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La vérité qui heurte
Elle semblait aussi surprise qu’heureuse d’apprendre que j’avais peine à subir ce qu’elle me faisait. Le mot pouvait sembler un peu fort, la torture n’était-elle pas supposé être désagréable à celui qui la recevait? Je ne savais simplement plus quoi penser, mais lui faire promettre de s’arrêter semblait la solution la plus évidente. Il me fallait négocier évidemment, il n’y avait jamais rien de gratuit dans la vie. Et puis je savais, oh combien je la connaissais... elle adorait me faire perdre patience. «Hum... Laisse moi réfléchir Dex...» Évidemment. Je roulai les yeux au ciel, ce qu’elle pouvait m’énerver parfois celle-là! Elle se joua encore de mes lèvres, les possédant de son regard brûlant pour ne laisser aucun reste à la subjectivité. Elle me frôla du bout de ses doigts, puis se fient plus imposante contre mon épaule. Je serrai la mâchoire pour ravaler mon envie de m’en dégager. «Peut-être que... Oh chéri, je ne pourrais jamais être sage, ni aujourd'hui, ni demain, tu sais que...» Je fronçai les sourcils, la laissant jouer la carte du mystère et patientant ces prochains mots sans laisser paraître mon agacement. Elle se mordit la lèvre pour ponctuer sa phrase, oh ça c’était de la pure provocation. «Mon envie pour toi, mon désir et tout mon amour,. ne peuvent pas s'éteindre, c'est un brasier, un immense feu éternel que tu as allumé en moi et l'immensité de la chose fait que rien ne peut stopper ça, peu importe ce que tu fera» Peu importe ce que je ferais hum? Était-ce une manière de me mettre au défi ça? Je le pris comme tel du moins. Elle ne pouvait même s’imaginer ce que j’avais en tête, ce que je désirais lui faire subir et ce qu’elle méritait par dessus tout. Ma main se porta à la sienne qui tenait toujours mon épaule et je l’en dégageai violemment. Son bras flotta dans l’air comme un pendule mal réglé. Attendant qu’il s’immobilise, je la poussai ensuite sur le divan. Son dos rencontra le dossier avec rapidité, juste le temps de la désarmer, juste le temps de lui sauter à la gorge en m’asseyant à califourchon sur elle. Mes genoux me tenaient brandis dans les airs, ma ceinture lui arrivant sous le menton. Comme je ne tenais pas exactement à lui épargner le moindre mal je m’assis sur ses cuisses, les possédant entières et sous la totalité de mon poids tout de même important. «Tu veux savoir ce que j’ai envie de te faire hum? De quoi je fantasme quand je te vois?» Je lui attrapai le menton d’une main, la forçant à garder ses yeux bien dans les miens. «J’ai envie de te mordre, j’ai envie de déchirer tes vêtements, mais pas dans le but de te voir nu, seulement parce que ça te ferait de la peine. J’ai envie de te gifler, de te faire crier, mais jamais de plaisir. Tu comprends ce que je te dis?» Je serrai les dents sous la violence de mon imaginaire. Ces choses je les avais voulu trop de fois, j’en avais même rêvé quelques nuits. Il ne restait plus que ce désir ardent pour elle, lui faire mal et lui faire regretter celui qu’elle m’avait fait. «Et maintenant? Toujours envie de me provoquer dis moi?» Je la regardai sévèrement, cherchant son âme à travers cette mascarade. Certainement elle avait aussi envie de se venger, d’épurer mon corps de l’odeur qu’y avait laisser l’autre. Allez, essaie de me faire peur petite.
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