THÉVERY ❥ Shot me with your bang,

 
  « Disons que tu devrais peut-être éviter de rouler avant quelques temps » Je ne pus retenir un rire forcé dans sa direction. C'est qu'il avait totalement raison en plus ce con, je le savais parfaitement avant de me mettre à le taquiner avec la bonne femme qui nous avait proposé un club d'échangisme. « N’importe quoi. Mais moi je voulais Odette » Je ne pus que me mettre à rire une nouvelle fois, cette Odette nous avait apporté bien des galères. « Quand on y réfléchit bien, on a vraiment morflé ce jour là » Soupirant, je le suivais toujours à travers le bois. « Amen mon frère. » Je songeais n'empêche que j'avais failli causer sa mort à celui là aussi. « Il m’en faut plus pour mourir » Il s'était un peu mit à rire et je ne pus que le suivre dans son délire. « Ouep, toi tu es un petit battant ! » Soudain, nous arrivâmes devant une grande maison bien lugubre qui foutait les jetons, je refusais très clairement de rentrer dedans. J'avais assez eu mon lot d'emmerde quand même. « Mr Cameron aurait-il peur ? » Hein, hein. Et pas qu'un peu. « Tu pourrais pas plutôt faire demi tour pour qu'on aille se boire une bière et que tu me racontes ta vie hein ? » Ouais c'était peut-être mieux comme programme, d'autant plus que je ne me souvenais pas de ce qui c'était passé dans cette affreuse maison. « Il faut que tu retrouves tes souvenirs alors tu te bouges le cul et tu fais pas ta fillette » Uf méchant Avery ! Mais c'est qu'il pourrait presque faire peur. « Et si j'veux pas ? Tu vas m'fouetter avec ta ceinture ? » Riant un peu je perdis mon sourire lorsqu'il m répondit : « Hm… une folle. Et une bouteille de rhum » Et encore plus quand une voix sortie de nulle part riposta : « Elle vous emmerde la folle » Regardant paniqué les alentours, je remarquais une femme. « On avait trouvé cette maison la dernière fois. Mon ami aimerait bien la revoir.. pour s’en rappeler » Secouant la tête je jugeais pas cela nécessaire. « C'est pas grave sinon, ne dérangeons pas cette femme. » Je reculais déjà de quelques pas. « Dégagez d'ici ! » Pas très aimable d'ailleurs. « C'est bon pas la peine de sortir les crocs ! » Optant pour une mine choquée, je jetais un regard en biais à mon pote. « Au pire on peut peut-être s'arranger autrement. Vous avez pas un petit numéro de téléphone. Avery ici présent pourrait bien être intéressé ? Ou vous vous appelleriez pas Odette par hasard ? » Je partais trop loin et mes rires le prouvait. Avery allait me détester.




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« Tu pourrais pas plutôt faire demi tour pour qu'on aille se boire une bière et que tu me racontes ta vie hein ? » Se serait trop simple et il y aurait aucune chance qu’il retrouve sa mémoire. Ici, même si les chances sont réduites, il peut réussir à se rappeler de la femme. Je soupira en m’avançant vers la porte d’entrée sans répondre.  « Et si j'veux pas ? Tu vas m'fouetter avec ta ceinture ? » Je ris doucement. « Ne me sous-estime pas Cameron »  Je frappa à la porte sans une once de peur ou d’hésitation. Je sais déjà ce qu’il y a dans cette demeure alors la crainte de l’inconnu n’est plus présente. C’est la même jeune femme de la dernière fois qui ouvrit la porte, m’insultant au passage. « C'est pas grave sinon, ne dérangeons pas cette femme. » Je tourna ma tête vers Théo avec une expression qui veut dire ‘Vraiment ?’. Tss... c’est un vrai trouillard. « Dégagez d'ici ! » Et elle ne m’aide pas non plus celle là. A croire que le destin a jugé que Théo ne se souviendra pas de cette escapade dans la foret. « Au pire on peut peut-être s'arranger autrement. Vous avez pas un petit numéro de téléphone. Avery ici présent pourrait bien être intéressé ? Ou vous vous appelleriez pas Odette par hasard ? » Cette fois je ne pris pas la peine de me retourner vers mon ami, mais le bouscula pour qu’il se taise. Je le déteste ce gars, je le hais. « Excusez moi. Je soupçonne les médecins de lui avoir retiré quelques morceaux de cerveau. » Théo était toujours en train de rire devant la jeune femme qui elle n’est pas du tout enchantée par la situation. « J’crois qu’on va y aller » lançais-je à Théo. Sans un mot du plus, je recula de quelques pas puis entama le retour. « T’es vraiment un con toi ! » Même si il m’a fait passer pour un gros dragueur désespéré j’éclata de rire. Sauf qu'en riant je marchais et me pris une branche en plein dans la gueule. « PUTAIN DE MERDE ! JE HAIS CETTE FOUTUE FORET ! » criais-je en posant une main sur mon front. Une fois sur la route, je deglutis en ne voyant plus le taxi. « On se fout de notre gueule … »

 
« Ne me sous-estime pas Cameron » Non, je ne voulais pas le sous-estimer. En cet instant même, il était probablement beaucoup plus fort que moi et avec mon bras dans le plâtre il pouvait certainement me foutre la pâté sans soucis. Arrivant devant la soit-disante maison devant laquelle nous nous étions un soir retrouvé dans la merde, Avery décida de toquer à la porte, laissant la place à une femme qui nous ouvrit la porte et qui ne sembla pas du tout contente de nous trouver sur le pas de sa porte. Laissant quelques blagues s'échapper de ma bouche, je savais d'avance que cela n'allait pas plaire à Avery. D'ailleurs quand je mentionnais à la bonne femme si elle avait un numéro pour lui, celui-ci me bouscula pour me faire comprendre que je devais la boucler. Mais je n'en avais absolument pas envie, si j'avais perdu des souvenirs avec lui, je gardais mon sens inouïe et idiot de l'humour. « Excusez moi. Je soupçonne les médecins de lui avoir retiré quelques morceaux de cerveau. » Haha, très drôle, ou pas. Je n'avais pas perdu des morceaux de cerveau, sinon quelques souvenirs des plus important même si d'un côté je continuais de rire comme une poule jactais. « Oui en effet, madame, je suis un fou tout droit sorti d'une asile de malade mentale. » Je riais de plus belle alors que la maison continuait de me foutre la frousse. « J’crois qu’on va y aller » lOh oui, il avait totalement raison. Acquiesçant avec un grand signe de tête, je reculais tranquillement. « T’es vraiment un con toi ! » Je sais. Et si je crus qu'il allait me foutre son poing dans la figure, il n'en fit rien, riant juste à son tour. « Désolé, mais je n'ai pas pu résister à cette merveilleuse envie de te faire passer pour un trou duc'. » Quel bâtard je faisais. « PUTAIN DE MERDE ! JE HAIS CETTE FOUTUE FORET ! » Je riais encore plus fort lorsqu'il disait cela, pendant que nous marchions et que nous arrivions là où le taxi nous avait laissé. Mais quel taxi ? Il n'y en avait plus. « On se fout de notre gueule … » Ou il avait choisi le mauvais chauffeur de taxi. « Génial ! Il ne manquait plus ça... » Et alors que je semblais désespéré, je remarquais qu'un gros vans avec des grosses fleurs avançait vers nous. Donnant un coup de coude à Avery, je lui disais : « Mates ça ! Faisons lui signe, il s'arrêtera peut-être ? » Levant mon bras de valide en l'air, je ne crus pas un seul instant que sa pouvait marcher. Mais le vans s'arrêta juste devant nous. À travers une fenêtre de celui-ci, un homme avec de longs cheveux blonds, une costume en daim chelou et des grosses lunettes de soleil rondes, en sorti sa tête. « Alors les amis ? Besoin d'un tour ? » Nous venions de remonter dans le temps, les années 70º et la vieille époque hippie ma parole !



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