(flashback) J'espère que tu as faim ... - Avec Andy. (PV)

J'avais envoyé un sms à Andy, j'avais tellement envie d'aller manger un petit barbecue, histoire de me détendre un peu, je voulais m'aérer l'esprit et aussi essayer de faire un nouveau souvenir de lui plus...enfin je voulais oublier l'épisode de la douche, un moment assez surprenant pour moi et surprendre des gens en train de faire ça, j'aimais pas, surtout quand ça finissait en problème, je ne savais pas ce qu'il y avait entre eux, et les histoires de cœurs stupides, je n'aimais pas ça du tout. J'avais fais préparer en moins d'une heure de quoi faire un bon panier de pique-nique/barbecue, et on m'avait réservé un petit endroit de l'ile, sur le bord de mer avec simplement une terrasse avec un barbecue, c'était quelque chose de privé, on serait plutôt tranquille...pour discuter. Je me dirigeais en jeep jusqu'à l'endroit prévu, Andy devait être prévenu pour jusqu'ici par X moyens tant qu'il venait à moi ça me convenait, j'avais laissé quelqu'un le prévenir d'où j'étais, je n'avais pas le temps étant donné que je mettais déjà la viande sur le grill, posant les paquets de chips sur la table et je posais la glacière non loin de moi. Je me préparais un petit cocktail lorsqu'il arriva, je courus pour lui sauter dans les bras. Je l'embrassai sur la joue, en riant. « Salut Dydy! » Je le serrai fort contre moi, avant de le lâcher. « J'espère que tu as faim, j'ai préparé un repas pour un régiment! » ça c'était normal, j'avais l'habitude de faire des barbecues dans ma villa en Italie, mais c'était avec quatre goinfres, j'avais pris l'habitude de préparer en quantité astronomique...

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Les sms de Teodora m'avaient fait sourire, m'invitant à un barbecue sur un coin de la plage. Ca ne m'étonnait pas d'elle, sa joie de vivre était toujours la plus forte et je ne doutais pas que ce serait un bon moment que je passerais avec elle, comme toujours. De quoi me changer les idées sur ma récente "dispute" avec Apple. Je m'habillai léger après avoir pris ma douche, chemise et short, tongues et lunettes de soleil. Je descendis à l'accueil avec la glacière contenant le dessert, des glaces aux fruits contenues dans des moitiés de noix de coco. Un employé s'approcha de moi et m'indiqua le coin de la plage à rejoindre, me faisant écarquiller les yeux. Elle n'aurait pas pu aller chercher plus loin encore ? Je suivis la route indiquée et, sortant de la voiture, je rejoignis rapidement Teodora qui me sauta dessus dès que j'eus posé la glacière dans le sable.

« Attend, tu m'as bien vu ? J'ai vraiment l'air d'un glouton ? »

Je me mis à rire et m'approchai du barbecue qu'elle avait déjà préparé et vins m'asseoir à côté de la table, allongeant les jambes dans le sable et éclatant de rire.

« T'as pas chômé dis-donc, j'ai rien à faire. Une vraie femme au foyer ! »

(Invité)

Ça me faisait du bien de le voir, seul à seul. Depuis que j'avais cette image de lui avec ma chef de maison, j'avais un peu de mal à le regarder droit dans les yeux, mais je n'y pouvais rien, j'avais peur d'elle, de ce qu'elle pouvait être pour Andy, bien que je penchais plus sur une fille qui avait vu plus loin qu'une simple coucherie, qu'une simple amitié, je ne savais pas trop et après tout, je ne devais pas me prendre la tête avec ça, j'avais rien fais de mal, et ça n'allait pas changer quoi que ce soit de mon amitié d'Andy, bien que ça me troublait un peu. Je lui souriais, alors qu'il y avait de quoi manger pour dix, au moins, je savais qu'il ne manquera de rien s'il avait faim. « J'ai presque envie de dire que tu en aurais besoin. J'ai presque peur de te broyer les os à chaque fois que je te saute dessus. » Je me mis à rire, pointant le fait qu'il était aussi maigre qu'un mannequin, me pinçant les lèvres de ma taquinerie. Pendant qu'il se posait sur le sable, je pris une bouteille de vin dont je dévissais le bouchon ainsi que des coupes, m'asseyant à coté de lui, en riant de sa remarque. « C'est parce que je suis parfaite, et pourquoi je brise autant de cœurs... » je souriais, versant alors du vin dans les verres. Je lui tendais un verre. « Je suis contente que tu sois venu, je ne savais pas trop à qui demander, je ne voulais pas être toute seule à manger sur la plage. Il me fallait un ami, un vrai. Ça ne dérange personne si je te monopolise quelques heures ? » Je pris une gorgée de vin, regardant alors l'horizon qui s'offrait, le soleil qui était à son point culminant. Je finissais d'une traite mon verre avant de le laisser choisir sur le sol, m'allongeant sur le sable. Bon certes, j'étais en maillot de bain, je n'allais pas me baigner mais un bain de soleil me faisait le plus grand bien. Je tournais mon visage vers l'Eliot. « J'espère que tu vas aimer, je me suis donnée du mal pour trouver tout ça. Si tu veux, on ira nager pour que tu perdes tous ce que tu as ingurgité! » Je rigolais, ça me faisait du bien de lui parler, de le voir.

(Invité)

Quoi, j'en aurais presque besoin ? J'entrouvris la bouche, prêt à répliquer, avant de me mettre à rire. Bon je devais avouer que question graisse ou muscles j'étais loin d'égaler Jacob ou d'autres, comme Damian ou ce fichu mather, William. Mais je ne me plaignais pas... Quand j'avais mis une droite à Adriano il avait souffert quand même, c'est l'essentiel. Je m'installant tranquillement alors que Teodora servait des verres de vin.

« Avoue tu kiffes Schwarzenegger, cochonne. Si tu me réponds que oui, je suis navré mais je devrais te répondre que tu n'es plus aussi parfaite que tu l'étais y a deux minutes. »

Je me mis à rire en repensant à l'espace de bloc de muscles auquel je faisais allusion. Ignoble, c'était tout simplement gore à mes yeux. Je me redressai un peu pour récupérer le verre qu'elle me tendait et y trempai les lèvres. Soudain, sans que je sache trop pourquoi, je n'eus... plus envie de rire. Je pinçai les lèvres en écoutant la jeune femme avant de hocher la tête, esquissant un sourire.

« T'inquiète pas, ça me fait du bien d'être là aussi. J'me sentais un peu oppressé à l'hôtel, ça va mieux. Et puis le seul qui pourrait râler je pense, c'est Keanu. Mais à l'heure actuelle il est certainement en train de faire des galipettes avec une jolie fille repérée hier soir, il ne nous en voudra pas. »

Je reportai mon attention sur l'eau non loin de nous et commençais à avoir chaud. J'allais bronzer en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire avec un soleil pareil, mais nous sommes d'accord, un bronzage de camionneur ça n'a rien de sexy. Je tendis mon verre à Teo, souriant.

« T'inquiète pas, de toute façon ça fait toujours du bien de passer un peu de temps avec toi. Tiens, tiens-moi ça s'il te plait, j'ai pas envie de bronzer avec mon débardeur, y a rien de plus moche ! »

Une fois débarrassé de mon verre je me relevai, retirant mon débardeur pour ne rester qu'en short de bain, le posant sur la glacière du dessert et revenant un jetant un coup d’œil au grill.

« Hum, c'est bientôt prêt, on va pouvoir se faire péter la panse. »

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Moi? Kiffer Schwarzy? Il avait vraiment pris un coup de chaud, j'aimais bien les muscles mais fallait pas abuser de la chose. Je le regardais en souriant, on passait vraiment d'un extrême à l'autre. Je grimaçais à entendre le prénom de Keanu dans la même phrase que « faire des galipettes », je le voyais pas comme ça, on s'amusait comme des amis, de façon plutôt chaste, j'avais deux impressions : celle où je devais être vraiment moche pour ne pas finir dans son lit, ni même qu'il ai vraiment tenté, bien qu'on s'était embrassé dans la piscine... et j'avais du mal à visualiser Ken comme ça, surement parce que je ne l'avais jamais vu sous cet angle. Enfin bon, je me concentrais sur Andy, souriant et même rougissant du fait qu'il était content d'être avec moi, pour le nombre d'amis que j'avais, peu me disait ce genre d'attention, ça me faisait plaisir. Je le regardais enlever son tee-shirt après voir pris son verre, j'eus une petite moue en voyant le torse d'Andy. Sous cet angle, s'en était presque érotique de le voir ainsi. J'effaçais cette vision de ma tête, me concentrant sur lui à nouveau, je me levais aussi. Il me fit remarquer que ça allait être prêt, je jetais un coup d'œil au barbecue, je souris en me tournant vers lui. « Finalement..Schwarzy a peut-être du mouron à se faire. En attendant, je te conseille de mettre de la crème si tu veux pas finir en gambas grillé. J'en ai dans mon sac sur la table, au pire, je t'aiderais à t'en mettre. » je rigolais, tapotant l'épaule d'Andy, je partais avec son verre pour le poser sur la table, je me resservais alors un coup avant de prendre une assiette et me diriger vers le barbecue. Je posais mon verre et l'assiette sur le plan de travail, vérifiant alors que c'était cuit. Encore une petite minute. Je me tournais vers Andy, dégraffant aussi mon haut de maillot de bain, me retrouvant alors la poitrine à l'air libre. « hm … c'est sur que question bronzage, je bronze le tout, mais c'est vraiment bizarre de ne pas avoir de vêtements. Je sais pas comment vous faites. » disais-je en me tenant la poitrine, le fait d'avoir l'impression de n'avoir rien sur le corps était étrange. « Bon je remets ça et j'apporte la viande. » Je rigolais, remettant alors maladroitement mon haut, c'était mal fait mais je m'en foutais, je n'allais pas courir un marathon non plus. Je pris à l'aide de la pince la nourriture, les posant dans la grande assiette pour les poser sur la table. « Allez, sers-toi. J'ai trop faim! » Je m'asseyais alors, prenant au moins 5 merguez et 1 côtelette de porc. Je mis un raz de marée de sauce barbecue sur ma viande, je tournais mon visage vers Andy. « On est ti pas bien là ? Le soleil, la plage, de la bonne bouffe, de l'alcool... Il ne manque rien je crois. » Je commençais alors à manger, pas comme une morfale mais l'intervention d'une serviette était plutôt nécessaire à cause de la sauce et des chips que j'avais sorti tout à l'heure.

(Invité)

Je signalai à Teodora que la viande était bientôt prête, me demandant au passage ce que ferions des restes parce que j'étais sûr d'une chose... nous ne pourrions jamais engloutir tout ça. Je relevai les yeux vers son sac lorsqu'elle me proposa de me passer de la crème et je m'exécutai ; après tout c'était loin d'être une mauvaise idée, je n'avais pas envie de finir écrevisse. Mais d'abord, le plus important. Je m'approchai de mon verre de vin, posé sur la table, et le vidai entièrement, sentant ma peau frissonner tant la différence de température entre la boisson et l'extérieur était différente. Je me rendis près du sac en m'étirant, en profitant un peu pour m'amuser en fouillant un peu ses affaires. Sait-on jamais si je tombais sur un vibromasseur ou quelque chose du genre, j'aurais de quoi la taquiner pour un moment. Mais non, il n'y avait malheureusement rien de tel et je pris simplement la crème, commençant à m'en passer un peu partout après avoir chassé le sable de mes jambes. Je lui tournais le dos, alors je ne compris pas bien ce qu'elle me disait ; je tournai la tête vers elle et remarquai qu'elle avait tout simplement détaché son haut de maillot, et elle me faisait constater que ça lui faisait bizarre. Non ? Sans rire ? Moi aussi ça me faisait bizarre de la voir les seins à l'air. Je détournai les yeux en recommençant à m'étaler le spray protecteur, me raclant la gorge. C'est qu'elle n'avait pas à se plaindre.

« J'imagine que c'est moins emmerdant pour nous parce qu'on a rien à cacher ? »

Je souris et terminai de me protéger contre le soleil, rangeant la petite bouteille et bien heureux que ce ne soit pas la crème désagréable qui nous rend blanc et colle aux mains. Transparente et non-grasse, parfaite. Je me servis dans une petite assiette plusieurs saucisse, une merguez et une côtelette de porc avant de reprendre place à côté de Teodora, qui me fit sourire avec ses chips et sa sauce.

« Hey vas-y mollo avec la sauce barbeuk, c'est ton cul qui va devenir énorme après. Mais c'est vrai qu'on est bien ici. »

Je ris et après avoir mis de la sauce je commençai aussi à manger, songeant que ça faisait du bien des repas improvisés dans ce genre-là. Je haussai les épaules, attrapant quelques chips et adoptant un air nonchalant.

« Et puis t'es en ma compagnie, franchement, que veut le peuple. Y a tout c'qu'il faut. Après manger tu me passeras de la crème dans le dos ? Je suis pas encore assez souple pour ça. »

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Je soupirais, certes j'avais une poitrine à cacher, mais je la trouvais trop petite, s'en était même déprimant. Je ne lui répondais pas, ça servait à rien et je n'avais fais ça que pour délirer un peu. J'avais véritablement faim et ce que j'avais dans l'assiette allait surement me caler. Je le regardais en souriant alors qu'il disait que j'allais finir obèse avec tout ce que je mangeais. Non mais il me connaissait mal ou quoi ? J'étais une sportive, et je perdais facilement du poids. « tu aurais honte de moi si je prenais 5kg de plus ? » Je pris un verre de vin pour l'énième fois, profitant du liquide pour avoir moins chaud. C'était le second ou le troisième verre, je ne savais plus, peu m'importait mais avec la chaleur, ça remontait déjà à la tête. Je continuais de manger, calmement, en prenant mon temps. Je rigolais encore alors qu'il disait être la meilleure des compagnies, ça me faisait sourire, je ne pouvais pas mentir en disant qu'il était pas agréable, ça faisait des années qu'il venait passer des vacances chez moi, pas toutes les années, mais souvent, et toujours, il était le bienvenue. « Je dirais pas que tu es parfait, mais s'en est proche. Oh tu sais, si tu le voudrais vraiment... tu serais souple pour t'en mettre... Regarde... » Je pris alors la bouteille de sauce barbecue, lui en faisant couler un peu sur la nuque et les omoplates. Le pauvre, j'étais vraiment sadique avec lui, mais je ne pouvais résister à ça.« ah ah, désolé, mais tu me tentes trop à chaque fois, s'en ai inhumain de me tendre la perche de cette façon. C'est comme ci tu mettais une forêt noire devant une obèse, elle ne pourrait pas résister! » Je souriais et lorsque j'allais pour reposer la bouteille sur la table, j'en mettais même sur son torse et son ventre, j'avais pas fais exprès. J'espérais qu'il ne s'énerve pas, c'était un accident cette fois-ci. Je posais la bouteille sur la table, reportant mes yeux sur Andy. « oops! J'ai pas fais exprès cette fois-ici, excuse moi! Je... je vais nettoyer. » je me pinçais la lèvre inférieur, lui faisant les yeux doux pour qu'il ne m'en veuille pas. J'attrapais une serviette, commençant alors à enlever la sauce qui était sur son dos. « Au moins, tu auras un très bon gout. » disais-je en finissant de nettoyer son dos et repris une énième serviette, je voulais nettoyer son ventre.

(Invité)

« Tu m'as bien vu ? Chuis un mec riche et capricieux, je n'accepte que les belles choses dans mon entourage. Si tu prends cinq ou pire, dix kilos, je ne pourrais plus te regarder sans me piquer les yeux ! »

Un rire s'échappa d'entre mes lèvres, rire qui s'évanouit bien vite quand j'entendis le commentaire de Teodora suivit d'une sensation de fraîcheur dans mon dos. Elle n'avait quand même pas osé ? Je tournai vivement la tête vers elle et pinçai les lèvres alors que je la voyais avec la bouteille de sauce barbecue dans la main. J'allais coller, c'était malin. Et puis comment j'allais faire pour m'enlever ça maintenant ? Je fis la moue.

« Bah c'est malin, je t'assure que même pour enlever ça je ne serai pas assez souple, tu vas devoir t'y coller. »

Charmante comparaison, une forêt noire et un obèse. Qui était l'obèse ? Certainement pas moi, ahah. Je pinçai les lèvres à nouveau, mais cette fois j'étais amusé. Je détournai les yeux cachés derrière les lunettes et m'apprêtais à manger en attendant qu'elle me nettoie mais... j'en reçus encore plus, sur le torse, si bien que je reposai mon assiette. Je soupirai en constatant son regard de chien battu pour que je ne m'énerve pas avant de me mettre à sourire.

« Bon goût, bon goût... encore faudrait-il que je me fasse manger par une demoiselle affamée. »

Je me penchai en arrière en prenant appui sur mes bras alors que Teodora me nettoyait le torse avec une serviette. Je la regardais faire un court moment avant de relever les yeux vers elle.

« C'est presque érotique la manière dont tu fais ça Teo. Presque. »

J'arquai un sourcil, amusé par la situation. Je déconnais beaucoup avec Teodora et on se retrouvait souvent dans des situations tordues mais rarement de ce bord-là parce que je la savais vierge et je n'ignorais pas qu'elle avait la fâcheuse tendance de toujours s'arrêter avant le moment le plus intéressant.

« Ça te dit un Andy à la sauce barbecue, toi ? »

(Invité)

« ah... ça tombe bien, j'ai très faim. »

lui avais-je répondu en riant. Le pauvre, je l'avais complètement tartiné mais je n'avais pas fais exprès sur l'avant. Je tentais tant bien que de mal d'essuyer, mais c'était pas trop ça. C'est alors que je passais à son torse pour commencer à lui enlever la sauce, il se mit alors en face de moi, penché en arrière. La scène lui semblait érotique, et je ne pouvais pas mentir, j'aimais bien le toucher, c'était une très agréable vue.
« Seulement? »

Comme au bon vieux temps, ça m'amusait de l'entendre dire ce genre de chose, on s'amusait toujours bien, bien que ça prenait une tournure plutôt coquine, entre nous deux. Il me proposait de le manger, je le fixais alors, lui envoyant un petit sourire coquin. Je posais la serviette sur la table, et me mettant à genoux, posant ma main sur son entre-jambe, juste pour me maintenir, je commençais à lécher le reste de sauce sur son torse, descendant à chaque endroit où j'avais mis un peu de sauce.
« Presque ? J'en doute. »

Je souriais, et je repris en bas de son ventre, mes doigts descendaient le short d'Andy, je continuais à glisser ma langue sur sa peau. Ça m'amusait, et je ne pouvais qu'avouer que ça me faisait quelque chose de jouer de cette manière. Il m'avait tendu la perche, j'avais qu'une envie : la saisir. Je m'arrêtais, si proche de sa partie sensible, et je remontais son visage, me retrouvant à sa hauteur.
« Je crois que … le dessert attendra.. »

Je souris, m'approchant alors d'Andy pour poser mes lèvres sur les siennes. Je fermais les yeux, offrant à mon ami un baiser langoureux, tendre... je n'allais quand même pas faire ma « salope » avec lui, ce n'était pas n'importe qui à mes yeux. Je glissais même mes mains jusqu'aux siennes pour les ramener vers nous, le faisant alors allonger sur le banc, moi au dessus de lui. Je mouvais du bassin contre le sien, toujours en l'embrassant. J'appréhendais déjà la suite, si nous allions plus loin ? S'il voulait aller plus loin, et que je prenais encore peur ? Je lui faisais confiance depuis des années, je savais que je pouvais lui faire confiance, mais sur ça, le pouvais-je ? Je me posais un tas de questions, j'avais peur que ce moment, si je lui cèdes, ne changes notre amitié, et ça, je le regretterais s'il venait à m'ignorer après qu'on ai couché ensemble. Je continuais pourtant à l'embrasser, à caresser son torse avec ma main, j'avais peur de continuer, je dominais, mais … pas pour longtemps à mon avis.

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Le sourire que m'envoya Teodora suite à ma question était significatif. Coquin, pervers, rempli de sous-entendus, masquant une tonne d'arrières-pensées que je ne tarderais pas à connaître. Je ne bronchai pas, sentant la main de la jeune femme se poser sur mon entrejambe, mes doigts se refermant automatiquement et se crispant légèrement sur le banc. J'aimais la sensation de ses lèvres et de sa langue sur mon corps, un peu trop sans doute, et je me mordis la langue quand elle regagna mon bas-ventre et s'y arrêta.

« Bon ok... là c'est carrément plus excitant. »

Teodora releva finalement la tête pour me regarder droit dans les yeux. J'étais d'accord avec elle, le dessert pourrait bien attendre un peu. Mais à quoi nous jouions ? Très vite, je sentis les lèvres de mon amie se poser sur les miennes et j'échangeai avec elle un long et tendre baiser. Elle attrapa mes mains et je m'allongeai sur le dos alors qu'elle trouvait place à califourchon au-dessus de moi. Je sentais son bassin frotter contre le mien et le désir me gagnait déjà... sans que je sache si c'était une bonne chose. J'avais conscience qu'il y avait de fortes chances pour qu'elle ne m'autorise pas à aller jusqu'au bout. Je remontai mes mains à sa nuque, l'attirant un peu plus vers moi et soulevant brièvement mon bassin pour qu'elle sache à quel point je la voulais. L'une de mes mains glissa le long de son corps, sur sa poitrine, ses côtes, ses hanches, s'y arrêtant pour doucement stopper ses mouvements de bassin alors que je mettais fin au baiser, rouvrant les yeux et dévisageant la jeune femme. Que dire, que faire ? Je n'avais pas imaginé un seul instant en venant ici que je me retrouverais dans une telle situation, j'étais dans l'improvisation la plus totale. Ma main sur sa nuque dévia doucement, caressant sa joue et frôlant son oreille du bout des doigts avant de venir effleurer ses lèvres.

« A quoi tu penses ? »

Ma voix s'était faite plus douce que précédemment. Je ne savais pas quelle réponse j'attendais, si c'était mieux d'arrêter là malgré mon désir d'aller plus loin. Dire que notre relation ne changerait pas serait faux, c'est une évidence, on serait plus proches, d'autant plus que je serais son premier. Mais l'amitié n'en serait pas défaite pour autant, j'avais couché plusieurs fois avec Chuck sans que notre amitié n'en subisse de mauvaises conséquences... alors pourquoi ce serait différent avec Teodora ? Je n'en savais rien, je pensais trop, je ne savais même pas ce qu'elle attendait de moi.

(Invité)

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