esclave par choix (ft. Orlane & Dexter)

Esclave par choix

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Je trouvais la situation dans laquelle je me retrouvais tout de même amusante. Je ne voulais pas pousser ma chance et me croire directement sortie d’affaire, mais mon espoir était définitivement renaquit. « Je ne suis pas désolée à l'avance de ce que je te réserve. » M’avoua-t-elle quand je m’assouvis à son service. J’étais prêt à me ridiculiser si cela pouvait la soulager. Je voulais tout recommencer, nous laisser la chance de continuer à nous découvrir sans craindre que tout ne s’arrête un peu trop tôt. J’arquai un sourcils pour toutes réponses, lui demandant par la suite si nous étions en couple, si j’en avais l’honneur dès à présent. Elle ne me répondis pas aussitôt, me souriant, se laissant ensevelir d’étoiles qui se réfugièrent toutes juste là, dans son regard. Il me semblait n’avoir jamais rien vu d’aussi beau. Ici les mots ne servaient plus à rien, dans ce moment d’éternité. Elle s’avança vers moi, mon souffle se perdit dans l’espace et le temps, j’en oublier de survivre. Elle posa ces mains sur mes joues, posa ses lèvres contre les miennes et m'empoissonna une fois pour toutes. Je clos les yeux, me laissant emporter par la douceur de sa passion contagieuse. Me laissant succomber dans ce tourbillon de désir qui enfin pouvait éclore. Cela faisait trop longtemps que j’y avais eu droit, j’en profitai pour impreigner cette texture au souvenir du moment. Elle se détacha trop tôt et trop lentement pour m’épargner les douleurs de l’arrêt, puis me regarda, tout sourire. « Est-ce que cette réponse te convient? » J’hochai la tête frénétiquement, incapable de mettre un mot sur ce que j’éprouvais actuellement pour elle, tout ce que je savais c’était que j’en voulais encore. «Tu es à moi alors, c’est réglé.» Soufflais-je en m’approchant d’un centimètre pour une voler un court baiser qui claque dans le silence partagé. «Si toutes les tortures que tu me réserves sont comme celle-ci, je suis prêt à me laisser submerger dès maintenant Orlane, tu ne me fais pas vraiment peur.» Je souris contre ses lèvres, glissant mes doigts au creux de sa chevelure foncé, les entremêlant assez pour y trouver ma poigne. Elle ne pourrait aller bien loin ainsi tenu en laisse. «Je suppose que ce n’est pas encore à mon tours de faire des demandes, mais … tu veux bien le redire s’il te plaît?» Je murmurais ses mots contre sa peau si cruellement prêt. Je voulais les goûter un peu, du bout de la langue, les garder pour toujours en mémoire.

Mon coeur s'emballait à nouveau. D'un éclat, toute ma colère et ma tristesse s'étaient envolée. Je prenais la décision de vivre dans la présent, oublié le passé, oublié ses erreurs. J'étais définitivement prête à tout pour le garder auprès de moi. Je me réjouissais à l'idée de savoir qu'il m'appartenait, que je n'avais plus rien à craindre de personne puisqu'enfin le bonheur était à la portée de mes mains. Je me sentais légères, pousser des ailes d'officialiser notre relation d'un baiser parfaitement placé et prononcé. Je ne pouvais faire meilleur geste pour approuver son idée. Les mots auraient été trop faibles pour affirmer, pour lui montrer que tout ce que je voulais, c'était de commencer notre histoire. « Tu es à moi alors, c’est réglé. » Je posais mes mains sur ton torse, je voulais m'assurer de toujours le toucher, il me rendait tellement dingue. Un sourire se dessina sur mes lèvres à ces paroles. Elles me réchauffaient le coeur d'une intensité qui me faisait pousser des ailes. Mon coeur se sentait tellement vivre en ce moment-même. Jamais il n'avait autant battu pour quelqu'un, jamais il ne s'était livré si facilement. Je ne savais quel pouvoir Dexter cachait, mais une chose est sûre, c'est qu'il m'a envoûtée à jamais. « Et toi à moi alors. » Je ne pouvais être plus fière que de prononcer ces mots. Cet homme m'appartenait désormais, il était sous mon emprise , je l'enfermais dans une cage avec moi à double tour, m'assurant qu'il ne s'envole jamais. « Si toutes les tortures que tu me réserves sont comme celle-ci, je suis prêt à me laisser submerger dès maintenant Orlane, tu ne me fais pas vraiment peur. » Un sourire restait définitivement accroché à mes lèvres. Rien ni personne ne pouvait me l'arracher en ce moment-même. Je me laissais porté par un nuage, m'éloignant de toutes craintes, m'imaginant un monde unique où seul lui et moi sont maîtres. Je me sentais comme une enfant, excitée d'entamer ce voyage, cette histoire pour découvrir de nouvelles sensation. L'amour n'avait plus rien d'effrayant pour moi, je me livrais totalement à lui. « Ne rêves pas, ce que je te réserve après est bien plus terrible. Je ne fais que t'apprivoiser pour mieux te contrôler. » lui dis-je en ne manquant pas de jouer le rôle de la tortueuse. « Tu es mon esclave à présent, et tu devras te plier à mes moindres désirs, d'accord? » Mon regard se perdait toujours autant dans le sien. Plus rien ne pouvait détourner mon attention. J'étais prête à entamer ce jeu avec lui, même si je ne pouvais être odieuse avec lui, au moins je pouvais le lui faire croire. « Je suppose que ce n’est pas encore à mon tours de faire des demandes, mais … tu veux bien le redire s’il te plaît? » Je haussais les épaules pris une mine hésitante alors que mes mains glissaient tout le long de son corps pour s'emparer des siennes. « Hum, j'ai quoi en échange? » Evidemment je plaisantais, ce n'était pas une condition, sauf s'il me proposait quelque chose de tout aussi intéressant.

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Nous retrouvions notre familière complicité, d’une légèreté sans pareille, j’apprenais à revivre mon bonheur si longuement rêvé. Elle me comblait par cette nouvelle chance, j’en serais digne, je m’en faisais la muette promesse. « Et toi à moi alors. » Elle avait posée les mains sur mon torse, m’empoissonna par sa présence imposante, sa beauté aveuglante. Il y a une telle douceur possesive dans son geste, je ne pouvais qu’en sourire. De toutes mes dents. «Pour en faire ce que tu veux oui.» L’odeur du cuivre rouillé odorait maintenant l’ambiance, c’était le verrou d’une cage qu’on refermait sur ma gorge alors que j’en donnais mon complet consentement. Prisonnier et amoureux, voilà ma nouvelle définition, ça me plaît. Je m’agenouillais devant elle, lui avouant non sans arrière salace pensée qu’elle pouvait dorénavant faire de moi ce qu’elle voulait, sa réponse ne se fit pas tarder; « Ne rêves pas, ce que je te réserve après est bien plus terrible. Je ne fais que t'apprivoiser pour mieux te contrôler. Tu es mon esclave à présent, et tu devras te plier à mes moindres désirs, d'accord? » Une lueur noire me traversa le regard, j’avouais ne pas m’y déplaire. Ne pas m’y attendre. Incroyablement attirante sur ce ton, de ce visage sévère qui prenait son rôle au sérieux. Oh, je fond. Je ne demandais plus que ça… exécuter ces moindres volontés, ça m’excitait sans comprendre comment, ce sentiment n’avait absolument rien de familier. «Le suspense me tue Orlane, dis moi ce que tu veux.» Ma voix n’était plus qu’un murmure sulfureux porté aux bords de ses lèvres magiques. Ça coulait dans mes veines comme un poison, cette envie de l’avoir tout près. Perdu dans mes pensées j’eus le besoin soudain de lui faire redire cette poésie qui m’avait amené ici d’abord, cet avoeu de sentiment courtois qui me ferais faire de beaux rêves ce soir, je t’en prie mon amour, redis-le. Ses doigts brûlants me parcoururent le torse et puis les épaules pour finir leur long voyage entre les miens. « Hum, j'ai quoi en échange? » Un sourire craqua mon anxieuse impatience et je soupirai la seconde suivant sa question. Ce qu’elle pouvait m’énerver aussi, j’adore ça! «Tu auras droit à un esclave plus docile, c’est tout.» Jamais jouer, cacher ma véritable émotion… arf, elle me rendait dingue, j’aurais pu la manger d’une bouchée.

Je m'envolais pour le plus beau des voyages, le coeur remplie d'amour et les yeux d'étoiles. Mes ailes me transportaient littéralement, je venais de trouver un nouveau sens à ma vie et je ne pouvais plus me réjouir de ce changement radical. « Pour en faire ce que tu veux oui. » J'avais à présent tous les droits sur lui, jusqu'à l'inégalité. Je souriais bêtement comme un enfant qui avait été récompensé de tous ses efforts. ll était la meilleure récompense que je pouvais avoir, même si j'avais du passer par des cris et des larmes. Le passé ne signifiait plus rien pour moi en ce moment-même. Tout ce que je voulais c'est aller de l'avant avec lui pour enfin écrire notre propre histoire de cette magie unique qui nous unis. Je ne pu m'empêché de lui voler un baiser. Si court et si intense. Toutes les choses prenaient une toute autre dimension avec lui; rien n'était jamais trop peu. « Et est-ce que ces lèvres sont aussi à moi? » lui demandais-je alors que je ne lui laissais pas le choix. J'allais pouvoir l'embrasser sans retenue, délivrer cette tentation à part entière, céder aux moindres de ses charmes. Hum, il me faisait tellement craquer. Je faisais de lui ma plus grande gourmandise. « Le suspense me tue Orlane, dis moi ce que tu veux. » Il me suppliait presque de lui révéler tout ce qui me passait par la tête. Je ne lui révélerai en rien mes plans, je voulais le surprendre à chacune de mes tentatives. « Ce que je veux? » Ces mots restaient en suspend le temps d'un instant. Mon regard trouvait refuge dans le sien, plus pétillants que jamais. Le bonheur était à ma portée, c'était inévitable. « Tout ce que je veux je l'ai à présent. » Cette réponse ne pouvait être plus sincère. Il était tout ce que je voulais. Je voulais son amour, son appartenance, je le voulais tout entier et j'avais la net impression que ce moment était enfin arrivé. « Toi, et seulement toi. » Je ne pouvais être on ne peut plus claire. Je voulais m'assurer qu'il comprenne où je voulais en venir bien que tout ça semblait évident. Il voulait à présent m'entendre dire ce que je lui avais avoué un peu plus tôt. Je ne pu m'empêché de lui demandé un échange de mon âme joueuse. « Tu auras droit à un esclave plus docile, c’est tout. » Je haussais les épaules en guise d'acquisition. Cette réponse me convenait. Je m'approchais ensuite vers lui, me glissant su son côté, juste assez près pour que mes lèvres atteignent son oreille. D'un mouvement délicat, j’entrouvris ma bouche pour lui susurrer ces quelques mots: « Je t'aime Dexter. » Plus aucune hésitation. Cette révélation glissait le long de ma langue d'une harmonie naturelle. Ils me brûlaient la gorge et le palais. Je pourrais le lui dire autant de fois qu'il le voulait. Je n'avais plus peur. Je me remettais ensuite en place, ne détachant pas mon regard du sien pour lui prouver ma sincérité. Mes dents se glissèrent instinctivement sur ma lèvre inférieure, faisant une légère pression, fière de le lui avoir dit sans aucune retenue.

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Une passion électrisante volait dans l’air comme un étau qui se refermerait autour de ma gorge. Elle aveuglait et étouffait, elle prenait toute la place dans mon actualité. J’aurais voulu l’embrasser éternellement, mais l’humain avait été conçu pour avoir besoin de souffle, d’oxygène, et pour ne survivre qu’à de relativement courts échanges. « Et est-ce que ces lèvres sont aussi à moi? » Mes dents se portèrent instinctivement contre elles, les mordant juste un peu pour constater de leur état. «Hum, oui elles n’embrasseront plus que toi à l’avenir et tu pourras les prendre dès que tu en auras l’envie.» J’en avais envie tout de suite, maintenant, hier, il y avait tant de temps à rattraper que ça me mettait presqu’en colère. Je lui demandai dans un soupire quasi douloureux d’impatience ce qu’elle voulait, ce qu’elle attendait de ma part pour la satisfaire pleinement. Elle me tortura quelques instants en répondant à demi, jamais assez pour satisfaire ma curiosité. « Toi, et seulement toi. » Finit-elle par me révéler. Un sourire éclata sur mes lèvres, oh mais ça elle le possédait déjà. C’était trop facile, mais je n’allais certes pas m’en plaindre. Alors que j’étais déjà séduit par l’idée que c’était tout ce qu’elle désirait au monde, elle s’approcha de moi alors que j’avais déjà du mal à fuir le poison qu’était son parfum et elle glissa ses lèvres à mon oreille, en frôlant la peau déjà délicieusement sensible à sa présence. Elle me confessa son amour d’un souffle suave, d’un souffle qui me posséda tout en entier, jusqu’à en faire brûler mes pores. Je clos les yeux, perdu dans cette symphonies des arômes et les battements de mon coeur soudainement piqué d’envie. Nous avions fait du progrès, elle ne pourrait me séduire plus facilement qu’avec ces termes. Fuck... Il me fallait l’avoir tout de suite. Mes yeux tombèrent sur ses lèvres qu’elles mordaient sans en avoir eu la permission. Je portai une main à son visage pour lui décocher la lèvre et lui rendre sa liberté, c’était à moi maintenant de la mordre, autant de fois que je le voudrais. Je fis un pas vers elle, l’imitant en posant ma joue contre la sienne, en posant le bout de ma langue contre son oreille. «Orlane... je vais mourir si tu me laisses pas te faire l’amour tout de suite.» Ma voix était si faible qu’elle serait véritablement la seule à l’entendre. Ces mots m’incendièrent, m’achevèrent alors que je portais déjà mes doigts à sa ceinture pour remonter doucement le tissus de son débardeur contre son ventre, je m’arrêtai à hauteur de son nombril, soudain conscient de la réalité dans laquelle je me retrouvais. Mon corps... mon corps était toujours marqué à mille endroits par le passage de Valentine il y a quelques jours. Merde. Je me reculai immédiatement. «Mais je peux pas.» Dis-je en serrant les dents. Je savais bien que l’interrogatoire ne se terminerait pas là, mais cela ne m’empêchait pas de rêver qu’elle n’y verrait aucun inconvénients. J’suis vraiment qu’un idiot.

Il n'y avait pas plus belle histoire que celle que je vivais en ce moment-même. Une harmonie inconditionnelle m'unissait à lui. Rien ne pouvait briser cette magie qui régnait, pas même un battement de cils. Je voulais m'assurer qu'il était à moi, que tout ce qui le constituait était sous ma possession la plus passionnée. « Hum, oui elles n’embrasseront plus que toi à l’avenir et tu pourras les prendre dès que tu en auras l’envie. » Ces mots ne pouvaient qu'étirer ce sourire que j'affichais en permanence. Il ne faisait qu'alimenter mon bien être à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, à chaque fois que ses lèvres se posaient sur les miennes. A chaque contact, mon coeur en manquait un battement. Je n'avais jamais connu plus douce mélodie.  J'aimais littéralement m'aventurer dans ce voyage avec lui et je trépignais d'impatience de voir ce que l'avenir nous réservait. Je ne pouvais que me réjouir de la savoir sous mon entière propriété. « J'ai de la chance dans ce cas. » Sans doute était-je la plus chanceuse. J'avais pour moi l’énergumène la plus rare au monde. J'avais l'impression que tout ça n'était qu'allusion, un tour, un fait réalisé par ma propre imagination, par mes envies les plus profondes. Je ne voulais que lui. Mon coeur l'avait choisi de manière définitive. Aucun doute, aucune hésitation, rien ni personne ne pourrait me combler plus que lui. Je ressentais le besoin fou de lui faire savoir. Je voulais qu'il ne doute de plus rien, qu'il ai confiance en moi et en mes intentions. Je n'avais jamais été plus décisive qu'aujourd'hui. Mes choix étaient faits, rien ne pourrait les faire dévier, pas même un obstacle, pas même quelqu'un. C'était lui, mon évidence, pour qui mon coeur battait librement et sans retenue. Lui avouer tout l'amour que j'avais pour lui ne me faisait plus peur. Ces mots glissaient facilement sur ma langue pour se suspendre dans l'air. Je ne pouvais que les susurrer d'un souffle sincère et passionné. Oh oui, je t'aime sans l'ombre d'un doute. J'étais fière d'être enfin parvenue à ce stade. Cette peur n'avait plus sa place entre nous. Je me sentais prête à lui susurrer ces mots autant de fois qu'il le faut, d'une manière qui le hanterait à jamais. Je pouvais voir sur son visage que mes mots le heurtaient. Il les absorbait à sa façon, s'assurant de ne rien manquer de cette révélation. Il devait se préparer à l'entendre plein de fois. Je ne me lasserai jamais de lui prononcer ces mots. « Orlane... je vais mourir si tu me laisses pas te faire l’amour tout de suite. » Il s'était à sont tour glissé vers mon oreille alors que ces paroles me caressèrent au plus profond. Un frisson me parcouru tous le corps. Il aurait tout ce qu'il voulait de moi, il n'avait qu'à me le demander. Sans plus attendre sa main se réfugiait au niveau de la ceinture, cherchant à découvrir une partie de mon ventre. Je me laissais faire, subissant ses gestes avec appétit et impatience avant même qu'il ne se recule d'un geste brusque. « Mais je peux pas. » A la seconde qui suivait sa distance soudaine, mon sourire s'effaça. Un long soupire m'échappa, je devinais très bien ce pourquoi il ne pouvait pas. « Tu ne peux pas? » lui demandais-je alors que mes sourcils se froncèrent. « Et pourquoi? » Sans doute s'attendait-il à cette question. Un interrogatoire allait forcément suivre ses dernières paroles. « Qu'est-ce qui te retient? » Je savais déjà sa réponse au fond. Au point de savoir que c'était elle, de nouveau. « Ou devrais-je plutôt dire qui. » Ma voix ne ressemblait plus qu'à un désespoir. C'est à ce moment précis que je compris que tout ne sera pas si facile entre nous. Je n'étais pas dupe et je connaissais la raison de sa réticence. Je alors rompais tout contact avec lui, me préparant à des réponses qui me heurteraient en plein coeur.

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Il n’y avait rien de plus tangible que mon envie pour cette femme. Elle le voyait dans mes yeux, dans la rougeur de mes joues, dans la perte de mon souffle. Mon aveu en avait presque été douloureux. Je l’avais lâché sans savoir qu’elle réponse je recevrais. Il me fallait l’avoir et tout de suite... seulement, je ne voulais pas lui faire constater trop directement les évènements du week-end passé, lui faire voir les marques que Valentine avait laissé sur mon corps dans le but d’imposer ses droits. Outre, je ne lui appartenais plus depuis. « Tu ne peux pas? » Je n’aimais pas son air, son sourire c’était volatilisé aussitôt mon pas de recule pris. Je baissai les yeux au sol, jouant avec le bas de mon débardeur de manière nerveuse. J’hochai la tête pour toutes réponses, je ne savais plus comment aborder la question, mon envie était si pressente qu’il m’en coûtait à moi aussi de me brimer. Je n’avais jamais autant détesté Valentine de me vie. « Et pourquoi? Qu'est-ce qui te retient? Ou devrais-je plutôt dire qui. » Ah non, il ne fallait pas qu’elle pense ainsi... jamais. Je levai une main pour l’attraper avant qu’elle ne se sauve, mais je me retins à temps, sans doute n’étais-je plus en droit de la toucher. «Personne ne me retiens, ne pense pas à ça.» Je pouvais presque la voir se dessiner dans ces yeux, elle n’avait plus que la brune en tête. L’horreur. «Orlane c’est toi que je veux, s’il te plaît crois moi... tu y étais arrivé jusque là, ne reviens pas sur tes paroles maintenant, c’est juste que...» Je ne voulais même pas lui dire, encore moins le lui montrer. «On pourrait prendre notre temps, non?» Essayais-je en dernier recours. Il y avait peu de chance qu’elle croit que cette demande soit sincère, je venais après tout de lui chuchoter mes envies à l’oreille. Arg! Il n’y avait pas moyen de m’en sortir de celle-là.

Désormais, il ne me fallait plus grand chose pour réveiller ma crainte et mes doutes. Une seule parole mal interprétée et mon coeur se mettait à battre dangereusement en se sentant menacé. Si ces première paroles m'avaient transportée avec lui, celles qui avaient suivi m'avaient tout de suite glacé le sang et le corps tout entier. Evidemment, il ne pouvait que se référencer à un personne que je haïssais de plus en plus chaque jour. Je n'aimais définitivement pas l'emprise qu'elle avait sur lui, et j'espérais que le temps le guérisse. Je n'étais pas aveugle bien que je préférais fermer les yeux. « Personne ne me retiens, ne pense pas à ça. » Oh, il me fallait bien plus que ces mots pour empêcher ma tête de me torturer de leurs images. Le traits de mon visage s'étaient crispés alors que je me pinçais les lèvres nerveusement. Je n'aimais pas ça du tout. Cette peur qui prenait le contrôle de tout, celle de perdre son trésor le plus précieux. « Orlane c’est toi que je veux, s’il te plaît crois moi... tu y étais arrivé jusque là, ne reviens pas sur tes paroles maintenant, c’est juste que... On pourrait prendre notre temps, non? » Un silence s'installa pendant une poignée de petites secondes. Juste le temps de me chasser le visage de ma concurrente de mes pensées et de me vider l'esprit. Je devais faire un effort et arrêter d'être si craintive vis-à-vis d'elle, mais il me faudrait du temps. C'était la seule issue possible. « Je ne reviens pas sur mes paroles Dexter, j'essaie juste de comprendre. Je la crains, je crois même que je ne l'ai jamais autant redoutée qu'aujourd'hui... » Un long soupire m'échappa alors que je marquais une pause. Ce week-end qu'il m'avait avoué avait eu un mauvais impact sur moi. J'avais confiance en lui, je ne doutais pas de ses paroles, mais je n'avais certainement pas confiance en elle. « Et ce n'est pas la question, on prendra tout le temps qu'il faudra, rien ne presse mais par pitié, évite de me dire ce genre de choses à l'oreille. » enchaînais-je en basculante légèrement la tête sur le côté. Je devais bien lui avouer que son envie n'avait qu'éveiller la mienne. Sa voix portée d'un souffle à mon oreille avait fait vibrer tout mon être. S'il avait décidé de me torturer par cette parole, son objectif avait été atteint.

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J’aurais dû tenir ma langue, c’était évident, mais maintenant il était trop tard pour reculer. J'espérais qu’elle comprenait parmi mes hésitations qu’il valait mieux pour nous deux d’éteindre cette conversation rapidement. Je ne voulais pas lui faire de mal, encore moins la faire sentir comme second choix. C’était simplement si tordu qu’il n’y avait pas de solutions simples. Son visage en grimaçait sa peine et son dégoût, je ne pouvais que la comprendre, j’aimerais tellement savoir l’aider. Je lui demandai s’il était possible de prendre notre temps avant de tout précipiter et d’ensuite ne jamais plus réussir à reculer. Ce n’était peut-être pas la pire idée du monde d’ailleurs... bien que ça me brûlait de la tête aux pieds et que j’allais sans doute en fantasmer toute la soirée... Je m’en mordis la lèvre inférieure en la dévisageant comme si elle n’était qu’un morceau de viande appétissant. « Je ne reviens pas sur mes paroles Dexter, j'essaie juste de comprendre. Je la crains, je crois même que je ne l'ai jamais autant redoutée qu'aujourd'hui... » J’arquai un sourcils en m’attendrissant à cette révélation. Sans plus pouvoir me retenir cette fois je lui attrapai la main et y glissai mes doigts entre chacun des siens. L'imbrication était poétiquement mélodieuse. «Tu sais que t’es irrésistible en ce moment?» Soufflais-je pour changer le sujet, je n’avais plus envie de parler du passé, mais simplement regarder vers l’avenir. Je n’allais pas m’en cacher, mon coeur en souffrait toujours, parler d’elle n’aiderait personne ce soir. Le bonheur et puis c’est tout, c’est tout ce que nous méritions tous les deux. « Et ce n'est pas la question, on prendra tout le temps qu'il faudra, rien ne presse mais par pitié, évite de me dire ce genre de choses à l'oreille. » Cette phrase m’arracha un sourire, un grand, un contagieux. Je me glissai sur elle, collant mon torse à sa poitrine, plongeant ma main libre dans son cou pour en libérer ses cheveux. J’y portai mes lèvres avares et y embrassai sa peau langoureusement. « C’est un ordre ça, chef?» Murmurais-je à son oreille avant de l’embrasser à son tours. Hum, j’aimais bien jouer le tortureur. « Dois-je en conclure que... ça brûle? Montre moi où exactement que je te soulage un peu.» Ça je pouvais le faire. Si elle n’avait pas le droit de me toucher, cela ne voulait pas dire que je ne pouvais pas l’aider à ce débarrasser de certaines impatiences, si?

En un rien de temps mon sourire s'était volatilisé en emportant avec lui mes yeux pétillants. Il n'avait fallu pas grand chose pour m'enlever tout ce qui ravivait mon visage. Tout ce qui se rapportait de proche et de loin à Valentine m'arrachait le coeur. Oh comme je la détestais sans même la connaître. Elle était ma pire ennemie et encore plus en sachant qu'elle voulait s'approprier l'homme pour qui mon coeur battait vivement. Je savais à quel point elle avait de l'importance pour lui et que j'allais devoir me faire à cette idée. La peur allait être ma plus grande compagnie jusqu'à ce que je n'élimine ma rivale. « Tu sais que t’es irrésistible en ce moment? » Cette réponse n'avait aucun rapport avec mes dires, et ce n'était pas plus mal. Je ne voulais surtout pas que l'on passe notre soirée à parler d'elle, ce serait sans doute lui donner ce qu'elle voulait. Je voulais absolument me la sortir de la tête, la sortir de ma vie, mais je n'avais pas le droit de la sortir de la sienne. Je me prêtais au jeu, en acquiesçant un fin sourire. « Vraiment? Je pourrai dire pareil de toi. » Oh oui, il était tout ce qu'il y avait de plus irrésistible et de tentant. Si ça ne tenait qu'à moi, je lui aurais déjà grimpé dessus en me révélant son corps nu. Mais je retenais, contrainte à mettre ma patience en avant et de n'avoir que le droit de fantasmer. J'étais prête à tout pour lui, à aller dans son sens et être patiente. Et cette réponse semblait le ravir puisqu'un énorme sourire prit place sur son beau visage. D'un pas, il s'était glissé jusqu'à moi pour renouer un contact que j'avais rompu il y a quelques minutes. Sa main se frayait un chemin jusqu'à ma nuque alors que ses lèvres s'y déposaient poétiquement. Hum, tellement bon. Il savait quoi faire pour m'avoir qu'à lui à part entière. Un frisson me parcourait tout le corps jusqu'au bas du ventre. Rrrrrrh! « C'est un ordre ça chef? » Ses lèvres se posaient sur mon oreille y laissant leur trace alors que je me mordillais la lèvre inférieure. Arf, je le détestais de me tenter. Je sentais tout mon corps s'enflammer à ce contact trop intense. « Dois-je en conclure que... ça brûle? Montre moi où exactement que je te soulage un peu. » S'il devait me soulager il devrait passer sur tout mon corps. Ca me brûlait au plus profond, mes jambes en perdait leur force. « Après ce que tu viens de faire... Ça me brûle partout. » lui répondais-je en faisant à nouveau pression sur ma lèvre inférieure, assez pour y laisser une marque qui ne tarda pas à disparaître par la suite. Je maudissais le rôle de tortureur qu'il s'amusait à prendre.