Invité
est en ligne
Invité
Même si j'incitais mon esprit à se décontracter, j'avais toujours cette peur qu'il fasse quelque chose d'insensé contre moi. Comme un coup de pute, un poignard dans le dos qui me ferait souffrir d'avantage. Et c'est pourquoi, je m'attelais à le mettre en confiance, à le détendre aussi afin que mon insécurité disparaisse avec lui, juste pour cet instant. Lentement, j'enlevai la ceinture de son pantalon, attendant un quelconque mot sortant de sa bouche. Une approbation, un refus soudain, la surprise semblait toujours présente. Je le regardai droit dans les yeux, afin de voir une quelconque émotion ou sentiment. Et bizarrement, je ne vis rien. Son regard demeurait vide, me déconcentrant. Brusquement, sa main arriva sur mon cou. Par crainte, je pensais qu'il allait m'étrangler. En un bref instant, je fus soulagé que sa main redescende avant de coller à nouveau mes lèvres sur les siennes. Ma respiration commença lentement à se haleter. Le baiser fut beaucoup plus passionnel, comme une envie profonde, un désir qui avait contaminé Camille. Mon sentiment de crainte s'enterra doucement, baissant ma garde. Finissant à califourchon sur le jeune homme, torse nu contre torse nu. Il agrippa mes cheveux pour faire basculer ma tête en arrière et m'embrasser dans le cou. Mon désir s'éveilla grandement et la chaleur de mon bas-ventre finissait à être amplement concret, déformant mon caleçon. Camille devenait sauvage et étrangement, d'un côté, cela me plaisait. J'en voulais plus, j'étais prêt à me soumettre, à m'abandonner à ses soins. Sensuellement et ressortant mon accent polonais, je prononçai d'une voix douce ; «Je suis à toi...» Me laissant embrasser, mes mains déboutonnèrent son pantalon et agacé, je commençais à m'extirper maladroitement de l'unique tissu qui était resté sur moi, libérant mon membre excité. La peur se remplaçait par du désir et en cet instant, mes problèmes s'étaient évaporés. Cela reviendra au galop, mais je préférai mettre en veille, voulant m'abandonner à Camille.
(Invité)