Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJOAN&JACKIE. l'abus de grenadine est dangereux pour la santé.
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JOAN&JACKIE. l'abus de grenadine est dangereux pour la santé.

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Bon bon bon. Bonbon. C’était l’anniversaire de Joan et après quelques échanges smsiens, la Quincy avait réussi à convaincre Jackie de laisser ses cours l’espace d’une soirée pour fêter comme il se doit l’anniversaire de sa meilleure amie sous une pluie de grenadine, pure ! Afin de se donner bonne conscience elle fourra dans son sac un cahier et un livre sans réellement penser qu’elle réviserait avec Joan à ses côtés. La Quincy House n’était qu’à quelques minutes de la LH alors autant y aller à pieds, puis Jackie n’avait pas envie de prendre le vélo, trop la flemme. Elle entra dans l’immense demeure des Orangettes et fila directement dans la chambre de la miss à frange, zyeutant au passage si un Dorian ne trainait pas dans le salon. Elle l’aimait bien Dorian, elle lui aurait bien dit bonsoir s’il était là. Soit. JOYEUX ANNIVERSAIRE LA PLUS BELLE !! lança-t-elle en se jetant littéralement dans les bras de la miss Lindley.

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La première chose que fit Joan après avoir échangé quelques sms avec Jackie, ce fut de faire le tour des chambres de la Quincy House pour trouver une bouteille de sirop de grenadine et du jus d'orange. Les bonbons et les cookies ça la jeune femme en avait toujours avec elle. Et les tablettes de chocolat aussi. Enfin ça c'est encore mieux vu qu'elle en avait dans son placard et sur elle. Faut pas croire, elle est musclée hého. En fait c'est surtout qu'à un moment la brune s'était dit qu'elle pourrait devenir astronaute. Agir plutôt que réfléchir, c'était ça son objectif en ce moment. Puis finalement, elle avait mis ça de côté, mais elle entretenait toujours sa forme physique. Si, par chance, quelqu'un découvrait qu'on peut vivre sur Mars, Joan irait. Sans aucune hésitation … Ou alors, si, un peu d'hésitation quand même. Elle se sentait comme l'équipage de Christophe Colomb : est-ce qu'on va arriver un jour ? Puis de toute façon, dans le cas où Jackie était vraiment enceinte, la durée du voyage jusqu'à Mars est de neuf mois, elle ne pouvait pas l'abandonner. Puis, elle partait déjà pendant presque un mois, c'était suffisant. « Jackie de mon cœur merciiiiiiiiii » cria-t-elle en rattrapant son amie et en se mettant à tourner en dansant.
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Sautant, dansant, les deux jeunes femmes se montraient le plaisir de se retrouver l’une et l’autre. Et puis ce jour là n’était pas un jour ordinaire, c’était LE jour de Joan. La joue de la Quincy fut recouverte de bisous aussi baveux les uns sur les autres. Tu devrais penser à te faire tatouer des lèvres sur la joue, ça te va bien. ria-t-elle avec un peu de recul en admirant la joue toute pleine de rouge à lèvre de la brunette. Elle se sépara de l’étreinte de sa meilleure amie, prenant une mine toute désolée. J’ai pas de cadeaux pour toi ma belle.. avoua-t-elle en se pinçant la lèvre inférieure. Elle détestait arriver les mains vides à un anniversaire, encore plus quand il s’agissait de celui de ses meilleurs amis.

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Ô sacrilège, ô douleur qui lui lacéra la poitrine à l'annonce de son non-cadeau d'anniversaire. C'était décidé, plus jamais Joan Lindley n'adresserait la parole à Jackie Alvarez. Na. Non mais c'était la seule chose qui préoccupait la brune qui était enceinte et en plus, sa coiffeuse avait pas fait gaffe mais elle avait mal coupé sa frange, il y avait une mèche au milieu qui dépassait. Ça, ça, c'était inacceptable. De toute façon, elle ne voulait pas de cadeau, il allait falloir en offrir un à la jeune femme après et Frances avait toujours peur de donner un cadeau trop nul. La Quincy lâcha son amie pour se retourner et attraper la fameuse bouteille de grenadine tant attendue. « Regarde ce que j'ai ! J'ai pris du jus d'orange. De toute façon l'alcool c'est mort, si t'es enceinte, l'alcool c'est no way. Capiche ? » Joan posa la bouteille et prit un paquet de bonbons qu'elle ouvrit et tendit vers l'étudiante. « Par contre c'est open bar pour les bonbons ! » Il faut bien compenser, un anniversaire sans alcool, ok, à la limite elle voulait bien, mais un anniversaire sans bonbons c'est plus un anniversaire.
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Le regard de Joan sur sa frange lui fit peur ; Jackie loucha tentant d’apercevoir ce qui pouvait la faire bugguer à ce point. Oh, bah un morceau de la frange était plus long que les autres, forcément. Tant pis, elle irait incendier sa coiffeuse plus tard, ou pas. Il fallait d’abord qu’elle prenne rendez-vous, elle avait bien envie de raccourcir un peu sa tignasse avec les beaux jours qui arrivaient. Une bouteille de grenadine à la main, la belle Lindley fit tout un serment à propos de l’alcool. Oui maman ; je ne boirais plus une goutte d’alcool pendant que ce troll sera encore dans mon ventre. dit-elle tout sourire, posant ses deux mains sur son ventre. Pourtant, elle aurait rêvé d’une vodka pomme pour l’anniversaire de Joan, pour n’importe quel occasion en fait, la vodka pomme c’était la vie. C’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde ça. dit-elle en avalant quelques fraises tagadas. Elle allait leur faire la peau à ces sucreries, au diable les carries ; Jackie avait un bon dentiste. T’aurais pas du en prendre au temps, j’vais prendre un kilos au moins avec tout ça. Et manque de bol, c’était tous les bonbons qu’elle préférait. Alors dis moi, comment t’as passé ta journée d’anniversaire ? questionna-t-elle en s’installant sur le lit de son amie.

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Vous voyez, Joan se préoccupait véritablement de la santé du fœtus qui poussait, grandissait et allait bientôt transformer en baleine son amie. Alors non, pas d'alcool, parce que ce machin allait bientôt atteindre le point final de l'organogenèse, et l'embryon qui était devenu fœtus et allait devenir bébé. Et vous savez quoi ? Un bébé on le garde. « Moi j'appellerais plutôt ça un lutin. C'est mignon un lutin, un troll c'est moche. Tu vois pour moi le troll c'est au même niveau que le zombie et j'ai jamais trop aimé the Walking Dead. » Joan secoua la tête en fronçant le nez avant de s'indigner. « Je vous signale miss Alvarez que c'est mon anniversaire, donc tu vas me faire le plaisir de grossir, c'est moi qui décide. Maintenant que je fais partie des seniors je fais ce que je veux. » En fait, au point où elle en était, vingt-cinq ans c'est super vieux, parce qu'elle était encore jeune, puis une fois qu'elle aurait passé la trentaine, elle dirait que soixante ans c'est jeune pour faire genre 'on a la vie devant nous, avec les progrès de la médecine c'est pas normal qu'on meurt à soixante ans', enfin elle deviendrait une bobo chic chiante. Joan chiante c'est possible, susu. « J'ai rien fait. Je crois. »
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Un troll, un lutin, au final c’était un peu la même chose. Il doit bien exister des trolls beaux, au même titre qu’il existe certainement des lutins moches. Why not ? Le problème, c’est que le mot lutin en lui-même était trop mignon et donnait presque envie de garder ce petit lutin qu’elle avait dans le bidon. Donc troll, c’était moins attachant. Tu crois pas que ce trollin – c’est un mélange entre troll et lutin – va me faire suffisamment grossir dans les prochains mois ? dit-elle alors qu’elle croisait les jambes pour s’installer en tailleurs. Jackie attrapa néanmoins du bout des doigts le paquet de Tadaga Purple qu’elle aimait, et pas seulement parce qu’elles étaient violettes. Rien ? lâcha l’Alvarez, les yeux grands ouverts. Comment pouvait-on rien faire le jour de son anniversaire ? En plus, elle en était même pas sûre quoi. Maintenant je suis là, tu pourras ne pas dire que t’as rien fait. T’auras qu’à dire que t’as passé la soirée avec une de tes meilleures amies et que c’était mieux que le paradis ! Elle lança une fraise en l’air qu’elle tenta de gober sans succès. Le bonbon roula sous le lit. Jackie haussa les épaules, un petit sourire désolé pour le ménage en plus que Joan aurait à faire à cause d’elle.

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Trollin, non mais n'importe quoi. Bon, d'accord, Joan n'avait jamais été mère, elle n'avait pas d'enfants, elle n'était jamais tombée enceinte. La jeune femme ne pouvait pas savoir ce que traversait la brune, mais voilà, aux yeux de Lindley, Jackie portait dans son bidou un bébé chou, future filleule de Joan – parce que j'ai décidé que ce serait une fille – qui aurait déjà une frange à la naissance comme sa marraine. Ou comme sa mère, mais ça c'est pas important. « Non, on est jamais assez grosse quand on est enceinte, si tu grossis pas assez, tu auras pas le plaisir de retrouver ta ligne après la grossesse. Genre en deux semaines comme Heidi Klum, après tu feras un défilé en maillot de bain et tout le monde te détestera parce que tu viens d'avoir un lutin et que tu es mince comme un poireau épluché. » Joan attrapa le paquet de bonbon pour choisir la fraise tagada la plus violette possible. Même si a priori elles sont toutes de la même couleur, on sait jamais. « J'ai parlé avec Cody, par sms. » Lindley plongea le visage dans le paquet et sortit la tête du sachet pour finalement en grignoter trois ou quatre avant de continuer comme si de rien était. « Ouiiii avec l'une des plus belles de la Terre. »
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C’était bizarre d’entendre Joan parler de la grossesse de Jackie. Surtout de ce qu’il se passerait une fois que le p’tit bonhomme – ou la p’tite princesse – serait enfin de ce monde, après neuf mois d’attente. C’était limite si Joan se voyait avec le p’tit bout dans les bras, à fanfaronner à tout le monde qu’il s’agissait la de son filleul, ou sa filleule si c’était une fille. Soyons clair, Jackie ne choisirais pas un parrain et une marraine pour ses enfants, mais un parrain, et deux marraines ; elle ferait une demanda de dérogation à Obama si jamais on lui interdisait, elle ne pouvait pas choisir entre Joan et Tamara, c’était impossible. Bref, Jackie n’arrivait pas à avouer à la Quincy que son choix concernant ce qui grandissant dans son bidon était à 80% sûr l’avortement. Elle se contenta de répondre d’un maigre sourire, avalant une nouvelle fraise tagada so purple ! D’ailleurs, elle manqua de s’étouffer lorsque la jeune femme parla de Cody. J’croyais que c’était le bordel entre lui et toi ? Racoooonte ! dit-elle en battant de ses jambes en tailleurs, comme un papillon le ferait avec ses ailes. Du coup, elle ne rétorqua pas au compliment qu’elle venait de faire, désireuse de vraiment savoir ce qu’il se passait entre ses deux meilleurs amis. Parler de la beauté de Joan et Jackie la ferait changer de sujet, et ZIOUP, elle ne saura rien sur ce que les deux ex auraient bien pu se dire.

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Joan avait lâché une demi-info ce qui laissait présager un interrogatoire du tonnerre jusqu'à ce qu'elle daigne enfin expliquer en détail the story of the mois. C'était même pas typique de Jackie, c'était typique des filles. En tout cas, de Jackie et Joan dans ce cas-là. Et de Marika. Du coup c'était au moins typique d'elles. Après elles pouvaient calculer ensemble l'intervalle de sûreté pour ramener la proportion de l'échantillon sur la population totale mais la Lowell prendrait sûrement ça pour une tentative de détournement de sujet. La problème que rencontrait alors Lindley dans sa tête c'est qu'elle ne voulait pas que l'entrevue Joadienne dans l'infirmerie de l'université ne se sache trop, mais en même temps elle en mourrait d'envie. Et quelque chose la tracassait au-delà de ça. Jackie et Joan n'étaient amies que depuis que Joan avait quitté Cody, avant cela, Joan avait un peu du mal à supporter la meilleure amie surprotectrice du Bleeker. La Quincy avait peur de retournement de situation amicale si jamais elle en disait trop sur sa déclaration teintée de mercurochrome. Alors qu'elle faisait face à la brune, Joan songea qu'elle aurait plus de facilité à confier ses feelings sur Cody toussa toussa à la blonde qui servait de troisième angle du triangle. Ce qui est plutôt dérangeant, Joan ne voulait pas faire de différence entre ses bestah ah ça non ! Prenant donc son courage à deux mains elle se lança. « C'est toujours le bordel, mais le bordel bien … enfin non, c'est mal, c'est même pas ça en fait. C'est ni bien ni mal, disons que … » Trouve une image Jojo on croit en toi. « Tu vois Finn et Rachel se séparent dans la saison 3 mais dans la saison 4 ça les empêchent pas de se revoir de temps en temps et de se dire des choses … sympas.»
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