Mallory & Diego - The best evenings of Cambridge

« Ah, tu me rassures ! » Moué, bah je n’étais pas rassuré pour autant. Je le connaissais pas ce Declan. Il apparaissait seulement dans la bouche de Mallo. « Faudrait qu’tu m’le présente un jour » disais-je d’un ton détaché pour éviter qu’elle ne se pose des questions. En réalité, je risquais de tester le jeune homme et cela en m’appliquant avec attention ! « Allez, crache ta valda, tu en meurs d’envie… dis-moi que je dois être prudente j’ai follement envie que tu te lâches à tous points de vue ce soir, puis j’aime pas quand t’es tout silencieux comme ça » J’arquais un sourcil dans sa direction. Sérieusement, je n’étais pas du genre à faire des leçons moralisatrices. Je n’étais pas doué pour ça. « T’es insolente ce soir » Finissant mon verre d’une traite, je le jetais dans une des poubelles, avant de fondre sur elle et de la choper par la taille. A présent, je la portais comme un sac à patate, tandis que son verre c’était renversé sur le sol goudronné, aspergeant un peu ma veste au passage. « En plus tu salie mes vêtements ! Que vais-je faire de toi ? »

« Mais quand tu veux ! » lança-t-elle d’un ton ravi car cela prouvait que Diego ne voyait pas la relation de Mallory avait son Declan chéri d’un si mauvais œil. Voilà qui la rassura d’un coup d’un seul et ragaillardit son sourire sans attendre. Elle qui avait craint le pire, cela ne semblait plus utile désormais. « Insolente ? Oh si peu ! Je m’entraîne un peu à l’être… c’est crédible tu trouves ? » lui tira-t-elle la langue sans s’attendre une seule seconde à être soulevée comme un vulgaire sac à patates, ce qui eut pour résultat notamment de lui faire renverser la totalité de son verre à peine consommé. « Heyyyyy mais lâche-moi regarde, j’ai plus rien à boire du coup tu te rends compte ?! Tu me dois un verre vil grand dadais qui use de sa taille colossale sur une pauvre demoiselle sans défense comme moi ! » pleurnicha-t-elle faussement avant d’éclater de rire et d’agiter vivement ses pieds en espérant qu’il la libèrerait. Bah, Mallory n’était pas la dernière à aimer jouer après tout !

« Mais quand tu veux ! » Quand je voulais, hein ? « Fais-moi signe, quand il sera prêt à me voir. S’il n’a pas peur bien sur » Et oui, rien que ça ! Par la suite, je la traitais de jeune femme insolente. Ce à quoi elle me répondait : « Insolente ? Oh si peu ! Je m’entraîne un peu à l’être… c’est crédible tu trouves ? » Elle tirait la langue comme une gamine. Chose qui me fit doucement rire. Sans prévenir, je la chopais sur mon épaule comme un sac à patate. C’était sa punition pour être insolente avec moi. « Heyyyyy mais lâche-moi regarde, j’ai plus rien à boire du coup tu te rends compte ?! Tu me dois un verre vil grand dadais qui use de sa taille colossale sur une pauvre demoiselle sans défense comme moi ! » Ok, je ne croyais pas du tout à sa voix de pleurnicheuse des bacs à sable. D’ailleurs, elle finissait par en rire elle-même. « Je t’offre des verres quand tu veux chérie » De ma main libre, je bloquais ses pieds pour éviter qu’elle me donne un coup de pieds. « Jeune femme blonde peroxydé à vendre !! » criais-je à la gente masculine. Ce qui en fit rire certains. Je la traitais de peroxydé, juste pour qu’elle s’énerve, parce qu’à chaque fois, elle me faisait penser à une Barbie qui aurait avalé un monstre ou un petit caniche énervé, au choix et j’adorais la voir comme ça.

« Peur ? Non je ne crois pas qu’il aura peur, il sera plutôt du genre à s’amuser de ton côté protecteur envers moi » le prévint-elle car dieu sait combien Declan savait être cabotin et provocateur quand il s’y mettait. Qu’importe, Mallory serait tout de même là pour faire tampon et s’assurer qu’ils passeraient une super soirée à éviter le remake de la deuxième guerre mondiale. Il valait mieux ! « Quand je veux ? Pour que je puisse boire encore faudrait-il que tu me reposes au sol ! » râla-t-elle pour la forme, grognant de façon feinte mais ô combien crédible justement. A croire que la belle blonde soit particulièrement douée pour jouer les sales gosses sur le retour… « Hey je suis ni peroxydée ni à vendre ! Attends que je descende toi tu ne sais même pas ce que tu vas prendre dans la trombine espèce de saligaud en mousse !! »

« Peur ? Non je ne crois pas qu’il aura peur, il sera plutôt du genre à s’amuser de ton côté protecteur envers moi » Moué, c’est ce qu’on verra. Peut-être que moi aussi, j’étais trop protecteur. Surtout, que ce n’était pas mon rôle. Portant Mallory sur mes épaules comme un sac à patates, je déambulais à travers la foule de motard. « Quand je veux ? Pour que je puisse boire encore faudrait-il que tu me reposes au sol ! » N’étant pas vraiment d’accord avec cela, je criais à qui voulait l’entendre, que je vendais une blonde peroxydé. Les grognements de la jolie blonde ne me découragèrent pas pour autant et je continuais de marcher dans la foule. « Hey je suis ni peroxydée ni à vendre ! Attends que je descende toi tu ne sais même pas ce que tu vas prendre dans la trombine espèce de saligaud en mousse !! » Je ricanais en entendant ses propos. « Pour que je te repose, il va falloir que tu me promette d’être très sage avec tonton Diego » disais-je fièrement. Au bout de quelques minutes, je la reposais sur le sol tout en m’écartant légèrement pour ne pas me prendre un coup. « Alors, ça fait quoi de voir le monde à l’envers ? » Retirant ma veste en cuir qui était mouillé à cause de la bière, je la secouais, avant de la poser sur ma moto.

« Mais je suis toujours sage je te ferais remarquer, c’est toi qui affabule ! » vociféra-t-elle en tentant de se dégager avant de se rendre à l’évidence que Diego ne la lâcherait pas tant qu’il ne l’aurait pas décidé. C’est que Mallory finissait par avoir légèrement la tête qui tourne avec ses choseries ! A croire que tous ses potes soient définitivement sadiques avec elle et que la jolie blonde soit maso pour les côtoyer sans hésiter. Par chance, l’espagnol finit par consentir à la reposer sur le sol et diable que cela faisait du bien de retrouver la terre ferme dans le bon sens ! « Heu… ça donne la nausée ? Tu veux que je te fasse subir le même sort pour que tu vois ce que ça fait mon chou ? Non parce que ce n’est pas un problème ! Ceci dit, je le répète, je suis toujours sage, c’est toi qui n’est qu’un vilain pas beau avec moi ! »

« Mais je suis toujours sage je te ferais remarquer, c’est toi qui affabule ! » La menteuse ! J’étais choqué là ! « Heu… ça donne la nausée ? Tu veux que je te fasse subir le même sort pour que tu vois ce que ça fait mon chou ? Non parce que ce n’est pas un problème ! Ceci dit, je le répète, je suis toujours sage, c’est toi qui n’est qu’un vilain pas beau avec moi ! » me disait-elle, après que je l’ai posé au sol. Je me rapprochais d’elle, les bras écartés. « J’t’en prie, essaie de me porter » Ce n’était pas avec ses petits bras qu’elle allait réussir à me soulever du sol. « Sage, c’est vite dit. J’aurais plutôt dit, capricieuse comme les princesses » C’était pire qu’une princesse ! Bien sûr, je ne faisais que la taquiner, histoire de l’énerver un peu. J’abaissais mes bras le long de mon corps, me rendant à l’évidence qu’elle ne ferait rien. « Alala Mallo’, toujours des mots » Un sourire narquois aux bords des lèvres, je la regardais en fixement, tout en m’appuyant contre le muret.

« En même temps si t’étais pas aussi grand et musclé je pourrais te porter espèce de grande gigue ! » lui tira-t-elle la langue en devenant aussi capricieuse qu’une petite gamine à qui on venait de refuser une sucrerie. Diego l’avait bien cherché, à force de la titiller Mallory s’était définitivement réveillée et pas sûr qu’il ne crie pas grâce avant la fin de leur entrevue… c’est bon la honte, n’est-ce pas ? « Je vais juste partir du principe que je suis une princesse alors » soupira-t-elle en levant faussement les yeux au ciel comme s’il s’agissait de l’évidence du jour. « Tu sais que t’es insupportable comme mec quand tu t’y mets ? » croisa-t-elle les bras contre sa taille élancé, le toisant doucement d’un air presque suffisant. Il l’avait bien cherché également…

« Je vais juste partir du principe que je suis une princesse alors » Une princesse, c’était amplement suffisant. « Si tu veux » concédais-je avec un sourire narquois. « Tu sais que t’es insupportable comme mec quand tu t’y mets ? » Elle croisait les bras sur sa poitrine, me toisant de toute sa hauteur. Je ne pus me retenir de rire devant cette vision. « Madame s’énerve » disais-je en ricanant. « Je suis adorable moi (a) » Je me rapprochais d’elle, une moue attendrissante sur le visage. « Tu me pardonner ? »

Autant dire que les deux compères passèrent le plus clair de leur temps à se chercher adorablement des poux avant de s’adonner à une petite course de moto dont ils avaient le secret : cela fit un bien fou à Mallory, contente de ne plus être seulement passée au crible au sujet de son histoire d’amour et d’avoir la possibilité de passer l’un de ces fameux bons moments, fun aussi, en compagnie de son pote. Que demander de plus ?