CHRISSY&SIAM • quand je vois ta face j'ai juste une envie : t'arracher les yeux

De toute façon dansl'histoire j'étais laméchante. J'étais celle qui voulait briser un couple pour son propre bonheur. J'étais l'égoïste, celle qui voulait briser les autres. J'étais une méchante et je le resterais aux yeux de cette blonde. J'ai toujours été une gentille, une adorable jeune fille souriante toujours là pour aider les autres. Mais maintenant pourquoi je devais continuer à être parfaite ? parce que de toute façon tout le monde s'en fichait.  « Je connais Dorian aussi Chrissy. Depuis mon enfance je le connais,j'ai partagé des choses avec lui que tu ne partageras jamais. Mais dans tout les cas dans l'histoire je serais la méchante. Parce que je veux juste le récupérer, mais ne t'inquiète pas.Je ne suis pas la garce que tu penses. J'ai décidé de mettre de la distance avec Dorian? Je venais de le retrouver et alors qu'il est prêt de moi je ne peux même pas lui parler. Pourquoi ? parce que si je voulais vraiment briser ton couple je l'aurais fais comme une garce. Mais je ne sais pas le faire. Donc je récupérerais Dorian, pas par la manière forte non, par le lien qu'on a tout les deux. » dis-je en la regardant droit dans les yeux. Je devais rester calme, de toute façon tout ce que je disais là c'est parce que j'avais envie de lui dire.  « Ma chance ? Oui je l'ai eu et je n'ai pas suivi Dorian à Harvard. Mais même si je m'en veux j'ai réussi à me dire que je ne pouvais pas modifier mon passé, mais que je pouvais décider de mon avenir. Je tente d'avancer et de modeler l'avenir dont j'ai envie. Et un jour j'aurais le droit à une seconde chance, après tout qui n'a pas le droit à une seconde chance ? On a tous des moments de doutes et de faiblesses. J'ai eu les miens. Tu es en couple avec lui et je le respecte, je ne chercherais même pas à le briser, car je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la sensation que toi aussi tu perdras ta chance un jour. Parce que c'est toujours les filles qui font souffrir Dorian jamais Dorian qui fait souffrir les filles. » dis-je en lui adressant un léger sourire. J'avais dis ça comme si c'était une évidence, comme si je savais. Non en vérité je pressentais les choses; j'avais l'intuition, comme la fois cette fameuse fois où je suis partie à Yales sans rien dire à Dorian. Je pressentais que je ne devais pas y aller parce que j'avais l'impression que là-bas quelque chose allait me détruire. Quoi je n'ai jamais su et je ne saurais jamais.

J'reculais encore après ma tirade avec la désagréable impression que j'allais fondre en larme. D'ailleurs, j'essayais vraiment de me retenir histoire de ne pas passer pour une faible. Pourtant, c'est ce que j'étais non ? Et bordel, j'voulais pas qu'elle voit qu'elle arrivait à m'atteindre. Sauf que j'avais jamais été le genre de fille forte. Bien au contraire même. Putain mais pourquoi elle pouvait pas juste nous laisser tranquille ? Pourquoi est-ce qu'elle voulait autant le récupérer ? C'est crade d'agir comme ça. C'est malsain. « Ben vas y essaie. Qu'est ce que tu veux que je te dise de plus ? T'es contente de toi là ? Tu t'sentais vraiment obligée de me dire tout ça ? Parce que tu souffres tu ressens le besoin de faire du mal aux autres ? Bravo, belle mentalité. T'sais quoi ? Amuse toi autant que tu veux, moi je rentre pas dans ton jeu. J'veux juste que tu restes loin de moi. Tu me parles pas, tu me regardes pas et putain, tu me fous la paix. » C'était de plus en plus dur de retenir les larmes. J'sentais que j'allais craquer et en même temps, la colère était en train de m'envahir. Fallait pas qu'elle me cherche trop non plus parce que je pouvais vraiment être une harpie s'il le fallait et j'savais même pas pourquoi je me retenais de lui en coller une parce que franchement, elle le méritait. « Mais putain, laisse moi tranquille. C'quoi ton délire là ? C'est quoi ton PUTAIN DE DELIRE ? » J'avais haussée la voix qui était étrangement montée dans les aigus en même temps que les premières larmes venaient inonder mes joues. « Tes vraiment une pauvre fille. J'me fous de savoir ce que t'as partagée avec lui, à quel point tu peux le connaître et tout le reste. Parce que ça changera jamais le fait que tu l'as lâchement abandonnée. Et t'as aucun droit de revenir en faisant comme s'il ne s'était rien passée. T'as raison quand tu dis que c'est les filles qui vont souffrir Dorian et à ta place je serai pas fière sachant que tu fais partie de ce cas là. »

Une Quicy ? Elle non une fausse Quincy derrière ses airs de gentille fille sage elle n'était qu'une garce. Derrière son visage angélique de blondasse elle n'était qu'une fille qui ne voulait même pas écouter les autres. J'aais envie de luicirer dessus, mais je ne pouvais pas la laisser partir comme ça; j'avais besoin d'extérioriser tout ce que je ressentais au fond de moi. Je ne voulais pas lui faire du mal, j'avais besoin de parler et je ne pouvais pas parler à beaucoup de monde sur le campus, car au fond de moi je savais qui'l n'y avait qu'elle qui ressentait la même chose que moi pour Dorian donc il n'y avait qu'elle qui pouvait comprendre ce que je ressentais en ce moment. Mais non elle était heureuse alors tant pis pour moi si je n'ai pas su saisir ma chance, sois malheureuse et reste dans ton coin sans me faire chier !   « TU COMPRENDS PAS ? Je croyais que tu pourrais comprendre ce que e ressens, éprouve run peu de compassion, je sais pas je ne suis pas là pour t'enfoncer juste de dire ce que je ne dis à personne. Mais toi tu t'en fiche, tu es heureuse alors tant pis pour moi ! Et après c'est moi l'égoïste, mais ce n'est pas moi qui es criée sur toi, car je t'ai parlé calmement. J'aurais vraiment été une garce je t'aurais frappé ! Tu pleures moi aussi j'ai pleuré, j'ai versé des larmes, mais toi tu es heureuse et tu te permets de pleurer !  » criais-je. J'étais comme elle à bout de nerf je lui criais dessus et elle me criait dessus. Je me rapprochais de plus en plus d'elle, j'avais du mal à me maîtriser parce que là je devrais verser des larmes ! Elle voulait jouer sa victime, elle voulait faire la blonde seule face au monde ? Qu'elle le fasse moi non plus je n'entrais pas dans son petit jeu.  « Et puis qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que je te mente que je te dis que je n'aime plus Dorian et que je suis passée à autre chose pour derrière tenter de le récupérer en ma rapprochant de lui ? Non j'ai le mérite d'être franche de te dire ce que j'ai sur le coeur et je te jure que ça me fait mal beaucoup plus qu'à toi. De toute façon je ne sais même pas pourquoi j'ai dis ça, j'ai pensé que tu comprendrais au moins un peu. Parce que si tu étais à ma place je ne pense pas que tu laisserais Dorian dans les bras d'une autre fille ! Je ne t’ai même pas insulté une fois, mais toi tu oses dire que je suis une pauvre fille. La roue tourne et tu verras un jour elle tournera fort » dis-je me contrôlant pour ne pas juste lui donne rune gifle qu'elle est la trace de mes cinq doigts. Je me contenais ne voulant pas être violant, voulant être parfaitement calme ! Mais je n'y arrivais pas, elle me rendait folle, elle me rendait nerveuse et je ne supportais pas que l'on me manque de respect comme cela ! Oui je l'ai peut-être cherchée, mais tout ce qu'elle a dit c'était pire que ce que je pensais !

Je lâchais un profond soupir comme si je venais de me décharger de tout ce que j'avais sur le coeur. Et peut être que je me sentais pas forcément mieux mais au moins, je ne ressentais plus ce poids dans la poitrine. De la compassion ? Elle était sérieuse là ? Elle essayait vraiment d'inverser les rôles ? De te faire passer pour la méchante ? Non mais ça, c'était le moment. Du foutage de gueule. Putain mais cette meuf, c'était un numéro à elle toute seule. Elle avait vraiment un problème en fait. C'était sûrement mental mais elle avait un gros souci et il fallait qu'elle se fasse soigner parce que là, franchement, c'était tout simplement choquant. « Putain mais t'es complètement cinglée. Y a vraiment un truc qui tourne pas rond dans ta tête. Pourquoi t'essaie d'inverser les rôles. Tu débarques, tu te montres plus que désagréable, tu m'en envoies plein la tronche pour ensuite me dire que tu vas tout faire pour récupérer Dorian et tu me demande d'éprouver de la compassion ? Mais redescend sur terre bordel. Va parler de ça à tes potes et fous moi la paix. Fais toi soigner, j'sais pas moi. Les gens normaux parles pas de truc comme avec les personnes qu'il veule détruire. » Il lui manquait des cases dans sa tête. C'était obligée. Comment pouvait-elle imaginer une seule seconde que j'allais me montrer compatissante alors qu'elle m'avait clairement balancer qu'elle allait reprendre Dorian ? Et pourtant, c'était pas faute d'avoir tentée d'être sympa. Parce que jusqu'à maintenant j'avais redoublée d'effort pour être agréable contrairement à elle. Du coup, elle pouvait clairement aller se faire foutre. J'avais donnée de ma personne et là, je l'emmerdais profond. « C'est bien. Peut être que tu vas gagner la médaille de la meuf la plus sincère au monde. Bravo. Je te félicite. Maintenant lâche moi. C'est pas compliquée c'que je te demande. J'ai pas envie de me mettre à ta place, j'ai pas envie de comprendre et clairement, j'en ai rien à foutre. Tu souffres ? Très bien. Tout le monde souffre à un moment ou à un autre. Et t'attends pas à ce que je vienne te dire des mots réconfortants parce que si j'avais été à ta place ça ferais déjà un bon bout de temps que tu m'aurais envoyée chier. Alors t'sais quoi ? Arrête de jouer à la victime un peu. T'es pathétique comme ça. Vraiment. »

Je ne comprenais rien, il fallait l'avouer j'avais dérapé. Elle n'avait pas raison, mais je savais que j'avais été trop loin, que ça devait être difficile pour elle d'avaler ça. Mais je ne devais pas compatir elle était la petite amie de Dorian merde ! Même si je disais n'importe quoi je devrais avoir raison non ? Je ne savais plus du tout ce que je faisais, d'ailleurs j'écoutais à peine ce qu'elle disais.   « J'en ai marre de parler avec toi, dans tout les cas pour toi je resterais la fille complètement folle qui veut lui piquer son copain. Oui je suis folle, oui je suis une pauvre fille si tu as envie de penser cela je ne peux rien y faire. Et je ne pense pas que tu as compris, je veux récupérer Dorian, mais je ne veux pas détruire ton couple. J'ai juste dis que je savais qu'un jour je serais de nouveau avec lui. Excuse moi d'être optimiste, excuse moi de vouloir croire !  » dis-je en la regardant droit dans les yeux. J'étais en colère « En tout cas merci ça m'a fait du bien, oui là je parle comme une folle je sais. Enfin c'est ce qu'on dit l'amour ça rend fou. Dans mon cas on dirait que c'est vrai. Juste tente de ne pas le faire souffrir, je ne veux pas que tu fasses comme MOI, oui je parle bien de moi et que tu gâches ta chance comme tu le dis si bien. Parce qu'on a qu'une chance si j'ai bien compris donc tente de la conserver le plus longtemps possible  » dis-je avec un sourire en coin. Ma voiture était juste là et j'allais sûrement rentrer chez moi. Je crois que j'avais réussi à libérer toutes les ondes négatives que j'avais, par contre pour Chrissy je pense que ça ne devait pas être le cas. J'avais du lui refiler enfin de toute façon ce n'était plus mon problème j'avais mise des distances avec Dorian et je n'allais pas le revoir avant un petit moment. Donc qu'elle se tienne tranquille la lionne elle pourra le garder un peu.

J'avais l'impression d'être à bout de souffle. Comme si je venais de courir un marathon sauf que je ne v'ais fais que sortir le fond de ma pensée. Les mots m'avaient largement dépassés s'emboîtant les uns aux autres sans que je ne puisse vraiment contrôler leur impact. J'avais aussi eu l'impression d'être méchante. De dire des choses que je n'aurais pas du mais, elle m'avait poussée à bout et il était devenue trop dur pour moi de me retenir. J'avais des limites comme tout le monde et elles les avaient franchit en s'acharnant de la sorte. Et putain, ça faisait du bien de tout sortir comme ça. « Je ne t'empêche pas d'y croire. Si t'as envie de croire en ça, vas y. J'ai pas le droit de briser ton espoir ou autre. Mais c'est malsain de venir me le dire à moi. C'est pas de l'honnêteté mais de la méchanceté gratuite. Alors vas y, crois ce que tu veux, espère la fin de ton choix mais vient pas après me dire que je ne suis pas compréhensive ou autre. J'ai en aucun cas l'obligation de te soutenir dans ce que tu penses. » Ouais et puis quoi encore ? J'allais tout de même pas l'applaudir ou un truc de la sorte ? J'savais pas trop dans quel genre de monde elle vivait mais, si elle avait été à ma place elle ne m'aurait en aucun cas consoler ou autre chose absurde du genre. « T'inquiète pas pour moi. T'inquiète vraiment pas. » Et je tournais les talons, prête à reprendre mon chemin. Elle n'avait plus rien à me dire maintenant, si ? Elle n'allait pas me retenir ?

La morale de l'histoire je ne serais jamais amie avec cette Chrissy. je dirais même plus elle est une sorte d'obstacle à ma vie plutôt qu'autre chose. pour moi elle était ce pion qui me dérangerait, mais ce pion qui un jour sauterait. Je ne le ferais pas sauter, car elle le fera elle même, elle détruira son couple elle même. Andréa un garçon que j'avais rencontré la connaissait et j'étais sûr qu'un jour elle pourrait retomber dans ses bras. Une nuit une seule et cette nuit là détruirait son couple. Moi je n'avais rien à faire, je ne pouvais rien faire parce que je n'étais pas assez garce pour ça. Je devrais sans doute l'être pour avoir plus de chance de récupérer Dorian. Mais je n'y arrivais pas.  « Tu causeras ta perte ou du moins tu causeras la perte de ton couple. Je n'aurais pas besoin de le faire parce que tu le feras toi même. pense à moi quand ça arrivera. Après si ça n'arrive pas et bien tant mieux pour toi  » dis-je en en tournant les talons. Voilà je n'avais plus rien à ajouter. Plus rien à lui dire à cette fille. J'attendais désormais, j'attendais la suite de cette histoire. Rentrant dans ma voiture j'étais contente d'avoir eu cette simple discussion avec elle. Au moins j'avais su à qui j'avais affaire et de toute façon j'étais sûr qu'elle mettrait pas longtemps avant de tomber dans les bras d'Andréa. Au départ ça serait un jeu de séduction et ensuite elle tomberait dans ses bras. Comme une mouche et moie je n'aurais pas à bouger le moindre petit doigt. A part attendre et tenter de trouver un moyen de me faire pardonner.