[Prue & Drew] What happened tonight ?

••• WHAT HAPPENED TONIGHT ? •••

Inman Square, Cambridge (MA)
Prudence & Andrew

Ce dont il avait le plus peur actuellement s’était finalement déroulé ! En effet alors qu’il venait de répondre aux dires de son interlocutrice, il avait pris le verre qu’on lui tendait et subitement celui-ci avait explosé dans sa main. Il était en train de craquer, la bombe à retardement qu’il était en ce moment venait d’exploser… Cependant ce n’était pas un si gros pétage de plomb qu’il était en train de faire parce qu’il ne pouvait pas craquer devant Prue ! Néanmoins, il ne parvenait plus à se contrôler et encore moins contrôler ses membres… Heureusement qu’elle avait réagi très vite, elle avait arraché le torchon que tenait le barman qui semblait complètement désemparé par cette situation ; puis elle l’avait soigné silencieusement… Puis lorsqu’elle eut terminé, elle avait posé sa main contre sa joue en murmurant quelques mots cherchant de son mieux à le rassurer. Il avait soupiré avant de lui présenter ses excuses tout en la remerciant de l’avoir soigné… Il lui caressa par la même occasion la petite éraflure qu’elle avait sur sa jolie pommette… Elle se mit à le fixer intensément de ses prunelles vertes qu’il aimait tant. Il se perdit dans la contemplation de ses yeux… Il aimerait tant être dans son esprit afin de comprendre ce qu’elle était en train de penser, en particulier, il aimerait tant savoir ce qu’elle pensait de toute cette histoire… Sa voix se fit entendre, elle lui murmurait que ce n’était pas grave. Puis sur ces mots, elle lui prit sa main valide dans sa main puis elle le mena dans un coin de la pièce. Après avoir dégagé les rideaux, elle lui dit de s’asseoir sur les rebords de la fenêtre alors qu’elle restait debout à ses côtés. Elle lui posa une question hésitante… Une bonne question d’ailleurs ! Allait-il voir sa fille autrement sur une photo ? Eh bien il ignorait royalement la réponse… Il la rapprocha un peu plus de lui avant de se pencher pour déposer un baiser sur son éraflure puis il lui murmura : « Je ne sais pas… Et même si j’aimerais bien la voir, j’avoue que cela me fait un peu peur de la rencontrer… Pour le moment, je me contente de la regarder sur sa photo. », sur ces mots, il prit son IPhone puis il chercha la photo de sa petite fille puis une fois trouvée, il donna son téléphone à son amante, amie et peut-être beaucoup plus maintenant… Qui sait ?

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Debout à ses côtés, sa main m’intimais de me rapprocher de lui. Ce que je fis sans faire de résistance, avant de m’assoir à ses côtés. Il déposait un doux baiser sur l’éraflure causé par le bout de verre brisé. Cela me procurait une douce sensation au creux de mon ventre. A ce moment précis, je me sentais comme une débutante et cela était difficile à admettre. « Je ne sais pas… Et même si j’aimerais bien la voir, j’avoue que cela me fait un peu peur de la rencontrer… Pour le moment, je me contente de la regarder sur sa photo. » L’entendre me dire qu’il avait peur de la rencontrer, me fit légèrement sourire. Andrew Kenworth me confiait ses inquiétudes, lui qui était si secret sur ses émotions. Il semblerait qu’en ma compagnie, il se permettait un petit écart et cela ne me laissait pas indifférente. Prenant appui sur son épaule, je l’observe sortir son iPhone de sa poche, cherchant dans la galerie d’image, une photo particulière. Enfin, il s’arrêtait sur l’image d’une petite fille blonde aux yeux bleus. Voir son enfant en photo, rendait cette situation plus concrète. Tous les bébés blonds pouvaient se ressembler, mais cette petite avait des airs à Andrew. C’était presque flagrant. Etant tout de même effrayé par cette situation, je ne pus m’empêcher de la trouver mignonne. Mes yeux restaient fixés sur ce petit bébé. Dire ce que je ressentais à ce moment précis était difficile, mais le fait qu’il partage cela avec moi, rendait les choses plus sérieuses. A présent, qui pouvait dire ce que nous étions réellement l’un pour l’autre ? « Elle…te ressemble » Trois mots. Trois petits mots qui eurent peine à sortir de ma bouche. Ils étaient restés coincés dans ma gorge et seule la force, m’avait permise de les lui dire. Que dire de plus ? Quel genre de mots disait-on dans pareille situation ? Je ne me comportais pas comme la plupart des filles, autrement dit, je ne m’extasiais pas devant un bébé pour faire plaisir aux parents.

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Inman Square, Cambridge (MA)
Prudence & Andrew

Alors qu’elle l’avait emmené avec elle dans un coin tranquille où ils seraient totalement à l’écart mais également à l’abri des oreilles indiscrètes, Drew ne faisait rien d’autre que la suivre tout en jetant un œil à sa main invalide. Quel idiot il avait été tout de même ! Il n’en revenait pas encore d’avoir autant craqué et surtout devant la seule personne qui n’aurait jamais du le voir exploser intérieurement, malheureusement le mal était fait et le torchon qui enveloppait sa main invalide était la preuve vivante de son pétage de plomb. Arrivés près d’une fenêtre, sa compagne avait fait un peu de place en ouvrant les rideaux puis elle avait dit de s’installer sur le rebord. Il l’avait réclamée auprès de lui et après qu’il eut déposé son baiser sur la petite éraflure sa jolie pommette, il avait répondu qu’il aimerait bien la voir sa fille mais il ressentait également de la peur à l’idée de cette rencontre puis il lui avait montrée la photo de sa petite tête blonde… Bien qu’il n’avait jamais voulu être père surtout à son âge, il n’avait pu résister au charme de la petite Aliénor et ce même si ce n’était qu’une photo, la beauté de sa fille était captivante… Elle tenait parfaitement de ses deux géniteurs ! Il la regarda tendrement alors qu’elle fixait les traits d’Aliénor, il se douta qu’elle ressentait en ce moment même des sentiments contradictoires… Cela rendait presque leur relation – si on pouvait appeler cela une relation – plus sérieuse, ça prenait vraiment un tour que les deux jeunes gens n’auraient jamais cru… Qu’ils le veuillent ou non, ils étaient très liés l’un à l’autre et leur besoin de l’autre ne pouvait être assouvi uniquement s’ils se trouvaient ensemble… Les mots qui sortirent de la bouche de Prue avaient peiné à sortir mais il ne s’en offusqua guère parce qu’il la comprenait… D’ailleurs, il ne savait même pas quoi lui répondre là actuellement… Il lui caressa doucement la joue avec son doigt avant de murmurant : « Elle respire la fierté de ma famille… Je me demande comment elle se comporterait avec moi… » Il se tut continuant de la caresser doucement. Il chercha son regard avant de demander d’une voix hésitante : « Que penses-tu de tout ça ? Est-ce que tu pourrais m’en vouloir… d’avoir… eu un enfant ? », sa question était celle qu’il souhaitait poser depuis le moment où il lui avait annoncée qu’il était papa… Cela voulait dire qu’il se préoccupait d’elle et de ce qu’elle pense…

(Invité)

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D’un doigt, il me caressait la joue comme attentif à ma réaction. « Elle respire la fierté de ma famille… Je me demande comment elle se comporterait avec moi… » Je ne pouvais lui en vouloir de se poser cette question. Je trouvais même cela très digne de sa part. Certains prenaient peur et ne voulaient savoir de leur enfant, mais pas lui. Lui, il voulait être là pour sa fille. C’était tout à son honneur. « Elle t’adorerait.. ; » murmurais-je à son oreille. Andrew était une personne complexe et imprévisible, mais pour une raison que j’ignorais, je le savais très aimant. Notre relation n’avait jamais été aussi compliqué que maintenant et depuis nos retrouvailles, nous nous étions rapprochés. Ses yeux bleutés cherchaient mon regard, avant de me glisser quelques mots qui se voulaient hésitants : « Que penses-tu de tout ça ? Est-ce que tu pourrais m’en vouloir… d’avoir… eu un enfant ? » La question qu’il me posait prouvait l’un des fondements de l’étrangeté de notre relation. En tant qu’amie, mon avis ne devait pas être aussi important que le sien, mais ce soir, cette relation prenait une toute autre tournure. Ce qui c’était passé cette fameuse nuit, au bord de cette route déserte, avait tout changé. Rien ne serait comme avant et nous en avions parfaitement conscience. Seulement, une partie de nous résistait encore ou peut-être était-ce qu’une illusion ? « Mon avis ne devrait pas compter… » Je soupirais doucement, fuyant son regard. « mais…, je ne pourrais pas t’en vouloir. C’est ton enfant et tu vas être père. C’est elle qui doit être la plus importante. Maintenant, il ne s’agit plus que de toi-même, mais il s’agit de sa vie à elle. Elle doit passer avant tout le reste, y compris toi-même. » Pour les derniers mots, j’avais planté mon regard dans le sien comme pour souligner l’importance de mes mots.

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Inman Square, Cambridge (MA)
Prudence & Andrew

Dans leur coin tranquille, lui assis sur le rebord de la fenêtre et elle tout près de lui, ils semblaient être totalement dans leur monde et personne ne pourrait venir les perturber, à moins d’être un fou de la vie. Il lui caressait doucement la joue alors qu’il disait que sa fille respirait la fierté de sa famille et de plus, il se demandait comment ça se passerait avec elle. La jeune femme lui murmura à l’oreille que sa fille l’adorerait. Euh… Cela restait à prouver tout de même parce qu’il était tout de même un Kenworth et tout le monde savait que sa famille n’était guère réputée pour être une famille très aimante : on disait d’eux qu’ils avaient le cœur aussi froid que de la glace ! Mais la réponse de Prue lui donna un léger sourire sur les lèvres avant qu’il ne lui pose ses questions qui lui trituraient l’esprit depuis quelques minutes… Mais pourquoi cela lui importait à ce point ? Eh bien même s’il refusait de l’accepter, le jeune homme ne pouvait nier que sa relation avec Prudence devenait de plus en plus compliquée et que de nouvelles variables inconsidérées avaient fait leur apparition. Celles-ci avaient fait leur première apparition cette fameuse nuit où ils avaient fait l’une des séances de galipettes les plus torrides de leur existence mais surtout où il lui avait annoncé qu’il y avait quelque chose d’inexplicable entre eux qui les attirait irrévocablement l’un vers l’autre… Mais ni l’un ni l’autre ne souhaitait y succomber ! Elle parla enfin en commençant par dire que son avis à elle ne comptait, puis elle avait soupiré fuyant son regard avant de poursuivre… Elle disait qu’elle ne pourrait pas lui en vouloir. Elle lui dit que ça devait être sa fille qui soit la plus importante et qu’elle devait passer avant tout le reste… Elle l’avait regardé dans les yeux… Il ne put résister à l’envie de promener son doigt sur les lèvres de la jeune – des lèvres qu’il voulait de nouveau goûter – mais il résista à la tentation pour le moment et en la regardant droit dans les yeux, il dit d’une voix éteinte : « Prue… Ton avis est très important pour moi ! Et tu as raison, ma fille doit passer en priorité dans ma vie mais pour le moment, j’ignore quand cela arriverait ! Et j’ignore complètement comment être un père… »

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Clairement, Andrew voulait avoir mon avis et je présume que je devrais me sentir touché. Seulement, cela ne faisait qu’accroître le doute qui planait au-dessus de nous deux. Confuse, j’avais d’abord hésité à lui dire ce que je pensais. Puis, après quelques mots, je l’avais affronté du regard en lui disant que sa fille devrait être plus importante que tout le reste. Il était père maintenant et il ne pourrait pas faire comme il le voulait. A présent, il serait responsable de sa vie et cela même si c’était la mère qui en avait la garde. Son doigt glissait de ma joue à mes lèvres dans un geste inconsciemment sensuelle. Comment voulait-il que je garde mon sérieux en agissant ainsi ? Pendant un instant, je crus qu’il allait m’embrasser, alors que son regard était rivé sur mes lèvres. « Prue… Ton avis est très important pour moi ! Et tu as raison, ma fille doit passer en priorité dans ma vie mais pour le moment, j’ignore quand cela arriverait ! Et j’ignore complètement comment être un père… » Ses premiers mots me touchèrent contre mon gré. « Pourtant ça ne devrait pas être le cas » disais-je en posant ma main sur son poignet, alors qu’il me caressait les lèvres. « Il n’y a pas de manuel pour être père. C’est quelque chose que tu as en toi. » J’étais très mal place pour parler de ce genre de situation. « Tu n’es pas forcément comme tous les hommes de ta famille. » Mes derniers mots étaient sortis tout seul. Je savais à quoi il faisait référence. Sa famille était des dirigeants et dans ce genre de milieu on ne montrait pas ses émotions en publique, car cela était signe de faiblesse. Je savais ce que c’était en quelque sorte. Les hommes de ma famille faisaient la même chose, mais contrairement à celle de sa famille, les miens, n’étaient pas tous comme cela. Un de mes oncles ce foutait de ce genre de principe. Néanmoins, même si Andrew était un homme bon, il avait cette facette de sa personne qui le rendait imprévisible et dangereux. Je savais qu’en affaire il ne montrait aucun écart. D’ailleurs, sa réputation le précédait. C’était un homme puissant et plein de ressource.

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Prudence & Andrew

Rien ne se passait vraiment comme il l’avait prédit ! Cette soirée était véritablement en train de devenir la plus mauvaise soirée de toute son existence ! Tout cela était de la faute d’Evanna mais il ne devait pas nier sa propre faute… Il avait à nouveau laissé une de ses amies en plan, mais on pouvait dire que pour Leo, c’était une erreur de parcours parce qu’il ne se souvenait plus qu’il lui avait demandée de venir assister à la vente de charité des Winthrops ! Cependant la voir avec Evanna l’avait tué, ça l’avait moins touché que voir Prue avec Emrys… Mais que lui arrivait-il ? Depuis quand attachait-il de l’importance aux autres ? Il était un Kenworth, par tous les Saints ! Il devait passer ses intérêts personnels avant les autres parce que les autres allaient toujours lui mettre des bâtons dans les roues afin de l’éliminer de la course ! Il ne devait se fier à personne, mais ce soir il ne respectait guère ce fameux crédo de sa famille… En effet, d’une il avait annoncé à Prue qu’il était papa d’une petite fille de quinze mois et de deux, il lui demandait son avis sur la question. Entre temps, n’oublions pas la scène du verre explosé ! Oui, le jeune homme était en train de s’enfoncer dans un gouffre sans fond à l’intérieur duquel il allait avoir du mal à remonter… Ce serait presque impossible tellement il était bas actuellement. Il était beaucoup trop touché par de nouveaux sentiments et cela le rendait très vulnérable : comment allait-il prouver à ses adversaires qu’il était un homme d’affaires digne de ce nom ? Tout le monde des affaires le connaissait avec un air froid voire très hautain mais s’ils le voyaient aujourd’hui, il n’aurait plus aucune crédibilité ! Néanmoins, Prue avait réellement le don de le déstabiliser, de le rendre ainsi vulnérable au point qu’il lui avoue des peurs inavouables. Ses mots le touchèrent parce qu’ils se voulaient être rassurants mais cela lui faisait décupler sa peur de l’inconnu en fin de compte ! Il n’hésita plus avant de se pencher et de murmurer tout contre ses lèvres : « J’ignore si j’ai la fibre paternelle mais oui je souhaite me démarquer de ma famille… De toute façon, ça a déjà commencé avec le fait que mon premier enfant soit… Une fille ! Et si, ton avis m’importera toujours… Princesse ! », ce faisant, il déposa ses lèvres sur les siennes et il l’embrassa passionnément.

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Assise à ses côtés, je tentais de la rassure du mieux que je le pouvais. Chose nouvelle pour moi, car je n’avais pas l’habitude de le faire. Le voir ainsi, était tout nouveau pour moi. Jamais encore, il m’était apparu aussi peu sûr de lui. Sous ses airs de grand pdg, se cachait un autre homme, mais comme on le lui avait surement appris, il taisait cette partie. « J’ignore si j’ai la fibre paternelle mais oui je souhaite me démarquer de ma famille… De toute façon, ça a déjà commencé avec le fait que mon premier enfant soit… Une fille ! Et si, ton avis m’importera toujours… Princesse ! » Se démarquer était une bonne chose. Différent des autres, il pourrait bâtir de plus grande chose et surtout, être lui-même. Suite à ses mots, il se penchait vers moi, plaquant ses douces lèvres contre les miennes. Envahis de frissons, je glissais mes mains dans ses cheveux. Dans ce baiser, ce fut plus qu’un simple échange, je pouvais sentir son désarroi. M’agrippant à lui avec passion, je tentais de lui transmettre tout ce que je ressentais, voulant le rassurer. Ce soir, nous avions une fois de plus, franchis une autre limite, nous dévoilant un peu plus. C’est le souffle court, que je mettais fin à notre étreinte. Mes lèvres près des siennes, je lui chuchotais quelques mots : « Rentre avec moi ce soir » Depuis mon entré à Harvard, je n’avais fait venir aucun homme dans mon lit. Premièrement, je partageais ma chambre avec ma meilleure amie de Yale et deuxièmement, c’est trop intime pour qu’un homme est cette chance. Seulement, ma meilleure amie était repartie et je me retrouvais seule dans cette chambre. De plus, une voix au fond de moi, me poussait à réaliser ce que je désirais le plus : je le voulais près de moi. Me relevant, je tendais ma main vers lui, une lueur fougueuse dans le regard.

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Inman Square, Cambridge (MA)
Prudence & Andrew

Leur petit moment intime en ces lieux touchait à sa fin et c’était une fin qui pourrait être considérée comme heureuse surtout après tout ce qu’il s’était déroulé pendant cette soirée. Mais malgré tout, et même malgré la blessure qu’il avait à la main, Drew se sentait plus léger d’avoir enfin réussi à annoncer à Prudence son plus gros secret actuel : sa paternité ! Même si on pouvait dire que ce n’était guère une soirée propice à tant de confidences, les fameux événements qui s’étaient déroulés avant, avaient conduit à ces mêmes confidences qu’il venait de faire… Et comment dire ? Cela le mettait très mal à l’aise et véritablement vulnérable parce que jamais une fille n’avait été aussi importante pour qu’il ose à ce point nommé à lui parler de sa peur d’être père mais la réaction de Prue dans cette histoire n’était véritablement pas celle à laquelle le jeune homme s’attendait… En effet, il avait redouté le fait de devoir affronter une Prudence très remontée contre lui à cause de son écart de conduite très grave, mais celle qu’il avait à ses côtés actuellement, dépassait son entendement. Ses paroles le touchaient énormément et ça créait encore plus d’intimité entre eux : c’était presque certain maintenant qu’il n’y avait plus que Prue dans son esprit et lorsqu’il l’avait embrassée, quelque chose se passa ! Il avait peur de la perdre… Elle était sienne ! Leur baiser avait quelque chose de bien différent par rapport à ceux qu’ils échangeaient d’ordinaire. Et ce qu’elle proposa lorsqu’elle mit fin à leur baiser surprit énormément le jeune homme ! Elle voulait qu’il vienne avec elle ? Il ne savait que dire mais il sourit avant de répondre tout contre ses lèvres : « D’accord… J’en serais très honoré ! », sur ces mots, il la rejoignit en lui prenant la main puis ils sortirent ensemble de la salle où la vente continuait encore ! Ils prirent la direction de la voiture de Prue… Au passage, il avait appelé l’un de ses hommes pour qu’on prenne soin de sa propre voiture et une fois cela fait, il se concentra sur sa Dunster…

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