wrong place w/ Isaline

Toc, toc
w/ H. Isaline Wertheimer et Artur Mordachov

Je suis bourré au milieu de la rue et pourtant j'ai l'impression d'être un lynx en planque. Mon cerveau dans l'état m'assure que je suis presque invisible, la poubelle dans laquelle je viens de shooter moins. Ça fait un bruit du diable dans la rue, quelle rue ? Aucune idée, on verra plus tard quand je serais dans mon lit. Il doit être tard, je pense, peut-être, je le saurai quand j'aurai retrouvé mon portable. Il est quelque part, quelque part dans cette poche, ou dans l'autre. Oh merde, on verra ça plus tard. J'me promet de plus fumer autant d'herbe que lors de cette soirée, ou pas. Je divague encore sous l'effet des mélanges d'alcool. C'pas beau d'être jeune, je sais que je le regretterai demain. Mais demain, c'est demain et on s'en branle. J'arrive devant la porte. c'est bizarre y'a jamais eu d'escaliers ici. Ou peut-être que si. J'en sais rien. J'essaie de glisser la clef dans le trou de la serrure. Ça coince et ça m'fait chier. Je force, de plus en plus fort et tu sais même pas à quelle point ça m'énerve que cette porte s'ouvre pas. Je frappes. « Putain c'est fermé Zakhar ! » Je suis sûr qu'il est réveillé ce con, mon frère. Il va pas ouvrir. Malheureusement, j'ai l'impression que ce soir, tout est pas très clair. Sauf que ça commence sérieusement à me soûler. Des coups de pieds dans la porte, mes poings qui s'enfoncent presque dans le bois, ou est-ce une illusion d'optique. J'me rends pas compte à quelle point je passe pour un malade mais il est tard, et j'veux retrouver mon lit. J'trouve toujours pas mon portable. « merde »

get the fuck out of my house (+ artur)

Ya des moments comme ça où tu te dis que tu vas dormir tôt pour pouvoir te réveiller le lendemain et aller en cours à 8h. Surtout qu'étant une élève sérieuse, je ne loupais que rarement. Enfin, aussi rarement que possible vu que, réellement, je passais la moitié de l'année à ne pas aller en cours dû à mon travail. Bon, je sais que ça ne semble pas sérieux, heureusement que j'ai pu demandé à être étudiante à temps partiel cette année, même si ça revenait à rester une année en plus. Ça ne me dérangeait pas, j'étais encore jeune et je savais que, de toute façon, j'arriverais à me trouver une place dans n'importe quel cabinet d'avocat que je voudrais. Je n'aimais pas spécialement utiliser mon nom mais... Bref. Du coup, 23h et j'étais déjà dans mon lit, enroulée dans mes couvertures, les yeux fermés, le cerveau déjà éteint. Soudain, dans un véritable boucan, je me réveillais en sursaut. J'avais l'impression de n'avoir dormi que quelques minutes, j'étais crevée. Un coup d'oeil à la montre. 3h du matin. Non mais c'est une blague?! Qui pouvait bien faire autant de bruit à cette heure de la nuit? Je me rendais soudainement compte que quelqu'un était en train de frapper à ma porte. Ou plutôt cogner, pour être plus précis. Totalement frustrée, je me tirais hors de mes couvertures. Je ne pris même pas la peine de me couvrir et j'allais ouvrir la porte. « Non mais ça va pas?! » Mes yeux se posèrent sur le jeune homme et un éclair de confusion fila dans mes yeux. « Qu'est-ce que tu fous là Mordachov?! » Ouais, c'était un des fils Mordachov et pas mon préféré, loin de là même. Artur se tenait devant le seuil de ma porte et vu l'odeur qu'il dégageait... « Et tu pues l'alcool! Rentre chez toi! » Je lui lançais un regard noir avant de me cacher un peu derrière la porte. C'est que j'étais vêtue d'un simple débardeur et d'un short bien trop court à mon goût... Merde, j'aurais dû mettre ce peignoir.

Toc, toc
w/ H. Isaline Wertheimer et Artur Mordachov

je continue a frapper sur cette satanée porte. J'ai envie de pisser maintenant pour pas arranger les choses. J'suis soulagé quand la porte s'ouvre, j'comprends pas tout au début. Une fille qui ouvre, Margot ? Et la j'entends sa voix. « Qu'est-ce que tu fous là Mordachov?! » Non c'est pas la pseudo-meuf de mon frère. J'plisse les yeux et la je reconnais Isaline mais j'suis trop bourré pour comprendre que j'me suis trompé. « Et tu pues l'alcool! Rentre chez toi! » Tant de hargne. « Merci du compliment » J'la regard de haut en bas, apparemment prête à se coucher, ça tombe bien moi aussi. « c'est comme ça que tu reçois les gens chez toi Isaline ? C'pas polie.. » J'me pose contre la porte de tout mon poids, j'ai tellement pas les idées claires que j'me demande même pas si je dérange, j'ai juste la flemme d'aller plus loin en fait. « Tu sais que t'es plutôt mignonne comme ça ? » oh tu sens que tu vas la regretter celle-là. Les Eliots sont tellement coincées des fois. « Je peux utiliser tes toilettes au moins ? »

get the fuck out of my house (+ artur)

Alors là, j'arrivais même pas à le croire! Comme si le voir sur le campus ne suffisait pas, il fallait encore qu'il se pointe CHEZ MOI! Et depuis quand il sait que j'ai déménagé?! Et comment il connait mon adresse?! PUTAIN! Ouais, j'étais en train de flipper là, parano que je suis. Et avec la fatigue, ça n'arrangeait rien. « Merci du compliment » J'étais totalement dégoûtée. Bien sûr qu'il allait prendre ça pour un compliment, mather de merde va! La pire espèce, le genre qui ne sert absolument à rien! Et son regard qui me détaillait, j'en frissonnais presque de dégoût même si.... Ressaisis-toi ma vieille! « c'est comme ça que tu reçois les gens chez toi Isaline ? C'pas polie.. » Alors là, c'est le comble?! Le gars qui débarque à 3h du mat... Et lui, il est poli peut-être?! C'est d'ailleurs ce que je lui répondis. « Tu te fous de ma gueule?! il est 3heures Mordachov. 3 heures! Alors question politesse, c'est toi qui fait défaut! » Et le gars qui s'effondre limite devant mes yeux. Répugnant. « Tu sais que t'es plutôt mignonne comme ça ? » Je ne sais pas pourquoi, mais ma main me démangeait tout à coup. « Je peux utiliser tes toilettes au moins ? » Il se foutait vraiment de ma gueule... J'le dévisageais de haut en bas avant de lâcher la poignet. Ou plutôt de claquer la porte. Retournons dormir et oublions sa pauvre présence...

Toc, toc
w/ H. Isaline Wertheimer et Artur Mordachov

« Tu te fous de ma gueule?! il est 3heures Mordachov. 3 heures! Alors question politesse, c'est toi qui fait défaut! » moi malpolie ? N'importe quoi.. Remarque. J'avais pas les idées claires et actuellement je ne savais même pas comment j'en suis arrivé là, je ne saurai même pas retrouvé son appartement demain matin. Putain, si j'avais pas été forcé de déménager chez Zak, y'aurait jamais eu de problème, je serais rentré avec les autres mathers et je serais déjà dans ma chambre à l'heure actuelle. Là, j'dois bien l'avouer j'suis paumé et voir une tête connue c'pas plus mal. enfin, y'a plus amical comme personne.
La porte se claque devant moi sans réponse de sa part. Un peu de courtoisie ça tue pas, « Isa, te fâche pas, décoince toi pour une fois .. » Celle-là tu vas la regretter. J'suis fatigué, il est tard et avant d'avoir cuvé je ne trouverais jamais la route de l'appartement. Pourtant il est pas loin, enfin je pense. Je m'assieds devant sa porte et allume l'énième cigarette de la soirée.

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Non mais il était vraiment pitoyable là. D'un côté, les mathers sont tous pareilles, ils ne servent absolument à rien, les déchets de la société. Oui, j'étais un peu vache sur le coup, mais je ne supportais pas les gens de cette maison. Les seuls que je connaissais me laissaient vraiment un goût amer dans la bouche, et Artur en faisait parti. Sérieux, il était vraiment obligé de venir me faire chier alors que j'étais en train de dormir?! « Isa, te fâche pas, décoince toi pour une fois .. » Comment ça me décoincer?! J'essayais! Mais je ne voulais pas finir comme une merde non plus. Je rouvrais soudainement la porte, le regard noir. « Pour finir dans un état pitoyable que le tient?! Même pas en rêve. Casses-toi j'ai dit! »

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w/ H. Isaline Wertheimer et Artur Mordachov

Mon dos bascule en arrière quand elle réouvre la porte. « Pour finir dans un état pitoyable que le tient?! Même pas en rêve. Casses-toi j'ai dit! » Je ne pensais pas qu'elle ouvrirait aussi vite. J'arrive à me relever tant bien que mal, ma cloque dans la bouche. On a le droit de fumer dans un couloir d'appartement ? Aucune idée. « Tu crois que je serais resté si j'étais pas perdu ? » Ba voilà c'était dis, et puis en la voyant dans cette tenue ça ne m'avait pas donné envie de partir tout de suite. Il est vrai que je restais aussi pour l'embêter un peu, je sais qu'elle adore ça. C'est le bon moment. « Allez, te fâche pas comme ça, t'as des rides sur le front quand t'es pas contente » ajoutais-je d'un air nonchalant. J'voulais juste la taquiner encore un peu, peut-être qu'elle finira par me laisser entrer. « Laisse moi entrer, je sais pas où aller et j'sais même pas quelle heure il est, j'suis pas aussi méchant que tu le penses.. » Un peu ridicule, ça faisait pas du tout numéro de charme pour le coup, mais sait-on jamais.

get the fuck out of my house (+ artur)

Le voir s'affaler sur le sol me faisait presque rire. Sauf que je n'avais aucune envie de rire en fait. D'autant plus que les cigarettes étaient INTERDITES au sein de l'immeuble! Putain, il ne comprenait vraiment rien à la vie, il m'énerve, mais à un point! Je ne comprenais même pas pourquoi j'avais ré-ouvert cette porte. J'aurais tout simplement dû retourner dans ma chambre et l'oublier, il aurait bien fini par dégager. « Tu crois que je serais resté si j'étais pas perdu ? » Là, tout de suite, un sourire moqueur s'afficha sur mes lèvres même si j'étais soulagée de savoir qu'il n'avait pas fait exprès de se ramener devant la porte de mon tout nouveau duplex. « J'en ai rien à foutre. T'as un téléphone, sers-toi du gps. » Ou google map ou que sais-je. Bref, qu'il se tire. « Allez, te fâche pas comme ça, t'as des rides sur le front quand t'es pas contente » Les lèvres pincées, je plissais des yeux, agrippant fermement la poignée. « Rien à foutre. » Pas vrai, mon visage était quand même hors de prix... Et je ne pouvais pas l'abimer, même par des rides. « Laisse moi entrer, je sais pas où aller et j'sais même pas quelle heure il est, j'suis pas aussi méchant que tu le penses.. » Je le dévisageais. Il faisait clairement pitié. Et je ne sais franchement pas pourquoi ça avait pu marcher, son petit numéro là. Mais en fin de compte, j'avais ouvert un peu plus la porte, m'écartant non sans rechigner. « Les toilettes sont au bout du couloir. Tu resteras dormir sur le canapé. Et si tu t'approches ne serait-ce que d'un centimètre de ma chambre, je te tue. » Et j'espérais sincèrement qu'il ne rentrera pas dans ma chambre. Et sachant que la salle de bain donnait dessus... Bref. Avec un peu de chance, il s'endormira dans les chiottes. Sans un mot de plus, je refermais la porte et retournais dans mon lit.

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w/ H. Isaline Wertheimer et Artur Mordachov

Elle est vraiment pas contente la jolie demoiselle et pourtant j'peux pas m'empêcher d'insister et j'sais pas pourquoi je continue à l'emmerder. Mon portable ? Aucune idée d'où je l'ai posé, si ça s'trouve il est encore là-bas... J'viens d'où déjà ? aucune idée, on verra demain tiens. Isaline ouvre enfin sa porte « « Les toilettes sont au bout du couloir. Tu resteras dormir sur le canapé. Et si tu t'approches ne serait-ce que d'un centimètre de ma chambre, je te tue. » » Ba ça a marché finalement, j'suis debout et prêt à entrer dans l'appartement de la jeune femme. « Je savais que derrière ce front ridé y'avait une fille adorable » Ferme ta gueule Artur, t'es à deux doigts de retourner dehors. J'entre sans me faire prier.« merci » je lâche discrètement en effleurant son bras. J'avance tranquillement vers sa salle de bain, j'arrive à ne pas tituber, je commence tout juste à décuver enfin. Sa salle de bain sent bon la fille, j'regarde impressionné le nombre de produit de beauté installés sur les étagères. toilettes, lavage de mains et je me mets un coup d'eau sur le visage et sur les cheveux. Une petite douche ne serait pas de refus mais, on va pas abuser pour ce soir.. J'enlève mon tee-shirt et mon pantalon, j'me retrouve en boxer quand je sors et apparemment j'me suis encore trompé de porte. C'pas ma soirée. « J'vais encore avoir besoin de toi pour trouver le canapé » je souris.

get the fuck out of my house (+ artur)

« Je savais que derrière ce front ridé y'avait une fille adorable » Je serrais la mâchoire pour éviter de lui lancer une nouvelle pique. Je ne me retournais même pas, lui indiquant juste où se trouvait les toilettes, sautant presque d'un bond quand il passa à côté de moi en m'effleurant. Ouais non, parfois, j'supportais toujours pas qu'un homme me touche. Enfin, tout dépendait de qui c'était. Bref. Je retournais donc dans mon lit, retrouvant mon calme et la chaleur sous ma couette. Sauf que ça ne dura pas longtemps. J'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir et je me fis violence pour ne pas bondir hors de mon lit. « J'vais encore avoir besoin de toi pour trouver le canapé » La voix d'Artur venait à nouveau de s'élever dans la pénombre. Je ne fis aucun geste, restant enveloppée sous ma couette. « Utilise tes yeux. » Qu'ils te servent un peu à quelque chose.

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