OLIVER&JACKIE. fight for the best place.

Jackie avala quelques pop corn avant d'attraper le gobelet de coca dans qu'elle avait posé dans l'emplacement et le sirota doucement. Et ça fait donc de moi la plus relou de tout Cambridge? Pf. Jackie soupira à nouveau, faisant un signe négatif de la tête, reportant son attention sur l'écran toujours blanc de la salle obscure.

Il était à deux doigts de s’énerver contre elle. Il ne le faisait pas parce qu’il essayait de gérer son calme, mais il avait très envie de la tuer. « Tu sais quoi? Si ça se trouve, t’es vraiment gentille et adorable, mais le peu de fois ou je t’ai vue, tu m’as fait chier. » Il essayait d’être le plus honnête possible, il aimait pas trop mentir.

Oh, la première fois ne ne connaissais même pas ton existence! La seconde, ouais.. J'me suis amusée à t'embêter. C'est un crime? Allez je t'en pris, passe moi les menottes! dit-elle en tendant ses deux mains collés au niveau des poignets vers le garçon. Au passage, elle fit tomber quelques pop corn, tant pis! Jackie était du genre à juger à la première impression, mais le plus souvent elle faisait place nette pour la seconde fois.. Ce type n'avait pas l'air d'être dans le même état d'esprit qu'elle.

Il soupira, c’est un truc qu’il ne faisait (visiblement) qu’en sa présence. Il en voulait à Jackie. À cause d’elle, il avait brisé le coeur de Roselia, et en plus il devait supporter cette fille même au cinéma. « T’as qu’à te mettre au rang juste devant, ça te tuera pas! » Il la défia du regard. "vas y, reste, reste autant que tu veut, mais ça c’est ma place." pensa il.

Les deux petites mains de Jackie revinrent dans le pot de pop corn duquel elle en sorti quelques uns pour les manger. Ses yeux s'arrondirent lorsque le garçon proposa qu'elle rejoigne le rang d'en dessous, lui lançant un regard qui lui fit comprendre que quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, elle n'aurait même pas en rêve cette place tant qu'il serait la. Ah ça non! Je refuse la place du milieu, mais la rangée c'est hors de question. prostesta la Lowell, s'avouant vaincu. C'était rare de la part de Jackie qui, lorsqu'elle avait une idée dans la tête ne l'avait pas autre part. Elle n'avait pas envie de se prendre la tête avec le coloc' de Sasha, surtout quand on se souvenait comment tout ça avait terminé. Pop corn? proposa Jackie pleine d'enthousiasme, ne décrochant pas son regard du grand écran blanc, tendant le paquet à sa droite.

Il tapa sa main contre son front et soupira, avant de lever les yeux aux au ciel. « Hors de question que tu restes à côté de moi. Je suis convaincu que t’es le genre de fille qui parle tout le long du film, et j’ai pas envie que tu gâches un film pour lequel j’ai dépensé près de 10$ rien que pour la place de ciné.» Il ne refusa pas, cependant, de prendre une poignée de pop-corn qu’il engloutit vitesse grand V.

Soupirer et lever les yeux au ciel, visiblement le jeune homme ne savait faire que ça. Sans mentir, il l'avait bien fait cinq ou six fois depuis le début, si ce n'est plus. Jackie ne s'était pas amusée à compter, elle devrait s'y mettre, peut-être que le garçon arriverait à se dégotter un record. Tu t'trompes. J'suis aussi muette qu'une taupe! Ou qu'une mouette. Jackie où l'art de s'approprier les expressions et de les réinventer. Cherche pas, je bougerais pas. dit-elle en s'enfonçant un peu plus dans son siège, envoyant un pop corn à son voisin.

Oliver se tourna et la regarda dans les yeux. « Ecoute, je suis convaincu que tu es une fille adorable, mais j’ai pas envie d’être gentil avec une fille qui a gâché ma relation entre ma meilleure amie et moi, donc soit tu bouge, soit tu passes deux heures à m’entendre chialer parce que je devait aller voir ce film avec elle. » Il retourna à ses occupations, regardant son portable et ses innombrables selfies avec Rosie en soupirant.

Jackie était outrée de ce qu'elle venait d'entendre. Elle s'était attendue à tout, sauf à ça. Elle ne savait même pas quoi répondre à ça tellement il était injuste avec elle. Il venait de la blesser, de la hurter. T'as pas l'droit de me mettre ça sur le dos. finit-elle par dire. Elle se leva et attrapa ses affaires à la volée. Est-ce que je dois te rappeller que c'est toi qui m'a embrasser le premier et que tu ne m'as jamais rejeté par la suite ? Tu n'dois t'en prendre qu'à toi même imbécile ! grogna-t-elle avant de descendre d'une dizaine de rangée. Elle n'aimait pas être tout devant, mais elle aimait encore moins être à côté de ce type d'un coup.

Olive n’avait jamais eut peur du ridicule, et encore heureux, parce qu’il avait vécu beaucoup de moment peu agréables. Elle s’en alla, le laissant seul, tant mieux, mais lui rejeter la faute sur lu, c’était injuste. La séance ne devait pas commençait de suite, alors la salle était vide. Le jeune Eliott se leva et lui cria « C’est pas moi qui ait ouvert ton peignoir de ce que je sais! » Il n’y avait que deux trois personnes dans la salle, mais elles en faisaient pas attention à la scène entre les deux jeunes gens.