a meeting and a smile pv Wilhelmina (a)

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jackie and Wilhelmina

La journée avait été calme. Les filles étaient parties papoter dans la grande salle et j’étais partie m’isoler quelques instants. La solitude était parfaite le meilleur des remèdes. Le silence emplissait la pièce, un brin motivé, je pris mes cours d’archéologie. Un peu de révision n’allait pas faire de mal. Depuis plusieurs mois, j’avais mis de côté mes études. Il était grand temps pour moi de replonger le nez dans mes bouquins. La sonnerie de mon portable se mit à sonner. Je me redressais pour regarder l’écran de mon portable. Un message m’indiquant que les parents de Jason étaient morts. La culpabilité de ne pas savoir quoi faire s’empara de moi. Que devais-je faire ? L’appeler . Certains pas, les mots n’arriveraient pas à sortir. Lui envoyer un SMS . C’est-ce qu’il me semblait le plus juste. Cette nouvelle stoppa toute motivation. L’air frais allait me faire du bien. Je pris mon sac et partie direction le parc. Les mains croisées contre mon ventre, je prêtais attention au monde qui m’entourait. Mon regard se porta ensuite sur une jeune demoiselle accompagnée de son enfant. Wilhelmina. L’enfant d’Aidan. Sans savoir trop quoi faire, mon corps se figea. Étais-je supposé continuer ? Ou rebrousser chemin . Mon regard restait fixé sur la jolie brune et son enfant. En prenant ma respiration, je m’approchais lentement pour ensuite m’asseoir sur le banc où se trouvait la jeune femme. Je finis par dire instinctivement : « Il est mignon… »

Il faisait beau aujourd’hui et je n’avais pas envie de rester enfermée à l’appartement avec mon fils pour faire des créations. Non, je voulais prendre l’air et offrir à mon fils un brin d’air pur. Aussi, je rangeais tout mon petit coin atelier que Bambi m’avait fait pour que je me sente à l’aise lors de mes créations pour mieux préparer Jack à sortir. J’envoyais néanmoins un sms à ma petite-amie pour qu’elle ne s’inquiète pas de retrouver l’appartement vide en rentrant. « Allez mon bébé d’amour, on va aller prendre l’air et si tu es sage, maman te jouera du violon » murmurais-je totalement gaga en mettant un petit gilet à mon fils de sept mois. Puis, une fois que j’eu tout préparé, je quittais l’appartement avec la poussette, flânant dans les rues pour mieux terminer notre ballade dans le parc. C’était l’heure du biberon de tout de manière et vu l’estomac sur patte que j’avais pour enfant, il valait mieux que je ne saute pas le goûter. J’étais en train de le nourrir lorsqu’une jolie blonde s’installa à côté de moi sur le banc. Son visage me disait quelque chose mais n’étant pas très physionomiste, j’échouais à la remettre dans un contexte précis. « Merci beaucoup » la remerciais-je toutefois quand elle complimenta mon fils. En bonne mama, je me sentais fière comme pas deux. « Il a sept mois… Il s’appelle Jonathan mais je l’appelle Jack la plupart du temps » lui souriais-je tandis que mon fils continuait de boire goulument son biberon.

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jackie and Wilhelmina

Mes yeux se portaient sur le nourrisson. Il était très beau, j’avais encore beaucoup de mal à me faire à l’idée. Qu’elle était les chances d’apprendre qu’Aidan était père . J’avais beau retourner la question, elle revenait toujours au point de départ. Je m’étais fait à l’idée. J’affichais un léger sourire avant de regarder la jeune mère. « Merci beaucoup » elle semblait ravie et surtout heureuse. Son sourire était contagieux. Elle ne semblait pas me connaitre. Elle me fit à nouveau : « Il a sept mois... Il s’appelle Jonathan mais je l’appelle Jack la plupart du temps » un jolie prénom pour une fripouille. Mettre un visage sur le fils d’Aidan m’aidait à apprécier l’idée. J’affichais un sourire à la jeune mère ne sachant pas vraiment quoi dire. Étais-je vraiment obligé de me présenter ? Je finis par dire maladroitement. « Je m’appelle Jackie, je suis une amie d’Aidan » dis-je avec un petit sourire en sous-entendant bien sûr la relation que j’avais avec lui. Notre relation était complexe. Aucun mot ne collait parfaitement.

Parle de mon fils était toujours une fierté sans nom. C’était mon petit bout, la prunelle de mes yeux. Il faut dire qu’il était arrivé dans ma vie comme un cheveu sur la soupe avant de devenir mon cadeau du ciel. Je me souvenais encore de l’annonce des médecins m’annonçant qu’une petite vie grandissait en moi alors que j’avais perdu tout souvenir de la mienne. Mon amnésie commençait doucement à s’étioler mais Jack m’aidait à garder espoir surtout que dernièrement, j’avais enfin trouvé l’identité de son père. « Oh.. » lâchais-je justement quand la jeune femme se présenta. Son prénom ne m’était pas du tout étranger et je compris une chose, c’est qu’elle était plus que l’amie d’Aidan même si leur relation était compliquée d’après les dires du père de mon fils. « Ravie de faire ta connaissance »ajoutais-je doucement avant de mordiller la lèvre. « Euh… si je dis que je suis homosexuelle… tu ne vas pas me maudire d’avoir eu un enfant avec Aidan ? »

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Me connaissait-elle ? En fait je n’en savais trop rien. Il est vrai qu’Aidan et moi partagions une relation complexe mais avait-il parlé de moi à Wilhelmina. La jeune femme me regarda et ajouta un petit : « Oh… » j’affichais un petit sourire accompagné d’une petite grimace. Pour être exacte, je ne savais pas comment me comporter. La situation était étrange mais loin d’être dérangeante. Elle ajouta par la suite : « ravie de faire ta connaissance ». J’affichais un grand sourire et lui fis : « Moi aussi, je suis contente de pouvoir mettre un visage sur ce petit Jack » dis-je gentiment. Le hasard avait bien fait les choses, cette promenade dans le parc se montrait tout à coup surprenante. Elle ajouta : « euh… si je dis que je suis homosexuelle… tu ne vas pas me maudire d’avoir eu un enfant avec Aidan ? » je me mis à rire. Faisais-je si peur que sa ? Je lui fis : « non non, ne croit pas que je viens ici pour régler mes comptes. Je ne te maudis pas. » dis-je en souriant. « En fait, je suis contente de te voir… je veux dire de te rencontrer ».

Ainsi, c’était elle Jackie ? J’en avais souvent entendu parler que ce soit par Aidan ou tout simplement par Caleb. Cela aidait d’être la meilleure amie de sa femme n’empêche. En tous les cas, Aidan avait bon goût, Jackie était vraiment magnifique mais sûrement cela venait de mon amour des blondes songeais-je non sans amusement. Heureusement que ma petite-amie n’entendait pas mes pensées sinon elle me tuerait sur place tant elle était jalouse et possessive quoiqu’il en soit, même si j’étais heureuse de mettre un visage sur un nom, je ne pouvais que m’inquiéter de la suite. Etait-elle là pour me taper une crise genre combat de boue ou simplement pour faire la connaissance de mon fils ?! Aucune idée et je me risquais à lui poser la question. Chose qui la fit rire et me rassura d’un coup d’un seul. « Tu me rassures… C’est que j’adore Aidan hein mais il a toujours été qu’un ami pour moi et c’est véritablement un accident que l’on a fait notre fils » grimaçais-je bien que j’étais la plus heureuse des mères. « Tu veux le prendre un peu ? » lui demandais-je avec un léger sourire. « Tu vas voir, il est comme son père, dès qu’il est au contact d’une poitrine, il est aussi doux qu’un agneau » rigolais-je.

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Être en face du fils d’Aidan était étrange. J’affichais un petit sourire essayant de masquer ce petit malaise qui s’installait doucement. « Tu me rassures… c’est que j’adore Aidan hein mais il a toujours été qu’un ami pour moi et c’est véritablement un accident que l’on a fait notre fils » je la regardais avec un petit sourire. Wilhelmina était très belle et Jack était tout aussi beau. Je lui fis : « Tu sais, tu n’as pas à te justifier Wilhelmina. Je t’en veux vraiment pas. » il est vrai que j’avais redouté ce moment. Elle me fit ensuite : « Tu veux le prendre un peu ? » mes sourcils se levèrent légèrement et mon regard s’arrêta sur la demoiselle. J’affichais une grimace : « Han vaudrait mieux pas. Je sais pas comment tenir un enfant et je n'ai vraiment pas envie de faire de bêtise. » dis-je pas très à l’aise. Voir Jack était une chose mais le tenu en était une autre. Contrairement à beaucoup de femmes, je n’avais pas ce fameux instinct maternel. Les enfants étaient pour moi une véritable énigme. « Tu vas voir, il est comme son père, dès qu’il est au contact d’une poitrine, il est aussi doux qu’un agneau. » je ne pus retenir mon rire et ma main s’approcha de ma bouche. La phrase était bien dite. « Ça m’étonne pas ça » dis-je en rigolant de plus belle.

Elle ne m’en voulait pas ?! C’était rassurant, je ne pouvais pas le nier mais surtout, je ne voulais pas être la cause de tension entre Aidan et elle. J’adorais beaucoup trop Aidan pour non seulement lui imposer un fils dans sa vie mais pour être également un frein dans sa vie sentimentale. Il m’était donc important que Jackie sache que je ne serais au grand jamais une rivale pour elle dans le cœur d’Aidan. Il n’avait pas assez de poitrine pour me plaire songeais-je non sans humour. Toutefois étais-je vraiment homosexuelle ou tout simplement Bambisexuelle ? C’était la grande question du moment ! « Merci.. C’est important pour moi que tu saches que j’ai vraiment aucune vue sur Aidan ni même l’intention de jouer à la famille parfaite avec lui.. Je veux juste que notre fils sache d’où il vient » avouais-je avant de lui proposer de porter Jack. Un petit sourire amusé se dessina sur mes lèvres face à sa réponse. Les gens réagissaient souvent comme ça. « Ne t’inquiète pas, je vais te guider allez.. Prends le ! » insistais-je tout en me rapprochant d’elle. Jack venait de faire son rot donc elle ne craignait plus rien du moins dans l’immédiat. Je lui tendis mon fils, l’aidant à mettre correctement ses bras autour de son petit corps. « Tu vois… tu sais mater le père et bien le fils est pareil ! » rigolais-je avec elle.

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« Merci, c’est important pour moi que tu saches que j’ai vraiment aucune vue sur Aidan ni même l’intention de jouer à la famille parfaite avec lui. Je veux juste que notre fils sache d’où il vient » j’apprécier cette fille même si finalement je la connaissais que très peu. Et sans le savoir, elle arrivait à apaiser une partie de moi qui restait encore sous tension depuis cette annonce. J’affichais un petit sourire et finis par lui dire en rigolant : « Je m’attendais pas à tout ça en fait… je pensais que tu allais me détester et encore plus voir une espèce de rivalité entre nous. » dis-je en grimaçant. Wilhelmina était surprenante et apaisante. Elle ne me rayait pas de la carte et j’appréciais son geste. La jeune brunette me proposa ensuite de prendre le petit jack. « Ne t’inquiète pas, je vais te guider allez. Prends-le ! » je n’étais pas à l’aise avec tout ça. Elle rapprocha doucement le jeune bébé et me le tendit. Les bras fébriles, elle m’aida à le tenir correctement. « Tu vois… tu sais mater le père et bien le fils est pareil ! » je me mis à rire. Elle était marrante, très marrante. « sa fait bizarre » dis-je en souriant. C’était la première fois que je tenais un enfant dans les bras. Wilhelmina avait été la première à insister autant. « Ce petit bonhomme sera un vrai tombeur, je pense » dis-je en regard la jeune mère. J’essayais de ne pas trop bouger, évitant le plus possible les mouvements brusques. Mon allure devait être abominable.

La réponse de Jackie me laissa perplexe et cela devait très certainement se voir sur mon visage. « Pourquoi une rivalité et te détester ? Au contraire, je suis bien contente qu’Aidan soit tombé sur toi pour une fois qu’il y a une femme qui lui en impose, cela change » plaisantais-je avant de ramener une mèche récalcitrante derrière mon oreille. « Et puis, tu aurais pu être une rivale si j’avais voulu arracher un mariage à Aidan sauf que c’est pas le cas, il est bien trop masculin et pas assez blond à mon goût »pouffais-je de rire même si, il y a encore quelques semaines, j’étais une consommatrice d’hommes on ne peut plus performante. Non, Jackie pouvait être rassurée, à moins qu’elle ne vienne à priver mon fils de son père, je ne voyais aucune raison de la détester. D’ailleurs, je n’hésitais pas une seule seconde à lui confier mon fils tandis que je refaisais rapidement mon chignon. L’inconvénient d’être une maman, c’est qu’on n’avait pas forcément le temps de se faire belle tous les jours. « Tiens, c’est exactement ce que j’ai pensé la première fois où je me suis retrouvée toute seule avec Jack… C’était pas gagné entre nous mais son charme a opéré » lui confiais-je avant de lui sourire, amusé. « Oui, je sens qu’il en fera des ravages.. Détends toi, tu vas te coincer un muscle a être aussi tendue »