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CADWICK ▬ can you keep a secret? (hot)

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CAMILLE & LUDWICK

fiche par ©century sex  

Dès mon départ de scène, j'avais accouru dans ma loge, prêt à me rhabiller et à quitter cet endroit pour la soirée. En regardant sur mon portable, je me rendais compte qu'il devait être minuit passé. Fatigué, je devais sûrement avoir des cernes sous les yeux. J'avais hâte de rentrer chez moi, de me blottir dans mes draps et de me bercer dans les bras de Morphée. EN parlant de mon chez-moi, depuis quelque jours, la Dunster House m'avait offert gracieusement une chambre, certes pittoresque mais quand même. Toujours bizu, je commençais enfin la vie en communauté et cette aventure m'excitait, voulant remplir pleinement mes missions. Fini l'appartement empli de solitude, et bonjour à la vie en communauté. D'un pas pressé, je pris un taxi qui me raccompagna jusqu'au campus. Et en quelques pas, je me retrouvais devant la maison des Dunsters. Voulant me faire discret par l'heure tardive, j'ouvris doucement la porte afin d'entrer dans le hall. A cette heure-là, peu d'étudiants restaient encore éveillés, fatigués de leurs journées et étant à une fête organisée par une autre confrérie. Cependant, avant de me coucher, il me restait quelque chose à faire. Je devais vérifier si u autre étudiant de ma promotion, en informatique, et aussi à Dunster avait réussi l'exercice qu'avait demandé le professeur de webographie. Récemment installé, je ne me souvenais plus trop où se trouvait sa chambre et je m'aventurai alors dans le couloir des garçons. Peut-être la chambre quatre ou six. Dans ma mémoire, celle-ci me paraissait bonne. Frappant doucement, j'ouvris soudainement la porte, n'attendant pas l'hôte. « Oh... » m'exclamai-je, surpris d'atterrir dans cette chambre. Celle de Camille. L'ironie du sort ? Un peu, peut-être. A son bureau, il était sûrement en train de bosser, interrompu par mon intrusion. Il y a quelques temps de cela, il m'avait repéré au club, que je me trémoussais sur scène. Et mon travail restait quelque chose dont j'avais horriblement honte. Un type comme Camille qui sait cela, pourrait nuire à ma réputation, aux efforts que j'ai accompli pour cacher cela. « Salut Camille, euh, je me suis trompé de chambre... » Je pouvais clairement refermer la porte et aller chercher mon camarade ailleurs, cependant l'inquiétude commençait à s'emparer de moi et je voulais être sûr, vraiment sûr qu'il n'avait raconté ce qu'il avait vu, à personne ! « D'ailleurs, pour l'autre soir, si tu pouvais rien dire... Enfin, ce serait cool... »
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Benjamin Franklin disait qu’il ne fallait jamais remettre au lendemain ce qu’on pouvait faire le jour même. Camille s’inspirait très souvent de cette citation de l’inventeur connu afin d’être le meilleur. Le secret de sa réussite ? La peur ne faisait pas partie de son vocabulaire, du moins n’en faisait plus partie. Il était exclu de se faire envahir par cette émotion négative qui l’empêcherait d’exceller. La peur paralyse le monde : d’échouer, d’être rejeté, de se tromper, d’avancer. Les humains ont peur et remettent au lendemain tout ce qu’ils peuvent jusqu’au moment où une nouvelle peur détruit l’ancienne. Ainsi le processus se répète. Camille bossait tous les soirs jusqu’à pas d’heure pour réaliser ses rêves – et se barrer d’ici – et c’est ce qu’il avait prévu ce soir. Sur son bureau, quelques livres ouverts, des tasses de café vide, un cendrier où trônaient quelques malheureuses cigarettes à moitié fumées. Concentré sur un chapitre de neurosciences, il sursauta presque en entendant la porte s’ouvrir. Bordel, c’était qui l’abrutit qui se permettait d’entrer sans avoir demandé la permission ? Ludwick – ou le blondinet qui se trémoussait le soir contre quelques billets -. C’était drôle de le voir ainsi, presque en panique, de peur qu’on découvre ses activités nocturnes. Encore une belle preuve des conséquences de la peur, fléau de ce monde. A vrai dire, il se moquait pas mal de ce qu’il faisait avec son corps. Un silence s’installa, il le pénétra du regard. Tu fais aussi dans le privé ? Magnifique idée.. Il se leva, s’approcha du jeune homme en souriant, un air carnassier sur le visage. Il s’arrêta à quelques centimètres de lui et répondit à sa question. Il n’allait surement pas apprécier. Tu as honte de te déshabiller contre un peu d’argent ? Pourquoi ne rien dire ? Ce serait assez drôle, tu pourrais faire une petite démo dans le salon des Dunster. Tu veux qu’on ailler proposer l’idée au président ? S’asseyant sur son lit, il le dévisagea, prêt à s’amuser un peu.
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Certaines personnes me croyaient optimiste, d'autres complètement naïf et parfois, j'étais tiraillé entre ces deux opposés. Je n'avais pas de parents derrière mon dos, j'étais obligé de me débrouillé tout seul, et pour cela, il fallait un travail. Certes, très compromettant mais au moins, un salaire venait à la fin. Et que ce soit une personne d'une autre maison qui le découvre, cela m'importe peu. Un Dunster, toute la donne est changée. Qui plus est lorsqu'il s'agit de Camille. Moi, tout ce que je voulais, c'est qu'on me laisse tranquille. Digne d'un sarcasme écrasant des montagnes, je me prenais sa lance en pleine figure, me taisant, ne pouvant plus rien dire. Je contemplai seulement son petit sourire sadique qui voulait tout dire ; il arrivera à me manger ou pire me tuer. Belle métaphore des ennuis, non ? Gêné, je l'écoutai déblatérer des paroles menaçantes auxquelles je répliquai, essayant de me rassurer : « Écoutes, j'ai besoin d'argent... Je travaille pas au McDo, c'est vrai et j'ai trouvé ça. Mais clairement, je veux séparer ça du reste. Je veux pas que cela influe sur mon intégration chez les Dunsters, alors s'il te plait, ne dis rien. » Vous avez maître de l'argumentation ? Je me sentais petit et piètre face à un Camille qui prenait sans pitié sa puissance. Le désespoir me submergeait, si Camille révélait tout,  tout serait fichu. Peut-être qu'il faudrait jouer dans son jeu ? « Tu veux quoi en échange ? » S'il souhaitait des services ou autres en échange de son silence, j'étais prêt, en quelque sorte. J'étais le serviteur débout face à un maître, assis sur son lit, le sourire fier.
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« On est sûr de réussir quand on ne montre pas ses faiblesses. »

    Maître de la situation, il avait l’impression de voir en face de lui une toute petite sourire, coincé entre deux murs : elle savait que son dernière heure arrivait et pourtant, elle ne fit rien, ne bougeait pas, faisait la morte et déblatérait des paroles aussi stupides les unes que les autres. Vous imaginez la scène ? Un énorme chat qui écoutait la minuscule sourire lui dire « j’ai des enfants, je dois les nourrir, ils vont mourir si vous me mangez… ». Parler ou ne rien dire revenait à la même chose. Camille n’en avait absolument rien à faire des explications du jeune danseur, il aurait pu dire qu’il faisait ça pour payer l’opération de sa mère mourante revenait à la même chose. Il se leva et se dirigea vers Ludwick en le fixant droit dans les yeux, sans ciller, sans aucune crainte et même sans émotion. Tu as quoi à me proposer ? Réfléchis bien, je te laisse une chance avant de tout balancer. Bien sûr qu’il n’irait pas balancer le job du jeune homme mais ça il ne le savait pas. Il regardait toujours le jeune homme sans aucune émotion dans le regard, vide de sentiments. Un pas en avant, puis un autre et le voilà à quelques centimètres de lui, pénétrant dans sa bulle de protection. Il était curieux de connaître la réaction du beau blond. Allait-il encore user d’excuses mielleuses ou au contraire, comptait-il montrer qu’il avait une paire et qu’il savait s’en servir ?

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« Tu as quoi à me proposer ? Réfléchis bien, je te laisse une chance avant de tout balancer. » A l'entente de cette phrase, mes yeux s'écarquillaient et je restai toujours stoïque, pétrifié par la peur et la surprise. Je ne savais que dire, ni que faire. J'avais toujours cette option de m'enfuir en courant, hurlant comme une fille qui crie au viol mais cela signifierait de mettre de l'huile sur le feu. Je devais me montrer fort, impassible malgré la queue entre les jambes. Les excuses ne marchaient pas, Camille s'en foutait. Ce qu'il attendait,c'était quelque chose, quelque chose que je pouvais obtenir pour lui, peut-être ? « Je ne sais pas... Ce que tu veux, vraiment ! » Qu'est-ce que j'avais à proposer, honnêtement ? Rien. J'étais juste un mec banal voulant aspirer à une vie tranquille. Espoir brisé, maintenant. Immobile, j'étais psychiquement bloqué, ne pouvant faire aucun mouvement hormis celui de ma bouche. Et je le vis se relever puis s'approcher de moi, à quelques centimètres. Gêné, je prononçai impulsivement : « Je serai à ton service. » J'avais l'impression de faire partie d'un remake d'un film hollywoodien où le héros concluait un sombre pacte avec le Diable pour finir dans le plus complet des pétrins. Je le fixais toujours et encore prendre de l'ampleur alors que je rapetissais face à la menace. Mes yeux scrutaient chaque parcelle de son corps et soudainement, je commis ce qui pouvait sembler être une erreur ; coller brusquement mes lèvres sur les siennes.
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« On est sûr de réussir quand on ne montre pas ses faiblesses. »

Ce qu’il voulait ? Sérieusement ? Ce type n’avait donc aucune fierté ? Aucune valeur ? Détournant le regard, après quelques instants de réflexion, il se dit qu’au final ce mec avait peur. Ludwick était terrifié. Une peur redoutable qui semblait grandir de minute en minute. Il était esclave de ses peurs et tant qu’il ne changerait pas de comportement, il sera sa propre entrave, comme des milliers de personnes, dont Camille. Je serai à ton service… Le Dunster plissa les yeux, étonné par tant de motivation pour garder ce secret enfoui bien profondément. Et là, avec surprise, il posa ses lèvres contre celles de Camille. Ce n’était pas la première fois que quelqu’un de terrorisé face à lui commettait ce genre de faute mais il fallait avouer que Ludwick avait une sacré paire, surtout en connaissance de la personnalité de Camille. Jusqu’au ira-t-il ? Et surtout, jusqu’où Camille se permettra d’aller ? Il décrocha ses lèvres et le poussa contre le mur, un peu violement. Posant son regard ténébreux dans le sien, à quelques millimètres de son visage, il l’embrassa à pleine bouche, ne se priant pas pour dominer la situation. L’instant fut bref, Camille recula, regardant toujours Lud dans les yeux. Tu n’imagines pas une seconde dans quoi tu viens de t’embarquer… Je pourrai te détruire, d’un claquement de doigt. Le geste suivit. Sa main atterrit au niveau de sa taille, il enleva le tee short du jeune homme, avec une certaine facilité. Le regard de Camille descendit, scrutant les détails de son corps parfait de danseur. Il le survola du bout des doigts, puis se mit à soupirer. Oh non, il n’était pas déçu de la vue, mais il se rendit compte du pouvoir qu’il avait, maintenant qu’il avait mis des mots sur la peur de Ludwick. Il se laissa tomber sur son lit, laissant le jeune homme contre le mur et s’alluma une cigarette, regardant le plafond, l’air pensif.

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Grossière erreur, huile sur le feu, avais-je vraiment commis l'irréparable en scellant mes lèvres aux siennes impulsivement ? J'y goûtais, en relevant ce ton pulpeux et sucré. Telle une abeille, je voulais butiner, en absorber plus. Timide et relevant les paupières, je vis Camille rompre le baiser en reculant. Et voilà, ma sentence arrivait. Un coup de poing en plein œil ? Un coup de pied dans l'entrejambe ? Peut-être même les deux, sans doute ? Ou simplement être plaqué contre un mur. Me sentant en insécurité, je fixai ses yeux ténébreux m'envahir avant de goûter à nouveau avec surprise à ses lèvres. Bref baiser avant une deuxième rupture. Confus, je le scrutais d'un œil soupçonnais ; que voulait-il à la fin ? Ainsi, mon contrat avec le diable venait d'être signé. En quelques secondes, il pourrait me détruire, il pourrait faire ce qu'il veut de moi. Aucune issue de secours, aucun répit. J'étais pris au piège. La main de Camille m'incita à enlever mon tee-shirt en quelques secondes avant qu'il atterrisse au sol. Il me dévisageait, me reluquait tel un bout de viande. Je pensais qu'on reprenait et pourtant, après un bref regard, je le vis tomber sur le lit, s'allumant une cigarette. Ce mec semblait si déconcertant. Tout devenait imprévisible chez lui. Et encore une fois, je restais stoïque. Cependant, je décidai de ne pas en rester là. Voulant me montrer provoquant, je déboutonnai mon pantalon afin de m'en débarrasser et d'apparaitre en caleçon devant lui. Sans hésitation, je lui pris sa cigarette pour en fumer brièvement. Erk, qu'est ce que je détestais ça, toussant doucement avant de lui rendre. Décidant de m'asseoir sur son lit, je lui fis sensuellement ; « Alors ? »
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« On est sûr de réussir quand on ne montre pas ses faiblesses. »

   Beaucoup trop de personnes vivent avec des plans. Plan familial, plan scolaire, plan professionnel, plan de vie. Ludwick semblait faire partie de cette catégorie. Le problème c’est qu’ils ne tiennent pas forcément compte des imprévus. Dans ce cas-là, il n’y a pas de solution, il faut improviser, trouver un plan B. Certains en sont incapables, d’autres ont la capacité de surmonter le problème et malgré l’insécurité d’un nouveau plan, ils envisagent que c’est bien l’unique solution. Il semblait enfin comprendre que se lamenter sur son sort ne lui serait d’aucun secours. Sur son lit, en train de fumer sa clope, voilà qu’il prenait ses aises en tirant un coup dessus. Bien sûr, il toussa et finit par la lui rendre. Camille éclata de rire, un rire naturel, tellement la situation était drôle. On aurait dit un petit enfant tenter de faire la même chose que les autres, juste pour se faire accepter par le groupe. C’était un peu triste à voir mais également assez attendrissant. Ne vous laissez pas berner par ce soupçon de sentiments, il reprit un air sérieux et l’observa de la tête au pied. Comment pouvait-on être aussi bien foutu et avoir un caractère aussi fragile ? Il tira une dernière taffe sur sa cigarette qu’il jeta dans le cendrier. Posant une main sur la cuisse du jeune homme, il la remonta doucement vers son entre-jambe mais se stoppa avant d’y arriver. T’es prêt à t’offrir à moi pour que je garde ton secret ? Vas-y Ludwick, prouve-le moi. Notons que c’était la première fois qu’il appelait le jeune homme par son prénom. Il semblait tellement peu farouche, si peu sûr de lui qu’il ne risquait pas grand-chose à tester ses limites. Ses yeux perçants ne le quittèrent pas du regard. Pour une fois, ce n’était pas un regard froid et distant, mais plutôt interrogatif, intrigué par cet homme.

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Sa main se posa sur ma cuisse avant de remonter lentement pour se diriger vers mon caleçon. Puis arrêt brutal. Je me comparai à une loque incapable de réagir, toujours sur ses gardes face à un Camille aux actions imprévisibles. Ses paroles me déstabilisèrent quelque peu. En remaniant ses mots, on pourrait croire à une banale prostitution où il était un gigolo, prêt à se soumettre à n'importe quel ordre. Et même si Camille se comportait comme un salopard fini, il possédait ce charme déconcertant. Un magnifique prédateur. La chaleur de mon bas-ventre commençait à émaner. Cependant, il fallait que je prouve que j'étais prêt à coucher pour garder mon secret. Parler ne servirait à rien, Camille me l'ayant déjà prouvé auparavant. Ma parole n'avait aucune valeur et seul l'acte comptait. M'approchant de son visage, je l'embrassai de nouveau à pleine bouche tandis que mes mains vinrent se plonger dans son tee-shirt afin de le retirer délicatement, l'ôtant de de son propriétaire. Seul un hochement de tête positif indiqua que j'étais prêt à me donner à lui. La situation devenait malsaine. Camille représentait le parfait con qui, après avoir fouiné à droite et à gauche, demandait quelque chose en échange afin d'en gagner tout le profit. Et par cet acte, j'aurai du lui foutre un crochet du droit en pleine figure. Pourtant, impulsivement, je l'avais embrassé et depuis, j'avais au fond de moi ce petit désir ardent qui voulait que je m'unisse à lui. Sensuellement, j'interrompis le baiser pour souffler à son oreille ; « Allez, tu en as envie aussi. » Mes mains s'attaquèrent doucement à sa ceinture. Il fallait le faire craquer ; comme ça, il aurait ce qu'il veut et je serai sain et sauf, par son silence.
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Camille A. Caldwell a écrit:

   
« On est sûr de réussir quand on ne montre pas ses faiblesses. »

 Ses actes différenciaient souvent de ses pensées. D’ailleurs, ses paroles aussi. Il n’était pas sincère avec les autres ni avec lui-même. C’était une façade construite avec le temps, et il ne pouvait même pas imaginer le mal qu’il avait eu à façonner cette personnalité. C’est dans ce genre de situation qu’il devait choisir entre l’écoute de son être intérieur, au plus profond de lui-même et agir dans une optique de protection. Ludwick semblait prêt à se donner à Camille, il avait fait un choix. Il devait faire la même chose. Fuir cet instant malsain et pervers ou rester fidèle à sa réputation. Tant pis pour moi, autant continuer à mourir à petit feu, à éteindre le peu d’estime de soi qu’il lui restait et foncer droit dans ce mur de malhonnêteté. Camille pouvait survivre à ça mais Ludwick ? Arrêtons de réfléchir… Il fallait assumer ses paroles maintenant et agir. Son tee-shirt fut délicatement enlevé par les mains fébriles du jeune homme tandis que ses lèvres se posèrent à nouveau sur les siennes. En avait-il réellement envie ? Il posa un regard vide de sentiment dans celui de Ludwick alors qu’il commença à s’occuper de sa ceinture, terminant par l’enlever. Le jeune danseur pensait qu’en couchant avec Camille, son secret serait bien à l’abri mais il se trompait. Jamais cette histoire ne se terminerait et il souffrira toujours de cette insécurité qu’un jour, tout soit dévoilé. Lud avait fait un choix. Était-ce par peur, par envie, par désir, par jeu ? Un mélange de tous ces ingrédients ? Il se redressa brusquement et porta sa main au niveau de la gorge du jeune homme, le fixant droit dans les yeux, ses lèvres à quelques millimètres des siennes, la respiration haletante. Relâchant son étreinte, il l’embrassa à nouveau, beaucoup plus fougueusement que les premiers baisers. Cette fois-ci, il ne comptait pas s’arrêter. Il amena le jeune homme sur lui, à califourchon, ne laissant plus d’espace entre leurs corps à moitié nus. Sa main agrippa sa chevelure blonde, pour faire bousculer sa tête en arrière. Les lèvres de Camille s’activèrent au niveau de son cou qu’il marqua par des baisers devenus presque sauvages.

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