DIEGO&MERYL † Run and, baam.. You're here !

Il faut que je me change les idées, comme tous les matins d'ailleurs il faut que je cours en tout temps je m'y colle et ça ne risque de pas changer. C'est le moment où je pense aux petits détails de ma vie qui font que j'en suis arrivé là, j'en ressors vider, contente et plutôt fière de ce que je suis venue finalement. Une petite fille tout à fait mignonne, une maison de rêve, des amis géniaux et pour couronner le tous mes études se passent bien ! Que demander de plus sérieusement ? Je me suis habillée d'une sorte de jogging moulant avec une brassière en guise de haut puis je suis partie en courant vers Harvard Square. Casque sur les oreilles c'est partie. J'ai regardé mon téléphone quelques secondes pour regarder une nouvelle musique à mettre quand je me suis retrouvé sur le cul au sol. Un peu sonné je n'ai pas compris de suite. J'ai enlevé mon casque pour lever les yeux et tomber face à un homme planté devant moi.

Une musique espagnole siffle des airs à mon oreille. Entendre ma langue maternelle m’envahit d’un sentiment que je pensais avoir longtemps oublié. Depuis mon départ en pensionnat de redressement, je n’avais pas vu ou écouté une chose qui se rapprochait de l’Espagne. C’était une façon de me préserver. Jusque-là, j’avais respecté ce vœu étrange, mais depuis mes retrouvailles avec ma cousine, cela avait changé. Quelque chose en moi, c’était reconstitué. J’avais encore un peu de mal avec tout cela et je ne me réconcilierais sans doute pas avant un bon bout de temps avec on pays, mais écouter des chansons, était déjà un premier pas. J’avais même parlé en espagnol, alors que je ne l’avais pas fait depuis plus de cinq ans. Vêtue d’un jogging et d’un t-shirt, je cours dans central square, l’ipod en marche. Perdu dans mes pensées, je ne faisais plus attention à ce qui m’entourait. La vision urbaine disparaissait petit à petit de mon champ de vision. Des parcelles de mon enfance, me revenaient en mémoire. Etant un enfant turbulent, jamais je n’avais pensé franchir le fameux cap de cette fameuse journée. J’avais perdu le contrôle et j’avais franchis la limite imposé par ma famille. Clignant des yeux une seconde pour ignorer ses souvenirs, je ne vis pas la jeune femme arrivé droit devant moi et avant que j’aie pu m’arrêter, je lui avais foncé dessus, la faisant tomber au sol. Eh merde ! M’arrêtant brusquement, j’enlevais mes écouteurs d’un geste brusque. « C’est pas vrai… » chuchotais-je plus pour moi-même. Je tendais ma main vers elle pour l’aider à se relever.

Sans savoir vraiment comment je me suis retrouvée au sol un peu sonné avec en face de moi un gars carrément sexy qui semble agacé. Il a tendu sa main vers moi alors j'ai déduit que c'est lui m'a gentiment violenté pour que j'atterrisse au sol et au passage me péter le coccyx. Presque à voir sa tête on aurait l'impression qu'il va me faire une scène pour m'expliquer que c'est de ma faute.. J'ai pris sa main pour m'appuyer et me relever avec difficulté. Merci.. marmonnais-je en me frottant des deux mains les fesses pour m'enlever la saleté. Rhaa j'étais bien parti, motivé, et à mon avis je vais plus pouvoir bouger d'un moment là.. J'ai essayé de marcher mais la douleur et quand même là..

Je n’avais pas prévu de foncer sur la jeune femme, ni même qu’elle se trouverait sur mon chemin. J’étais passablement agacé, mais cela ne m’empêchait pas de l’aider pour qu’elle se relève. Sans me lancer un regard, elle me remerciait. La voir se frotter les fesses pour enlever la poussière m’arrachait un discret sourire. C’était bien une fille ça ! Rhaa j'étais bien parti, motivé, et à mon avis je vais plus pouvoir bouger d'un moment là.. Qu’est-ce qu’elle racontait là ? D’un air médusé, je l’observais faire des allées et venues en se tenant les fesses. Je lui avais fait mal en la faisant tomber ? Je refuse que l’on me mette ça sur le dos. Si elle pensait que j’allais faire la baby sitter durant toute la matinée, elle se trompait. « T’as qu’à t’assoir sur un banc et ça passera » Lui disais-je d’un ton détaché. Oué, je n’avais pas envie de m’attarder, mais d’un autre côté, j’étais coincé. Qui sait ce qu’elle serait capable de faire, si je la laissais seule ici. Je n’avais pas envie qu’elle porte plainte contre moi. Sachant que j’avais mis pas mal d’année à me faire retirer certains éléments de mon casier judiciaire, car oui, j’en avais un. Il était presque vierge et si je continuais sur ma lancé, il serait complètement vierge. « T’as mal où ? » Je finissais par céder face à son visage déformé par la douleur. Sans doute qu’elle en rajoutait. Pourquoi je disais cela ? Parce que les filles en faisaient toujours des tonnes !

j'ai mal mais clairement ça ne va pas m'empêcher de marcher ni même de courir. Non bah non je ne lâche jamais une occasion d'envisager certaines petites choses avec un type beau gosse. Je me suis dirigée vers un banc en boitant quand il m'y à invité. Je me suis accrochée à lui l'invitant à me suivre faisant mine d'avoir besoin de lui pour marcher. Je ne compte pas le lâcher de sitôt. Je me suis relevée puis j'ai baissé à moitié mon short laissant apparaitre mes fesses vêtu d'un simple string. J'ai regardé puis j'ai levé mes yeux vers le jeune homme. La ça me fait horriblement !

J’aurais surement dû me taire, car la jeune femme réclamait mon aide pour que je l’aide à marcher vers le banc. Super, je n’allais pas pouvoir reprendre mon jogging. A contre cœur, je suivais la jeune femme, ne me gênant pas pour la regarder de haut en bas. Arrivé près du banc en bois, elle fit une chose complètement surprenante pour une jeune femme, elle baissait son jogging, révélant une partie de ses fesses et un micro string. « La ça me fait horriblement ! » Elle me regardait avec une moue innocente, mais je pouvais y voir une lueur aguicheuse. Devant elle, je baissais mes yeux vers ses fesses, avant de relever le regard vers elle. « Je ne vois rien » disais-je d’un ton détaché. « Jolie string» Je remettais un écouteur sur une oreille. Est-ce qu’elle allait me laisser partir ? J’avais bien envie de reprendre mon sport, quoique je connaissais un autre moyen de me dépenser et cette jeune femme m’avait clairement montrée ses attentions. Seulement, je n’étais pas un idiot qui réfléchissait avec ma queue. Des belles jeunes femmes, j’en voyais tous les jours à Harvard.

Je suis plutôt séductrice c'est clair, même carrément. J'oses sans avoir peur du ridicule mais je n'aime pas être jeté, il faut qu'on s'intéresse à moi d'une manière ou d'une autre et je suis têtue. Extrêmement têtue. Après avoir complimenté mon jolie string il a remis son écouteur ce qui veut clairement dire : bon laisse moi je veux repartir. J'ai souris face à lui. Ok très bien tu t'en fous, je comprends, il y a peut être bien mieux que moi dans la ville et c'est sûr mais en tout cas pour l'instant tu me dois un service et je compte bien rester avec toi. J'ai remis en place mon short puis je suis passé devant lui. Tu veux courir ? Allons courir !

Après avoir assuré la jeune femme, qu’elle n’avait aucun bleu, je remettais mes écouteurs, me préparant à partir. Hélas, elle ne semblait pas être de cet avis. « Ok très bien tu t'en fous, je comprends, il y a peut être bien mieux que moi dans la ville et c'est sûr mais en tout cas pour l'instant tu me dois un service et je compte bien rester avec toi. » Depuis quand je lui devais un service ?! « Si chaque personne qui te bousculait, te devais un service, la moitié du parc te serait redevable » Il y avait beaucoup de jogger, il n’était donc pas rare de se faire bousculer. C’était un rite de passage ici. On c’était tous pris une personne de face en allant courir de bonne heure le matin. La jeune femme passait devant moi, se préparant à courir. « Tu veux courir ? Allons courir ! » J’arquais un sourcil, surpris par sa demande. « On verra si tu arrives à me suivre » disais-je avec un sourire moqueur au bord des lèvres. Elle allait avoir du mal à me suivre, surtout avec une ficelle entre les fesses. Sans plus de préambule, je démarrais au quart de tour, la semant d’une bonne dizaine de mètres.

Il n'a pas tort, puis même de toutes façons ca aurait été quelqu'un d'autre il m'aurait subi un petit moment de n'importe quelles façons. On ne me rencontre pas pour m'oublier tout de suite. Je ne lui ai pas répondu. Je me suis contenter de remettre mon short pour passer devant lui et lui lancer une sorte de défi. Enlève ton sourire moqueur trésor, ton égo te le pardonnera pas ! Il a commencé par ce qu'on peut appeler un sprint me semant de quelques mettre. J'ai démarré à une vitesse plutôt moyenne le laissant fière de lui dix mètres plus loin. J'ai attendu qu'il voit où je me trouve pour lui faire un grand signe de la main avec un sourire. Puis j'ai de nouveau attendu qu'il se retourne pour regarder ne face de lui pour partir sur le côté dans un autre petit chemin. J'ai légèrement accéléré ma vitesse puis je suis ressorti de l'allée pour ensuite m'arrêter sur le chemin initial et m'appuyer contre un arbre. Je n'ai plus qu'a attendre qu'il arrive à la bourre. Mon petit raccourci m'est très utile.. !

«Enlève ton sourire moqueur trésor, ton égo te le pardonnera pas ! » Je ricanais, tout en la voyant à la traine derrière moi. Pour l’instant, elle n’avait aucune chance face à moi. Plusieurs minutes passèrent, tandis que je courais sur le chemin. La musique se répercutait en écho dans la tête. Plonger dans une profonde concentration, je ne vis pas la jeune femme bifurquer sur un raccourci. Je voulais donc deviner ma stupéfaction, lorsque je la découvrais adosser à un arbre en face de moi. M’arrêtant, je retirais un écouteur, la regardant d’un air interrogateur. Enfin, la lumière fit jour dans mon esprit. Elle avait sans doute emprunté un des nombreux raccourcis. Alors qu’un sourire arrogant prenait naissance sur mon visage, je me rapprochais de la jeune femme avec assurance. Bloqué contre l’arbre, elle ne pouvait pas m’échapper. Plaçant ma main sur le haut de sa taille, je descendais à la bordure de son short-qui était en passant très court-, son t-shirt laissait entrevoir la peau ferme de son ventre. Du pouce, je caressais se carré de peau légèrement matte. « Tu sais ce qu’on fait au tricheuse ? » Ma voix prenait une intonation suave et profonde.