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Kaleb & Kary
Help i've done it again
Help i've done it again
Au milieu de la nuit, j'avais les mains tremblantes, mes doigts pianotaient à toute vitesse sur l'écran tactile de mon portable. J'étais essoufflée, tentant de reprendre mon souffle et essayant d'apaiser mon palpitant qui battait à tout rompre dans ma poitrine. Je venais d'envoyer un texto rapide et presque incompréhensible au premier numéro de mon portable. La vieille j'avais téléphoné à Kaleb, un ami de mon père et d'une très bonne amie. Je lui indiquais le nom de l'avenue dans laquelle je me trouvais, cachée derrière le mur d'une petite ruelle sombre tentant de fuir. J'entendis un bruit de course se rapprocher de moi. J'avais les jambes aussi molles que du coton. Je fuis une nouvelle fois comme un chat apeuré fuyant les molosses qui le poursuivaient. J'eus tout juste le temps de répondre à mon portable mit sur vibreur pour alarmer encore plus l'ami de mon père en lui disant que je m'engloutissais dans le métro et de venir rapidement m'aider. La communication fut interrompue alors que je dévalais les escaliers pensant peut-être trouver du monde attendant sur les quais. Je ne savais pas si mes poursuivants m'avait vue descendre et ne trouvant pas âme qui vive, je décidai de me terrer derrière l'une des colonnes de soutien du quai.
Mais, qui diable fuyait ainsi miss O'Cleary, quelle scène étrange était en train de se jouer. Pour comprendre il faut remonter vingt minutes en arrière. Je venais de quitter l'un de mes amis sortant d'un des bars du coin quand un trio de mecs pas très recommandables m'avait repérée seule dans la rue déserte. Des mecs ayant sans doute trop bu et qui crurent bon ou divertissant de venir m'ennuyer bien lourdement. Pour ceux qui me connaissent, évidemment il ne m'en fallait pas plus pour lâcher des remarques bien senties... Des remarques qui eurent plus l'effet d'irriter les trois malabars que de les dissuader. Je suis impulsive, j'agis au lieu de réfléchir, j'avais balancé mon sac à main en pleine tête de celui qui avait cru bon de me peloter juste pour le fun. Comme il fallait s'y attendre se ramasser le sac d'une fille en pleine poire devant ses potes ne plût pas à ce gars qui s'empressa de me courir après. C'est ainsi que je prenais mes jambes à mon cou pour échapper au trio infernal. Mais arriverait-il à temps, alors que dans le plus grand des silences je me planquais espérant leur échapper un moment.
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