(flashback) J'espère que tu as faim ... - Avec Andy. (PV)

J'aimais sentir ses lèvres, sa langue, son odeur, nos langues qui se caressaient, nos corps qui se touchaient. La chaleur était encore plus forte. Ça me faisait du bien de l'embrasser, ça me détendait. Mais je pensais trop, bien que de le sentir contre moi de cette manière, sentir son bassin me « dire » qu'il voulait de moi, que ces caresses me rendaient fébriles de secondes en secondes, ce genre de choses me plaisaient, mais l'habitude de peur que j'avais lorsque je sentais l'approche d'une conclusion, elle m'envahissait. Je me posais tellement de questions dans ma tête, si nombreuses, si effrayantes, que lorsqu'Andy stoppa notre baiser pour me regarder, me transpercer de son regard, je sentais qu'il savait. Je fermais les yeux sous la douceur de sa main sur ma joue, une douceur qui s'arrêtait sur mes lèvres, je déposais un chaste baiser sur ses doigts. Le ton de la conversation avait changé, il était si doux, si touchant, il ressortait de moi une partie douce, attachante, très féminine même, j'étais touchée qu'il saches que je n'étais pas à l'aise malgré l'engouement du baiser. Je souriais tant bien que de mal, et glissant mes doigts entre les siens, je me relevais, me mettant à califourchon sur le banc, l'entrainant avec moi, je me serrais contre lui, la tête dans le creux de sa nuque. Je déposais un baiser sur sa peau, je me mis même à caresser son torse, tendrement, sans chercher à l'exciter mais pour sentir « ce » contact charnel avec lui.

« Tu me connais si bien. » Je souriais, calant mon front dans son cou. « Sans le vouloir, je te désire ardemment. Mais, tu le sais... j'appréhende de passer à l'acte, j'appréhende car j'ai peur que ça change ma relation avec la personne, que l'homme à qui je m'offre, surtout le premier, finisse par me détester, m'ignorer... voir même se moquer de moi. Et... j'ai beau être renforcer par l'éducation de trois frères, d'être endurcie, de savoir me défendre, quand il s'agit de ma féminité, je suis fragile, et j'ai peur. » Je décalais ma tête pour le regarder dans les yeux, me pinçant la lèvre. « J'ai envie de faire l'amour avec toi. Sur la table, sur le sable, même sur le sol là, pourquoi pas sur le banc... » Je riais. J'avouais avoir envie, il était pas désagréable à regarder, il était même très beau. Je le connaissais, j'avais confiance en lui, j'avais peur d'avoir trop confiance justement. Je le fixais dans les yeux, je déposais un baiser sur le coin de sa lèvre. « tu changerais de jugement sur moi si on faisait l'amour ? A risque que je sois le pire coup de ta vie, à risque d'aimer ce que tu m'offres ? » Je repensais à l'histoire de la peinture sur corps, et surtout, de lui et d'Apple. « Et qu'il n'y aura aucun problème de ton coté? Je veux dire... ça ne te dérange pas avec moi ? » Je soupirais. « Je suis ridicule n'est ce pas ? »

Je posais ma main sur la nuque d'Andy, et j'approchais ma tête de la sienne pour l'embrasser, décidant de me tourner pour coller mon dos contre son torse, me lover dans ses bras. J'avais envie de retirer mes vêtements, de lui arracher ses vêtements, de l'emmener sur le sable et lui faire l'amour, vaincre cette peur qui m'empêchait de vivre, et d'apprécier un plaisir qu'on me disait divin. Je poussais un long soupir, glissant mes doigts dans ma nuque pour défaire mon haut de maillot de bain, tirant dessus pour le laisser tomber au sol. Et si on s'en foutait de tout ça, si on pensait à son propre plaisir personnel ? Ça serait vraiment mieux. Soudainement, je reprenais.

« Fais moi l'amour, Andy... de la façon que tu le souhaites, celle qui te convient le plus. »

Je montais ma main jusqu'à sa nuque, caressant ses cheveux. Je me plaisais bien dans ses bras, je décidais de grandir un peu.

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Alors que je caressais les lèvres de Teodora du bout des doigts, je les vis s'étirer en un fébrile sourire avant qu'elle ne se relève, rompant le contact avec ma main et me relevant pour se coller à moi et enfouir son visage dans mon cou. Je pinçai les lèvres en sentant son souffle caresser ma peau et ses lèvres me faire un léger baiser. J'étais extrêmement sensible à cet endroit-là du corps, mais elle ne pouvait pas le savoir. Je l'écoutai parler sans broncher, essayant de me mettre à sa place et de comprendre ce qu'elle ressentait, cette peur qui la bloquait. Et je pouvais peut-être imaginer, il me semblait que j'arrivais à peu près à me mettre à sa place. Tant de filles se font avoir par des connards et s'attachent à l'homme à qui elles ont offert leur virginité alors qu'ils n'en valaient pas la peine. Elle releva finalement la tête pour me regarder, exprimant le fond de sa pensée, son désir pour moi et ses craintes. Je secouai doucement la tête de gauche à droite en entendant toutes ses questions. Bien sûr que non je ne la jugerais pas, je ne me moquerais pas et j'étais honoré qu'elle veuille que je sois le premier et d'un côté, ça me soulageait. Je n'avais nullement l'intention de la faire souffrir et le fait qu'elle s'offre à moi éviterait sans doute qu'elle ne se donne à un autre homme qui pourrait lui faire du mal. Elle m'embrassa puis se blottit contre moi, soupirant et défaisant le nœud du haut de son maillot tout en me demandant de lui faire l'amour. Je déposai quelques baisers sur ses épaules, refermant mes bras doucement autour d'elle et venant embrasser délicatement la peau de son cou. Finalement je posai mes mains sur sa poitrine désormais à découverte, embrassant la joue de la jeune femme.

« Tu n'as pas à avoir peur, je ferai tout pour que tu en gardes un bon souvenir. »

D'une main je lui tournai doucement le visage vers moi et je m'emparai à nouveau de ses lèvres en reprenant les caresses sur son corps. Je voulais que tout se passe bien pour sa première fois, qu'elle n'en vienne pas à avoir des remords, qu'elle ne regrette pas d'avoir franchi le cap. Cela dit, même si elle semblait décidée à ne pas se laisser aller à la peur, je me doutais bien qu'il y avait toujours des chances pour qu'elle change d'avis, qu'une fois le moment venu elle ne s'en sente plus capable. Je défis le deuxième nœud qui retenait son haut de maillot et le laissai regagner le sol, laissant derrière lui la jeune femme à demi-nue. J'essayais de la détendre, caressant sa peau et retraçant les courbes de son corps. Je resserrai doucement mon étreinte sur elle et, la retournant pour qu'elle soit de face, je la soulevai pour l'allonger sur une serviette étalée au sol, prenant place au-dessus d'elle.

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J'étais décidé à grandir, décider à m'offrir à Andy. Je sentais sa peau me caresser indirectement, son torse contre mon dos, la chaleur de son corps contre le mien, la tendresse était présente, ça me réconfortait. Je frissonnais en sentant ses lèvres sur mes épaules, fermant les yeux à cette douceur, et encore plus lorsqu'il me serrait contre lui. Dieu seul sait à quel point j'adorais sentir ses mains sur moi, il se tenait contre moi, ça me réconfortait, j'étais reposée. Je me pinçais la lèvre inférieure en sentant ses mains sur ma poitrine, souriant lorsqu'il vint à déposer un baiser sur ma joue. Il savait comment me réconforter. J'ouvris soudainement les yeux lorsqu'il me réconfortait par la parole. Je voulais le remercier de sa tendresse.
« Andy... » murmurais-je.

Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit, que je me retrouvais à l'embrasser langoureusement l'Eliot. Je commençais à être fébrile sous la douceur de ses caresses, je n'avais pas l'habitude d'être « ouverte », de voir ma peur atténuée par le réconfort de mon partenaire. Je n'avais pas retenu ce petit soupir de plaisir lorsque je sentis ses doigts me retirer mon haut, et ses caresses, je n'en pouvais plus, mon cœur allait céder par tant d'attentions, de douceur, de plaisir. Je découvrais quelque chose de bon, quelque chose que j'appréciais sans me prendre la tête, en sachant qu'il me promettait qu'il n'y aurait aucun problème. Je le serrais contre moi, continuant de l'embrasser, profitant de cette étreinte, je me laissais emporter par ce « jeu » entre nous. Je me retrouvais allongée sur le sol, lui au dessus de moi, j'avais pour réflexe d'entourer son cou avec mes bras pour le rapprocher de moi. La peur de ce début, de ce plaisir remontait mais il m'avait donné ce courage pour continuer.

Je glissais mes mains sur son torse pour le caresser, découvrant encore mieux le corps de mon ami, glissant mes mains là où je n'aurais pas osé auparavant, prenant même le bord de son short pour les descendre pendant que l'on s'embrassait, glissant en même temps mes doigts sur ses fesses, je me retenais d'aller trop loin, j'avais peur de mal m'y prendre, après tout, d'habitude je fuyais dès que le garçon perdait un de ces vêtements du bas ou alors j'avais de la chance, je trouvais une excuse si proche du but. Lorsqu'il fut en boxer, je glissais mes doigts sur les ficelles de mon bas de maillot de bain.
« Attention... » avais-je dis soudainement.

Je souris, montrant alors bien évidence que j'étais à présent nue en faisant en sorte que mon vêtement passe non loin des yeux d'Andy, je repris son visage entre mes mains, me laissant guider. A présent, j'étais dans le flou absolu, je ne savais pas quoi faire à part caresser son corps, le frôler avec mes doigts ou avec mon bassin, et l'embrasser aussi langoureusement que je le pouvais. Je quittais ses lèvres, passant dans son cou, pour m'arrêter au niveau de sa carotide pour déposer des petits baisers, ramenant mes lèvres en dessous de son oreille. A vrai dire, j'étais perdue, que faire ? Je me retenais de me glisser jusqu'à ses cuisses pour lui faire plaisir, je savais à peu près comment on faisait, j'avouerais jamais n'avoir pratiquer même ça. Je préférais prendre une façon « soft » pour l'approcher, me contentant de glisser mes jambes autour de ses cuisses pour sentir son bassin contre le mien, glissant mon bassin contre le sien alors que je m'amusais à jouer dans son cou en lui offrant de petits baisers, parfois je suçotais sa peau avec un malin plaisir, une découverte qui m'amusait, j'adorais ça, jouer avec les sens d'Andy, avec son corps. Mes mains sur ses omoplates, je le maintenais contre moi pour continuer, même si j'avais sérieusement envie de passer à quelque chose de plus fort, mais je n'osais pas, j'allais peut-être trop vite non ?

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J'allongeai doucement la jeune femme sur la serviette, prenant place au-dessus d'elle et sentant alors ma peau contre la sienne, je frémis d'impatience. Je faisais glisser ma main le long de son corps, parcourant ses cuisses, son bassin, remontant sur son ventre, puis sa poitrine, ses épaules, ses bras qui m'entouraient. Très vite elle vint me caresser le torse, laissant ses doigts parcourir ma peau et me découvrir autrement que comme elle m'avait toujours connu. Mon short commença alors à glisser le long de mes cuisses et je mordis doucement la lèvre inférieure de Teodora avant de l'embrasser de nouveau, d'une façon un peu plus fougueuse cette fois. J'étais désormais en boxer avec la sensation que je ne survivrais pas à une telle chaleur. Le soleil brûlait déjà énormément, mais avec l'excitation qui faisait bouillir mon sang dans mes veines, c'était étouffant. Je me défis des lèvres de la jeune femme, embrassant sa joue, sa mâchoire, son cou puis descendant à sa poitrine. Je sentis l'une de ses mains quitter mon corps et Teodora bougea légèrement. Ses mouvements attirèrent mon attention et alors que je relevais les yeux, je vis son bas de maillot passer devant mes yeux. Attention, hein... Je souris, amusé et déposai quelques nouveaux baisers sur sa poitrine avant de remonter à ses lèvres, frottant son bassin contre le mien tandis que les mains de la belle italienne encadraient mon visage. Je restai un moment ainsi, l'embrassant et caressant son corps, avant que mes mains ne descendent jusqu'à ses cuisses pour les relever doucement. Je mis fin au baiser, frôlant les lèvres de la jeune femme et me perdant dans son regard une fraction de seconde.

« Détend-toi. »

Je lui adressai un léger sourire et après avoir déposé un furtif baiser sur ses lèvres, je me reculai jusqu'à avoir la tête entre ses cuisses pour jouer avec elle. J'avais conscience que lors de leur première fois, les femmes ne prenaient pas énormément de plaisir pendant l'acte en lui-même alors je veillais à ce qu'elle en ressente maintenant. Je caressais l'intérieur de ses cuisses du bout des doigts, redescendant sur ses mollets pour finalement venir lui caresser le ventre et lui masser la poitrine. Après plusieurs minutes passées ainsi, je finis par relever la tête, me passant un revers de main sur les lèvres et remontant au niveau de Teodora pour venir l'embrasser dans le cou, me serrant à nouveau contre elle et le souffle court tant mon désir pour elle était fort désormais.

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Je lui faisais confiance, entièrement confiance, le temps que nous avions passés depuis ces dernières années ne pouvaient que m'aider à l'accepter, à lui offrir ce cadeau, à lui offrir ma virginité, il le méritait, car même s'il était loin de la perfection, même si je le savais homophobe, que beaucoup de personnes ne l'appréciaient pas, moi je l'adorais, et j'adorais ce qu'il était, c'était un ami pour moi, et c'est tout ce qu'il coutait. Honnêtement ? Même si j'avais mal, je ne comptais pas lui dire, car c'était normal si j'avais quelques douleurs, c'était ma première fois, et je ne voulais pas la gâcher, j'y tenais beaucoup trop. Je sentais les lèvres d'Andy qui parcouraient mon visage, ma joue, mon oreille puis mon cou, ça me faisait du bien ce genre de douceur, je craquais, j'étais entièrement à Andy. Et sans vraiment comprendre ce qu'il m'arrivait, je sentais Andy qui relevait un peu mon bassin et je sentis son « corps » s'introduire en moi, m'offrant alors un plaisir inhumain, j'avais du mal à écrire tellement c'était bon, j'avais mon bras autour de ses épaules, je resserrais encore plus l'étreinte, ma main se crispait sur son épaule. Je ne pus retenir le petit râle de plaisir, malgré que je devais l'avouer, j'avais un peu mal mais cette douleur n'était rien comparé au plaisir que je prenais à ses cotés. J'étais heureuse, ça me faisait du bien, et je comprenais tout ce qu'on m'avait dit, c'était tellement bien. Je le tenais contre moi, je le serrais, j'avais peur qu'il parte inconsciemment. Je soupirais d'aise, j'aimais. Je préférais de prendre sur moi-même, de cacher un peu plus mon plaisir, mais c'était dur. Je calais ma tête dans le creux de son cou, déposant de petits baisers sur sa peau.

TEO « Andy... » murmurais-je, lors d'un petit soupir.

Je glissais mes mains jusqu'à son creux de reins, pressant un peu alors que je montais mon bassin. Je voulais qu'il s'occupe de moi, qu'il me fasse l'amour comme à celles qu'il l'avait fait, qu'il m'offre de sa tendresse le temps d'un câlin, pour notre première et sûrement dernière fois ensemble. A présent, je ne savais pas quoi faire, je n'y connaissais rien malgré ce que je pouvais entendre, les pseudo cours d'éducations sexuelles au lycée. J'espérais qu'il serait compréhensif avec moi... Je n'osais pas le regarder dans les yeux, restant blottit dans ses bras, la tête dans le creux de son cou à lui offrir de petits baisers, à mordiller sa peau du bout de mes lèvres...

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