait été parfait, même Orphée. Il avait un peu redouté son apparition, il avait même pensé qu'elle ne viendrait pas. Après la façon dont il s'était comporté, ça aurait été presque normal. Sauf qu'elle était venue et c'était avec elle qu'il avait passé la nuit de son anniversaire, dans cette chambre immense. Une sorte de cerise sur le gâteau. Avec quelqu'un d'autre, ça n'aurait été digne que d'une mauvaise caricature. D'ailleurs, il n'avait même pas imaginé prendre ce scénario en compte. Plutôt passer la nuit à errer dans le cimetière avec Fygaro.

Trunks avait donc fini par regarder Orphée s'endormir avant de sombrer dans un court sommeil, perturbé par le lever du jour. Quand il se décida à ouvrir les paupières, la blonde était contre lui et ça avait le don de faire renaître cette chaleur au creux de son estomac. Ses pupilles croisèrent les siennes, et c'était la même chose que depuis qu'il la connaissait (depuis toujours en fait) : une sorte de décharge électrique qui lui faisait avoir la chair de poule. Même au réveil, cette fille était magnifique.
    - ..Salut, bien dormi ?

Il sourit bêtement alors que son doigt venait tracer des cercles sur l'épaule d'Orphée. Il avait pris la sale habitude de faire ça quand il était avec elle. Ces moments plus tendres, elle était la seule à en bénéficier, ce qui venait conforter ce à quoi il avait pensé pendant ces deux semaines.
    - Toujours quand c'est avec toi.

C'était en plein dans le genre guimauve, mais là, il n'en avait rien à faire. Pendant deux semaines il s'en était voulu de l'avoir abandonné dans ce bar, le jour de la saint-Valentin qui plus est, comme l'homme le plus stupide du monde. Tout le monde aurait rêvé d'avoir une fille comme Orphée et lui avait juste répondu quelque chose qui voulait dire « j'ai trop peur, j'me casse ». Il avait été ridicule, et n'avait pas cessé de ressasser ses paroles.
    - Et toi ?

Politesse, ou plutôt moyen de faire durer ce moment, au choix.
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Cette chambre, ce lit, ses bras, Trunks. Orphée n’aurait sûrement jamais changé sa place pour rien au monde, en cet instant. C’était niais de penser ça de sa part et la blonde en avait parfaitement conscience. Mais là, tout de suite, serrée contre le brun, elle s’en foutait. D’ordinaire, elle se serait giflée mentalement pour avoir pensé un truc pareil. Mais comme dit plus haut, elle n’en avait rien à faire. Se plaisant comme ça. Profitant de ces moments volés. De ces moments de tendresse rares.

Orphée avait tenu. Comme elle avait pu, pendant ces deux semaines. Les quelques petits jours qui avait séparé le soir de la Saint Valentin catastrophique de la soirée d’anniversaire de Trunks. Quatorze petits jours qui avaient été finalement plus long que ce qu’elle aurait pensé. C’était devenu de plus en plus difficile, avec le temps, de lui en vouloir. Mais pour la forme et parce qu’elle avait quand même quelques raisons de lui en vouloir, la blonde lui a fait tout simplement la gueule. L’évitant et l’ignorant au possible. Et maintenant, les yeux plongés dans les siens, elle avait limite complétement oublié l’humiliation, la frustration qu’avait provoqué sa fuite

    - Toujours quand c'est avec toi.

Les doigts du brun sur son épaule arrachèrent quelques frissons à Orphée. Et son sourire s’agrandit légèrement, très légèrement – non parce qu’il existait quand même quelques limites à la niaiserie, surtout quand il s’agissait de Trunks et Orphée – quand il prononça ces quelques mots.

    - Et toi ?

Elle se décala doucement, mettant un peu de distance entre leur deux corps. Juste assez pour pouvoir extirper son bras de sous les draps et venir glisser sa main sur le torse de Trunks.

    - Pareillement.

Le sourire toujours aux lèvres, elle allait finir par avoir mal aux zygomatiques. Mais qu’importe. Elle était juste bien et profitait de ça. De leur réveil.

Les yeux toujours plongés dans les siens, elle se mit à réfléchir à ce qu’elle avait pensé pendant les deux semaines où elle avait pris grand soin de l’éviter. Pour elle, il n’y avait que deux solutions à sa fuite : soit il était possible qu’il veuille la même chose qu’elle ou alors, au contraire, elle s’était faite des illusions. Des films. Et le retour à la réalité serait donc éminent. Et elle en avait marre de pas savoir, de douter. Pour une fois, elle voulait être certaine. Malgré la crainte de ce que ça pourrait provoquer si elle mettait d’entrée, comme ça, le sujet sur le tapis. Quelques secondes de plus, plongées dans ses pupilles, elle se dit qu’avec un peu de café, ça passerait peut-être un peu mieux.

    - Tu crois qu’on peut se faire apporter du café, doit bien avoir un room service non ?
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    - Pareillement.

Orphée souriait, Trunks souriait, c'était trop de sourires d'un coup ! L'idée aurait pu le faire rire... Si quelqu'un lui avait raconté une histoire comme celle-là, il l'aurait arrêté avec une phrase comme « attends, tu parles d'Orphée et moi là ? Y a incohérence ! ». Et pourtant... D'un côté, Trunks se disait : « J'ai 21 ans, aujourd'hui c'est ma journée de répit ». Et passait en même temps dans son esprit l'idée qu'être un tant soit peu heureux n'aurait pas dû être un cadeau d'anniversaire. Entretemps, ils avaient recommencé ce jeu de chacun est plongé dans les yeux de l'autre et le brun regrettait déjà qu'elle se soit éloignée de lui.
    - Tu crois qu’on peut se faire apporter du café, doit bien avoir un room service non ?

Du café ? Pourquoi pas, si ça lui faisait plaisir. Il n'y avait pas forcément pensé, mais si elle en avait envie... Trunks attrapa le téléphone fixe qui trainait par là et appuya sur la touche étoile. Il attendit et au bout de quelques résonances, une voix féminine décrocha. Il avait loué le château, mais restait une demeure annexe plus petite où se trouvaient les cuisiniers, femmes de ménages, majordomes et tout ce qui s'en suivaient. Ils ne les avaient donc pas gêné pendant leur soirée, et c'était tant mieux. Trunks inspira et lança sa demande.
    - On pourrait avoir du café, du chocolat, du thé, des toasts, ces trucs là vous voyez ? Mh... Ouais... Merci.

Il n'avait même pas besoin de dire son nom, il avait prévu dans la réservation le room service. Rien n'était trop beau. Il se sentait toutefois limite mal à l'aise. Quand Fygaro et lui avaient la même chambre, ils s'en amusaient de ce room service et faisaient devenir folle la pauvre femme. Mais avec Orphée, ça faisait juste gros bourge qui jette son fric par les fenêtres... Ce qu'il faisait pas mal de fois, en fait.
    - Ils devraient amener ça assez vite.

Il inspira longuement et fit dériver son regard vers la fenêtre extérieure. Il avait quelque chose à dire, et c'était assez compliqué pour Trunks Askins de réussir à sortir ce genre de choses facilement.
    - Au fait, pour le 14...

Nouvelle inspiration, nouvelle concentration. C'était difficile, mais ça valait le coup.
    - Je suis désolé.

Aïe, ça faisait mal. C'était dit, c'était sorti. Il ressentait comme la libération d'un poids qui pesait sur son thorax. Trunks détestait s'excuser, parce qu'il estimait que chaque chose qu'il faisait, il les avait faites en les voulant, sans être sous une certaine emprise, ayant conscience de la chose. Alors s'excuser pour quelque chose qu'il avait dit ou fait de plein gré, il avait pris l'habitude depuis la mort de sa sœur de dénigrer ça. Il n'admettait pas facilement en temps normal ses erreurs... Sauf que là, il n'avait pas voulu la laisser comme ça, il avait juste été le mec le plus con du monde et s'en voulait atrocement. Et au bout du compte, il fallait bien qu'il arrive à le lui dire. Surtout qu'avoir été « puni » par deux semaines d'ignorance avait dû être la pire des punitions possibles. Autant dire qu'il trouvait adéquate de présenter des excuses après ça.
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Ce n’était clairement pas le genre d’Orphée de profiter de l’argent de Trunks, de faire appel au room service ou ce genre de trucs. Mais elle avait besoin d’un café. Elle n’allait tout de même pas attendre des heures afin de rentrer chez elle pour en boire un ou pire, parce qu’elle était tout à fait capable de le faire – ou pas vu les circonstances – de planter là Trunks juste pour savourer une bonne tasse de café. Accro à la caféine ? Peut-être bien. On va dire qu’elle en avait vraiment besoin, histoire d’être bien réveillé, déjà. Mais surtout, elle ne se sentait pas le courage d’affronter le brun sans caféine. Ou nicotine. Mais elle se contenterait du liquide brun pour le moment.

Le brun attrapa le téléphone et lança sa demande.

    - Ils devraient amener ça assez vite.

Super, elle avait déjà hâte. Mais au risque de passer pour une sale accro, elle se contenta juste d’acquiescer. Le regard de Trunks vira vers la fenêtre extérieure, tandis qu’il inspirait. Et Orphée se contenta de l’observer, en silence. Elle le connaissait assez pour savoir qu’inspiration + regard qui dévie = révélation ou aveux. Elle attendit, juste.

    - Au fait, pour le 14...

Ses yeux se fermèrent légèrement à l’annonce de ce fameux jour. Jour où le brun avait choisi de la planter, dans un bar bien pourri. Et qui plus est, jour de la Saint Valentin. Histoire de couronner le tout quoi. Parce que ça ne suffisait pas, fallait que ça soit ce jour-là en particulier. Déjà qu’elle détestait cette pseudo fête des amoureux complétement niaise et commerciale à son goût, il fallait maintenant qu’elle s’en souvienne comme du jour où « elle s’était faîte magistralement planté par le mec qu’elle aimait ». Pathétique, ahah.

    - Je suis désolé.

Pardon ? Avait-elle bien entendu ? Il venait de dire quoi là ? Trunks Askins était désolé. Non, pincez là. Faîtes quelque chose, mademoiselle est encore en train de rêvasser. Dans un geste qu’elle voulu discret, elle se pinça légèrement. Non, elle ne rêvait pas. Elle était bien là, allongée aux côtés d’un Trunks Askins qui se voulait désolé. Bon. Qu’avez-vous fait du vrai, du seul et de l’unique Lloyed Trunks Askins ? Orphée savait très bien que le brun était comme elle. Ne s’excusant que très rarement. D’où le fait que ça l’étonne au plus haut point. Et qu’elle ne sache pas quoi dire. Et donc du coup, qu’ils soient plongés dans un long silence dans lequel chacun était perdu dans ces propres pensées.

    - Je..

Quelqu’un frappa à la porte. Sauvée par le gong ! Sans café – oui, toujours lui – elle n’aurait pas été capable de dire quoi que ce soit qui aurait pu clairement signifier le fond de sa pensée. Pour ne pas faire attendre l’aimable personne qui s’était ramenée jusqu’à sa porte, elle décida d’aller ouvrir elle-même. Parce qu’après tout, c’était pour elle que Trunks avait commandé tout ça. Et puis, c’était surtout un moyen de retarder sa réponse. Elle se leva rapidement du lit. Et découvrit qu’elle était en sous-vêtements. Qu’elle avait du enfiler dans la nuit, n’aimant pas tellement dormir nue. Elle attrapa la chemise du brun qui traînait par terre, histoire d’être moyennement présentable et se dépêcha de venir ouvrir.

    - Votre commande.

La blonde ouvrit un peu plus la porte pour laisser entrer le majordome avec son chariot composé de toutes les bonnes choses que constituait un vrai petit déjeuner. Il le posa près du lit et repartit en direction de la porte, accompagnée d’Orphée. Au passage, elle attrapa un billet de dix dollars qui traînait par là. Afin de le donner au majordome comme pourboire. Elle n’avait clairement pas l’habitude de ce genre de choses mais elle était bien élevée, tout de même. Elle lui fila, avant de refermer derrière lui.

    - Merci, au revoir.

La porte refermée, elle revint rapidement près du lit. Attrapant l’un des plateaux qui ornait le chariot et venant se réinstaller avec, près de Trunks.

    - Tu veux quelque chose ?

En attendant sa réponse, elle se servit une bonne tasse de café. Depuis le temps qu’elle en rêvait. Sans attendre, elle en avala de longues gorgées. Sachant très bien que le brun attendait certainement qu’elle reprenne le cours de leur conversation. Sa tasse en main, assise en tailleur sur le lit, elle inspira doucement avant de revenir sur le sujet.

    - Ça serait te mentir si je disais que je t’en ai pas voulu.

C’était vrai, après tout. Ces deux semaines d’ignorance l’avait clairement montré.

    - Je pense que je pourrai être capable de vraiment te pardonner si t’as pas l’intention de me fuir une seconde fois.

Façon plus ou moins détournée de lui montrer qu’elle avait bel et bien l’intention d’avoir une réponse aujourd’hui. Ici et maintenant.


800 mots, clairement le double de ce que j'aurai du faire.
désolée, j'étais vraiment trop inspirée pour le coup. me frappes pas. '-'
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    - Je..

Trunks fit la moue et n'eut pas le droit à une réponse, puisque le serveur ou la serveuse frappait déjà à la porte. La rapidité avait d'égale la réputation de cet endroit. Orphée ne se fit pas prier et se leva pour aller lui ouvrir. Alors qu'elle ne s'éloignait que de quelques mètres, il ressentit l'impression qu'elle avait pu avoir deux semaines auparavant. Celle d'être laissée en plan avec toutes ses questions. Il avait été le roi des cons. Il la détailla alors qu'elle traversait la pièce, et regretta qu'elle porte sa chemise avant d'aller ouvrir... Quoi que, si c'était un mec, il l'aurait matté et ça l'aurait énervé. Puis il fallait dire qu'elle n'était pas mal, quand elle portait ses affaires. Et en effet, un majordome accompagna un chariot qu'il laissa près du lit. Orphée lui donna un pourboire, ce qui eut le don de faire rire Trunks, c'était mignon. Il haussa un sourcil suite à cette réflexion, là, il fallait se reprendre.
    - Tu veux quelque chose ?
    - Mh... Non, sers-toi.

Il avait toujours cette boule à l'estomac qui lui coupait l'appétit. Il l'observa se servir du café. Elle n'allait pas lui répondre ? D'un côté, il l'avait clairement mérité... Vu qu'il lui avait fait à peu près la même chose. Il hésita à changer de sujet, mais elle reprit finalement la parole.
    - Ça serait te mentir si je disais que je t’en ai pas voulu.


Trunks déglutit. Oui, il avait remarqué. Et c'est bien pour ça qu'il s'était excusé, dans le cas échéant il ne l'aurait sans doute pas fait. Mais il tenait trop à elle pour la laisser partir à cause d'une connerie monumentale de sa part.
    - Je pense que je pourrai être capable de vraiment te pardonner si t’as pas l’intention de me fuir une seconde fois.
    - J'le ferais pas une deuxième fois.

Trunks avait envie de se frapper, parce que d'un côté, il avait juste envie de sauter par la fenêtre. Il ne savait pas quoi dire, il buttait sur ses mots, il laissait des blancs dans ses phrases. Il avait l'impression d'être toujours comme ça avec Orphée. Pourtant, avant, il se contentait de la rendre jalouse et d'aller frapper ceux qui la touchait. C'était simple. Ça ne lui suffisait pas, certes, mais c'était moins compliqué.
    - J'ai pas réfléchi... J'ai eu, je sais pas, peur ? Un truc comme ça...

Ça, c'était de l'aveu bidon. Peur de quoi ? En fait, d'une chose en particulier. Il pensait savoir ce qu'Orphée attendait de lui, mais avait toujours l'impression que le jeu auquel ils jouaient était toujours là. Alors s'il se lançait dans des explications plus précises, au fond, elle ne lui rirait pas au nez ? Non, c'était débile, il voyait bien qu'ils n'en étaient plus là. Mais Askridge (ou Trukphée pour les intimes) n'existaient-ils que sans être l'exemplaire modèle d'un couple ? Est-ce qu'ils arriveraient à survivre, en faisant ces choses banales comme aller au cinéma mains dans la mains, s'inviter au restaurant, passer des soirées dans les bras l'un de l'autre devant la télé. Trunks esquissa un sourire. Non, même ensemble, ils ne seraient sans doute pas comme ça. C'était leur caractère. Et puis au lieu d'inventer sur des hypothèses un avenir auquel, il le savait depuis toujours, il mourrait d'envie, il fallait mieux tester...
    - On s'était arrêtés où, le quatorze...?
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    - J'le ferais pas une deuxième fois.

Soulagée, elle était. Parce qu'elle aurait mal vécu le fait de se faire planter par Trunks une seconde fois. Déjà que la première fois était moyennement passée, elle aurait sans doute été capable du pire, si il avait recommencé ce coup là. Mais s'il promettait qu'il ne lui ferait pas le coup une seconde fois, alors tant mieux.

    - J'ai pas réfléchi... J'ai eu, je sais pas, peur ? Un truc comme ça...

Peur ? Il croyait vraiment être le seul à avoir peur ? Orphée était mortifiée à l'idée de se faire jeter par ce dernier. Parce qu'elle connaissait sa vision de tout ces trucs comme l'amour, le couple.. Et qu'elle l'avait partagé pendant longtemps, très longtemps. Tout le temps où tout deux s'amusaient, se rendaient jaloux. Mais elle avait envie de plus. D'essayer, de tenter quelque chose de nouveau avec lui. Cette routine ne lui convenait plus. Et deux semaines auparavant, avant qu'il ne prenne la fuite, il lui avait avoué qu'à lui aussi.

    - On s'était arrêtés où, le quatorze...?

Orphée retrempa ses lèvres dans sa tasse à café avant de la reposer sur le plateau et de faire mine de réfléchir à sa question. Elle savait très bien où ils s'étaient arrêtés. S'étant remémorer cette scène presque tout les jours depuis deux semaines, afin d'y voir plus clair.

    - Mh.. avant que tu partes, je te demandais ce que tu voulais..

Instinctivement, elle se mordilla les lèvres. Espérant de toute ses forces qu'elle ne s'était pas trompée. Qu'elle n'allait pas se faire jeter.


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Spoiler:

Fygaro tombait à pic, et arriva dans la chambre du château. Il ferma les rideaux, pour créer une petite ambiance tamisée, et prit deux coupes de champagne qu’il posa sur le plateau du petit déjeuner. Il y déposa la bouteille, puis partit chercher son violon. Il joua un air envoutant, digne d’un Mozart en chaleur, puis repartit, comme il était venu. Il ne voulait surtout pas s’imposer.
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Orphée réfléchie à sa question, et après avoir posé sa tasse de café, lui lança la réponse.
    - Mh.. avant que tu partes, je te demandais ce que tu voulais..

Trunks esquissa un sourire. Ce qu'il voulait, hein. En fait, il le savait depuis longtemps, bien avant le quatorze février, mais il n'était juste pas certain de ce qu'il adviendrait ensuite.
    - Ce que je veux...

Trunks fixa un moment le plafond, à la recherche de comment réussir à formuler ça. C'était compliqué. Il avait l'impression que son cœur s'était pris un ticket pour les montagnes russe. Il le ressentait battre dans sa partie de son corps. Cette boule dans la gorge, ces chaleurs et frissons à la fois. C'était ça qui le confortait dans « ce qu'il voulait ».
    - Quoi que tu décides après, j'ai juste envie de... Mh, je sais pas, rester avec toi, juste toi. J'ai pas envie que tu vois encore tous ces mecs, j'en ai marre de souhaiter la mort d'une personne différente chaque semaine... J'ai plus envie de voir toutes ses filles, dont j'en ai absolument rien à foutre. Y en a qu'une qui compte, et fais pas comme si tu ne la connaissais pas. Essayer, pour voir, je sais pas... Pas besoin d'aller au cinéma, de se tenir la main ou de devoir s'envoyer des SMS de bonne nuit chaque soir... 'Fin, être normaux, passer du temps ensemble, compter l'un pour l'autre ? Ah, tu sais bien que j'aime pas dire ces choses là, toi non plus d'ailleurs... Mais ça fait combien de temps, qu'on joue à ça ? Ça se compte en années... Parce que depuis toujours, y avait que toi. T'étais toujours là. Même à dix ans, tu te souviens, Jynn ou Albane, ahah, j'avais juste envie de voir ta réaction, voir si ça t'affectais, j'étais con hein... Bon, je dis pas que je le suis plus, mais j'ai juste compris que... Je voulais être avec toi, ensemble, séparés, quand ça va, et quand ça va pas, juste parce que tu es la seule personne pour qui je ferais n'importe quoi.


Voilà, c'était dit, Trunks inspira. Ça faisait à la fois du bien de tout déballer, et il se sentait complètement... Dévoilé. Il se sentait niais à souhait, c'était horrible et soulageant à la fois. Il avait juste à espérer qu'Orphée ne prenne pas la fuite, comme il l'avait fait. Parce qu'au fond, face à quelque chose comme ça, elle avait ses raisons...
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    - Ce que je veux...

C’était LE moment qu’Orphée attendait depuis trop longtemps. Et là tout de suite, elle ne savait plus trop si elle avait envie d’entendre la suite ou non. Surtout si ce qu’il voulait, ne correspondait pas du tout à ce qu’elle aurait aimé. Elle s’était préparée à toutes les réponses possibles et imaginables. Mais la blonde savait par avance qu’une seule réponse pouvait la satisfaire. Et que tout les autres, ne pourraient que lui faire du mal. Son regard se retourna naturellement vers lui, alors que Trunks semblait chercher ses mots, les yeux fixés sur le plafond. La peur l’avait envahi et elle tentait comme elle le pouvait, de ne pas lui montrer. A quel point elle était anxieuse.

    - Quoi que tu décides après, j'ai juste envie de... Mh, je sais pas, rester avec toi, juste toi. J'ai pas envie que tu vois encore tous ces mecs, j'en ai marre de souhaiter la mort d'une personne différente chaque semaine... J'ai plus envie de voir toutes ses filles, dont j'en ai absolument rien à foutre. Y en a qu'une qui compte, et fais pas comme si tu ne la connaissais pas. Essayer, pour voir, je sais pas... Pas besoin d'aller au cinéma, de se tenir la main ou de devoir s'envoyer des SMS de bonne nuit chaque soir... 'Fin, être normaux, passer du temps ensemble, compter l'un pour l'autre ? Ah, tu sais bien que j'aime pas dire ces choses là, toi non plus d'ailleurs... Mais ça fait combien de temps, qu'on joue à ça ? Ça se compte en années... Parce que depuis toujours, y avait que toi. T'étais toujours là. Même à dix ans, tu te souviens, Jynn ou Albane, ahah, j'avais juste envie de voir ta réaction, voir si ça t'affectais, j'étais con hein... Bon, je dis pas que je le suis plus, mais j'ai juste compris que... Je voulais être avec toi, ensemble, séparés, quand ça va, et quand ça va pas, juste parce que tu es la seule personne pour qui je ferais n'importe quoi.

La peur qu’Orphée ressentait s’envola d’elle-même. A mesure que le brun débitait sa réponse. Son cœur aurait pu sortir de sa poitrine, là, tout de suite. Tellement celui-ci s’amusait à battre frénétiquement, toujours un peu plus. A chaque mot qu’il sortait. Elle ne se faisait pas jeter. Bien au contraire, il venait de lui énoncer qu’il voulait la même chose qu’elle. Ce qu’elle espérait secrètement depuis des jours, des semaines. Beaucoup trop de temps en fait.

Un petit silence suivit la réplique de Trunks. Le temps que la blonde assimile réellement ce qu’il lui avait dit. Qu’elle comprenne qu’elle n’était pas en train de rêver et que maintenant, c’était autour du brun, d’attendre une confirmation. Elle n’avait pas l’habitude qu’il lui parle comme ça. Parce qu’il était ainsi. Et que de toute manière, elle aussi. N’étant pas vraiment friande des déclarations niaises. Et de toute façon, pas vraiment à l’aise avec ces dernières non plus.
    - Je.. d’accord.

C’était tout ce qu’elle pouvait sortir pour le moment. Même si au fond d’elle, elle n’avait jamais était aussi heureuse qu’à cet instant précis. Mais, elle n’oubliait tout de même pas qui ils étaient et leur passé commun. Et malgré son envie de voir ceci marcher, il lui restait quand même quelques petites réserves. Tout ceci était nouveau, alors d’un côté, elle avait aussi peur de ne pas savoir quoi répondre. Mais il le fallait bien, alors elle se lança à son tour.

    - J’ai toujours eu peur de.. le dire à voix haute. De te le dire. Parce qu’au fond, c’était pas toi. Ni moi. C’était pas nous. Mais je veux plus faire semblant. Faire semblant de m’intéresser à quelqu’un d’autre quand je sais, qu’au final, il n’y a que toi qui compte.. J’ai pas envie de m’interroger sur quelle fille est passée entre tes bras ou non et puis vouloir sa mort par la suite. J’ai envie que ça soit plus simple. Parce que c’est devenu beaucoup trop compliqué avec le temps. Et que c’est devenu lassant.. de jouer comme ça. Je veux juste comme toi. J’ai beau avoir horreur de dire ce genre de truc autant que toi mais.. Oui, j’ai aussi envie d’essayer. Pour voir ce que ça pourrait donner. J’ai pas besoin de tout ce qu’on les autres couples. Je me fous de ça. Je veux juste qu’on soit normaux pour une fois.. Juste toi et moi.

C’était niais à souhait. Orphée en avait très bien conscience. Mais putain, ce que ça faisait du bien de le dire. De lui dire. Enfin. Elle se sentait soulagée, voilà.
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