It is good to have friends pv CERCEI (a)

It is good to have friends

jackie and Cercei

Pas mal de chose avait changé depuis Pointe Cana. Ma vie avait pris un tout autre tournent. Je ne m’en rendais pas compte mais j’étais perturbée par ma situation. Mes sourires cachaient une incroyable frustration et mes pleures alimentaient ma colère. Ce soir, je me retrouvais seul. La solitude était devenue ingérable. J’avais besoin de ne plus penser, j’avais besoin de m’amuser et de laisser le temps d’une soirée mes problèmes de côté. Je claquais la porte de mon appartement laissant derrière moi un bazar pas possible. Je marchais tranquillement dans les rues de Cambridge avant de rentrer dans un petit bar. L’alcool n’était peut-être pas le meilleur des moyens pour oublier mais ce soir j’en avais besoin. « Un verre de tequila s'il vous plaît » dis-je avec un sourire. Ruiner le compte bancaire de ma mère était la solution. Le barman s’empressa et m’amena ma boisson. Sans prendre le temps, j’apportais le verre à ma bouche et bu cul sec. Je lâchais une petite grimace avant de mordre dans le citron qui m’était offert. « Un deuxième s’il vous plaît » dis-je en posant le verre devant lui. Il me servit et le même scénario se passa. Mon verre était vide et sans vraiment savoir pourquoi je pris mon téléphone : « Cercei c’est Jackie ! Tu veux pas venir me rejoindre au bar près de l’université… » dis-je en raccrochant rapidement. L’alcool montait petit à petit. Mon regard vagabondait alors que je faisais signe au serveur de me resservir. Une bien triste soirée.

Vider son esprit pour ne penser à rien, ne pas juger, ne pas essayer de penser au pire. Dans les moments les plus critiques, il faut savoir prendre les bonnes décisions. J'ai décidé dans ces situations là de me fermer au monde et de me refermer sur moi même comme cela, aucun soucis d'être déçu des autres, il suffit juste d'être en colère contre soit-même. J'étais allongée dans mon lit, la musique à fond dans mes oreilles quand mon téléphone sonna, pas le temps de décrocher que j'entendis Jackie au bout du fil, me demandant de venir la rejoindre. Pas le temps de répondre par l'affirmative qu'elle raccrocha. Au son de sa voix, je reconnus l'empreinte de l'alcool et la détresse, je suis forte dans ce domaine. Il faut croire. J'enfilais ma veste en cuir et j'allais la rejoindre, l'alcool ne ferait pas de mal après tout... Dix petites minutes après, j'y étais alors que le monde parlait fortement autour de moi. Un bref coup d'oeil dans la salle que je la vis, sa tignasse blonde buvant un verre... un autre. WOW il était tant que j'arrive. « Super Cece est là pour vous servir. » Je lui souriais alors que je voyais l'expression de son visage, il ne la trahissait jamais. Vraiment. « Toi, ça va vraiment pas. » Je faisais signe au serveur de me servir un verre avant de rajouter. « Allez raconte-moi ce qui se passe. »

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jackie and Cercei

Boire dans l’excessif ne me ressemblait pas. Pourtant, j’étais assise un verre à la main. Mon troisième ? Mon quatrième ? Tout commençait à devenir très flou autour de moi. J’affichais un grand sourire au barman. Illusion parfaite d’une vie douloureuse. Un sursaut me tira de ma petite rêverie passagère. « Super Cece est là pour vous servir. » je me mis à rire et lui fis : « Bordel tu m’as fait peur. » il n’y avait rien de bien marrant là-dedans mais mon degré de sérieux semblait avoir baissé. Elle me regarda quelques secondes et finit par dire à nouveau : »Toi ça va vraiment pas. » elle ne se trompait pas. Je n’allais pas bien mais le dire se révélait être difficile. Comment pouvais-je avouer que je n’allais pas bien ? Moi la fille mystérieuse et renfermée ? J’affichais une grimace. Réfléchir maintenant me donnait mal à la tête. Cercei fit signe au serveur de la servir, j’approchais mon verre et lui fis signe de m’en verser un nouveau. « Allez raconte-moi ce qui se passe ». Raconter, partager… J’avais tellement de mal avec ça même avec mes plus proches amies. « ma vie est un véritable bordel. Si tu savais, j’aimerais tellement pouvoir partir loin. Fuir » dis-je en soufflant. Fuir était la solution la plus lâche mais finalement la plus apaisante. Le serveur arriva avec la boisson et sans prendre le temps de le remercier j’apportais le verre à ma bouche et bus cul sec.

JE suis pas du genre à donner ma confiance comme cela, à la légère. Je suis plus la fille qui observe, qui tâte le terrain avant de se rendre compte combien elle peut faire confiance ou non. Et tout ça mène à quoi ? Absolument rien et parfois, on a de bonne surprise, comme celle de voir une Jackie, qui je suis sur dans le cas contraire ne se serait pas retournée sur moi et qui finalement est, je peux le dire une amie. Si si, alors parfois ça a du bon. Mais là elle semble ne pas aller super bien, j'endosse le consume de super cerces et j'arrive. « Navrée, mon super pouvoir de discrétion a bien joué son rôle. » Ce n'était pas drôle mais je ne me souciais pas de cela. Je la vis boire son verre, le degrés de mal être était à son sommet. Je plissais les yeux. « a la tienne. » comme pour accentuer son état. Bon je faisais de même grimaçant légèrement à la chaleur de l'alcool avant de lui dire. « D'accord, on a cas faire ça, on prend nos bagages et on se casse de cette université. » Je pourrais très bien le faire, c'est mon genre en plus de tout envoyer chier tiens. Je la regarde de nouveau. « Mais j'aimerai savoir pourquoi, j'aurai des arguments si on me demande pourquoi je quitte tout sur un coup de tête. Un garçon ? Pire la famille ? Les amis ? » Demandais-je alors, en mode curieuse mais sans la brusquer non plus. Je fis un signe au serveur de réduire l'alcool pour la charmante blondinette devant moi, je voulais qu'elle soit capable de parler.

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jackie and Cercei

Me plaindre, parler de mes problèmes ne me ressemblait pas. Transmettre mes émotions et mes craintes était rares mais aujourd’hui ce mur semblait si fragile. La venue de ma sœur, le mariage de ma mère, la relation avec Aidan. Je perdais petit à petit pied. L’alcool me permettait au moins de sourire plus facile. J’affichais un grand sourire lorsque Cercei me fit : « Navrée, mon super pouvoir de discrétion a bien joué son rôle ». Cercei était toujours très discrète. Elle arrivait à se faufiler là où personne ne pouvait. De nature grande gueule, elle pouvait se montrer discrète. Nous buvions nos deux verres. La jolie étudiante grimaça. La tequila ne me faisait plus rien, ma gorge semblait habituée. « D’accord, on n'a qu'à faire ça, on prend nos bagages et on se casse de cette université » je me mis à rire. Cercei était toujours partante pour tout. Elle était une amie exceptionnelle et dévouée. Qualité qui devenait de plus en plus rare. Je lui fis : « On s’amuserait tellement » dis-je en posant ma tête sur ma main. Ma lâcheté me poussait à vouloir fuir, comme Aidan l’avait dit. J’étais lâche. Elle me regarda et fit : « mais j’aimerai savoir pourquoi. J’aurai des arguments si on me demande pourquoi je quitte tout sur un coup de tête. Un garçon ? Pire la famille ? Les amis ? » je me mis à rire me rendant finalement compte que cette histoire incluait ma famille et un garçon. Un rire nerveux. « J’ai appris que ma sœur jumelle n’était pas morte. Un mini mois se balade dans Cambridge. Ma mère va se marier avec le père d’Aidan. Tu vois le délire ? » dis-je en rigolant. Je la regardais plus sérieusement et je lui fis : « et j’ai arrêté ma relation avec Aidan… »

J'avais donc raison, si Jackie buvait autant c'est qu'il y avait des soucis derrière tout ça. Ca ne me faisait pas peur, dans le genre douée à 100% pour aider les autres, je sais que je suis pas du genre, la fille super expressive dans les échanges affectifs et plus du genre à retenir mes émotions pour ne pas tout foutre en l'air, je voyais bien que ça n'allait pas et j'étais là pour les gens que j'aime. Jackie n'allait pas bien j'étais là. « C'est certain, la vraie teuf du siècle. » Je ne craignais pas les retombée, partir de l'université et puis quoi encore, puis au fond cela ne me gênait pas plus que ça, je pouvais comme ça partir, m'éloigner pour prendre vraiment du recul. So... Je comprenais. « Et ? » Je la regardais avec de gros yeux. certes que sa mère se marie si vieille c'est naze mais le reste. « Ne me dit pas que tu as fais ça, Jackie ! Tu l'as dans la peau ce mec, et je n'aime pas les président de confrérie, mais il est potable celui là. Ta paniquée ? » Je la regardais dans les yeux. « du genre on va être demi frère, c'est mal. Ce n'est pas ton frère, vous ne partagez aucun lien de sang, t'as pas le droit de gâcher ton bonheur... ATTEND NON DE DIEU TA SOEUR ? JUMELLE ? » Je fais un mouvement avec ma main autour de son visage. « ta copie conforme ? Mais comment ça se fait ? » Je la regardais avec de gros yeux, j'avais besoin d'explication, beaucoup d'explication.

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Parler, l’alcool rendait tout ça beaucoup plus facile qu’il ne l’était habituellement. Me livrer ne faisait pas partie de mes habitudes. En bonne conseillèrent d'exposer mes problèmes me mettaient toujours mal à l’aise. « Ne me dit pas que tu as faits ça Jackie ! Tu l’as dans la peau ce mec, et je n’aime pas les présidents de confrérie mais il est potable celui-là. Ta paniquée ? » si j’ai paniqué . Bien évidemment. Apprendre que son pseudo petit copain allait devenir votre demi-frère n’était pas rien. J’avais paniqué et je paniquais toujours. Je me mis à grimacer avant d’apporter mes mains sur mon visage. Avais-je Aidan dans la peau, mon ego de garce dirait que non mais au fond je savais qu’il occupait une place importante dans ma vie. Je m’attachais. « Oui, j’ai paniqué mais tu voulais que je fasse quoi ? Sincèrement sa rimerait à quoi de continuer quand on sait tous les obstacles qui s’offrent à nous. Continuer pour souffrir davantage ? Non merci… » dis-je d’un air dégouté. J’étais peut-être trop peureuse et pas assez optimiste mais la peur de souffrir me hantait toujours. Cercei poursuivit une nouvelle fois : « Du genre on va être demi-frère, c’est mal. Ce n’est pas ton frère, vous ne partagez aucun lien de sang, tu n'as pas le droit de gâcher ton bonheur… ATTENDS NON DE DIEU TON SŒUR . JUMELLE ? » cachant mon visage, je ne la regardais pas. J’avais toujours beaucoup de mal avec ça. Comment ma mère avait-elle pu me cacher son existence. « Ta copie conforme ? Mais comment ça se fait ? » copie conforme pour le coup. J’enlevais mes mains de mon visage pour la regarder : « Copie conforme, j’avais l’impression de me regarder dans le miroir. C’était étrange ! » dis-je en fronçant les sourcils. « Je suis née avec une sœur jumelle, normalement morte à la naissance mais faut croire que non » soupirais-je.

Je n'osais imaginer dans quel état elle devait se trouver, parce que je n'avais jamais vécu expérience pareille. Les secrets de famille c'est juste impossible à supporter, pour tout le monde. J'aurai jamais pensé que ce soit aussi chaotique avec sa vie, la pauvre biquette. J'avais envie de lui faire une calinou qui réconforte l'âme, mais c'était mal barré... « Ne met pas un terme à cette histoire pour les mauvaises raisons. Certes vos parents vont se marier, mais tu ne le fais pas parce que cette histoire commençait à avoir de l'importance pour toi. » Voici ma psychologie à deux balles. Une catastrophe pour tout le monde, mais j'essaye de me soigner comme je peux, après tout, il s'agit là d'être juste présente pour elle. Mais la nouvelle suivante était angoissante, une soeur jumelle cachée, quoi de plus angoissant que cela ? « Elle est comment ? Je veux dire hormis la ressemblance troublante. Bordel de merde, tu lui as parlé ? Deux autres s'il te plait. » Je prenais ma commande histoire d'assimiler ce qu'elle venait dire qui était pour le coup assez déroutant pour ne pas dire, angoissant. La pauvre. « Allez Jackie, on va trouver un plan, si tu veux te débarrasser d'une jumelle maléfique, je peux m'en charger. » Je tentais la pointe d'humour pour détendre l'atmosphère, elle en avait besoin.

Spoiler:

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« Ne met pas un terme à cette histoire pour les mauvaises raisons. Certes vos parents vont se marier, mais tu ne le fais pas parce que cette histoire commençait à avoir de l’importance pour toi » malgré la réalité constante. Cercei n’avait pas tort. Cette relation était importante pour moi. Aidan avait réussi là où pleins avaient échoué. Il me connaissait. Pour tout vous avouez j’étais perdue. Tiraillé entre deux mondes et deux fatalités. Je me mais a soufflé et finit par dire : « Moi Jackie Elie Stevensen complètement perdue, t’y croit toi franchement » dis-je en soufflant une nouvelle fois. Ma situation était désespérante. Je le savais mais malgré tout ça j’essayais de garder la tête haute. Boire me permettait de ne plus penser et j’en avais besoin. « Elle est comment ? Je veux dire hormis la ressemblance troublante. Bordel de merde, tu lui as parlé . Deux autres s’il te plaît » la venue de Marley étaient encore difficile à croire. Ma sœur jumelle n’était pas morte. J’affichais une grimace, cette nouvelle n’avait rien d’une bonne nouvelle. Ma vie avait été déterminé à partir de cela, ma mère m’avait détesté pour ça. « C’est une conasse, le portrait craché de notre mère. » dis-je en levant les yeux. « Oui, je lui ai parler et pour te dire j’ai même l’impression qu’elle parle comme moi. C’est étrange, vraiment » dis-je en prenant un des verres qui venaient d’être servis. Pour le coup, les limites allaient être reportées pour plus tard. « Allez Jackie, on va trouver un plan, si tu veux te débarrasser d’une jumelle maléfique, je peux m’en charger. » je me mis à rire et finis par lui dire : « Je veux bien franchement, occupes-toi de ma mère aussi tiennent » dis-je en rigolant.

« T'sais... il faut un début à tout. Certes, tu te serais bien passé de cela, mais voilà, c'est comme cela. » En gros, je n'étais d'aucune aide, de loin ou de près, dieu que je m'agace à être comme cela. Parfois je me dis qu'il serait plus simple que je me taise, je ne suis pas une grande amie, juste une fille compliquée qui essaye de jouer les amies. Je n'avais pas les bons mots, les bonnes paroles. J'étais vide de sens, mais je ne me démontais pas, ce n'était ni l'endroit ni le moment. « Toute manière ce n'est que dans les films quand la soeur jumelle cachée est gentille. » Une dure mais réelle façon de voir les choses. Je m'étais rendu compte de cela avec le temps, il fallait se rendre sur le fait, la vie n'était jamais comme on l'avait souhaiter, la preuve je voulais être catwoman et j'étais vraiment loin de ce modèle. « Pas de soucis, je m'occupe de tout, je t'ai pas dis mais dans mon pays je suis tueur à gage. Imagine moi avec la tenue. » Je lui faisais un clin d'oeil afin qu'elle essaye de souffler, c'était le plus important sinon elle allait exploser et ce n'était absolument pas bon. Pas du tout. « Plus sérieusement, il faut prendre les choses une à une, sinon on va se perdre... surtout si on recommande des verres. » Ce qui était forcément le cas.